Mourens (Morens en gascon) est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Gironde, en région Nouvelle-Aquitaine.
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Mourens
La mairie (sept.2012).
Administration
Pays
France
Région
Nouvelle-Aquitaine
Département
Gironde
Arrondissement
Langon
Intercommunalité
Communauté des communes rurales de l'Entre-Deux-Mers
Maire Mandat
Philippe Jean Portejoie 2020-2026
Code postal
33410
Code commune
33299
Démographie
Population municipale
385 hab. (2019 )
Densité
36 hab./km2
Géographie
Coordonnées
44° 39′ 00″ nord, 0° 12′ 31″ ouest
Altitude
Min. 47 m Max. 116 m
Superficie
10,63 km2
Type
Commune rurale
Aire d'attraction
Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales
Canton de l'Entre-Deux-Mers
Législatives
Douzième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte: France
Mourens
Géolocalisation sur la carte: France
Mourens
Géolocalisation sur la carte: Gironde
Mourens
Géolocalisation sur la carte: Nouvelle-Aquitaine
Mourens
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Géographie
Située dans l'Entre-deux-Mers, la commune se trouve à 43 km au sud-est de Bordeaux, chef-lieu du département, à 14 km au nord-est de Langon, chef-lieu d'arrondissement et à 12 km à l'ouest-sud-ouest de Sauveterre-de-Guyenne, chef-lieu de canton[1].
Les principales voies de communication routière, traversant toutes deux le village, sont la route départementale D227 qui mène vers le nord-ouest vers Saint-Pierre-de-Bat et à Cantois et vers le sud-est à Saint-Martial et la route départementale D230 qui mène vers le nord-est à Gornac et au-delà à Sauveterre-de-Guyenne et vers le sud-ouest à Monprimblanc.
L'accès à l'autoroute A62 (Bordeaux-Toulouse) le plus proche est le no3, dit de Langon, qui se situe à 15 km vers le sud-ouest.
L'accès no1, dit de Bazas, à l'autoroute A65 (Langon-Pau) se situe à 27 km vers le sud.
L'accès le plus proche à l'autoroute A89 (Bordeaux-Lyon) est celui de l'échangeur autoroutier avec la route nationale 89 qui se situe à 32 km vers le nord.
La gare SNCF la plus proche est celle, distante de 9 km par la route vers le sud, de Saint-Pierre-d'Aurillac sur la ligne Bordeaux-Sète du TER Aquitaine. Sur la même ligne mais offrant plus d'opportunités de liaisons, la gare de Langon se situe à 13 km par la route vers le sud-ouest et celle de La Réole à 19 km par la route vers le sud-est.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique altéré», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]
Moyenne annuelle de température: 13,2°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 1,8 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 7,2 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 11,8 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 6,7 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Sauveterre-de-Guyenne», sur la commune de Sauveterre-de-Guyenne, mise en service en 1978[8] et qui se trouve à 11 km à vol d'oiseau[9],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 13,3°C et la hauteur de précipitations de 809,1 mm pour la période 1981-2010[10].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Bordeaux-Mérignac», sur la commune de Mérignac, mise en service en 1920 et à 41 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 13,3°C pour la période 1971-2000[12], à 13,8°C pour 1981-2010[13], puis à 14,2°C pour 1991-2020[14].
Urbanisme
Typologie
Mourens est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[15],[16],[17].
La commune est en outre hors attraction des villes[18],[19].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (91,1% en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (91,5%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
cultures permanentes (81,5%), forêts (8,9%), zones agricoles hétérogènes (4,9%), terres arables (4,7%)[20].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Mourens est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité très faible)[21]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[22].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999 et 2009[23],[21].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Mourens.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (67,4% au niveau départemental et 48,5% au niveau national). Sur les 175 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 175 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100%, à comparer aux 84% au niveau départemental et 54% au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[24],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[25].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2011 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999[21].
Histoire
À la Révolution, la paroisse Saint-Martin de Mourens forme la commune de Mourens et la paroisse Saint-Pierre de Monpezat forme la commune de Monpezat. Le , la
commune de Monpezat est rattachée à celle de Mourens[26],[27].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[30].
En 2019, la commune comptait 385 habitants[Note 6], en augmentation de 1,85% par rapport à 2013 (Gironde: +7,85%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
470
405
355
350
461
424
406
426
349
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
401
470
443
487
509
514
475
452
421
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
417
474
461
437
454
485
445
444
465
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2007
2012
452
434
385
382
341
358
388
392
371
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2017
2019
-
-
-
-
-
-
-
385
385
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[27] puis Insee à partir de 2006[31].)
Histogramme de l'évolution démographique
Lieux et monuments
L'église Saint-Martin, à l'origine du XIIesiècle et fortifiée au XVIesiècle, est inscrite au titre des monuments historiques depuis 2002[32].
Vue nord-ouest de l'église Saint-Martin (sept.2012)
Vue sud-est, le chevet (sept.2012)
Le portail (sept.2012)
L'église Saint-Pierre de Montpezat, qui se trouve au lieu-dit la Cure, dans l'ouest de la commune, est un petit sanctuaire (15 mètres de long), d'une architecture fruste et sans programme ornemental. Cependant, elle fut un lieu de culte très fréquenté par le flot de pèlerins qui s'y rendaient pour les qualités curatives d'une veyrine. D'autre part, des sarcophages antiques affleurent le sol alentour et des fouilles du cimetière en 1888 ayant rendu des objets de bronze laissent penser que le site était un lieu de culte depuis une époque pré-chrétienne.
La chapelle de Montpezat (avr.2013)
Le porche
Le portail
Le village
Vue du village depuis la mairie (sept.2012)
Le monument aux morts sur la place du village (sept.2012)
Personnalités liée à la commune
Amédée Denisse (1827-1905), illustrateur, photographe, pyrotechnicien et inventeur.
Thomas Boudat (1994), coureur cycliste.
Giuseppe Cigana, cycliste
Voir aussi
Articles connexes
Liste des communes de la Gironde
Communauté des communes rurales de l'Entre-Deux-Mers
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[5].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Cartes
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Distances les plus courtes par la route - Les distances orthodromiques sont respectivement de 36,2 km pour Bordeaux, 11,3 km pour Langon et 10,8 km pour Sauveterre-de-Guyenne. Données fournies par lion1906.com, consulté le 21 octobre 2012.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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