Saint-Pierre-de-Bat est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Gironde, en région Nouvelle-Aquitaine.
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Saint-Pierre-de-Bat
La mairie (avr.2013).
Administration
Pays
France
Région
Nouvelle-Aquitaine
Département
Gironde
Arrondissement
Langon
Intercommunalité
Communauté des communes rurales de l'Entre-Deux-Mers
Située dans l'Entre-deux-mers, la commune se trouve à 40 km au sud-est de Bordeaux, chef-lieu du département, à 16 km au nord de Langon, chef-lieu d'arrondissement et à 9 km au sud-sud-est de Targon, chef-lieu de canton[1].
Les principales voies de communication routière traversant le village, sont la route départementale D19 qui mène vers l'ouest à Arbis puis vers le nord à Branne et vers le sud à Saint-Germain-de-Grave puis à Saint-Macaire et la route départementale D139 qui commence dans le bourg et mène vers l'est à Gornac et Saint-Félix-de-Foncaude et au-delà vers Sauveterre-de-Guyenne. La route départementale D227 traverse le territoire communal à l'est du bourg et mène vers le nord à Cantois et vers le sud-est à Mourens.
L'accès à l'autoroute A62 (Bordeaux-Toulouse) le plus proche est le no2 de Podensac qui se situe à 16 km vers le sud-ouest.
L'accès no1 de Bazas à l'autoroute A65 (Langon-Pau) se situe à 30 km vers le sud.
L'accès le plus proche à l'autoroute A89 (Bordeaux-Lyon) est celui de l'échangeur autoroutier avec la route nationale 89 qui se situe à 31 km vers le nord.
La gare SNCF la plus proche est celle, distante de 12 km par la route vers le sud-ouest, de Cérons sur la ligne Bordeaux-Sète du TER Aquitaine. Sur la même ligne mais offrant plus d'opportunités de liaisons, la gare de Langon se situe à 16 km par la route vers le sud-sud-ouest.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique altéré», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]
Moyenne annuelle de température: 12,7°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 2,9 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 8,2 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 11,8 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 6,6 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Sauveterre-de-Guyenne», sur la commune de Sauveterre-de-Guyenne, mise en service en 1978[8] et qui se trouve à 12 km à vol d'oiseau[9],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 13,3°C et la hauteur de précipitations de 809,1 mm pour la période 1981-2010[10].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Bordeaux-Mérignac», sur la commune de Mérignac, mise en service en 1920 et à 38 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 13,3°C pour la période 1971-2000[12], à 13,8°C pour 1981-2010[13], puis à 14,2°C pour 1991-2020[14].
Urbanisme
Typologie
Saint-Pierre-de-Bat est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[15],[16],[17].
La commune est en outre hors attraction des villes[18],[19].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (83,9% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (83,9%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
cultures permanentes (46,1%), forêts (16,1%), zones agricoles hétérogènes (15,2%), terres arables (15,1%), prairies (7,5%)[20].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Saint-Pierre-de-Bat est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité très faible)[21]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[22].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Pierre-de-Bat.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (67,4% au niveau départemental et 48,5% au niveau national). Sur les 163 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 163 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100%, à comparer aux 84% au niveau départemental et 54% au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[23],[Carte 2].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1990, 1999, 2005, 2009 et 2020, par la sécheresse en 2003, 2005 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999[21].
Toponymie
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Le nom de la commune est Sent Pèir de Vaths en gascon.
Ses habitants sont appelés les Pétrusquins ou Pétrusquains[24].
Histoire
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À la Révolution, la paroisse Saint-Pierre-de-Bat forme la commune de Saint-Pierre-de-Bat[25].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[28].
En 2019, la commune comptait 289 habitants[Note 6], en diminution de 8,54% par rapport à 2013 (Gironde: +7,85%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
537
454
611
529
391
448
450
462
471
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
451
470
440
445
464
423
426
357
397
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
422
364
374
345
310
317
329
315
313
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2004
2006
2009
278
256
253
264
251
271
307
304
311
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2014
2019
-
-
-
-
-
-
-
318
289
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[29] puis Insee à partir de 2006[30].)
Histogramme de l'évolution démographique
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement âgée.
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 27,0%, soit en dessous de la moyenne départementale (35,9%). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 29,8% la même année, alors qu'il est de 24,9% au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 157 hommes pour 141 femmes, soit un taux de 52,68% d'hommes, largement supérieur au taux départemental (47,94%).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[31]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
1,3
90 ou +
0,0
8,6
75-89 ans
9,5
20,4
60-74 ans
19,7
26,3
45-59 ans
27,7
15,1
30-44 ans
17,5
8,6
15-29 ans
11,7
19,7
0-14 ans
13,9
Pyramide des âges du département de la Gironde en 2018 en pourcentage[32]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,7
90 ou +
1,9
6,4
75-89 ans
8,7
15,5
60-74 ans
16,5
19,8
45-59 ans
19,4
20
30-44 ans
19,1
19,5
15-29 ans
18,3
18,1
0-14 ans
16
Logements
Entre 1968 et 2006, le nombre total de logements a progressé de plus de 33% (et près de 60% pour les seules résidences principales).
Cette augmentation s'explique par des constructions de maisons individuelles dues à une hausse du nombre d'habitants, qui est passé de 256 à 304 durant cette période.
Cette évolution démographique explique également la baisse du nombre de logements vacants réduit de moitié entre 1968 et 2006.
Durant cette même période, le nombre de logements occasionnels ou résidences secondaires a évolué, pour finalement retrouvé en 2006 un nombre équivalent à celui de 1968.
Évolution du nombre de logements par catégorie, de 1968 à 2006[33]:
L'église Saint-Pierre, d'architecture romane, date du XIIesiècle et se trouve sous le vocable de saint Pierre ès Liens.
La façade est tournée vers l'ouest et est percée d'une porte ogivale possédant deux archivoltes, au-dessus de laquelle on trouve une terrasse à mâchicoulis. L'abside compte d'autres parties défensives comme des meurtrières en croix. Son chevet possède de nombreux modillons sculptés de motifs illustrant la vie quotidienne de l'époque[34].
La cloche date quant à elle de 1572. L'église dispose d'une fenêtre à meneaux, datant également du XVIesiècle, ainsi que des chapiteaux ornés de boules ou de feuillage.
À l'intérieur, on trouve une chaire en pierre datant du XVIIIesiècle, ainsi qu'une huile sur toile représentant la Vierge à l'Enfant.
Cette église fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le [35]; auparavant, seul l'abside et le chœur étaient inscrits à l'inventaire depuis le [36].
Anciennes demeures
Château de Laubarit, au lieu-dit éponyme, de style «benaugean», édifié au XVIIIesiècle puis remanié au XIXesiècle[37].
Château Mahourat, au lieu-dit éponyme, édifié au début du XIXesiècle[38].
Statue de saint Pierre ès Liens, les mains jointes, enchaînées et priant, située sur un petit promontoire.
Source-lavoir de Laubarit datant du XIXesiècle, réaménagé au début du XXesiècle. Ce lavoir servait de lieu de puisage, de lavoir pour battre le linge et d'abreuvoir-pédiluve pour animaux[34],[39].
Cette même source alimente le moulin de Brizard, au hameau de Beillerand, toujours équipé de son bief[40]. L'existence du moulin est mentionnée dès le XVIIIesiècle sur la carte de Belleyme. Il fut entièrement reconstruit au XXesiècle.
Façade de l'église Saint-Pierre-ès-Liens (avr.2013)
Vue sud-est de l'église et son chevet (avr.2013)
Le lavoir de Laubarit (avr.2013)
Le monument aux morts au carrefour D19 et D139 (avr.2013)
Personnalités liées à la commune
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Voir aussi
Articles connexes
Liste des communes de la Gironde
Communauté des communes rurales de l'Entre-Deux-Mers
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[5].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Cartes
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Distances les plus courtes par la route - Les distances orthodromiques sont respectivement de 33,2 km pour Bordeaux, 13,7 km pour Langon et 7,4 km pour Targon. Données fournies par lion1906.com, consulté le 18 avril 2013.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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