Dun-le-Palestel est une commune française située dans le département de la Creuse, en région Nouvelle-Aquitaine.
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Anciennement dénommée Dun jusqu'en 1892, puis Dun-le-Palleteau à partir de là, la commune a adopté le l'orthographe originale de la famille Palestel[1].
Géographie
Dun-le-Palestel est une commune de la Creuse d'environ 1 100 habitants. Elle est proche du bois de Chabannes (550 m d'altitude), comporte presque tous les commerces et un super marché.
On y trouve un camping, des terrains de tennis, deux stades (football, rugby, course), un gymnase doté d'un mur d'escalade.
Près de Dun-le-Palestel, on trouve des ruines médiévales (visitables à Crozant), le village des artistes de Fresselines comportant
le confluent des deux Creuse, site peint notamment par Claude Monet. On peut se baigner à l'étang de la Chaume à 25 km.
L'étang de La Cazine (pêche à la carpe, interdit de baignade) est à moins de 10 km. La promenade des combes de La Cazine, le long de la rivière de la Cazine, sur la commune de Colondannes, est à 5 km. La très jolie commune de la Celle-Dunoise propose, entre autres, deux campings et baignades à 12 km, à l'entrée du site remarquable des Trois Lacs.
La promenade ombragée du Pont-Charraud, le long de la Sédelle, sur la commune de Crozant, est à environ 10 km.
Le territoire de la commune est traversé par la Brézentine.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[5]. En 2020, la commune ressort du type «climat océanique altéré» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[6].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[5]
Moyenne annuelle de température: 10,7°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 4,4 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 4,9 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 12,8 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 7,8 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[9] complétée par des études régionales[10] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «La Souterraine», sur la commune de La Souterraine, mise en service en 1910[11] et qui se trouve à 16 km à vol d'oiseau[12],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11°C et la hauteur de précipitations de 1 029,1 mm pour la période 1981-2010[13].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Châteauroux Déols», sur la commune de Déols, dans le département de l'Indre, mise en service en 1893 et à 58 km[14], la température moyenne annuelle évolue de 11,5°C pour la période 1971-2000[15], à 11,8°C pour 1981-2010[16], puis à 12,2°C pour 1991-2020[17].
Urbanisme
Typologie
Dun-le-Palestel est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[18],[19],[20].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Guéret, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 72 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[21],[22].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (79,3% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (82%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
prairies (35,4%), zones agricoles hétérogènes (26,4%), terres arables (17,5%), zones urbanisées (11,3%), forêts (9,4%)[23].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Dun-le-Palestel est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque particulier: le risque de radon[24]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[25].
Risques naturels
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Dun-le-Palestel.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 10,4% de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (33,6% au niveau départemental et 48,5% au niveau national). Sur les 633 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, aucun n'est en aléa moyen ou fort, à comparer aux 25% au niveau départemental et 54% au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[26],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[27].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 1999. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2019 et par des mouvements de terrain en 1999[24].
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Dun-le-Palestel est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[28].
Histoire
En 507, Clovis 1er roi des Francs saliens, décide d'envahir la région au sud de la Loire (Aquitaine), tenue par les Wisigoths du roi Alaric II. Le roi burgonde Gondebaud apporte son concours à Clovis, avec un détachement militaire commandé par Sigismond, qui après avoir reçu la bénédiction de Saint Avit, traverse les monts d'Auvergne et du Limousin. Le castrum d'Idunum (actuel Dun-le-Palestel), subit les effets dévastateurs de son passage[29]. Une intervention d'Eptadius (Eptade d'Autun) auprès de Sigismond aurait cependant permis la libération de 3000 captifs d' Idunum[30].
La localité a été siège d'un arrondissement du département de Guéret lors de la création des Assemblées Provinciales et a réclamé sans succès un chef lieu de district à l'institution du département de la Creuse.
La gare a été désaffectée après la suppression de la ligne de chemin de fer en 1952. Le transport des voyageurs avait cessé en 1940.
Héraldique
Les armoiries de Dun-le-Palestel se blasonnent ainsi: Écartelé: au premier et au quatrième d'or au château de deux tours non crénelées couvertes cousues d'argent, accolées, celle de dextre plus haute ajourée et ombrée de sable, celle de senestre ouverte, ajourée et ombrée du même, sur une colline aussi d'argent mouvant de la pointe, au deuxième d'azur au housseau d'argent surmonté d'un cœur du même, au troisième d'azur semé de fleurs de lys d'or.
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Article connexe: Élections municipales de 2014 dans la Creuse.
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Liste des maires
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
1909
1920
Fernand Riollet
inconnu
docteur en médecine
...
2001
février 2005
Roland Aupetit
UMP
conseiller général
avril 2005
en cours
Laurent Daulny
LR
conseiller général puis départemental
Les données manquantes sont à compléter.
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[32].
En 2019, la commune comptait 1 094 habitants[Note 7], en diminution de 4,37% par rapport à 2013 (Creuse: −3,52%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1 137
1 057
1 043
1 327
1 386
1 413
1 421
1 499
1 519
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1 483
1 487
1 547
1 619
1 618
1 703
1 786
1 643
1 679
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1 669
1 601
1 599
1 351
1 242
1 243
1 338
1 300
1 147
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2004
2006
2009
1 201
1 260
1 330
1 293
1 203
1 106
1 121
1 133
1 174
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2014
2019
-
-
-
-
-
-
-
1 129
1 094
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[33] puis Insee à partir de 2006[34].)
Histogramme de l'évolution démographique
Lieux et monuments
La gare désaffectée.
Église de l'Assomption-de-la-Très-Sainte-Vierge de Dun-le-Palestel. Le portail a été classé au titre des monuments historique en 1911[35].
Château de Dun-le-Palestel, qui accueille la Poste;
Petites rues comme celles de la Bonde qui permettent de découvrir les vieilles maisons de Dun;
La fontaine et le lavoir de Dunet;
Ancienne gare, qui porte encore sur ses murs le nom abandonné de la localité: «Dun-le-Palleteau»;
Monument aux morts (1923).
Cartes postales anciennes
Personnalités liées à la commune
Claude Delafont, alias Delafont-Bramant, né et mort à Dun (1744-1819), député à l'Assemblée législative.
Léonard-Michel Texier-Mortegoute, député à la Convention puis aux Cinq-Cents, né le à Dun, mort au même lieu le .
Maurice Genevoix, a des origines familiales en Creuse, à Dun-le-Palestel, où son ancêtre Léonard a initié au xviiiesiècle toute une lignée de pharmaciens[36].
François Baroin est originaire de la Creuse par sa mère notamment Dun-le-Palestel; sa mère y a possédé très longtemps une maison.
Jean-Baptiste Harang, journaliste et romancier, a vécu une partie de son enfance à Dun-le-Palestel. L'intrigue de son roman autobiographique La chambre de la Stella[37](prix du Livre Inter 2006) est située à Dun-le-Palestel et évoque largement la vie de la commune.
Gauvain Sers est originaire de Dun-le-Palestel et fait allusion à ses origines creusoises dans sa chanson Pourvu.
Activités associatives, touristiques, festives et sportives
Dun-le-Palestel accueille chaque été un critérium cycliste.
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[7].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[8].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Cartes
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Jean-Pierre Baldit, «Les parlers de la Marche. Extension et caractéristiques. Caractéristiques oïliques», Patois et chansons de nos grands-pères marchois. Haute-Vienne, Creuse, Pays de Montluçon (dir. Jeanine Berducat, Christophe Matho, Guylaine Brun-Trigaud, Jean-Pierre Baldit, Gérard Guillaume), Paris, Éditions CPE, , p.28-29 (ISBN9782845038271)
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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