Saint-Priest-la-Plaine est une commune française située dans le département de la Creuse, en région Nouvelle-Aquitaine.
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Saint-Priest-la-Plaine | |
![]() Le bourg de Saint-Priest-la-Plaine. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Département | Creuse |
Arrondissement | Guéret |
Intercommunalité | Communauté de communes de Bénévent-Grand-Bourg |
Maire Mandat |
Jean-Paul Chaput 2020-2026 |
Code postal | 23240 |
Code commune | 23236 |
Démographie | |
Population municipale |
257 hab. (2019 ![]() |
Densité | 12 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 46° 11′ 27″ nord, 1° 37′ 39″ est |
Altitude | Min. 353 m Max. 454 m |
Superficie | 21,9 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Guéret (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton du Grand-Bourg |
Législatives | Circonscription unique |
Localisation | |
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Dans le quart nord-ouest du département de la Creuse, la commune de Saint-Priest-la-Plaine s'étend sur 21,90 km2. Elle est arrosée par le Gôt et le ruisseau de Veau, deux petits affluents de la Gartempe.
L'altitude minimale avec 353 mètres se trouve localisée à l'ouest, en deux endroits distants d'une quarantaine de mètres, là où le Gôt et son affluent la Gane quittent le territoire communal et entrent sur celui de Lizières. L'altitude maximale avec 454 mètres est située au nord, au lieu-dit Puy de Geai[1].
À l'intersection des routes départementales (RD) 44 et 63, le petit bourg de Saint-Priest-la-Plaine est situé, en distances orthodromiques, dix-huit kilomètres à l'ouest du centre-ville de Guéret, la préfecture.
Le territoire communal est également desservi par les RD 56, 96 et 100. La principale voie d'accès routière est au nord la route nationale 145 (2 x 2 voies), axe Guéret-Montluçon) par les échangeurs nos 51, 52 et 53 qui donnent sur les RD 912, 44 et 912A1.
Saint-Priest-la-Plaine est limitrophe de cinq autres communes dont Le Grand-Bourg de l'est au sud-ouest en passant par le sud.
Noth | Naillat | Fleurat |
Lizières | ![]() |
|
Le Grand-Bourg |
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Benevent_sapc », sur la commune de Bénévent-l'Abbaye, mise en service en 1996[8] et qui se trouve à 8 km à vol d'oiseau[9],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11,2 °C et la hauteur de précipitations de 1 027,6 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Limoges-Bellegarde », sur la commune de Limoges, dans le département de la Haute-Vienne, mise en service en 1973 et à 48 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 11,2 °C pour la période 1971-2000[12], à 11,4 °C pour 1981-2010[13], puis à 11,8 °C pour 1991-2020[14].
Saint-Priest-la-Plaine est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[15],[16],[17].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Guéret, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 72 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[18],[19].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (88,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (88,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (46,6 %), prairies (42,1 %), forêts (9,8 %), zones urbanisées (1,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,2 %)[20].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Saint-Priest-la-Plaine est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses, et à un risque particulier : le risque de radon[21]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[22].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 47,9 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (33,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 197 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 84 sont en en aléa moyen ou fort, soit 43 %, à comparer aux 25 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[23],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[24].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 1999. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[21].
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une ou des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[25].
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Saint-Priest-la-Plaine est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[26].
Le nom de la commune se réfère à saint Priest, évêque d'Auvergne au VIIe siècle[27].
La commune appartient à la région Nouvelle-Aquitaine depuis 2016 (région Limousin précédemment).
Saint-Priest-la-Plaine appartenait à la 1re circonscription composée des cantons de Bénévent-l'Abbaye, Bonnat, Bourganeuf, Dun-le-Palestel, Le Grand-Bourg, Guéret-Nord, Guéret-Sud-Est, Guéret-Sud-Ouest, Saint-Vaury et La Souterraine jusqu'aux élections de .
Depuis le redécoupage des circonscriptions législatives françaises de 2010, la Creuse ne comporte plus qu'une seule circonscription.
Lors des élections législatives françaises de 2017, Jean-Baptiste Moreau (LREM) a été élu député de la Creuse face à Michel Vergnier, député sortant socialiste.
Le département de la Creuse a été créé à la Révolution française, le en application de la loi du , essentiellement à partir de l'ancienne province de la Marche. Ses habitants sont appelés les Creusois.
Les conseillers généraux sont élus dans le cadre des cantons pour une durée six ans. Dans la Creuse, de 1973 à 2015, il y avait vingt-sept cantons et donc vngt-sept conseillers généraux. Ces derniers élisaient en leur sein le président du conseil général de la Creuse. Depuis 2015, il n'y a plus que quinze cantons avec un binôme mixte à sa tête, soit trente conseillers départementaux élisant le président du conseil départemental de la Creuse. Depuis 2015, c'est Valérie Simonet, conseillère départementale d'Auzances, qui en est la Présidente.
Les conseillers départementaux du canton du Grand-Bourg sont depuis 2021 Bertrand Labar et Delphine Richard, épouse Chartrain.
Jusqu'en 2016, la commune faisait partie de la communauté de communes de Bénévent-Grand-Bourg. De 2017 à 2019, cette intercommunalité a été intégrée à Monts et Vallées Ouest Creuse avec deux autres communautés de communes, avant que cette fusion ne soit annulée par le tribunal administratif. Depuis 2020, Saint-Priest-la-Plaine est de nouveau rattachée à la communauté de communes de Bénévent-Grand-Bourg.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 1983 | mars 2014 | Guy Moutaud | PS | Exploitant forestier Conseiller général du canton du Grand-Bourg (1982-2011) |
mars 2014 | En cours | Jean-Paul Chaput | SE | Cadre |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[29].
En 2019, la commune comptait 257 habitants[Note 7], en augmentation de 2,8 % par rapport à 2013 (Creuse : −3,52 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
487 | 705 | 748 | 883 | 925 | 881 | 889 | 887 | 862 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
836 | 810 | 823 | 775 | 850 | 872 | 864 | 880 | 887 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
884 | 883 | 832 | 742 | 702 | 707 | 682 | 629 | 585 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
583 | 520 | 427 | 367 | 310 | 287 | 287 | 283 | 246 |
2015 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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263 | 257 | - | - | - | - | - | - | - |
![]() |
Blason | Parti : au 1er d'azur semé de fleurs de lys d'or, à la bande de gueules chargée de trois lions léopardés d'argent, au 2d coupé au I d'argent à une croix pattée et alésée de gueules, au II de sinople à un dolmen d'or[34]. |
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Détails | Création Jean-François Binon, adoptée en 2015. |
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