Le Rheu est une commune française située dans le département d'Ille-et-Vilaine, en région Bretagne.
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Le Rheu | |
![]() La mairie du Rheu. | |
![]() Blason |
![]() Logo |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Bretagne |
Département | Ille-et-Vilaine |
Arrondissement | Rennes |
Intercommunalité | Rennes Métropole |
Maire Mandat |
Chantal Pétard-Voisin 2022-2026 |
Code postal | 35650 |
Code commune | 35240 |
Démographie | |
Gentilé | Rheusois |
Population municipale |
8 932 hab. (2019 ![]() |
Densité | 473 hab./km2 |
Population agglomération |
395 710 hab. |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 06′ 07″ nord, 1° 47′ 44″ ouest |
Altitude | Min. 18 m Max. 48 m |
Superficie | 18,89 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Le Rheu (ville-centre) |
Aire d'attraction | Rennes (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton du Rheu (bureau centralisateur) |
Législatives | Huitième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.lerheu.fr |
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Elle borde la ville de Rennes à l'ouest avec sa voisine Vezin-le-Coquet.
La population a été estimée à 8 159 habitants en 2014. Elle était de 5 735 habitants en 1999 et 3 080 habitants en 1968. Les habitants sont les Rheusois.
La commune du Rheu est située dans un paysage bocagé et est composée de trois principaux foyers de peuplement : le centre-ville du Rheu, les Landes d'Apigné à l'est autour de la D 224 (rue Nationale et ancienne route de Lorient venant de Rennes), et le bourg de Moigné (ancienne commune ayant fusionné avec Le Rheu le ) au sud.
L'Hermitage | Pacé | Vezin-le-Coquet |
Cintré | ![]() |
Rennes |
Mordelles | Chavagne | Saint-Jacques-de-la-Lande |
Le Rheu se trouve intégralement dans le bassin de la Vilaine. La commune a comme frontière naturelle le fleuve la Vilaine à l'est (frontière avec Rennes) et deux de ses affluents, la rivière la Flume au nord-est (frontière avec Vezin-le-Coquet) et au nord (frontière avec Pacé) et le ruisseau du Lindon au sud-ouest (une petite partie de la frontière avec Chavagne).
Le ruisseau le Lindon traverse le bourg du Rheu, bien que la majorité de celui-ci soit couverte.
Les deux accès principaux à la commune sont la voie express Rennes-Lorient (RN 24) et la « seconde ceinture rennaise » (RD 288).
La commune est desservie par les bus du service des transports en commun de l'agglomération rennaise (STAR) de Rennes Métropole :
Le centre est desservi par les lignes 54, 76 et 154ex.
Les landes d'Apigné sont desservies par les lignes 54, 55 et 56.
Moigné est desservie par la ligne 56.
A l'enquête 2021 du Baromètre des villes marchables, Le Rheu a la note de 13,71/20, avec une pratique de la marche "favorable"[1].
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Rennes-Saint-Jacques », sur la commune de Saint-Jacques-de-la-Lande, mise en service en 1945[8] et qui se trouve à 7 km à vol d'oiseau[9],[Note 4], où la température moyenne annuelle évolue de 11,7 °C pour la période 1971-2000[10], à 12,1 °C pour 1981-2010[11], puis à 12,4 °C pour 1991-2020[12].
Le Rheu est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[13],[14],[15]. Elle appartient à l'unité urbaine du Rheu, une agglomération intra-départementale regroupant 3 communes[16] et 15 347 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[17],[18].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rennes, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 183 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[19],[20].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (67,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (74,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (31,4 %), zones agricoles hétérogènes (27,6 %), zones urbanisées (12,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (9,1 %), prairies (8,1 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (4,3 %), mines, décharges et chantiers (2,8 %), eaux continentales[Note 7] (2,7 %), forêts (1,4 %)[21].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[22].
Le tableau ci-dessous présente une comparaison de quelques indicateurs chiffrés du logement pour Le Rheu et l'ensemble de l'Ille-et-Vilaine en 2017[I 1],[I 2].
Le Rheu | Ille-et-Vilaine | |
---|---|---|
Parc immobilier total (en nombre d'habitations) | 4 057 | 546 440 |
Part des résidences principales (en %) | 92,2 | 86,2 |
Part des résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 1,4 | 6,9 |
Part des logements vacants (en %) | 6,3 | 6,9 |
Part des ménages propriétaires de leur logement (en %) | 55,8 | 59,8 |
La proximité de Rennes dès la décennie 1950 provoqua le développement rapide mais mal contrôlé du lotissement des Landes d'Apigné (600 habitants), éloigné du bourg historique. La municipalité de l'époque y vit une menace pour l'unité communale et décida d'organiser désormais la croissance autour de l'ancien bourg. Ayant fait appel à l'architecte Gaston Bardet, celui-ci créa deux lotissements (de l'Ouest et des Sports) à l'aspect de cités-jardins pavillonnaires en appliquant quelques principes comme la séparation des circulations piétonne et automobile (rare à l'époque), l'intégration des zones de loisirs comme les terrains de sports ou de jeux au sein des îlots d'habitation et l'importance accordée aux espaces verts. Un autre quartier, celui de la Motte, fut construit selon les mêmes principes après le départ de l'architecte. Plus tard la municipalité a aménagé une zone d'activités, accueillant notamment l'INRA et le lycée agricole Théodore Monod, dans la zone comprise entre le bourg et les Landes d'Apigné[23].
Le Rheu dispose d'un plan local d'urbanisme intercommunal approuvé par délibération du conseil métropolitain du [24]. Il divise l'espace des 43 communes de Rennes Métropole en zones urbaines, agricoles ou naturelles.
Modèle:..RUE DE RENNES / RUE ROSA PARKS.
Les formes anciennes attestées sont : de Rodo (1279), Le Rou (1388), Le Ru (1539)[25], Lireu (XVIIe siècle, voir la carte ci-contre).
Le nom de la localité est L'Reû en gallo[26].
La forme bretonne proposé pour la commune est Reuz [27]. Cette forme est artificielle pour ce toponyme qui n’est pas breton et n’a pas subi l’influence phonétique du breton.
Des documents datant de 1240 et 1279 attestent de l'existence des paroisses de Moigné et du Rheu.
Plus tard, au Moyen Âge, le climat d'insécurité aurait favorisé l'instauration du système féodal avec ses seigneuries (La Freslonière, la Motte au Vicomte, Apigné, Méjussaume) et l'édification de nombreux manoirs. On trouve aussi une tombe du XVe et la sacristie datant du XVe siècle.
La Révolution française fut bien accueillie par la population. En 1790, les communes du Rheu et de Moigné furent créées et leurs maires élus au suffrage universel.
Durant le XIXe siècle et la première moitié du XXe siècle, le développement des deux communes fut relativement calme.
Les maires successifs faisaient partie de la noblesse (familles Freslon, Boisbaudry).
Au début des années 1950, la commune du Rheu est essentiellement rurale et l'activité est limitée aux commerces et artisans du bourg et de l'axe des Landes d'Apigné. Le maire de l'époque, Jean Châtel, veut faire du Rheu, une petite ville, en raison de l'industrialisation du secteur (installation de Citroën à la barre Thomas à Rennes). Il lance la première opération d'urbanisme en 1955 aux Landes d'Apigné, le long de la RN 24 de l'époque (devenue depuis la « route nationale »), 110 pavillons sont créés mais l'expérience ne le satisfait pas.
En 1959, il décide donc de faire appel à Gaston Bardet, directeur des études de l'Institut International et supérieur d'urbanisme appliqué de Bruxelles[28].
Gaston Bardet devient urbaniste conseil du Rheu pendant 10 ans et y impose le concept de cité-jardin. Concept désirant concilier développement du lien social, l'aménagement intelligent des axes de circulation, et la mise en place d'un cadre de verdure. Il mettra ainsi en chantier trois lotissements : le lotissement est, le lotissement des Oiseaux (avenue des Cygnes, rue des Mésanges, etc.) et le lotissement des Sports (avenue des Sports, rue des Tennis, etc.).
Le , la commune de Moigné est rattachée à la commune du Rheu[29]. La superficie de la commune passe de 1 410 à 1 889 hectares. Le nombre d'habitants passe de 2 001 à 2 291.
Au début des années 1970 après le départ de Gaston Bardet, la ville lance le lotissement de la Motte, un lotissement en opposition aux principes de Bardet. L'opération ne sera pas renouvelée. En 1971, les premiers habitats collectifs apparaissent dans la commune (Résidence la Noë, Petit Verger, etc.). En 1976, la commune crée le quartier de la Bouvetière où se mélangent habitat collectif et pavillonnaire, puis le quartier du Clos-Joury.
Un collège expérimental (absence de notation, absence de grillages, construction de plain-pied, laboratoire de langues, salle de spectacle) est construit en plein centre bourg en 1974[30]. Il prendra le nom de collège Georges-Brassens au milieu des années 1980. En 2021, une commission de sécurité préfectorale obtient l'installation de clôtures autour du collège[30].
En 1977, le lycée agricole des Trois-Croix de Rennes (qui a laissé la place au lycée Victor-et-Hélène-Basch) déménage et s'installe au Rheu.
Depuis 2003, le lycée agricole Rennes-Le-Rheu porte le nom de lycée Théodore-Monod.
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Au milieu des années 1980, le centre-ville du Rheu est complètement redessiné. La plupart des maisons et des bâtiments autour de la mairie et de l'église sont rasés afin de créer un centre-ville entièrement piétonnier. De nombreux immeubles d'habitat sont créés avec au rez-de-chaussée de ces immeubles, des cellules commerciales afin de constituer un véritable centre commercial au cœur de la ville.
En 1986, la ferme de la Noé est partiellement rénovée afin de devenir un centre culturel (centre la Noé) accueillant le siège de l'association Agora et différentes activités (cours de musique, centre de loisirs jusqu'au début des années 2000, maison des jeunes, Le Parking – salle de répétition pour les musiques actuelles). La partie non rénovée du centre la Noé devrait prochainement être détruite afin d'accueillir de nouveaux logements collectifs. En face de La Noë, a été construite la Maison des jeunes, inaugurée en .
Les bâtiments du COSEC sont en rénovation depuis 2006, avec la construction d'une grande salle de niveau régional, la rénovation des vestiaires et de l'ancienne salle (livrée en 2008) ainsi que la construction d'un dojo et d'une salle de danse (actuellement en travaux).
En 1988, la commune lance la ZAC des Champs-Freslons (quartier des Champs-Freslons, des Perrières, de la Cranais, de la Colline/la Mare), qui prévoit la construction de 900 logements. Les fermes des Champs-Freslons et des Perrières sont rénovées afin d'accueillir le siège du Sporting Club pour la ferme des Champs-Freslons et la bibliothèque et certaines activités de l'Agora pour la ferme des Perrières. Le centre de loisirs et la halte-garderie déménagent dans le quartier de la Cranais à l'emplacement de l'ancienne maison de la famille du maire Jean Châtel.
Afin de satisfaire la demande croissante en logement dans l'agglomération rennaise, la ville lance en 2004, la ZAC des Huberdières et décide d'initier la rénovation de la ferme de la Mare où ouvrira en 2014 la nouvelle médiathèque L'Autre Lieu.
À partir de 2008, une nouvelle ZAC est prévue : la ZAC de la Tremeliere. Près de 1 000 logements y seront construits dans ce nouveau quartier d'ici à 2014. Le développement de ce quartier sera assuré par l'urbaniste et architecte iranienne Nasrine Seraji.
Par ailleurs, une réflexion sur le secteur des Acquets est engagée. Des équipements tels qu'une salle multifonction ainsi qu'un centre commercial devraient y être construits[Quand ?].
La commune obtient en 1987 deux fleurs au concours national du fleurissement puis quatre fleurs depuis 1989. Elle obtient même en 1996, le grand prix national du fleurissement.
Des études en vue du développement futur du Rheu pour les vingt prochaines années ont été menées en 2003. Il est ainsi envisagé à court et moyen terme :
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Blason | D'argent à la fasce de gueules accompagnée de trois marmites de sable aux anses du champ et ardentes aussi de gueules, à la bordure componée d'or et de sable. |
---|---|---|
Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
La commune appartient à l'arrondissement de Rennes et au canton du Rheu, créé lors du redécoupage cantonal de 2014 et dont elle est le bureau centralisateur. Avant cette date, elle appartenait au canton de Mordelles.
Pour l'élection des députés, Le Rheu fait partie de la huitième circonscription d'Ille-et-Vilaine, représentée depuis par Florian Bachelier (LREM). Sous la IIIe République, elle appartenait à la deuxième circonscription de Rennes, de 1958 à 1986 à la 2e circonscription (Rennes-Sud) et de 1986 à 2010 à la 3e circonscription (Rennes-Montfort).
Sur le plan des institutions judiciaires, la commune relève du tribunal d'instance, du tribunal de grande instance, du tribunal pour enfants, du conseil de prud’hommes, du tribunal de commerce, de la cour d’appel et du tribunal administratif de Rennes et de la cour administrative d'appel de Nantes.
Le Rheu appartient à Rennes Métropole depuis sa création le , la ville faisait alors partie des 27 communes fondatrices du District urbain de l'agglomération rennaise qui a pris sa dénomination actuelle le .
Le Rheu fait aussi partie du Pays de Rennes.
Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 5 000 et 9 999, le nombre de membres du conseil municipal est de 29[31].
Les 29 sièges composant le conseil municipal ont été pourvus le à l'issue du second tour, celui-ci ayant été organisé dans un contexte particulier, lié à la pandémie de Covid-19. Actuellement, il est réparti comme suit :
Groupe | Effectif | Statut | ||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
« Le Rheu demain, pour une ville solidaire, écologique et citoyenne » (PS) | 22 | majorité | ||||||
« Le Rheu nouveau citoyen » (LREM) | 7 | opposition | ||||||
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Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1790 | 1792 | François Guérin | ||
1792 | 1795 | Claude Dorvo | Fut exécuté dans le Bois de la Motte par des Chouans | |
1795 | 1799 | Limeul | ||
1799 | 1799 | Pierre Jouan | ||
1799 | 1802 | Pierre Garnier | ||
1802 | 1808 | Florent Limeul | ||
1808 | 1829 | Jean-Baptiste Delisle | ||
1829 | 1830 | Jean Guérin | ||
1830 | 1832 | Brunetière | ||
1832 | 1857 | Jean-Baptiste Milon | ||
1857 | 1874 | Jean-Marie Bourgeault | ||
1874 | 1876 | Jean-Marie Dolivet | ||
1876 | 1876 | Louis Bouteloup | ||
1876 | 1904 | Albert de Freslon | ||
1904 | 1916 | Pierre de Freslon | ||
1916 | 1919 | Jean-Marie Roullé | Faisant fonction de maire | |
décembre 1919[32] | mai 1935 | Henry de Freslon | Conservateur | Propriétaire Conseiller d'arrondissement (1904 → 1940) |
mai 1935 | mai 1953 | Hippolyte du Boisbaudry | DVD | |
mai 1953 | 1971 | Jean Châtel | CD puis UDF-CDS |
Boulanger Conseiller général du canton de Mordelles (1964 → 1988) Vice-président de Rennes District (1970 → 1971) |
février 1972 | 19 juin 1995 | Jean Auvergne | MRG-SE | Ingénieur des travaux publics et bâtiment, maire honoraire Vice-président de Rennes District (? → 1989) |
19 juin 1995 | 24 mars 2001 | Gérard Pourchet | CDS puis UDF-FD |
Inspecteur général de l'Éducation nationale Conseiller régional de Bretagne (1983 → 2004) Vice-président du conseil régional de Bretagne (1992 → 2004) Chevalier de la Légion d'honneur |
24 mars 2001 | 2 avril 2015 | Jean-Luc Chenut[33] | PS | DRH Archipel Habitat Rennes Conseiller général du canton de Mordelles (2008 → 2015) Conseiller départemental du canton du Rheu (2015 → ) 4e vice-président de Rennes Métropole (2008 → 2015) Président du conseil départemental (2015 → ) |
11 avril 2015 | 4 juillet 2022 | Mickaël Bouloux[34] | PS | Ingénieur 20e vice-président de Rennes Métropole (2020 → 2022) Député (2022 → ) |
4 juillet 2022 | En cours | Chantal Pétard-Voisin [35] | PS | infirmière-puéricultrice |
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1790 | 1800 | François Bellay | ||
1800 | 1832 | Jean-Olivier Agaësse | ||
1832 | 1855 | Paul Gautier | ||
1855 | 1858 | Jean-Marie Durand | ||
1858 | 1860 | Pierre Bellay | ||
1860 | 1865 | Louis Lefeuvre | ||
1865 | 1868 | Mathurin Guiheu | ||
1868 | 1876 | Louis Lefeuvre | ||
1876 | 1895 | Jean-Marie Durand | ||
1895 | 1900 | Étienne Bellay | ||
1900 | 1935 | Julien Bellay | ||
1935 | 1941 | Joseph Priour | ||
1941 | 1945 | Joseph Chatel | ||
1945 | 1953 | Augustin Dubreil | ||
1953 | 1965 | Joseph Gruel |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[37]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[38].
En 2019, la commune comptait 8 932 habitants[Note 8], en augmentation de 12,49 % par rapport à 2013 (Ille-et-Vilaine : +5,84 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
824 | 649 | 810 | 1 010 | 1 008 | 891 | 930 | 1 023 | 1 074 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 002 | 1 057 | 1 013 | 972 | 979 | 1 022 | 1 006 | 1 011 | 994 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
988 | 993 | 1 010 | 895 | 877 | 877 | 892 | 963 | 974 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 710 | 3 080 | 3 869 | 4 276 | 5 027 | 5 733 | 6 920 | 7 696 | 8 571 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
8 932 | - | - | - | - | - | - | - | - |
Sur le territoire de la commune se situent trois complexes scolaires publics, le collège Georges-Brassens et le lycée d'enseignement général et agricole Théodore-Monod avec une option en maraîchage biologique.
La vie associative et culturelle du Rheu s'organise autour de deux grandes associations :
Toutefois bien d’autres associations animent la vie culturelle et sociale de la commune et notamment l’école intercommunale de musique de la Flume, dont le siège est situé au Rheu depuis 2008.
Le Centre Culturel et d’Activités Agora est une association culturelle de 1 000 membres[42], siégeant à l'ancienne ferme La Noë, créée en 1959 sous le nom de CCOR et renommée AGORA en 1991. L'association :
Elle est titulaire de licences d'entrepreneur de spectacles pour cette activité. Le secteur jeunesse d’Agora (CLSH, Maison des jeunes, halte-garderie) qui existait depuis plus de vingt ans est passé sous compétence municipale en 2005. Agora a centré ses activités dans le domaine culturel, spectacles et loisirs culturels.
Le Sporting Club (2 300 licenciés) créé en 1965 et composé de 19 sections sportives : football (1928), basket-ball, gymnastique volontaire, pétanque, billard français, haltérophilie, musculation, rugby à XV (Sporting club Le Rheu rugby)[43], cyclotourisme, jogging, course, sports loisirs, judo, karaté, aïkido, tennis, golf, kart cross, volley-ball.
La zone artisanale (ZA) et commerciale du Chêne vert située aux Landes d'Apigné créée en 1960 et la ZAC d'Apigné sont le moteur de la vie économique de la commune. Ces deux ZAC accueillent plus de 100 petites, moyennes et grandes entreprises. La récente ZAC d'Apigné est destinée à devenir la zone d'activité logistique de Rennes Métropole. La plateforme Colissimo, chargée du tri des colis postaux du Grand Ouest s'y est installée en 2004 et la plateforme logistique Logidis du groupe Carrefour s'y est installée en tout comme les agences de l'infrastructure, de l'IGE et de Process-PSR de SPIE.
Le centre INRA de Rennes possède deux unités de recherche situées au Rheu près du bois de la Motte depuis 1966 (dédiées à l'amélioration des plantes et biotechnologies végétales et à la biologie des organismes et des populations appliquée à la protection des plantes), un domaine expérimental de 307 ha, une unité expérimentale de testage des porcs et une station de recherches cidricoles et de biotransformation des fruits et légumes. Ce centre emploie environ 250 personnes[44].
L'écart d'Apigné comprend notamment :
Le bourg de Moigné comprend notamment deux monuments (respectivement classé ou inscrit au titre des monuments historiques) :
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