Naillat (Nalhac en occitan marchois) est une commune française située dans le département de la Creuse en région Nouvelle-Aquitaine.
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Naillat | |
L'église saint-Médard | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Département | Creuse |
Arrondissement | Guéret |
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays Dunois |
Maire Mandat |
Laurent Tardy 2020-2026 |
Code postal | 23800 |
Code commune | 23141 |
Démographie | |
Gentilé | Naillatois, Naillatoises |
Population municipale |
630 hab. (2019 ![]() |
Densité | 17 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 46° 15′ 55″ nord, 1° 38′ 18″ est |
Altitude | Min. 316 m Max. 530 m |
Superficie | 36,23 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Guéret (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Dun-le-Palestel |
Législatives | unique circonscription de la Creuse |
Localisation | |
Liens | |
Site web | https://naillat.fr/ |
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La commune de Naillat se trouve au sud du canton de Dun le Palestel, en bordure nord de la Marche, entre Limousin et Berry.
Deux rivières traversent le territoire de la commune. La Brézentine une petite rivière qui coule sur ses 500 premiers mètres de Bussiere-Dunoise à Naillat.
La Brézentine a des affluents référencés parmi lesquels : Le réseau de l'étang de Poulignat, 4.5 km, sur les communes de Fleurat et Naillat ; Le ruisseau du Mendement, 3 km sur la commune de Naillat ; Le ruisseau des Forges, 4 km, sur la commune de Naillat ; Le ruisseau de la Bussiere, 1 km, sur la commune de Lafat.
Naillat est situé à une dizaine de kilomètres à l'Est de La Souterraine, au Nord de la voie rapide RN145.
Le territoire de la commune est traversé par la Brézentine et par la Cazine.
Saint-Léger-Bridereix | Colondannes Dun-le-Palestel |
Saint-Sulpice-le-Dunois |
Noth | ![]() |
Bussière-Dunoise |
Saint-Priest-la-Plaine | Fleurat |
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « La Souterraine », sur la commune de La Souterraine, mise en service en 1910[7] et qui se trouve à 12 km à vol d'oiseau[8],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11 °C et la hauteur de précipitations de 1 029,1 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Limoges-Bellegarde », sur la commune de Limoges, dans le département de la Haute-Vienne, mise en service en 1973 et à 55 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 11,2 °C pour la période 1971-2000[11], à 11,4 °C pour 1981-2010[12], puis à 11,8 °C pour 1991-2020[13].
Naillat est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[14],[15],[16].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Guéret, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 72 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[17],[18].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (80,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (80,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (41,2 %), zones agricoles hétérogènes (38 %), forêts (17,5 %), terres arables (1,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,1 %), zones urbanisées (0,7 %)[19].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Naillat est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque particulier : le risque de radon[20]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[21].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 30,5 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (33,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 575 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 101 sont en en aléa moyen ou fort, soit 18 %, à comparer aux 25 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[22],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[23].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 1999. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2019 et par des mouvements de terrain en 1999[20].
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Naillat est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[24].
Ce fut un lieu de refuge organisé par la Cimade pendant la seconde guerre mondiale. À partir de , le village a hébergé 1 500 réfugiés, majoritairement juifs provenant de la petite ville pyrénéenne des Eaux-Bonnes. Cet épisode est raconté par Jeanne Merle d'Aubigné dans Les clandestins de dieu - Cimade 1939 - 1944, Fayard, 1968, p. 87-92.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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2001 | 2008 | Alain Navarre | DVG | |
2008 | 2011 | Jeanine Gillet | PS | |
2011 | 2014 | Philippe Lesur[25] | ||
2014 | En cours | Laurent Tardy | SE | Artisan |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[27].
En 2019, la commune comptait 630 habitants[Note 7], en diminution de 7,35 % par rapport à 2013 (Creuse : −3,52 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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2 011 | 1 489 | 1 445 | 1 675 | 1 881 | 1 900 | 2 077 | 2 201 | 2 102 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 119 | 2 093 | 2 096 | 2 054 | 2 115 | 2 089 | 2 032 | 2 014 | 2 047 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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2 009 | 2 018 | 1 984 | 1 650 | 1 557 | 1 527 | 1 503 | 1 425 | 1 312 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
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1 225 | 1 084 | 955 | 809 | 721 | 641 | 653 | 655 | 675 |
2017 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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639 | 630 | - | - | - | - | - | - | - |
L'église Saint Médard de Noyon présente une particularité énigmatique : elle possède le seul et l’unique clocher vrillé du département de la Creuse.
Elle date du XIIIe siècle, fut remaniée au XVe siècle en y ajoutant des croisées d'ogives, et le clocher tors actuel. Celui-ci est constitué d'une tour rectangulaire surmontant le porche, il est surmonté d'une flèche à base rectangulaire mais devenant très vite octogonale et tournant légèrement de gauche à droite. À l'origine, il était recouvert en bardeaux. Il fut restauré en 1972, après avoir été frappé par la foudre avec le remplacement des bardeaux de châtaignier par des ardoises. Il possède deux cloches, dont l'une pèse 790 kg.