Morcourt est une commune française située dans le département de l'Aisne, en région Hauts-de-France.
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Morcourt | |
La mairie. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Hauts-de-France |
Département | Aisne |
Arrondissement | Saint-Quentin |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Saint-Quentinois |
Maire Mandat |
Rose-Marie Bucek 2020-2026 |
Code postal | 02100 |
Code commune | 02525 |
Démographie | |
Gentilé | Morcourtois(es) |
Population municipale |
577 hab. (2019 ![]() |
Densité | 95 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 52′ 37″ nord, 3° 19′ 23″ est |
Altitude | Min. 72 m Max. 134 m |
Superficie | 6,07 km2 |
Aire d'attraction | Saint-Quentin (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Saint-Quentin-2 |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Morcourt a un village homonyme Morcourt (Somme), commune de 287 habitants située sur la rive gauche de Somme en amont d'Amiens.
Lesdins | Remaucourt | |
Omissy | ![]() |
Homblières |
Saint-Quentin | Rouvroy (Aisne) |
Morcourt est une commune urbaine[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Quentin, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 120 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4],[5].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (72,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (78,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (72,2 %), forêts (10,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (8,2 %), zones urbanisées (6,7 %), eaux continentales[Note 3] (2,5 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
![]() (vers 1750). |
![]() |
Toponymie
Le village apparaît pour la première fois en 1145 sous le nom de Maurincurtis dans un cartulaire de l'abbaye d'Homblières. L'orthographe variera ensuite de nombreuses fois en fonction des différents transcripteurs : Morocurt, Moricurtis, Morecurt, Territorium de Mourecourt, Mourcourt, Moircourt, Maurcourt, Moriencourt en 1596, Maurecourt sur la carte de Cassini vers 1750 et enfin l'appellation actuelle Morcourt au XIXe siècle
[8].
Carte de Cassini
La carte de Cassini ci-contre montre qu'au milieu du XVIIIe siècle, Morcourt est situé sur la rive gauche de la Somme. Une importante retenue d'eau avait été créée pour faciliter la pêche; à son extrémité existait un moulin à eau représenté par une roue dentée.
Première guerre mondiale
Après la bataille des frontières du 7 au , devant les pertes subies, l'état-major français décide de battre en retraite depuis la Belgique. Le , les Allemands s'emparent du village et poursuivent leur route vers l'ouest[9]. Dès lors commença l'occupation qui dura jusqu'en . Pendant toute cette période, Morcourt restera loin des combats, le front se situant à une quarantaine de kilomètres à l'ouest vers Péronne. Le village servira de base arrière pour l'armée allemande.
En , le général Hindenburg décida de la création d'une ligne défense à l'arrière du front ; cette ligne Hindenburg de fortifications s'appuie sur le canal de Saint-Quentin. Morcourt est dons située juste à l'arrière de cette ligne.
En , devant l'offensive des Alliés sur le front les Allemands cèdent du terrain peu à peu. Le , les troupes anglo-françaises se heurtent à l'armée allemande. Pendant plusieurs jours, le village sera l'objet de nombreux combats[10]. Le village sera finalement libéré le par le 47è bataillon de chasseurs alpins[11].
Au cours de ces combats, les bombardements ont provoqué de nombreuses destructions comme le montre l'état de la mairie à la fin de la guerre sur la photo ci-contre[12].
Après l'Armistice, peu à peu, les habitants évacués sont revenus, mais la population de 480 habitants en 1911 ne sera plus que de 310 en 1921 .
Vu les souffrances endurées par la population pendant les quatre années d'occupation et les dégâts aux constructions, la commune s'est vu décerner la Croix de guerre 1914-1918 (France) le [13].
Sur le monument aux morts sont inscrits les noms des 20 soldats de la commune morts pour la France ainsi que d'une
victime civile[14].
La commune se trouve dans l'arrondissement de Saint-Quentin du département de l'Aisne. Pour l'élection des députés, elle fait partie de la deuxième circonscription de l'Aisne.
Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Saint-Quentin. Celui-ci a été scindé par décret du et la commune rattachée au canton de Saint-Quentin-Nord[15]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, elle est désormais intégrée au canton de Saint-Quentin-2.
La commune faisait partie de la communauté d'agglomération de Saint-Quentin, créée fin 1999 et qui et qui succédait au district de Saint-Quentin, créé le , rassemblant à l'origine 11 communes afin notamment de créer et développer des zones industrielles[16].
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants (sous réserve de certaines dérogations bénéficiant aux territoires de très faible densité), le préfet de l'Aisne a adopté un nouveau schéma départemental de coopération intercommunale par arrêté du [17] qui prévoit notamment la fusion de la communauté de communes du canton de Saint-Simon et de la communauté d'agglomération de Saint-Quentin, aboutissant au regroupement de 39 communes comptant 83 287 habitants[18].
Cette fusion est intervenue le , et la commune est désormais membre de la communauté d'agglomération du Saint-Quentinois[19].
À la suite de la démission de 4 conseillers municipaux (dont deux maires-adjoints) en conflit avec le maire début [20], l'effectif du conseil municipal est devenu inférieur au minimum légal, entraînant l'organisation d'élections municipales le 3 et éventuellement le , puis, par voie de conséquence, l'élection du maire de la commune pour la fin de la mandature[21].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1839 | Daniel Octave Dambrun | |||
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1986 | 22 juin 2009[23] | Jean-Jacques Licette | Décédé en fonction | |
18 septembre 2009[23] | mai 2020 | Jean-Pierre Menet | SE | Fonctionnaire Réélu pour le mandat 2014-2020[24],[25],[20] |
mai 2020[26] | En cours (au 23 mai 2020) |
Rose-Marie Bucek |
Village fleuri : trois fleurs attribuées en 2007 par le Conseil des Villes et Villages Fleuris de France au Concours des villes et villages fleuris[27]. En 2015, la commune n'est plus classée à ce concours[28].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[30].
En 2019, la commune comptait 577 habitants[Note 4], en diminution de 2,2 % par rapport à 2013 (Aisne : −1,61 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
312 | 304 | 283 | 332 | 425 | 466 | 487 | 516 | 505 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
528 | 588 | 572 | 537 | 523 | 493 | 515 | 501 | 458 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
468 | 468 | 480 | 310 | 436 | 435 | 433 | 412 | 439 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
429 | 398 | 586 | 562 | 580 | 578 | 563 | 602 | 574 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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577 | - | - | - | - | - | - | - | - |
L'association Sports et Loisirs organise une course nature, « À la découverte des sources de la Somme ». La 7e édition a eu lieu en , autour de deux circuits, de 19 et de 10 km comprenant beaucoup de chemins qui ont emmené les concurrents à la découverte des sources de la Somme (fleuve)[32].
La commune ne comprend plus de commerces, si ce n'est un café. Celui-ci assure depuis 2015 la fonction de point poste, habilité aux fonctions postales (vente de timbres à usage courant, d’enveloppes prêtes à poster et d’emballages Colissimo, dépôt des objets y compris recommandés, affranchissement, retrait de lettre et colis en instance, services de proximité)[33].
Une zone industrielle est située à Rouvroy-Morcourt.
Elle comprend notamment l’usine Décapage de l’Aisne, PME de 18 salariés en 2015 implantée sur le site depuis 1987, spécialisée dans l'élimination de peintures et laques sur tout type de métaux (bras d’essuie-glace, jantes, pièces d’assemblage de voiture, etc.)[34],[35].
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