La Salvetat-sur-Agout [lasalvə.'tasyʁa.'gut] (occitan: La Salvetat d'Agot [lasalβe.'tatd‿a.'gut]) est une commune française située dans l'ouest du département de l'Hérault en région Occitanie.
Pour les articles homonymes, voir La Salvetat et Agout (homonymie).
La Salvetat-sur-Agout est une commune rurale qui compte 1 132 habitants en 2019, après avoir connu un pic de population de 4 260 habitants en 1851. Ses habitants sont appelés les Salvetois ou Salvetoises.
Exposée à un climat de montagne, elle est drainée par, l'Arn, la Vèbre, le ruisseau de Vernoubre, la Sème, le Rieufrech, le ruisseau de Peyre Male, le ruisseau de Réganard, le ruisseau des Planquettes et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans le parc naturel régional du Haut-Languedoc, la commune possède un patrimoine naturel remarquable: un site Natura 2000 (la «vallée de l'Arn») et sept zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Géographie
Localisation
Commune située dans le parc naturel régional du Haut-Languedoc dans la zone que l'on appelle les Hauts cantons de l'Hérault. Elle est limitrophe du département du Tarn.
Communes limitrophes
La Salvetat-sur-Agout est limitrophe de sept autres communes dont quatre dans le département du Tarn[1].
Carte de la commune de La Salvetat-sur-Agout et de ses proches communes
Carte postale de l'arrivée du courrier (fin XIXe - début XXe siècle)
La commune est la deuxième du département de l'Hérault en superficie, avec 8 755 hectares. Elle comprend de nombreux hameaux et quelque 139 lieux-dits, dont les principaux sont:
Arifat
Ayalet
Baliere
Baquier
Barthèses (les)
Barthézou
Belbèze
Bellevue
Belot
Beluguet
Besses Basses
Besses Hautes
Biquery
Bonabou
Bonneval
Bouldouires (les)
Bouriotte (la)
Broutille (la)
Burguet (le)
Cabanot
Cabrials
Cacavel
Cambarot
Cambou (le)
Camp del Tour
Camparut
Camporel
Camperdut
Canalasse (la)
Cantarane
Cas
Casteillet (le)
Caumezelles
Cavalié
Cabille
Cité de Marcouls
Citou
Cledelle (la)
Col d’Empy
Colombier
Combe Birot
Combe du Faux
Combe Rouge
Combecanden
Combesalat
Combette(la)
Combres
Condax
Couffignet
Cournut (le)
Coutelieres (les)
Crouzet (le)
Croye (la)
Dévès (le)
Dévèze (la)
Dévezel (le)
Douvieres (les)
Drayes (les)
Farguettes (les)
Faubourg Campemar
Faure
Félicien
Font Blanche (la)
Font Cabrials
Font dal roc
Font Rouge (la)
Fontalbes
Fonts (les)
Fournas (le)
Gache (la)
Gachette (la)
Gamelas
Gazel (le)
Gibou
Gieussels
Gorse Basse (la)
Gorse Haute (la)
Goudal
Goursolles (les)
Goutin fabre
Goutin pere
Goutine de Maur
Goutinemale
Grualgues
Gruasse (la)
Gua de la Vergne
Gua des Brasses
Guillou Bas
Guillou Haut
Jammou
Jasse (la)
Jasse de Sécun (la)
Jasse du Banès (la)
Jean Andrieu
Label
Laffachadou
Lanau
Larénas
La Roussille
Lassoubs
Lattes (les)
Layrolle
Lignères basses
Lixirié
Lunel
Madrague (la)
Maldinier
Malescalier
Marcouls
Mas d’Azais
Mégès
Meriat
Mirelac
Montblanc
Moulières
Moulin du Trou
Moutouse (la)
Nayriel
Ondes (les)
Padou
Pagès
Paillé de Bastide
Pastourel
Pause (la)
Pautru (la)
Pesseplane
Pesses (las)
Peyral (le)
Peyralade
Peyrebesse
Peyremale
Pioussourne (la)
Piquestelle
Pistre
Plaine de Cas
Plamelot
Planacan
Planchers (les)
Pode (la)
Pradelles de Cas (les)
Prat del Fau
Prat Tancat
Pré du Rey
Pré grand (le)
Primaube (la)
Querelle
Rajal (le)
Raziades (les)
Rebondin
Rec (le)
Reganard
Renquiere
Renteille
Resclause(la)
Rescol
Rey (le)
Rieu (le)
Rieu Blanc
Rieumajou
Roubillouse (la)
Roussille Basse (la)
Roussille Haute (la)
Roussolp
Roussolp petit
Roy
Sagne de Gos
Salvetat (la), village
Saujas le Bas
Saujas le Haut
Sénégas
Serayac
Serre (le)
Sidobre
Soult (le)
Suquet (le)
Tane (la)
Tautas (le)
Taverne (la)
Tenèle (la)
Triby (le)
Vaissiere
Valiere
Végende (la)
Verdier (le)
Vergne Escure
Vergne Redonde
Vernech
Vernets
Verniole
Vialanove
Vidals (les)
Violette (la)
Vivié (le).
Hydrographie
La commune est arrosée par l'Agout qui forme le lac de la Raviège et ses affluents la Vèbre et le ruisseau de Vernoubre ainsi que l'Arn un affluent du Thoré.
Géologie et relief
La superficie de la commune est de 8 755 hectares; son altitude varie de 663 à 1 087mètres[2].
Voies de communication et transports
Accès avec la route nationale 607, ainsi qu'avec les transports en commun Hérault Transport.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat des marges montargnardes», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du type «climat de montagne» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[4].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[3].
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000
Moyenne annuelle de température: 10,2°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 4 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 4 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 5,7 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Cambon-et-Salvergues», sur la commune de Cambon-et-Salvergues, mise en service en 1998[8] et qui se trouve à 13 km à vol d'oiseau[9],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 9,4°C et la hauteur de précipitations de 1 477,6 mm pour la période 1981-2010[10].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Carcassonne», sur la commune de Carcassonne, dans le département de l'Aude, mise en service en 1948 et à 52 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 13,7°C pour la période 1971-2000[12], à 14,1°C pour 1981-2010[13], puis à 14,5°C pour 1991-2020[14].
Milieux naturels et biodiversité
Espaces protégés
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[15],[16].
Un espace protégé est présent sur la commune:
le parc naturel régional du Haut-Languedoc, créé en 1973 et d'une superficie de 307 184ha, qui s'étend sur 118 communes et deux départements[17]. Implanté de part et d’autre de la ligne de partage des eaux entre Océan Atlantique et mer Méditerranée, ce territoire est un véritable balcon dominant les plaines viticoles du Languedoc et les étendues céréalières du Lauragais[18],[19].
Réseau Natura 2000
Site Natura 2000 sur le territoire communal.
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 4].
Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats: la «vallée de l'Arn»[21], d'une superficie de 1 456ha, dont le site est réduit au lit mineur du cours d'eau, concerne trois espèces aquatiques: Loutre, Moule perlière et Écrevisse à pattes blanches[22].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Trois ZNIEFF de type 1[Note 5] sont recensées sur la commune[23]:
la «tourbière de la Moutouse» (19ha), couvrant 2 communes du département[24];
les «tourbières de Planacan, Verdier et de la Jasse» (100ha), couvrant 2 communes du département[25],
la «vallée de l'Arn (et tourbière de Baïssescure et du Bourdelet)» (461ha), couvrant 5 communes dont quatre dans l'Hérault et une dans le Tarn[26];
les «bois, landes, pelouses et zones humides des environs du lac du Laouzas» (7 053ha), couvrant 5 communes dont deux dans l'Hérault et trois dans le Tarn[27];
le «massif du Somail» (23 004ha), couvrant 11 communes dont dix dans l'Hérault et une dans le Tarn[28];
les «sagnes du plateau d'Anglès et bassin versant de l'Arn» (9 725ha), couvrant 10 communes dont deux dans l'Hérault et huit dans le Tarn[29];
les «zones humides des Monts de Lacaune» (10 888ha), couvrant 9 communes dont une dans l'Hérault et huit dans le Tarn[30].
Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 à La Salvetat-sur-Agout.
Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
Typologie
La Salvetat-sur-Agout est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[31],[I 1],[32].
La commune est en outre hors attraction des villes[I 2],[I 3].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (66,8% en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (65,9%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (63,3%), prairies (25,5%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,5%), zones agricoles hétérogènes (3,3%), eaux continentales[Note 8] (3,1%), zones urbanisées (1%), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,5%)[33].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de La Salvetat-sur-Agout est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage, et à un risque particulier: le risque de radon[34]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[35].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Agout, l'Arn, la Vèbre et le ruisseau de Vernoubre. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1987, 1995, 1996, 1997, 1999, 2014, 2017 et 2018[36],[34].
La Salvetat-sur-Agout est exposée au risque de feu de forêt du fait de la présence sur son territoire. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été approuvé en juin 2013 et court jusqu'en 2022, où il doit être renouvelé. Les mesures individuelles de prévention contre les incendies sont précisées par deux arrêtés préfectoraux et s’appliquent dans les zones exposées aux incendies de forêt et à moins de 200 mètres de celles-ci. L’arrêté du réglemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mégots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrêté du rend le débroussaillement obligatoire, incombant au propriétaire ou ayant droit[Note 9],[37].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de La Salvetat-sur-Agout.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 58,3% de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59,3% au niveau départemental et 48,5% au niveau national). Sur les 1 342 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 1 075 sont en en aléa moyen ou fort, soit 80%, à comparer aux 85% au niveau départemental et 54% au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[38],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[39].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 2017[34].
Risques technologiques
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[40].
La commune est en outre située en aval du Barrage du Laouzas, un ouvrage de classe A[Note 10] situé dans le département du Tarn sur la Vèbre et disposant d'une retenue de 45 millions de mètres cubes. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture d'un de ces ouvrages[42].
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de La Salvetat-sur-Agout est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[43].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous la forme ecclesiam de Salvetas en 1102[44].
De salvetat, équivalent occitan de sauveté, évolution du bas latin salvitatem, soit «lieu d'asile». Ces sauvetés ou salvetats étaient des villes nouvelles où l'on pouvait trouver refuge ou asile. Ces asiles étaient habituellement organisés par une autorité ecclésiastique, à partir du XIIesiècle, essentiellement dans le Midi de la France.
Histoire
Le peuplement de la commune remonte au Xesiècle, là où se trouvent la chapelle de Saint-Étienne de Cavall et le vieux pont des pèlerins sur la Vèbre. Pour des raisons de sécurité, les habitants s'installent au XIIesiècle au piton rocheux plus haut, un lieu de refuge fortifié, ce qui explique le nom de La Salvetat. Guillaume de Jourdain (Guillaume Jordan de Cornouailles) depuis la tour médiévale du Cazal défendait les remparts, mais ce seigneur fait en 1311, cession, rémission et donation à Pierre IV Roger, abbé de l'abbaye Saint-Pons de Thomières avec Arnaud de Roquecefières de tous les droits et fiefs qu'ils avaient sur le château et le terroir de La Salvetat. En 1317, cet abbé-évêque inféoda certains biens de la Bastide[45].
On entrait en ville par une des trois portes: la Poterne, le Carretal et la Portanelle. Malgré ses défenses, la ville a été prise et le château et les remparts détruits et reconstruits plusieurs fois au cours de l'histoire, notamment au temps des Cathares et à l'époque des guerres de religion.[réf.nécessaire]
Lors de la Révolution française, les citoyens de la commune se réunissent au sein de la société révolutionnaire, baptisée «Société républicaine» en 1793[46].
La commune portait le nom de La Salvetat ou La Salvetat-d'Anglès. Le , la Salvetat prend le nom de La Salvetat-sur-l'Agout[47]. Par le décret du , la commune prend le nom de La Salvetat-sur-Agout[48].
Héraldique
Les armes de La Salvetat-sur-Agout se blasonnent ainsi:
«de gueules à une tour d'argent ajourée et maçonnée de sable, sommée de trois donjons d'or aussi maçonnés de sable, celui du milieu plus haut que les autres, le tout posé sur une rivière d'azur»[49]
.
Politique et administration
Administration municipale
Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 500 et 1 499 habitants, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de quinze[50],[51].
Rattachements administratifs et électoraux
Commune faisant partie de l'arrondissement de Béziers de la communauté de communes des Monts de Lacaune et de la Montagne du Haut Languedoc et du canton de Saint-Pons-de-Thomières.
Tendances politiques et résultats
Article détaillé: Élections municipales de 2014 dans l'Hérault.
Liste des maires
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
1875
Auguste Roque
1878
Léopold Azaïs
1880
Emile Gros
1983
1989
Yves Monti
1989
1990
Jean Guiraud
PS
janvier 1990
2008
Francis Cros
PS
Conseiller général du Canton de La Salvetat-sur-Agout (1992-2015) Ancien président de la communauté de communes
mars 2008
2020
Thibault Estadieu
DVD
2020
En cours
Francis Cros
PS
Population et société
Démographie
Ses habitants sont appelés les Salvetois.
Au dernier recensement, la commune comptait 1132 habitants.
Article détaillé: Recensement en France.
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
2 813
2 919
3 177
3 649
3 986
3 845
4 009
4 174
4 260
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
4 035
3 777
3 896
3 668
3 656
3 548
3 601
3 320
3 124
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
2 999
2 841
2 711
2 200
2 104
1 949
1 919
1 677
1 506
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2007
2012
1 532
1 361
1 115
1 174
1 153
1 118
1 194
1 204
1 112
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2017
2019
-
-
-
-
-
-
-
1 141
1 132
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[52] puis Insee à partir de 2006[53].)
Histogramme de l'évolution démographique
Service public
Police municipale, caserne de sapeurs pompiers. En 2011 elle emploie 24 agents de la fonction publique territoriale[54].
Enseignement
La Salvetat-sur-Agoût fait partie de l'académie de Montpellier.
La commune dispose d'une école maternelle et élémentaire.
Santé
Centre communal d'action sociale, maison de retraite[55]...
Culture et festivités
Cuisine languedocienne, Moments musicaux de La Salvetat-sur-Agout[56], festival de la poésie sauvage[57], festival country...
En 2018, la commune compte 528 ménages fiscaux[Note 11], regroupant 1 002 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 19 970 €[I 4] (20 330 € dans le département[I 5]).
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 638 personnes, parmi lesquelles on compte 74,4% d'actifs (64,2% ayant un emploi et 10,2% de chômeurs) et 25,6% d'inactifs[Note 12],[I 6]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui du département, mais supérieur à celui de la France, alors qu'en 2008 il était inférieur à celui de la France.
La commune est hors attraction des villes[Carte 3],[I 9]. Elle compte 565 emplois en 2018, contre 523 en 2013 et 540 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 423, soit un indicateur de concentration d'emploi de 133,6% et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 48,9%[I 10].
Sur ces 423 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 344 travaillent dans la commune, soit 81% des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 69,1% des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 9,7% les transports en commun, 10,9% s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 10,3% n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].
Activités hors agriculture
Secteurs d'activités
129 établissements[Note 13] sont implantés à la Salvetat-sur-Agout au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 14],[I 13].
Secteur d'activité
Commune
Département
Nombre
%
%
Ensemble
129
Industrie manufacturière, industries extractives et autres
10
7,8%
(6,7%)
Construction
15
11,6%
(14,1%)
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration
56
43,4%
(28%)
Activités financières et d'assurance
2
1,6%
(3,2%)
Activités immobilières
15
11,6%
(5,3%)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien
8
6,2%
(17,1%)
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale
13
10,1%
(14,2%)
Autres activités de services
10
7,8%
(8,1%)
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 43,4% du nombre total d'établissements de la commune (56 sur les 129 entreprises implantées à la La Salvetat-sur-Agout), contre 28% au niveau départemental[I 14].
Entreprises et commerces
Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[59]:
Cabrol La Salvetat, charcuterie (1 849 k€)
SLVT Logistics, entreposage et stockage non frigorifique (753 k€)
De L'agout, commerce d'alimentation générale (244 k€)
Gigado, restauration traditionnelle (186 k€)
FC Transactions, activités des marchands de biens immobiliers (120 k€)
Tourisme
La Salvetat-sur-Agout est une commune du parc naturel régional du Haut-Languedoc et un village-étape sur le chemin de Saint Jacques, voie d'Arles. Lié au barrage hydroélectrique, le plan d'eau de la Ravièges, «Les Bouldouïres» accueille des milliers de vacanciers.
Agriculture
La commune est dans les «Plateaux du Sommail et de l'Espinouze», une petite région agricole occupant une frange nord-ouest du département de l'Hérault[60]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 15] sur la commune est l'élevage d'ovins ou de caprins[Carte 4].
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 77 lors du recensement agricole de 1988[Note 17] à 31 en 2000 puis à 26 en 2010[62] et enfin à 24 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 69% en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 67% de ses exploitations[63],[Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 1911 ha en 1988 à 1442 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 25 à 60 ha[62].
Entreprise
Eau de La Salvetat (groupe Danone).
Commerce et artisanat
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Le village a fait partie de l'association «Les Plus Beaux Villages de France», mais n'est plus labellisé à ce jour.
Église Saint-Étienne-de-Cavall de La Salvetat-sur-Agout.
Chapelle du Sacré-Cœur-de-Jésus de Bonneval.
Chapelle Saint-Étienne-de-Cavall de La Salvetat-sur-Agout (actuelle chapelle du cimetière), datant du 4equart du XIesiècle, remaniée aux XVe, XVIeetXIXesiècles. L'édifice a été inscrit au titre des monuments historiques en 1976[64].
Le château d'Arifat, ancienne résidence d'été des évêques de Saint-Pons-de-Thomières.
La Vierge noire de Saint-Étienne-de-Cavall.
Sur le cimetière de Cavall la section des tombes de guerre.
La cité médiévale, la ville a laissé en héritage des vestiges remarquables dont une chapelle romane, et un pont du XIIesiècle. Le vieux village recèle de belles voûtes à la tour de Cazal. La Salvetat offre de belles toitures d'ardoise qui s'enroulent en colimaçon autour du clocher de l'église.
Les ruelles du vieux village.
Le pont de Saint-Étienne, sur la Vèbre. Inscrit sur l'inventaire supplémentaire des monuments historiques le .
L'église Saint-Étienne-de-Cavall de La Salvetat-sur-Agout
Le portail de l’église Saint-Étienne avec un pèlerin entrant.
Chapelle Saint-Étienne-de-Cavall de La Salvetat-sur-Agout
Le cimetière de guerre.
Le pont de Saint-Étienne-de-Cavall sur la Vèbre.
La Salvetat-sur-Agout, August 2017
Photographie de La Salvetat sur Agout (1920).
Personnalités liées à la commune
Jacques-Maurice de Saint-Palais, évêque de Vincennes (Indiana) au XIXesiècle.
André Soulas
Pour approfondir
Bibliographie
André Cablat, Condax, commune de la Salvetat-sur-Agoût du XVIeauXXesiècle, [La Salvetat-sur-Agoût], [Communauté de communes de la Montagne du Haut Languedoc héraultais], coll.«Mémoire de la Montagne du Haut Languedoc Héraultais», [1998], 131p.
Michel Cros, Histoire de La Salvetat-sur-Agoût, [La Salvetat-sur-Agoût], [Communauté de communes de la Montagne du Haut Languedoc héraultais], coll.«Mémoire de la Montagne du Haut Languedoc Héraultais», [1998], 88p.
Noélie Guiraud, La Salvetat-sur-Agoût, notre parler: mots et expressions d'origine ancienne, [La Salvetat-sur-Agoût], [Communauté de communes de la Montagne du Haut Languedoc héraultais], coll.«Mémoire de la Montagne du Haut Languedoc Héraultais», [1998], 71p.
Aimé Guiraud, La Salvetat-sur-Agoût mon pays: la vie de tous les jours dans un village du Haut-Languedoc vers 1920, Montpellier, office départemental d'action culturelle de l'Hérault, coll.«Aires» (no1), , 120p.
Fonds d'archives
Fonds: Archives communales de La Salvetat-sur-Agoût (1604-1959) [3,90 ml]. Cote: 293 EDT. Montpellier: Archives départementales de l'Hérault (présentation en ligne).
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[5].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[20].
Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
Le débroussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mètres (selon un principe du droit des assurances, tout propriétaire est tenu d’assurer la protection de ses biens), et de 5 mètres de part et d’autre des voies privées y donnant accès.
Le classement des barrages est fonction de deux paramètres: hauteur et volume retenu[41].
Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[61].
Cartes
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
Ernest Nègre - Toponymie générale de la France: Tome 3, page 1497.
cf. Jean-Baptiste Trottet-le-gentil, prêtre, vicaire général, official et chanoine de l'église de Saint-Pons de Thomières, Chronologie des abbez du monastère et des evesques de l'église de S. Pons de Thomières, Béziers, 170; réédition en 1873), p.30
Didier Catarina, Jean-Paul Fernon, avec le concours de Jacky David, Armorial des communes de l'Hérault, Éd. Artistes en Languedoc, 2004, p.68 (ISSN1264-5354).
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