Mordelles est une commune française, située dans le département d'Ille-et-Vilaine en région Bretagne. Chef-lieu du canton de Mordelles jusqu'en 2015, c'est une des 43 communes de Rennes Métropole.
Mordelles | |
![]() Plan du ciel de Mordelles. | |
![]() Blason |
![]() Logo |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Bretagne |
Département | Ille-et-Vilaine |
Arrondissement | Rennes |
Intercommunalité | Rennes Métropole |
Maire Mandat |
Thierry Le Bihan (LREM) 2020-2026 |
Code postal | 35310 |
Code commune | 35196 |
Démographie | |
Gentilé | Mordelais |
Population municipale |
7 338 hab. (2019 ![]() |
Densité | 246 hab./km2 |
Population agglomération |
395 710 hab. |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 04′ 29″ nord, 1° 50′ 45″ ouest |
Altitude | Min. 19 m Max. 51 m |
Superficie | 29,84 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Mordelles (ville isolée) |
Aire d'attraction | Rennes (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton du Rheu |
Législatives | Huitième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | Site officiel de la ville de Mordelles |
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Les habitants sont les Mordelais.
Mordelles est située sur l'axe Rennes-Lorient, à 14 km au sud-ouest de Rennes, la préfecture départementale et régionale.
Sa limite sud est la rivière du Meu.
Cintré | La Chapelle-Thouarault / L'Hermitage | Le Rheu |
Talensac | ![]() |
Chavagne |
Le Verger | Bréal-sous-Montfort | Goven |
La commune est limitrophe de celle du Verger depuis 2012, moment où les limites territoriales entre les communes de Talensac et du Verger ont été modifiées[1].
Le site appartient au domaine cadomien, partie nord du massif armoricain, constitué de plutons granitiques accompagnés de sédiments (schistes).
Le relief de la commune, de 19 à 51 mètres, n'est pas très marqué. Certains quartiers sont en pentes douces, d'autres sont relativement plat. Les parties basses sont en partie occupées par des zones humides. Le point le plus bas se trouve à la sortie du Meu de la commune, à la frontière avec les communes de Chavagne et Goven.
La commune est traversée par deux principaux cours d'eau : le Meu (au sud-ouest) et la Vaunoise. Le Meu constitue la frontière sud-ouest de la commune. La Vaunoise traverse la commune du nord au sud et se jette dans le Meu à l’ouest du bourg. Le ruisseau de Beaumont sépare Mordelles de Chavagne au sud-est.
Le territoire présente également des zones humides, ainsi qu'un étang au sud. Mordelles est intégrée dans le bassin de la Vilaine, et est concernée par le plan de prévention des risques d'inondation (PPRI) du bassin de la Vilaine en région rennaise, Ille et Illet[pas clair] approuvé par arrêté préfectoral du .
La commune est desservie par la voie express RN 24 (Rennes - Lorient).
Desservie par les bus du réseau service des transports en commun de l'agglomération rennaise (STAR) de Rennes Métropole via les lignes 55, 76 et 155ex.
La commune est maillée par de multiples liaisons douces (cheminements piétonniers, cyclables, etc.).
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Rennes-Saint-Jacques », sur la commune de Saint-Jacques-de-la-Lande, mise en service en 1945[8] et qui se trouve à 10 km à vol d'oiseau[9],[Note 4], où la température moyenne annuelle évolue de 11,7 °C pour la période 1971-2000[10], à 12,1 °C pour 1981-2010[11], puis à 12,4 °C pour 1991-2020[12].
Mordelles est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[13],[14],[15]. Elle appartient à l'unité urbaine de Mordelles, une unité urbaine monocommunale[16] de 7 363 habitants en 2017, constituant une ville isolée[17],[18].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rennes, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 183 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[19],[20].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (87,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (90,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (47,3 %), zones agricoles hétérogènes (27 %), prairies (13,3 %), zones urbanisées (6,8 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,4 %), forêts (0,7 %), eaux continentales[Note 7] (0,5 %)[21].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[22].
Le tableau ci-dessous présente une comparaison de quelques indicateurs chiffrés du logement pour Mordelles et l'ensemble de l'Ille-et-Vilaine en 2017[I 1],[I 2].
Mordelles | Ille-et-Vilaine | |
---|---|---|
Parc immobilier total (en nombre d'habitations) | 3 588 | 546 440 |
Part des résidences principales (en %) | 91,8 | 86,2 |
Part des résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 1,1 | 6,9 |
Part des logements vacants (en %) | 7,1 | 6,9 |
Part des ménages propriétaires de leur logement (en %) | 63,4 | 59,8 |
Mordelles dispose d'un plan local d'urbanisme intercommunal approuvé par délibération du conseil métropolitain du 19 décembre 2019[23]. Il divise l'espace des 43 communes de Rennes Métropole en zones urbaines, agricoles ou naturelles.
Avec un taux de croissance souhaité de 100 habitants par an, la ville réalise régulièrement des opérations d'urbanisme[24].
Le nom de la localité est attesté sous les formes écrites Mauricelliae en 1032 et en 1070, Mozella en 1080[27], Morzellae en 1158[27], Morzelles en 1300[27], Mordela en 1516.
Le statut du /d/ qui s'est maintenu à l'écrit et à l'oral pose problème. Il est dû à une substitution de phonème : [d] a remplacé [dz] instable, évolution inattendue en français ; les formes avec z (notant [dz]) sont régulières mais archaïques[28]. Cela pourrait témoigner d'une influence du breton dans cette région des confins (pour mémoire : < d > vieux breton écrit vaut souvent /δ/).
Les formes écrites anciennes présentent pour la plupart un génitif singulier féminin, en -ae, ou par simple juxtaposition un nominatif pluriel d'un féminin, -ae ; la plupart des scribes, toujours au XIe siècle, ne reconnaissent pas maur- mais actent le pluriel.
La forme avec maur- avait fait supposer[27] la « cellule (monastique) ou ermitage » (latin cella) d'un nommé Maurus ou bien un nom *Mauric(i)ellus formé sur maurus « maure » (au sens latin de ce mot) avec un diminutif en -ellus (mais -elles suppose un féminin, tout comme -ae). L'écrit Mauricellae est vraisemblablement une réinterprétation du nom d'origine à partir du nom de saint Mauritius.
En fait, Morzelle / Mordelles provient du gallo-roman *mo/argilla « lieu en limite, bord, marge(s) » (cf. Morges, Morzine, etc.), ici au féminin pluriel. C'est un descriptif topographique « bord, rive d'un fleuve », ici le Meu) et nom de personne bien connu, notamment dans tout le Massif armoricain[29].
La forme bretonne correcte proposée par l'Office public de la langue bretonne est Morzhell[27]. En gallo le nom s’écrit Mordèll (écriture MOGA)[30],[31]. Le territoire de la commune comporte quelques toponymes d'origine bretonne[32]. En effet, au cours du haut Moyen Âge, la pratique du breton atteignait les limites de l'ancien évêché de Rennes dont dépendait Mordelles[32].
Des traces d'occupation humaine remontent aux époques romaines et celtiques : deux temples ont existé sur le territoire. Une voie gallo-romaine reliant Rennes à Vannes passait dans la commune ; le bourg s'est implanté sur son tracé, à l'époque mérovingienne (750 – 850 apr. J.-C.)[33].
À la porte de Rennes dite Mordelaise les ducs de Bretagne prêtaient serment de défendre l’indépendance du Duché.
La commune est historiquement agricole et commerciale (présence de moulins, de fermes, d'un pressoir à cidre). Son histoire est fortement marquée par ses nombreux châteaux et manoirs.
La mairie est construite en 1853 - 1854[33]. La population croît grâce au développement de l'agriculture. Un tramway existe de 1898 à 1948, pour le transport de marchandises (pierre, cidre)[34].
Pierre Dordain, médecin, fut le chef local du réseau de résistance Confrérie Notre-Dame ; il fut arrêté le , conduit à la prison de Rennes et horriblement torturé ; cinq membres du réseau, Théodore Josse, Jean-Louis Persais, Hervé Vandernoot, Marcel Évrard et Édouard Durocher, arrêtés deux jours plus tard, furent déportés au camp de concentration de Mauthausen où ils furent exécutés[35].
Mordelles appartient à l'arrondissement de Rennes et au canton du Rheu, créé lors du redécoupage cantonal de 2014. Avant cette date, la commune était le chef-lieu du canton de Mordelles.
Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la huitième circonscription d'Ille-et-Vilaine, représentée depuis par Florian Bachelier (LREM). Sous la IIIe République, elle appartenait à la deuxième circonscription de Rennes, de 1958 à 1986 à la 2e circonscription (Rennes-Sud) et de 1958 à 1986 à la 3e circonscription (Rennes-Montfort).
Sur le plan des institutions judiciaires, la commune relève du tribunal d'instance, du tribunal de grande instance, du tribunal pour enfants, du conseil de prud’hommes, du tribunal de commerce, de la cour d’appel et du tribunal administratif de Rennes et de la cour administrative d'appel de Nantes.
La commune appartient à Rennes Métropole depuis sa création le . Mordelles faisait alors partie des 27 communes fondatrices du District urbain de l'agglomération rennaise qui a pris sa dénomination actuelle le .
Mordelles fait aussi partie du Pays de Rennes.
Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 5 000 et 9 999, le nombre de membres du conseil municipal est de 29[36].
Les 29 sièges composant le conseil municipal ont été pourvus le lors du premier tour de scrutin. Actuellement, il est réparti comme suit :
Groupe | Effectif | Statut | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
« Mordelles au centre de vos attentes » (LREM-UDI) | 23 | majorité | ||||
« Ensemble pour Mordelles naturellement » (PS-EÉLV) | 6 | opposition | ||||
![]() |
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1815 | 1830 | Armand de Farcy[37] (1790-1850) | Directeur des Forges de Paimpont Conseiller général d'Ille-et-Vilaine | |
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1838 | 1865 | Julien Perret[38] (1795-1857) | Notaire | |
1865 | janvier 1874 | François Veillard[39] (1806-1874) | Bonapartiste | Médecin Conseiller général de Mordelles (1867 → 1871) |
janvier 1874 | décembre 1919 | Paul de Farcy[40] (1839-1928) | Libéral | Garde général des Eaux et Forêts à Fougères, propriétaire Conseiller général de Mordelles (1877 → 1919) Nommé maire |
décembre 1919[41] | mars 1965 | Robert de Toulouse-Lautrec | URD puis CNIP |
Propriétaire-exploitant Conseiller général de Mordelles (1919 → 1940 puis 1945 → 1964) Président du conseil général (1961 → 1964) |
mars 1965 | mars 1977 | Émile Jeantil (1901-1977) | app UNR | Dirigeant fondateur de société |
mars 1977 | mars 1989 | Guy David[42] (1935-2015) | DVD | Commerçant Premier adjoint (1971 → 1977) |
mars 1989 | juin 1995 | Guy Aufrère[43] (1929-2013) | UDF-CDS | Ingénieur France-Télécom, colonel honoraire |
juin 1995 | mars 2014 | Bernard Poirier[44] (1950- ) | PS | Ingénieur agronome 1er vice-président de Rennes Métropole (2008 → 2014) |
mars 2014 | En cours (au 25 mai 2020) |
Thierry Le Bihan[45] (1967- ) | LREM[46] | Directeur de projet Réélu pour le mandat 2020-2026[47] |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'association « Mordelles Échanges Solidarité Roumanie » organise des échanges entre Français et Roumains, en collaboration avec la ville.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[48]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[49].
En 2019, la commune comptait 7 338 habitants[Note 8], en augmentation de 2,37 % par rapport à 2013 (Ille-et-Vilaine : +5,84 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 354 | 2 292 | 2 419 | 2 670 | 2 687 | 2 605 | 2 613 | 2 630 | 2 714 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 636 | 2 560 | 2 507 | 2 406 | 2 485 | 2 486 | 2 520 | 2 537 | 2 350 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 340 | 2 319 | 2 282 | 2 107 | 2 149 | 2 170 | 2 158 | 2 189 | 2 117 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 268 | 2 921 | 3 869 | 5 149 | 5 362 | 5 901 | 6 628 | 7 230 | 7 321 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
7 338 | - | - | - | - | - | - | - | - |
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 33,6 %, soit en dessous de la moyenne départementale (38,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 26,4 % la même année, alors qu'il est de 23,3 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 3 557 hommes pour 3 799 femmes, soit un taux de 51,64 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,18 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,5 | 90 ou + | 1,2 |
7,5 | 75-89 ans | 10,0 |
16,5 | 60-74 ans | 16,9 |
22,3 | 45-59 ans | 21,7 |
18,1 | 30-44 ans | 18,0 |
17,2 | 15-29 ans | 15,1 |
17,9 | 0-14 ans | 17,1 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,6 | 90 ou + | 1,7 |
6,1 | 75-89 ans | 8,7 |
14,1 | 60-74 ans | 15,2 |
19,7 | 45-59 ans | 18,8 |
19,7 | 30-44 ans | 18,8 |
20,1 | 15-29 ans | 18,8 |
19,7 | 0-14 ans | 17,9 |
Le tertiaire est le secteur d'activité principal des habitants, avec 70,5 % des emplois au lieu de travail[54]. La commune possède de nombreux commerces de proximité, 2 supermarchés, une poste, et différentes entreprises artisanales (plomberie, chauffage, menuiserie, peinture, etc.). La zone d'activité ou zone artisanale des Fontenelles se situe au nord-est, et le parc d'activité des Perrières au sud-est. L'entreprise Brient (charcuterie industrielle) est implantée dans la commune. En 1999, la population active était de 2 867 personnes, dont 2 670 ayant un emploi (1 424 hommes et 1 246 femmes). Le nombre de chômeurs était de 6,6 % de la population active[55]. 23,7 % des mordellais travaillent dans la commune même[56].
L'agriculture, qui est une activité importante de la Bretagne, est aussi pratiquée dans la commune, mais elle est en recul. En 1999, 58 des habitants de Mordelles étaient exploitants agricoles, soit une diminution de 51,7 % par rapport à 1990[57].
Établissements | publics | privés |
---|---|---|
groupe scolaire | • La Chesnaye (maternelle : 4 classes, 124 élèves, élémentaire : 6 classes, 150 élèves) • Le Gretay (maternelle : 4 classes et 110 élèves, élémentaire : 7 classes et 165 élèves) |
• L'Immaculée (maternelle: 5 classes et élémentaire : 9 classes) |
collèges | • Collège Morvan-Lebesque |
• Collège Saint-Yves |
La commune possède également un pôle petit enfance. La ferme du Pâtis, ancien bâti requalifié en HQE (haute qualité environnementale), accueille la crèche du CIAS, la halte garderie et deux salles de réunion communales.
Plusieurs médecins généralistes et spécialistes sont implantés dans la commune, qui comprend une résidence pour personnes âgées. Les hôpitaux se situent dans la première couronne de Rennes Métropole.
Trois complexes sportifs sont implantés sur le territoire communal et on recense 22 associations sportives (football, handball, badminton, tennis de table, judo, gymnastique…).
La commune possède un patrimoine écologique. Une partie du territoire est située en zone inondable, avec des peupleraies. De nombreux arbres de hauts-jets, en partie très anciens, ainsi qu'un maillage bocager important, sont préservés au sein des zones urbanisées. La commune a réalisé ou réalise plusieurs vergers conservatoires. L'ensemble des espaces verts est traité de façon écologique (gestion différenciée, plan de désherbage alternatif, pas de produits chimiques) et la récupération des eaux de pluies est généralisée sur toutes les opérations récentes.
La commune ne compte aucune ZNIEFF. Elle abrite un espace protégé par arrêté préfectoral de biotope : « Mares de la Tremblais » constitué de deux mares privées[58].
Une déchèterie est présente sur le territoire communal, ainsi que différents conteneurs à verre. La commune réalise une collecte des déchets ménagers et du tri sélectif. Une station d'épuration est implantée au sud-est du territoire, sur la zone d'activité des Perrières.
Le culte catholique est pratiqué à l'église de Mordelles.
Mordelles présente un patrimoine bâti important. Elle possède deux monuments historiques protégés et 25 édifices inventoriés selon la Base Mérimée[59].
L'église Saint-Pierre a été construite de 1856 à 1861, et le clocher de 1878 à 1881. Elle est de style néo-gothique, avec un plan en croix latine. Elle a remplacé une ancienne église possédant une abside romane et quelques fenêtres du XVe siècle. Le corps de l'édifice a été érigé suivant les plans de Jacques Mellet. Le clocher est l’œuvre de ses fils, Jules et Henri Mellet[60].
Il existe également un presbytère construit entre la fin du XVIIIe siècle et le début du XIXe siècle.
L'hôtel de ville date de la fin du XIXe siècle[61]. Une extension Haute qualité environnementale (HQE) a été réalisée [Quand ?].
On trouve plusieurs moulins le long du Meu. D’amont en aval, ce sont le moulin de Tréjouan, le moulin du château d’Artois, le moulin de Mordelles, le moulin de Cramoux. Le moulin de Chouan se situe sur la Vaunoise et remonte au XVIIIe siècle[62].
Le moulin de Mordelles se situe au sud du bourg et date de 1656. Il est transformé en minoterie en 1818 et a arrêté ses activités en 1971[63].
La scierie Persais-Souillard date de 1947[64].
Les manoirs suivants sont également inscrits à l'inventaire général du patrimoine culturel[59] :
Plusieurs maisons des XVIIIe siècle et XIXe siècle sont inventoriées[59]. En particulier, les bâtiments suivants sont inscrits à l'inventaire général :
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Blasonnement :
De gueules au croissant d’or. |
Ce blason était aussi celui de la famille de Mordelles[69].
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