Nailloux (Nalhós en occitan) est une commune française située dans l'est du département de la Haute-Garonne, en région Occitanie.
Nailloux | |
![]() Le cœur de village | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Haute-Garonne |
Arrondissement | Toulouse |
Intercommunalité | Communauté de communes des Terres du Lauragais |
Maire Mandat |
Lison Gleyses 2020-2026 |
Code postal | 31560 |
Code commune | 31396 |
Démographie | |
Gentilé | Naillousains |
Population municipale |
3 928 hab. (2019 ![]() |
Densité | 212 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 21′ 24″ nord, 1° 37′ 27″ est |
Altitude | Min. 190 m Max. 292 m |
Superficie | 18,55 km2 |
Type | Commune rurale |
Unité urbaine | Nailloux (ville isolée) |
Aire d'attraction | Toulouse (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton d'Escalquens |
Législatives | Dixième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.nailloux.org |
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Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Lauragais, l'ancien « Pays de Cocagne », lié à la fois à la culture du pastel et à l’abondance des productions, et de « grenier à blé du Languedoc ». Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par la Hyse, la Thésauque, le ruisseau de Grandou et par divers autres petits cours d'eau.
Nailloux est une commune rurale qui compte 3 928 habitants en 2019, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle appartient à l'unité urbaine de Nailloux et fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse. Ses habitants sont appelés les Naillousains ou Naillousaines.
Nailloux est une commune de l'aire d'attraction de Toulouse, située à environ 35 km au sud-est de la capitale régionale et à 40 km au nord de Pamiers, ville la plus peuplée du département voisin de l'Ariège. Elle s'inscrit dans l'unité géographique et historique du Lauragais, dont les racines remontent au Moyen Âge.
Nailloux est limitrophe de six autres communes.
Ayguesvives (sur 200 m) |
Montesquieu-Lauragais | |
Saint-Léon | ![]() |
Seyre |
Aignes | Montgeard |
Les sols de Nailloux sont composés d'une combinaison de boulbènes et de terreforts distribués en fonction du relief[2]. La boulbène et surtout le terrefort sont des terres fertiles, support fondamental de la richesse agricole du Lauragais et de Nailloux en particulier.
L'altitude de la commune de Nailloux varie de 190 à 292 mètres et une superficie de 1855 ha[3].
La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[4]. Elle est drainée par la Hyse, la Thésauque, le ruisseau de Grandou, le ruisseau de Barelles, le ruisseau de Bouriac, le ruisseau de la Capelle, le ruisseau de la Fage, le ruisseau d'en Campane, le ruisseau d'en Gassia, le ruisseau d'en Toulouse, le ruisseau des Douyssats, le ruisseau des Pourquiers, le ruisseau des Pourquiers, le ruisseau du Martigat, et par deux petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 27 km de longueur totale[5],[Carte 1].
La Hyse, d'une longueur totale de 29,3 km, prend sa source dans la commune de Gibel et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest. Elle traverse la commune et se jette dans l'Ariège à Venerque, après avoir traversé 10 communes[6].
La Thésauque, d'une longueur totale de 16,7 km, prend sa source dans la commune de Caignac et s'écoule vers le nord. Elle traverse la commune et se jette dans l'Hers-Mort à Villenouvelle[7].
Nailloux présente un réseau hydrographique divisé en deux, à peu près au milieu du territoire communal, sur un axe Nord-Ouest Sud-Est. Cette ligne de démarcation correspond à peu près à la route départementale 19 qui suit la crête d'une de ces collines allongées que les lauragais appellent les "serres"[8].
La moitié Ouest de la commune fait partie du bassin versant de l'Aïse (ou Hyze), affluent de l'Ariège qui prend sa source sur la commune de Gibel. La moitié Est dépend quant à elle de la Thésauque, qui prend sa source à Caignac et se jette dans l'Hers-Mort. à Villenouvelle, la Thésauque a une importance toute particulière puisqu'elle forme un lac artificiel de 33 ha à l'extrémité sud-est de la commune, le lac de la Thésauque[9].
Dans le Lauragais, le climat est caractérisé par une prépondérance des masses d'air océaniques, en particulier atlantique, avec de puissantes irruptions méditerranéennes, principalement l'été, sous la forme du célèbre autan, aussi appelé "vent qui rend fou"[10].
Les saisons à Nailloux sont caractéristiques du Lauragais[10]. Le printemps est souvent instable, frais et humide[11], ce temps pouvant durer jusqu'au mois de juin. Puis vient un été violemment caniculaire, avec des températures qui peuvent dépasser les 40 °C et une grande sécheresse. Ensuite, l'automne est généralement très doux et peut s'étaler jusqu'en novembre-décembre. Enfin, l'hiver à Nailloux n'est d'ordinaire pas rude et peu neigeux, même si les températures peuvent parfois descendre en dessous de 0.
Même s'il n'existe pas de microclimat naillousain, Jean Odol précise que deux caractères climatiques sont propres à ce village : 1° "une pluviosité annuelle plus forte qu'à Villefranche, Baziège, Auterive (dans les plaines plus basses) ; [...] le total doit largement dépasser 700-750 mm/an", l'altitude de la commune étant responsable de ce résultat et 2° "une vitesse exceptionnelle pour l'autan", avec les mêmes "records de vitesse (130 km/h mesurés à Dourgne, Revel, Saint-Félix)"[8].
Nailloux est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[12],[13],[14]. Elle appartient à l'unité urbaine de Nailloux, une unité urbaine monocommunale[15] de 3 928 habitants en 2019, constituant une ville isolée[16],[17].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 527 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[18],[19].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (91,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (96,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (80,7 %), zones agricoles hétérogènes (10,5 %), zones urbanisées (7,5 %), eaux continentales[Note 3] (0,9 %), forêts (0,4 %)[20].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
En , l'arrivée de l'autoroute A66 à Nailloux a été un choc dans l'histoire du village. Dans cette partie de la Haute-Garonne traditionnellement consacrée à l'agriculture, l'implantation de l'autoroute qui met le village à une trentaine de minutes de l'agglomération toulousaine, en fait une zone particulièrement attractive.
La commune de Nailloux est desservie l'autoroute A66 (sortie 1) et l'ancienne route nationale 622.
La ligne express Hop!303 du réseau Arc-en-Ciel relie le centre de la commune à la station Université-Paul-Sabatier du métro de Toulouse, et la ligne 327 relie le centre de la commune à la gare de Villefranche-de-Lauragais en correspondance avec des TER Occitanie en direction de Toulouse-Matabiau.
Les gares les plus proches sont la gare de Baziège ou la gare de Villefranche-de-Lauragais desservies par des TER Occitanie sur la ligne de Bordeaux-Saint-Jean à Sète-Ville.
Le territoire de la commune de Nailloux est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité très faible)[21]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[22].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Thésauque. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1996, 1998, 1999 et 2009[23],[21].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (88,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 161 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 1 161 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 98 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[24],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[25].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 1993, 2002, 2003, 2012 et 2016 et par des mouvements de terrain en 1999[21].
L'origine du nom de cette commune est discutée par les spécialistes. Une hypothèse récente[26] propose d'expliquer la graphie ancienne Analhosio (1377) par le rapprochement de la préposition En- (qui se rattache à al-) qui a le sens de hauteur et de la finale -Alhosio (issue du gaulois -oialos) qui signifie clairière. Suivant cette hypothèse, le nom de Nailloux rappellerait les origines du lieu, probablement un espace élevé et découvert dans une forêt : une clairière au sommet d'une colline[27].
Le site de Nailloux semble avoir été habité très tôt, puisque des galets éclatés et des pierres polies ont été trouvés sur le territoire de la commune[28]. La présence gallo-romaine a également été attestée grâce à la découverte de débris de poteries d'amphores et de tuiles à rebord[29]. Étant donné la fertilité exceptionnelle des sols, il est possible que la présence d'une villa gallo-romaine ait provoqué un défrichement limité du territoire. L'habitat semble s'être d'abord fixé au niveau le plus élevé de la commune, c'est-à-dire à l'emplacement de l'actuelle place de l'église[30].
Au Moyen Âge, le territoire est divisé en trois communautés qui forment une seule et même paroisse : 1° Nailloux, qui correspond au centre du vieux village et à la majorité du territoire actuel de la commune, 2° Viviers-lès-Nailloux, qui s'étendait à l'extrémité Nord du village autour du la rue du Laytié[31], et 3° Soucale qui coïncide aujourd'hui avec le hameau de Mauzac situé au Nord-Ouest du village[32]. Ces trois communautés disparaissent avec la Révolution française.
Il y a peu d'éléments pour faire l'histoire détaillée des villages de Soucale et de Viviers.Tous deux appartenaient aux Chevaliers de Saint-Jean de Jérusalem : Viviers dépendait de la Commanderie de Caignac, tandis que Soucale appartenait à la Commanderie de Renneville. Il faut aussi remarquer que d'après le cadastre de 1676, le village de Viviers avait une église, un cimetière et un château féodal, tous disparus aujourd'hui[8].
L'histoire du village de Nailloux est mieux connue. Il s'agit de la colline sud-est du vieux village, le cœur ancien de la commune, c'est-à-dire dans un premier temps le quartier du vieux fort, également appelé "la ville"[33], avec sa belle porte Nord. Alors que ce fort daterait au moins du XIIIe siècle, voire du XIe siècle[8], le premier document écrit sur Nailloux remonte à 1292, soit plus de soixante ans après la fin de la croisade des Albigeois (1208-1229). Le lien avec la lutte contre le catharisme est ici important, puisqu'il s'agit d'une charte en latin indiquant que le roi de France (Philippe IV le Bel) prend possession de Nailloux à travers un échange de terres : le domaine des Bastards à Ayguevives dont il était propriétaire contre cette "vila de Analhosium" qui appartenait aux frères Bernard et Normand de Villèle. Les Villèle, famille connue pour son engagement dans la cause cathare, avaient auparavant acheté ce fief à un certain Jourdain de Lisle, seul seigneur de Nailloux ayant survécu à la croisade. Les deux autres communautés de Soucale et Viviers avaient été confisquées et attribuées aux commanderies de Renneville et de Caignac[34]. En cela, cet acte pourrait être interprété comme une volonté de soumettre pacifiquement une zone encore au moins partiellement acquise à l'hérésie en supprimant sa tête[35].
Vingt-cinq ans plus tard (1317), la fondation par le roi Philippe V le Long de la bastide de Montgeard, tout près de Nailloux, peut être interprétée comme une expérience visant à concurrencer et vider de ses habitants l'ancien village cathare de Nailloux[36]. Cependant, si un tel plan a existé, il échoue puisque Nailloux obtient un an plus tard (1318) le droit de créer une bastide à l'Est du fort, le "faubourg d'Auta". Les deux communautés de Montgeard et Nailloux sont même réunies en une seule et même paroisse à l'occasion de la création de la bastide de Nailloux[37]. Quatre voies parallèles (rues Occitane, du Four, de la Boucherie et des Pyrénées) et deux perpendiculaires (rues Occitane et des Remises) laissent deviner aujourd'hui le parcellaire primitif de la bastide.
La fin du Moyen Âge est à Nailloux comme dans beaucoup d'autres villages du Lauragais une période de prospérité. Pendant environ un siècle, du milieu du XVe siècle jusqu'aux guerres de religion (1562), Nailloux bénéficie de "l'âge d'or du pastel", cultivant de manière intensive cette plante. Sur un cadastre postérieur à cette période (1676), pas moins de six moulins pasteliers peuvent être repérés sur le territoire de la commune[30]. A Nailloux comme dans le village voisin de Montgeard, cet essor économique a laissé des traces : l'église de Nailloux, datable de la fin du XVe siècle et de la première moitié du XVIe siècle, a ainsi été construite à cette époque (une cloche est datée de 1490) et son retable, élément de décoration le plus ancien, date de la même période (deuxième moitié du XVe siècle)[28],[29],[38].
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Son blasonnement est : D'or à la barre de sable. |
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Le nombre d'habitants au recensement de 2017 étant compris entre 3 500 habitants et 4 999 habitants, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2020 est de vingt-sept[39],[40].
Commune faisant partie de la dixième circonscription de la Haute-Garonne de la communauté de communes des Terres du Lauragais et du canton d'Escalquens (avant le redécoupage départemental de 2014, Nailloux était le chef-lieu de l'ex-canton de Nailloux) et avant le elle faisait partie de la communauté de communes des coteaux du Lauragais Sud.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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1965 | 1983 | Roger Carcy[41] | SFIO-PS | |
mars 1983 | 2008 | Georges Méric | PS | Médecin, conseiller général du Canton de Nailloux (1988-2015) |
mars 2008 | 2017 (Démission[42]) | Michel Dutech | PS | Médecin |
12 octobre 2017 | En cours | Lison Gleyses | PS | Aide-soignante |
Les données manquantes sont à compléter. |
Élections présidentielles de 2012 à Nailloux :
Au premier tour, François Hollande arrive en tête avec 31,79 %, Nicolas Sarkozy en deuxième avec 22,08 % des suffrages, puis 16,81 % pour Marine Le Pen, 13,29 % pour Jean-Luc Mélenchon et 8,86 % pour François Bayrou.
Au second tour, c'est François Hollande qui arrive en tête avec 59,59 % des suffrages contre 40,41 % pour Nicolas Sarkozy.
Élections législatives de 2012 à Nailloux :
Candidat | Parti | Premier tour | Second tour | |||
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Voix | % | Voix | % | |||
Kader Arif | PS | 371 | 36,77% | 584 | 61,93% | |
Dominique Faure | UMP-AC-PR | 230 | 22,79 | 359 | 38,07 % | |
Gilbert Hébrard | PS diss. | 111 | 11 | |||
Marie Lopau | FN | 118 | 11,69 | |||
Christian Picquet | FG (GU) | 67 | 6,64 | |||
Didier-Claude Rod | EELV-POC | 45 | 4,46 | |||
Jean-Pierre Albouy | ARES-NC-AC-MoDem | 27 | 2,68 | |||
Daniel Ruffat | PS diss. | 10 | 0,99 | |||
Laurent Fontaneau | AÉI | 12 | 1,12 | |||
Laurent Cunin | PVB | 10 | 0,99 | |||
Raymond Coustures | NPA | 4 | 0,40 | |||
Antoine Missier | LO | 3 | 0,30 | |||
Jacques Dumeunier | POI | 1 | 0,10 | |||
Inscrits | 1 173 | 100,00 | 1 173 | 100,00 | ||
Abstentions | 750 | 42,30 | 793 | 44,73 | ||
Votants | 1 023 | 27,70 | 980 | 55,27 |
On observe que Nailloux vote plus à gauche que la circonscription (Kader Arif obtient 61,93 % à Nailloux mais 57,78 % sur l'ensemble de la circonscription).
Élection Présidentielle
Candidat | Voix | % | Voix | % |
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Emmanuel Macron | 466 | 24,95 | 1 075 | 68,30 |
Marine Le Pen | 382 | 20,45 | 499 | 31,70 |
Jean-Luc Mélenchon | 432 | 23,13 | ||
François Fillon | 252 | 13,49 | ||
Benoît Hamon | 144 | 7,71 | ||
Nicolas Dupont-Aignan | 100 | 5,35 | ||
Jean Lassalle | 40 | 2,14 | ||
Philippe Poutou | 25 | 1,34 | ||
François Asselineau | 14 | 0,75 | ||
Nathalie Arthaud | 10 | 0,54 | ||
Jacques Cheminade | 3 | 0,16 | ||
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[43]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[44].
En 2019, la commune comptait 3 928 habitants[Note 4], en augmentation de 12,94 % par rapport à 2013 (Haute-Garonne : +7,81 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Histogramme de l'évolution démographique ![]() |
selon la population municipale des années : | 1968[47] | 1975[47] | 1982[47] | 1990[47] | 1999[47] | 2006[48] | 2009[49] | 2013[50] |
Rang de la commune dans le département | 115 | 118 | 125 | 120 | 118 | 95 | 73 | 63 |
Nombre de communes du département | 592 | 582 | 586 | 588 | 588 | 588 | 589 | 589 |
Ancienne bastide médiévale, le village de Nailloux connaît un très grand développement depuis quelques années. En effet, depuis l'ouverture de l'A66, la commune n'est plus qu'à 30 minutes de l'agglomération toulousaine. Constructions privées et lotissements fleurissent donc. La démographie témoigne de ce développement spectaculaire. L'ouverture du collège Condorcet, route de Montgeard, à la rentrée 2004 ainsi que celle d'un nouveau groupe scolaire (maternelles) à la rentrée 2007-2008, le montrent également.
« Nailloux Outlet Village », est un village de marques de 34 000 m2, ouvert le pour commercialiser les surplus de stocks de grandes enseignes. Depuis son ouverture, le village de marques a été agrandi pour accueillir plus de 90 marques[51].
L'agriculture, basée sur les grandes cultures pluviales (dominante de tournesol et de blé dur ; présence secondaire de blé tendre, colza et sorgho, etc.), a encore une place importante mais tend à diminuer en faveur de zones résidentielles liées à la proximité de l'agglomération toulousaine puisque Nailloux se trouve dans son aire urbaine. L'artisanat ainsi que le commerce y sont bien représentés.
Nailloux fait partie de l'académie de Toulouse.
L'éducation est assurée sur la commune par l'école maternelle Pauline Kergomard, l'école élémentaire Jean Rostand et le collège Condorcet[52].
Arts martiaux : Judo, Ju-jitsu, Taek Dojang, Taekwondo.
Sport collectifs : Football Union sportive Naillousaine, Basketball, Rugby à XV Hers-Lauragais XV, Volley-ball Volley Ball Naillousain.
Sports individuels : Badminton Nailloux Badminton, Tennis Tennis Club Naillousain
La collecte et le traitement des déchets des ménages et des déchets assimilés ainsi que la protection et la mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre de la Communauté de Communes des Terres du Lauragais, Ex CoLaurSud (communauté de communes des coteaux du Lauragais Sud)[55].
Une déchèterie est située sur la commune de Montgeard sur la route de Nailloux à Calmont[56].
L'église paroissiale Saint-Martin (fin XVe siècle - début XVIe siècle) et son clocher-mur typique du Toulousain. L'église Saint-Martin abrite un retable, ensemble de cinq panneaux d'albâtre sculptés en haut-relief dédié à la Passion du Christ et daté de la deuxième moitié du XVe siècle. L'édifice est inscrit monument historique depuis 1926[57].
Le retable de Nailloux est un ensemble de cinq panneaux en albâtre, sculpté en haut-relief, conservé dans l'église Saint-Martin du village. Il s'agit d'un albâtre dit "de Nottingham", datable de la deuxième moitié du XVe siècle. Sa présence dans l'église de Nailloux s'explique probablement par l'extraordinaire richesse des marchands de pastel de la région et leurs liens avec les marchés de l'art européens, comme l'atteste l'église Notre-Dame du village voisin de Montgeard. Consacré à la Passion du Christ, l’œuvre présente successivement l'Arrestation, la Flagellation, la Crucifixion (panneau central), la Mise au Tombeau et la Résurrection du Christ. L'église voisine de Montgeard possède aussi un retable d'albâtre anglais, mais démembré, dédié à la Vie de la Vierge. La présence de ces œuvres de même provenance dans des églises si proches l'une de l'autre n'est pour l'instant pas expliquée. Le retable de Nailloux a été classé Monument Historique au titre d’objet le .
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