Nonza est une commune française située dans la circonscription départementale de la Haute-Corse et le territoire de la collectivité de Corse. Elle appartient à l'ancienne piève de Nonza dont elle était le chef-lieu, dans le Cap Corse.
Pour les articles homonymes, voir Nonza (homonymie).
Nonza | |
![]() Vue de Nonza | |
![]() Héraldique |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Collectivité territoriale unique | Corse |
Circonscription départementale | Haute-Corse |
Arrondissement | Bastia |
Intercommunalité | Communauté de communes du Cap Corse |
Maire Mandat |
Jean-Marie Dominici 2020-2026 |
Code postal | 20217 |
Code commune | 2B178 |
Démographie | |
Gentilé | Nonzais |
Population municipale |
75 hab. (2019 ![]() |
Densité | 9,3 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 42° 47′ 07″ nord, 9° 20′ 42″ est |
Altitude | 120 m Min. 0 m Max. 841 m |
Superficie | 8,04 km2 |
Type | Commune rurale et littorale |
Aire d'attraction | Bastia (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Cap Corse |
Localisation | |
modifier ![]() |
Nonza est une petite commune de 8 km2 sur la côte occidentale du Cap Corse, l'une des dix-huit communes regroupées dans la communauté de communes du Cap Corse. Nonza est entourée d'Ogliastro au nord, d'Olcani à l'est et d'Olmeta-du-Cap au sud.
![]() |
Mer Méditerranée | Ogliastro | Olcani | ![]() |
Mer Méditerranée | N | Olcani | ||
O Nonza E | ||||
S | ||||
Golfe de Saint-Florent | Olmeta-di-Capocorso | Olmeta-di-Capocorso |
Nonza occupe un « alvéole » de la péninsule du Cap Corse, celui du bassin versant du ruisseau de Violu. La commune se présente sur le flanc occidental du Monte Stello, sommet de la Serra, chaîne dorsale de la péninsule ; mais son territoire s'arrête à mi-chemin, près de la cime di Muzzicone (Olmeta-di-Capocorso), le culmen de la commune (841 m). Ses limites méridionales sont définies, depuis le sud de son littoral, par une ligne de crête passant par la punta di Negru (344 m), le col de Negru (251 m), la grotta della Susini, le monte Stavu (764 m), la cima de Macchiella, puis remontant par Cimone (808 m - Olcani), la bocca di Violu (433 m), le rocher de Lecci Santa (456 m), la punta di Selolla (435 m), pour redescendre vers la côte à l'ouest.
Le sol est composé majoritairement de schistes friables et d'ophiolites très résistants. Le village est perché sur une vertigineuse falaise verticale de plus de 100 mètres de haut, faite de schistes gris amphiboliques et pyroxéniques englobant de vertes serpentines. Quant à la remarquable Tour de Nonza, elle est édifiée à 167 mètres sur la falaise nord schisteuse nommée Monte.
À l'ouest, la commune possède une façade maritime délimitée au sud par la tour de Negru (Olmeta-di-Capocorso) et au nord par l'église San Michele ruinée (Ogliastro). Toute la côte au nord du village de Nonza est constituée d'une immense plage de sable et de galets noirs issus des rejets d'exploitation de l'ancienne carrière d'amiante de Canari-Abro qui a été fermée en 1965. La commune s'était agrandie de 26 hectares ! Du coup, la Marina di Nonza d'où partaient les barques pour l'Agriate, a disparu, colmatée par les rejets. Depuis, la mer reprend petit à petit ses droits sur cette plage qui avait, au milieu du XXe siècle encore, une largeur double de celle d'aujourd'hui.
Le principal cours d'eau est :
Quant au village de Nonza, il est traversé par un minuscule cours d'eau nommé Fiume Lavatoggiu (ruisseau de Lavatoggio).
Enfin, au sud de la commune, coule le ruisseau du Couvent[2] long de 1,9 km, qui arrive à la mer au sud de l'ancien couvent des Franciscains.
Comme partout dans le Cap Corse, la commune de Nonza bénéficie d'un climat méditerranéen maritime aux écarts thermiques modérés, l'hiver y étant plus chaud et l'été plus tempéré que dans les autres villages corses.
Nonza est une commune verte et boisée, mais dont le tapis végétal a souffert des incendies à plusieurs reprises. Les crêtes ont un caractère asylvatique[3].
La commune est traversée par la D80 (ancienne route nationale 198 de Saint-Florent à Bonifacio comme encore portée sur les cartes cadastrales de Géoportail), qui fait le tour du Cap Corse. Elle passe par le centre du village, le quartier Piazza, devant le perron de l'église Santa Giulia. Les deux marines d'Albo (Ogliastro) au nord, et de Negru au sud, sont distantes respectivement de 5 km et 4 km.
Au nord de la Pointe de Negru, se situe une intersection avec la route D433 (ou ancien chemin départemental no 433 de la route nationale 198 à Olmeta-du-Cap comme portée sur les cartes cadastrales), qui permet de gagner le village d'Olmeta-di-Capocorso.
Aucun transport en commun de voyageurs ne dessert Nonza. Le plus proche transporteur routier se trouve à Olmeta-di-Capocorso, à 6,5 km. Le village de Nonza est distant par route, de 34 km du port de commerce de Bastia, de 33 km de la gare des CFC de Bastia et de 47 km de l'aéroport de Bastia Poretta, qui sont les plus proches.
Nonza est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[4],[5],[6].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bastia, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 93 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[7],[8].
La commune, bordée par la mer Méditerranée, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[9]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[10],[11].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (98,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (99,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (61,4 %), forêts (31,7 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (5,4 %), eaux maritimes (1,6 %)[12].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[13].
Contrairement aux autres communes du Cap, Nonza ne présente qu'un seul groupe d'habitations. Le village médiéval de Nonza se perche en nid d'aigle sur une falaise verticale de cent mètres de haut surplombant la mer Méditerranée, autour de l'église Santa Ghjulia. Les maisons à l'architecture sombre et homogène se fondent dans le site et vont jusqu'à se souder en bordure de la falaise. Du fait de sa position, le village ne présente qu'une faible ouverture sur la mer. Bien au contraire, la tour paoline, construite au XVIIIe siècle sur les restes du château des Avogari, domine la mer du sommet d'une falaise de 167 m nommée le Monte. Sa vue imprenable sur le golfe de Saint-Florent en fit d'ailleurs un poste stratégique pour Pascal Paoli.
Le seul accès à la mer qu'offre Nonza est sa plage de galets noirs, constituée artificiellement à partir du rejet en mer des rebuts de la carrière d'amiante exploitée autrefois au sud de la commune de Canari, au nord de la marine d'Albu (Ogliastro). La violence des lames, phénomène répandu sur la côte ouest du Cap et accentué par le caractère abrupt de la grève artificielle, rend la baignade dangereuse lorsque la mer est agitée.
À la fin du XVIIIe siècle, la Marine di Nonza disposait de sept gondoles et de quelques magazini, entrepôts pour les produits destinés à l'exportation et qui témoignent de la prospérité de la province du Cap Corse à cette époque[14]. Colmatée par les déchets de l'usine d'amiante de Canari lors de son exploitation au siècle dernier, la marine présente des vestiges encore visibles au sud de la plage.
Nonza tire son nom de Castrum Nuntiae, ancien camp romain qui en latin signifie « annonciateur ». Serait-ce parce qu'il était une forteresse-belvédère pouvant annoncer toute tentative d'incursion depuis l'Agriate à la colonie de Mariana, située sur la côte orientale ?
Le site du village fut occupé dès la préhistoire. Des peintures rupestres, datées du IIe millénaire av. J.-C., ont été découvertes dans une grotte nommée Grotta Scritta.
Nonza est situé à l'emplacement de Castrum Nuntiae, un ancien camp romain. Étymologiquement, le nom latin du lieu signifie annonciateur, car le belvédère sur lequel fut construit la forteresse semblait propre à annoncer toute tentative d'incursion dans les Agriates à la colonie de Mariana, située sur la côte orientale. À la fin de l'époque romaine, sainte Julie, la patronne de la Corse, y aurait été martyrisée. Le premier lieu de culte et de pèlerinage à sainte Julie fut bâti à Nonza à la suite de cet évènement, puis le sanctuaire détruit par les Barbaresques en 734.
L'existence du village n'est confirmée qu'au Moyen Âge, avec les premiers statuts datés de 1109. Avant cette date, le fief Nonza-Olmeta était celui des seigneurs Avogari[Note 3], cousins des Peverelli seigneurs d'Olcani à La Chiappella.
Nonza s'organise autour du château des Peverelli, seigneurs locaux, château qui fut détruit en 1489 par les Génois. À partir de 1336, Nonza fut au centre du fief des Avogari et De Gentile. Ces seigneurs cap corsins d'origine génoise étendaient leur domaine sur Brando, Olcani, Olmeta et une partie d'Ogliastro. Ce territoire correspond approximativement à la pieve religieuse. Le seigneur Vincentello II (1523-1625) exerçait des droits féodaux dans les Agriates et l'Ostriconi, au-delà du golfe de Saint-Florent. Ceci permettait de subvenir aux besoins du village. Faute d'un banc agricole suffisant, les deux tiers des céréales étaient cultivés sur ces terres : la majorité des agriculteurs cap corsins s'exilait donc en été dans les Agriates, au moyen de barques à partir de sa marine. Le troc offrait de nombreux produits méditerranéens (huile d'olive, vin, raisin) en provenance de Sardaigne, de Toscane ou de Ligurie.
À propos de pirates qui menaçaient les navigateurs et les villages côtiers[Note 5], une vieille légende circulait à Nonza : Lors d'une attaque de Nonza par les barbaresques, le commandant de la place s'étant trouvé seul pour défendre le village, les femmes sont venues à la rescousse. Le commandant avait placé les canons en divers endroits. Allant de l'un à l'autre il tirait avec l'aide des femmes. Et sur la Teddia, il hurlait des ordres à ses troupes fictives. Tant et si bien que les barbaresques croyant avoir affaire à un grand nombre d'ennemis bien armés prirent la fuite[15].
Au cours du XIXe siècle de nombreux habitants de Nonza s’expatrièrent pour fuir les conditions de vie difficiles au village, le chômage et le déclin agricole. Certains émigrèrent vers le continent, à Marseille en particulier, mais beaucoup également vers l'Amérique, à Porto Rico et à Saint-Domingue pour la plupart.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 2001 | 2008 | Karl Burini | ||
mars 2008 | 2014 | Jean-Marie Dominici | ||
mars 2014 | 2020 (décès[17]) | Pierre Chaubon | DVG (apparenté PRG) |
Maître des requêtes au Conseil d'État Membre de l'Assemblée de Corse |
2020 | En cours | Jean-Marie Dominici |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[19].
En 2019, la commune comptait 75 habitants[Note 7], en augmentation de 2,74 % par rapport à 2013 (Haute-Corse : +6,41 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 | 1856 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
316 | 351 | 418 | 325 | 316 | 345 | 367 | 422 | 481 |
1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
445 | 430 | 473 | 510 | 507 | 516 | 524 | 543 | 508 |
1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
505 | 502 | 509 | 451 | 454 | 357 | 191 | 200 | 213 |
1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 | 2019 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
137 | 71 | 68 | 86 | 67 | 68 | 72 | 73 | 75 |
L'école primaire publique la plus proche se situe à Santa Maria (Patrimonio), distant de 15 km. Collèges et lycées les plus proches sont situés à Bastia Montesoro, distant de 41 km via le col de Teghime.
Les cabinets de médecins les plus proches sont situés à Saint-Florent et à Bastia, villes respectivement distantes de 19 km et 30 km. Le Centre hospitalier général de Bastia est distant de 30 km. Plusieurs cliniques se trouvent aussi à Bastia. Deux pharmacies sont à Saint-Florent. Des infirmiers sont installés à Patrimonio ; des masseurs-kinésithérapeutes se trouvent à Saint-Florent.
L'église paroissiale Santa Ghjulia relève du diocèse d'Ajaccio.
Jadis, la population vivait de l'agriculture et de l'élevage. En 1770, Nonza comptait 30 hectares de vignes, 20 hectares d'oliviers, 14 hectares de forêt, 182 chèvres, 42 bovins, 13 chevaux et deux moulins. Au XIXe siècle, chômage et déclin agricole font s'expatrier beaucoup d'habitants. Les cultures qui faisaient la prospérité de la province ont disparu. Subsistent de nos jours quelques ressources et productions locales comme l'olivier et des cultures en terrasses pour la consommation familiale.
Le village compte un bureau de Poste, une boulangerie et deux restaurants. Plusieurs autres établissements et commerces ouvrent en période estivale en raison d'un passage touristique important.
Le cimetière est situé à 1 km au nord du village, en bordure de la D80, au lieu-dit Novachielli.
Le Monte, sommet de la falaise dominant la mer, représente une position stratégique et fut donc choisi par les seigneurs Avogari pour y bâtir leur château au XIIe siècle. Cette forteresse médiévale fut détruite par les Génois en 1489.
En 1760, Pascal Paoli ordonna la construction d'une tour de guet au sommet du Monte, afin de surveiller le golfe de Saint-Florent. Cette tour de schiste gris vert, carrée, se situe à l'emplacement de l'ancien château, soit à 167 m d'altitude. Elle est bâtie sur le modèle des tours génoises : trois étages, une guardiola, une terrasse crénelée pourvue de trois échauguettes. Propriété de la Collectivité de Corse, la tour a été inscrite aux Monuments historiques le 5 juillet 1926[22].
La Sassa était la dernière demeure des seigneurs locaux où vécut entre 1523 et 1624 la famille des Avogari de Gentile. Vincentellu II était le dernier souverain de la région. Le château bâti au XIe siècle par ses aïeux, avait été détruit au XVe siècle par Gênes. L'édifice est depuis ruiné.
Lors du martyre de Sainte Julie, la légende raconte que ses seins coupés furent jetés contre un rocher, d'où aurait jailli une source miraculeuse. Cette source, appelée parfois fontaine aux mamelles, est située sous la route à l'entrée nord de Nonza. On y accède par un chemin en escalier de 54 marches. Les eaux de la fontaine Sainte Julie sont supposées miraculeuses et sont le but d'un pèlerinage. Près de la fontaine se trouve la chapelle Santa Ghjulia.
Un monumental escalier de 150 marches descend de la chapelle vers la marine. Cet ancien port, aujourd'hui ruiné, disposait de quelques entrepôts (magazini) et de sept gondoles au XVIIIe siècle.
L'église Sainte-Julie est située au centre du village, quartier de Piazza. D'architecture classique, cette ancienne piévane a été édifiée au XIVe siècle en remplacement d'un édifice du IXe siècle élevé sur les bases d'un sanctuaire du IVe siècle ruiné en 734 par les Sarrasins. En 303 sainte Julie était la patronne de la Corse et de Livourne.
Après le Concile de Trente, vers 1575, l'église Santa Ghjulia fut reconstruite dans le style classique, sur un sanctuaire préroman. Elle contient un autel en marbre polychrome datant de 1694 provenant du couvent Saint-François, une toile du XVIe siècle représentant Sainte Julie crucifiée, ainsi que des statues anciennes. L'église fut transformée quasi entièrement en 1854 et 1872, et en 1893, il lui fut adossé un clocher au sommet ogival.
Aujourd'hui, les murs de cette église paroissiale sont peints d'un badigeon rose, elle est couverte de teghjie (de lauzes), et présente une façade tripartite décrite comme suit : deux pilastres jaunes la soulignent et soutiennent un entablement surmonté d'un fronton. Propriété de la commune, l'église Santa Ghjulia est inscrite aux Monuments Historiques par arrêté du 6 décembre 1984[23].
Elle renferme les œuvres classées[24] ci-après :
Quelques années après la fondation du couvent de Bonifacio par Saint François d'Assise, le père Parenti, son successeur, fonda le couvent de Nonza en 1236. Ce couvent de l'ordre franciscain appartenait à l'observance mineure de la Corse. Leonor Fini s'éprit du lieu en 1956, s'y installa et revint ensuite y peindre chaque été[25].
Les restes du couvent en cours de restauration (travaux de mise en sauvegarde) sont situés en bordure de mer, sous le hameau de Capezzolu, à un kilomètre environ au sud du village de Nonza et font face au golfe de Saint-Florent.
Au sud du couvent, se trouve l'embouchure du ruisseau du Couvent (fiume di Conventu).
Nonza est concernée par une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique de 2e génération :
La zone d'une superficie de 6 387 ha, englobe la quasi-totalité de la crête centrale du Cap Corse. La limite sud de la ZNIEFF est identifiée par le col de Teghime (commune de Barbaggio). Son intérêt réside en sa fonction d’habitat pour les populations animales et végétales. Elle comporte une faune et une flore classée comme déterminantes avec 25 espèces végétales, dont une colonie de reproduction de petit rhinolophe (Rhinolophus hipposideros), deux couples d’aigle royal (Aquila chrysaetos), et du lézard de Fitzinger (Algyroides fitzingeri)[3].
Les coordonnées de cet article : |
Sur les autres projets Wikimedia :