Nages[na.ʒə] (en occitanNajas['na.d͡ʒo̞s]) est une commune française située dans le département du Tarn, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Lacaunais, un ensemble de plateaux où l'élevage de brebis laitières est prépondérant.
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Exposée à un climat de montagne, elle est drainée par la Vèbre, le Viau, le Rieufrech, le ruisseau de Candoubre, le ruisseau de la Grande Vergne, le ruisseau de Ramières et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans le parc naturel régional du Haut-Languedoc, la commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Nages est une commune rurale qui compte 338 habitants en 2019, après avoir connu un pic de population de 2 016 habitants en 1851. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Lacaune. Ses habitants sont appelés les Nageols ou Nageolles.
Géographie
Localisation
La commune est située dans l'est du département du Tarn. Elle est limitrophe de l'Hérault.
La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[2]. Elle est drainée par la Vèbre, le Viau, le Rieufrech, le ruisseau de Candoubre, le ruisseau de la Grande Vergne, le ruisseau de Ramières, un bras de la Vèbre, le ruisseau de la Captée, le ruisseau de la Paude, le ruisseau de Pontis, le ruisseau de Randy le ruisseau de Randy et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 54 km de longueur totale[3],[Carte 1].
La Vèbre, d'une longueur totale de 31,2 km, prend sa source dans la commune de Murat-sur-Vèbre et s'écoule vers le sud puis se réoriente vers le sud-ouest. Elle traverse la commune et se jette dans l'Agout à La Salvetat-sur-Agout, après avoir traversé 3 communes[4].
Le Viau, d'une longueur totale de 16,7 km, prend sa source dans la commune de Barre et s'écoule vers le sud. Il traverse la commune et se jette dans la Vèbre sur le territoire communal, après avoir traversé 4 communes[5].
Réseaux hydrographique et routier de Nages.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat de montagne», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[6]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[7].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[6].
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000
Moyenne annuelle de température: 9,1°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 4,5 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 1,9 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 12,9 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 5,5 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[9] complétée par des études régionales[10] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Lacaune», sur la commune de Lacaune, mise en service en 1949[11] et qui se trouve à 8 km à vol d'oiseau[12],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 9,9°C et la hauteur de précipitations de 1 408,9 mm pour la période 1981-2010[13].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Millau», sur la commune de Millau, dans le département de l'Aveyron, mise en service en 1964 et à 53 km[14], la température moyenne annuelle évolue de 10,7°C pour la période 1971-2000[15], à 10,9°C pour 1981-2010[16], puis à 11,3°C pour 1991-2020[17].
Milieux naturels et biodiversité
Espaces protégés
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[18],[19].
La commune fait partie du parc naturel régional du Haut-Languedoc, créé en 1973 et d'une superficie de 307 184ha, qui s'étend sur 118 communes et deux départements[20]. Implanté de part et d’autre de la ligne de partage des eaux entre Océan Atlantique et mer Méditerranée, ce territoire est un véritable balcon dominant les plaines viticoles du Languedoc et les étendues céréalières du Lauragais[21],
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Une ZNIEFF de type 1[Note 4] est recensée sur la commune[22]:
la «tourbière et landes du Roc de Montalet» (110ha), couvrant 2 communes du département[23] et deux ZNIEFF de type 2[Note 5],[22]:
les «bois, landes, pelouses et zones humides des environs du lac du Laouzas» (7 053ha), couvrant 5 communes dont deux dans l'Hérault et trois dans le Tarn[24];
les «zones humides des Monts de Lacaune» (10 888ha), couvrant 9 communes dont une dans l'Hérault et huit dans le Tarn[25].
Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 à Nages.
Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
Typologie
Nages est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[26],[I 1],[27].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lacaune, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 11 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 2],[I 3].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (65,3% en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (65,5%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (56,9%), prairies (19,4%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (8,4%), eaux continentales[Note 8] (5,7%), zones agricoles hétérogènes (5,3%), terres arables (3,2%), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,2%)[28].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Nages est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage, et à un risque particulier: le risque de radon[29]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[30].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Vèbre et le Viau. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[31]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1994, 1995, 1996, 1999, 2014 et 2017[32],[29].
Nages est exposée au risque de feu de forêt. En 2022, il n'existe pas de Plan de Prévention des Risques incendie de forêt (PPRif). Le débroussaillement aux abords des maisons constitue l’une des meilleures protections pour les particuliers contre le feu[Note 9],[33].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Nages.
La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[34]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 52,8% de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (76,3% au niveau départemental et 48,5% au niveau national). Sur les 536 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 311 sont en en aléa moyen ou fort, soit 58%, à comparer aux 90% au niveau départemental et 54% au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[35],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[36].
Risques technologiques
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[37].
La commune est en outre située en aval d'un barrage de classe A[Note 10]. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[39].
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Nages est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[40].
Toponymie
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Histoire
Lors de la guerre de Cent Ans, la région a vu les chevauchées du Prince Noir.
Le château de Nages appartenait aux comtes de Thézan, qui y résidaient rarement.
En 1586, pendant les guerres de religion, le château a été investi par les troupes protestantes commandées par le duc de Montgomery. Après quelques coups de canon, la garnison se rendait et fut exécutée au lieu-dit Martinoles. L’église paroissiale Saint-Martin a été détruite lors de ces événements. À la suite de quoi, l’église castrale Saint-Victor a été agrandie et a fait fonction d’église paroissiale. Une des tours du château a été transformée en clocher.
Pendant la Révolution, le comte de Thézan n’a pas émigré. Ses biens n’ont pas été saisis.
Le château, les fermes de Roucan et Trédos sont devenus propriétés de sa fille, la princesse de Mérode. La fille de cette dernière, duchesse de Lévis Mirepoix, lui a succédé. Les Lévis Mirepoix ont vendu leurs propriétés de Nages après la Première Guerre mondiale.
Depuis quelques années, une restauration des vestiges du château est en cours, réalisée par des propriétaires privés et le Centre de recherche du patrimoine de Rieumontagné qui a acquis deux tours.
Paroisses de Nages:
Saint-Victor;
Notre-Dame-de-Villelongue (paroisse créée en 1734);
Saint-Pierre-de-Tastavy (paroisse créée le 30/1/1839);
Notre-Dame-de-Condomines (paroisse créée le 20/2/1846).
Héraldique
Blason
De gueules à trois fusées d'or rangées en fasce, au chef d'argent chargé de l'inscription «NAGES» en lettres capitales de sable[41].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.
Alias
Alias du blason de NagesDe sable aux trois fusées d'argent rangées en fasce.
Politique et administration
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
1955
1974
Gustave Theron
1974
mars 1989
Joseph Pistre
mars 1989
mars 2008
Robert Pistre
DVD
Conseiller général
mars 2008
mars 2014
François Joucla
mars 2014
En cours
Alain Cabrol
Suite de la liste des maires
Période
Identité
Étiquette
Qualité
1790
1792
Bazile Cabrol de Belaman
1792
1796
Jean Jacques Sabatier
1796
1801
Etienne Jammes
1801
1815
Jean Jacques Alengrin
1815
1824
Joseph Louis Cabrol de Belaman
1824
1830
Pierre Louis Jammes
1830
1843
Emilien Alengrin
1843
1848
Cazimir Jammes
1848
1853
Joseph Nègre
1853
1865
Benjamin Alengrin
1865
1875
Etienne Bacou
1875
1876
Pierre Cavailles
1876
1878
Joseph Vidal
1878
1881
Emile Azaïs
1881
1919
Joseph Cavailles père
Républicain
Cordonnier, conseiller d'arrondissement du canton de Lacaune
1919
1955
Joseph Cavailles fils
Radical
Directeur d'école, conseiller général du canton de Lacaune
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[42]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[43].
En 2019, la commune comptait 338 habitants[Note 11], en augmentation de 3,68% par rapport à 2013 (Tarn: +2,07%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1 162
1 453
1 320
1 426
1 784
1 899
1 932
1 900
2 016
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1 827
1 845
1 843
1 715
1 632
1 574
1 585
1 527
1 524
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1 343
1 224
1 185
1 014
903
859
784
678
558
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2008
2013
589
494
387
330
321
330
339
341
326
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2018
2019
-
-
-
-
-
-
-
339
338
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[44] puis Insee à partir de 2006[45].)
Histogramme de l'évolution démographique
Économie
Revenus
En 2018, la commune compte 159 ménages fiscaux[Note 12], regroupant 318 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 19 990 €[I 4] (20 400 € dans le département[I 5]).
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 188 personnes, parmi lesquelles on compte 71,3% d'actifs (64,4% ayant un emploi et 6,9% de chômeurs) et 28,7% d'inactifs[Note 13],[I 6]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Lacaune, du fait qu'au moins 15% des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 9]. Elle compte 56 emplois en 2018, contre 49 en 2013 et 48 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 126, soit un indicateur de concentration d'emploi de 44,4% et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 44,6%[I 10].
Sur ces 126 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 45 travaillent dans la commune, soit 36% des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 78,6% des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 10,3% s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 11,1% n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].
Activités hors agriculture
27 établissements[Note 14] sont implantés à Nages au [I 13].
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 44,4 % du nombre total d'établissements de la commune (12 sur les 27 entreprises implantées à Nages), contre 26,7% au niveau départemental[I 14].
Agriculture
La commune est dans les Monts de Lacaune, une petite région agricole située dans le sud-est du département du Tarn. Entre bocages et forêt, cette zone est dédiée à l’élevage de ruminants de races à viande ou laitières. Sur les plus hauts plateaux, de nombreux élevages de brebis laitières produisent le lait destiné à la fabrication du roquefort[46]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 15] sur la commune est l'élevage d'ovins ou de caprins[Carte 5].
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 42 lors du recensement agricole de 1988[Note 17] à 19 en 2000 puis à 14 en 2010[48] et enfin à 12 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 71% en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 58% de ses exploitations[49],[Carte 7]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 1 188ha en 1988 à 1 166ha en 2020[Carte 8]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 28 à 97 ha[48].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Centre de loisir de Rieumontagné et le lac du Laouzas.Croix de 1612.
Le lac du Laouzas, un lac artificiel. On peut s’y baigner (l'été, les températures sont aux alentours de 22°C - 26°C).
Le château de Nages. On peut y voir des collections d'objets datant du Moyen Âge et de la Renaissance.
Le Musée de la vie paysanne en Haut-Languedoc à Rieumontagné.
Le Musée du presbytère de Tastavy.
La Maison de Payrac. La maison de Payrac, située au milieu des bois, possède une boutique d'objets traditionnels en bois, fabriqués à la main, une boutique de charcuterie, une salle de collections de tableaux, et de nombreuses animations pour les grands et les petits.
L'église Saint-Victor est décorée de fresques de Michael Greschny, fils de Nicolas Greschny, dans le chœur. Plusieurs fenêtres ont été pourvues de vitraux d'Henri Louis-Victor Gesta, fils de Louis-Victor Gesta. D'autres vitraux sont modernes.
Église Notre-Dame de Condomines.
Église et prieuré Saint-Pierre de Tastavy.
Église Notre-Dame de Villelongue.
Église Notre-Dame de Condomines
Église Notre-Dame de Villelongue
Église et prieuré Saint-Pierre de Tastavy
Église Saint-Victor de Nages
Hameaux
Hameaux dépendants de la paroisse de Saint-Victor de Nages:
Besset (le)
Bouissounet (le)
Barraquette (la)
Cabot
Canal (la)
Carlebou (moulin de)
Combe (la)
Fangouses (les)
Ferriere
Garrigue (la)
Griffoulou (le)
Mounarc
Nages
Peyroux
Pontis
Provincous
Rec des Rivals (le)
Roucan
Rieumontagné
Rouvières
Sagne du Besset (la)
Sagnes de Vergnes (les)
Saut des Cabanals
Serre del Bes (la)
Terral (moulin de)
Vergne (la)
Vieules (les)
Hameaux dépendants de la paroisse de ND de Villelongue:
Barraques (les)
Barthes de Naujac
Bonnabou
Borie-Neuve
Cabanelles (les)
Cabriol
Cambou
Capte (la)
Devèse (la)
Font Petière
Gabutal (le)
Gabutal Haut (le)
Goutimpère
Landes (les)
Mezerac
Moulin de Vèbre
Naujac
Pierre sur autre
Pradas (le)
Prade Haute (la)
Prat Tanquet
Ramières
Rec del Bosc
Rieu Martel
Rouyregros
Sagne Plane
Sauyères
Trabes
Tribi
Vaute (la)
Vergnes (les)
Villelongue
Hameaux dépendants de la paroisse de Notre-Dame de Condomines:
Bétirac
Capélanié (la)
Condomines
Coste (la)
Dreille (la)
Griffoulou (le)
Mas Pinenc
Mathe (le)
Mense
Costos (les)
Tredos
Vergnes (les)
Hameaux dépendants de la paroisse de Saint-Pierre de Tastavy:
En mars, avril, l'Association de Rieumontagné propose le traditionnel repas des os, qui reprend une ancienne recette des éleveurs de cochons: le repas des os consiste à faire bouillir les os du cochon après qu’on ait enlevé les morceaux de viande les plus nobles. C’est ainsi que se retrouvent dans votre assiette un tas d’os que vous devez manger avec les doigts à la recherche de goûteux restes de viandes accrochés aux os.
En été, les soirs et après-midis du dernier week-end de juillet (vendredi, samedi, dimanche), le village est animé par des orchestres de musette, des groupes de rock, de musique moderne ou des années 1980. Les forains y étendent quelques stands de snack, churros, boissons et même des jeux pour les plus jeunes (pêche aux canards, fléchettes, tirs à la carabine, etc.). Le village, calme et presque désert dans la journée, retrouve alors une ambiance de fête typique du Sud-Ouest, avec des musiques entraînantes, et pour tous les goûts. Un grand marché de nuit est organisé, fin juillet, début août, on l'on peut écouter de la musique, acheter toutes sortes de produits de la région et du monde entier, et même manger sur place.
En automne, fin septembre, les villageois participent à la fête du Chou où l'on peut voir des danseurs, en costumes traditionnels du début du XXesiècle, tournoyer aux rythmes d'un ou deux accordéons. Des bals sont organisés pour honorer «les choux».
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[8].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
Le principe d’un débroussaillement efficace consiste à couper et éliminer tous les bois morts, les broussailles et les herbes sèches 50 mètres autour des habitations et 2 mètres de part et d’autre des voies, élaguer les branches basses des arbres, espacer les arbres et les arbustes situés dans la zone à débroussailler pour éviter que le feu ne se propage d’arbre en arbre, éliminer les arbustes sous les grands arbres pour éviter que le feu ne se propage vers la cime des arbres, toujours se débarrasser des végétaux coupés par compostage, par évacuation en décharge autorisée ou par incinération en respectant la réglementation sur le brûlage et entretenir régulièrement la zone débroussaillée, tous les 2 ou 3 ans maximum sur le pourtour, tous les ans à proximité de l’habitation
Le classement des barrages est fonction de deux paramètres: hauteur et volume retenu[38].
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[47].
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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