Méry-ès-Bois est une commune française située dans le département du Cher en région Centre-Val de Loire.
Méry-ès-Bois | |
![]() Abbaye de Loroy en 1987. | |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Centre-Val de Loire |
Département | Cher |
Arrondissement | Vierzon |
Intercommunalité | Communauté de communes Sauldre et Sologne |
Maire Mandat |
Frédéric Bouteille 2020-2026 |
Code postal | 18380 |
Code commune | 18149 |
Démographie | |
Population municipale |
575 hab. (2019 ![]() |
Densité | 6,3 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 19′ 31″ nord, 2° 21′ 46″ est |
Altitude | Min. 171 m Max. 293 m |
Superficie | 91,59 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Bourges (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton d'Aubigny-sur-Nère |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | meryesbois.fr |
modifier ![]() |
Méry-ès-Bois se trouve à la limite de la Sologne et du Berry dont elle fait partie, et du Pays-Fort.
![]() |
Presly | La Chapelle-d'Angillon | ![]() | |
Neuvy-sur-Barangeon | N | Ivoy-le-Pré Achères Henrichemont | ||
O Méry-ès-Bois E | ||||
S | ||||
Allogny | Saint-Martin-d'Auxigny | Saint-Palais |
Méry-ès-Bois est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bourges, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 112 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4],[5].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (54,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (56,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (43,1 %), terres arables (41,8 %), prairies (9,7 %), zones agricoles hétérogènes (2,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2 %), zones urbanisées (0,7 %)[6].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Méry-ès-Bois est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[7]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[8].
Le département du Cher est moins exposé au risque de feux de forêts que le pourtour méditerranéen ou le golfe de Gascogne. Néanmoins la forêt occupe près du quart du département et certaines communes sont très vulnérables, notamment les communes de Sologne dont fait partie Méry-ès-Bois. Il est ainsi défendu aux propriétaires de la commune et à leurs ayants droit de porter ou d’allumer du feu dans l'intérieur et à une distance de 200 mètres des bois, forêts, plantations, reboisements ainsi que des landes. L’écobuage est également interdit, ainsi que les feux de type méchouis et barbecues, à l’exception de ceux prévus dans des installations fixes (non situées sous couvert d'arbres) constituant une dépendance d'habitation[9].
La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[10]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (90 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 421 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 421 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 83 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[11],[Carte 2].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[7].
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[12].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1925 | juillet 1941[13] | Pierre Blaisse | SFIO | Géomètre-architecte Conseiller général de La Chapelle-d'Angillon (1925 → 1940) Révoqué par le Gouvernement de Vichy |
1944 | 1961 | Pierre Blaisse | SFIO | Géomètre-architecte Conseiller général de La Chapelle-d'Angillon (1945 → 191961), Président du Conseil Général du Cher (1945 → 1951) |
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1995 | juillet 2000 | Bernard Dupont | Démissionnaire | |
2000 | mars 2008 | Olivier Desmier de Chenon | ||
mars 2008 | 2014 | Michel Désir | ||
2014 | mai 2020 | Gilbert Étiève | SE | Retraité |
mai 2020[14],[15] | En cours (au 15 juillet 2020) |
Frédéric Bouteille | Vice-président de la CC Sauldre et Sologne (2020 → ) |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[17].
En 2019, la commune comptait 575 habitants[Note 3], en diminution de 1,88 % par rapport à 2013 (Cher : −3 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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800 | 800 | 806 | 959 | 1 114 | 1 174 | 1 147 | 1 148 | 1 341 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
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1 387 | 1 375 | 1 397 | 1 354 | 1 392 | 1 378 | 1 401 | 1 372 | 1 363 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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1 384 | 1 370 | 1 354 | 1 151 | 1 119 | 1 021 | 990 | 922 | 868 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
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785 | 778 | 708 | 637 | 659 | 616 | 603 | 599 | 576 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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575 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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