Montredon-Labessonnié est une commune française située dans le département du Tarn, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Lacaunais, un ensemble de plateaux où l'élevage de brebis laitières est prépondérant.
Montredon-Labessonnié | |
Notre-Dame de Ruffis. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Tarn |
Arrondissement | Castres |
Intercommunalité | Communauté de communes Centre Tarn |
Maire Mandat |
Jean-Paul Chamayou 2020-2026 |
Code postal | 81360 |
Code commune | 81182 |
Démographie | |
Gentilé | Montredonnais |
Population municipale |
1 987 hab. (2019 ![]() |
Densité | 18 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 43′ 16″ nord, 2° 19′ 38″ est |
Altitude | 570 m Min. 196 m Max. 644 m |
Superficie | 110,88 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Castres (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton du Haut Dadou |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | Site officiel |
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Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par l'Agout, le Dadou, le Lèzert, le Rieu de l'Aze, le ruisseau de Bezan, le ruisseau des Bardes, le ruisseau de Bernabrol, le ruisseau de Peyremule, le ruisseau du Robert et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans le parc naturel régional du Haut-Languedoc, la commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (Les « vallées du Tarn, de l'Aveyron, du Viaur, de l'Agout et du Gijou ») et trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Montredon-Labessonnié est une commune rurale qui compte 1 987 habitants en 2019, après avoir connu un pic de population de 5 548 habitants en 1851. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Castres. Ses habitants sont appelés les Montredonnais ou Montredonnaises.
Montredon-Labessonnié est une commune située dans le canton du Haut Dadou et l'arrondissement de Castres, au sein des monts de Lacaune à 17 km au nord-est de Castres[1]. Elle fait partie du parc naturel régional du Haut-Languedoc. Elle est la commune la plus étendue de son département.
Terre-de-Bancalié | Arifat | Saint-Pierre-de-Trivisy |
Vénès, Montfa |
![]() |
Vabre |
Saint-Jean-de-Vals | Roquecourbe | Lacrouzette |
La commune est desservie par des lignes régulières du réseau régional liO : la ligne 715 la relie à Graulhet ; la ligne 764 la relie à Castres[3].
La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[4]. Elle est drainée par l'Agout, le Dadou, le Lèzert, le Rieu de l'Aze, le ruisseau de Bezan, le ruisseau des Bardes, le ruisseau de Peyremule, le ruisseau du Robert, le ravin de Vignal, Rieu de l'Aze, le ruisseau de Benaval, le ruisseau de Buguet, le ruisseau de l'Houlette, et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 145 km de longueur totale[5],[Carte 1].
L'Agout, d'une longueur totale de 194,4 km, prend sa source dans la commune de Cambon-et-Salvergues et s'écoule d'est en ouest. Il traverse la commune et se jette dans le Tarn à Saint-Sulpice-la-Pointe, après avoir traversé 35 communes[6].
Le Dadou, d'une longueur totale de 115,8 km, prend sa source dans la commune de Saint-Salvi-de-Carcavès et s'écoule d'est en ouest. Il traverse la commune et se jette dans l'Agout à Ambres, après avoir traversé 23 communes[7].
Le Lézert, d'une longueur totale de 10,1 km, prend sa source sur la commune, à l'ouest du bourg, en contrebas du hameau de Lagrange, et s'écoule vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans le Dadou sur le territoire communal, en limite du bourg de Lafenasse[8].
Le Rieu de l'Aze, d'une longueur totale de 15,1 km, prend sa source dans la commune de Saint-Pierre-de-Trivisy et s'écoule d'est en ouest. Il traverse la commune et se jette dans le Dadou à Arifat, après avoir traversé 5 communes[9].
Le Ruisseau de Bezan, d'une longueur totale de 11,7 km, prend sa source dans la commune de Montredon-Labessonnié et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest. Il se jette dans le Dadou à Terre-de-Bancalié[10].
Le ruisseau des Bardes, d'une longueur totale de 14,6 km, prend sa source dans la commune de Saint-Pierre-de-Trivisy et s'écoule d'est en ouest. Il traverse la commune et se jette dans le Dadou à Arifat, après avoir traversé 3 communes[11].
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[12]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer[13].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[12].
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[15] complétée par des études régionales[16] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1985 permet de connaître en continu l'évolution des indicateurs météorologiques[17]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | 1,4 | 1,8 | 3,8 | 5,5 | 9,6 | 12,5 | 14,5 | 14,7 | 11,9 | 9,4 | 4,4 | 2,1 | 7,7 |
Température moyenne (°C) | 4,6 | 5,3 | 7,9 | 9,9 | 14,5 | 17,7 | 20,2 | 20,3 | 16,9 | 13,2 | 7,6 | 5,2 | 12 |
Température maximale moyenne (°C) | 7,8 | 8,8 | 12 | 14,3 | 19,3 | 22,9 | 25,9 | 26 | 21,9 | 17 | 10,8 | 8,3 | 16,3 |
Record de froid (°C) date du record |
−15,6 12.01.1987 |
−13 08.02.12 |
−9,8 01.03.05 |
−3,8 12.04.1986 |
−0,4 05.05.19 |
3,1 06.06.1989 |
5,9 07.07.1993 |
5 30.08.1986 |
3 18.09.01 |
−4,5 25.10.03 |
−10,8 23.11.1988 |
−11,1 26.12.10 |
−15,6 1987 |
Record de chaleur (°C) date du record |
20 29.01.02 |
22,6 19.02.1998 |
25,1 24.03.01 |
27,9 24.04.1992 |
33,3 31.05.1994 |
36,9 28.06.1986 |
39,6 21.07.1989 |
39,4 05.08.03 |
35,7 14.09.1987 |
29,4 01.10.1985 |
24,5 23.11.1992 |
22,4 31.12.21 |
39,6 1989 |
Précipitations (mm) | 93,8 | 86,4 | 82,2 | 130,9 | 107,1 | 91 | 50,7 | 67,9 | 84,4 | 99,9 | 111,1 | 99 | 1 104,4 |
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[18],[19].
La commune fait partie du parc naturel régional du Haut-Languedoc, créé en 1973 et d'une superficie de 307 184 ha, qui s'étend sur 118 communes et deux départements[20]. Implanté de part et d’autre de la ligne de partage des eaux entre Océan Atlantique et mer Méditerranée, ce territoire est un véritable balcon dominant les plaines viticoles du Languedoc et les étendues céréalières du Lauragais[21],
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 3]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : Les « vallées du Tarn, de l'Aveyron, du Viaur, de l'Agout et du Gijou »[23], d'une superficie de 17 144 ha, s'étendant sur 136 communes dont 41 dans l'Aveyron, 8 en Haute-Garonne, 50 dans le Tarn et 37 dans le Tarn-et-Garonne. Elles présentent une très grande diversité d'habitats et d'espèces dans ce vaste réseau de cours d'eau et de gorges. La présence de la Loutre d'Europe et de la moule perlière d'eau douce est également d'un intérêt majeur[24].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 4] sont recensées sur la commune[25] : la « vallée du Dadou » (3 063 ha), couvrant 7 communes du département[26], et la « vallée du Gijou de Lacaze à Bézergues et vallée de l'Agoût de Bézergues à la Vergne » (6 257 ha), couvrant 7 communes du département[27] et une ZNIEFF de type 2[Note 5],[25] : la « vallée de l'Agoût de Brassac à Burlats et vallée du Gijou » (15 868 ha), couvrant 17 communes du département[28].
Montredon-Labessonnié est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[29],[I 1],[30].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Castres, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 55 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 2],[I 3].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (60,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (61 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (38,2 %), zones agricoles hétérogènes (35,5 %), prairies (18,8 %), terres arables (6,4 %), mines, décharges et chantiers (0,7 %), zones urbanisées (0,4 %)[31].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Le territoire de la commune de Montredon-Labessonnié est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage, et à un risque particulier : le risque de radon[32]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[33].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Agout, le Dadou, le ruisseau des Bardes, le Rieu de l'Azé, le ruisseau de Bezan et le Lèzert. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[34]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1995, 2009, 2012, 2017 et 2020[35],[32].
Montredon-Labessonnié est exposée au risque de feu de forêt. En 2022, il n'existe pas de Plan de Prévention des Risques incendie de forêt (PPRif). Le débroussaillement aux abords des maisons constitue l’une des meilleures protections pour les particuliers contre le feu[Note 8],[36].
La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[37]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 64,8 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (76,3 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 176 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 766 sont en en aléa moyen ou fort, soit 65 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[38],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[39].
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[40].
La commune est en outre située en aval d'un barrage de classe A[Note 9]. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[42].
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Montredon-Labessonnié est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[43].
Montredon (en occitan Montredond) est basé sur le mot latin montem qui désigne un endroit élevé et sur redond qui qualifie une forme arrondie : « le mont arrondi ».
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1925 | ? | Fernand Lavergne | Rad. | Médecin Sénateur du Tarn (1931 → 1945) Conseiller général du canton de Montredon-Labessonnié (1928 → 1940) |
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
octobre 1947 | mars 1989 | Simon Régy | MRP puis DVD | Médecin Conseiller général du canton de Montredon-Labessonnié (1945 → 1985) |
mars 1989 | juillet 2006[44] (démission) |
Michel Delsaux | DVG (app. PS) |
Éleveur retraité |
juillet 2006[45] | En cours | Jean-Paul Chamayou | DVD | Agriculteur |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[46]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[47].
En 2019, la commune comptait 1 987 habitants[Note 10], en diminution de 4,29 % par rapport à 2013 (Tarn : +2,07 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Histogramme de l'évolution démographique ![]() |
écoles :
En 2018, la commune compte 872 ménages fiscaux[Note 11], regroupant 1 996 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 18 480 €[I 4] (20 400 € dans le département[I 5]).
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 6] | 6,5 % | 7,6 % | 9,8 % |
Département[I 7] | 8,2 % | 9,9 % | 10 % |
France entière[I 8] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 1 169 personnes, parmi lesquelles on compte 74,2 % d'actifs (64,4 % ayant un emploi et 9,8 % de chômeurs) et 25,8 % d'inactifs[Note 12],[I 6]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Castres, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 9]. Elle compte 616 emplois en 2018, contre 598 en 2013 et 584 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 765, soit un indicateur de concentration d'emploi de 80,5 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 51,9 %[I 10].
Sur ces 765 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 342 travaillent dans la commune, soit 45 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 79,6 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,8 % les transports en commun, 7,3 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 12,2 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].
130 établissements[Note 13] sont implantés à Montredon-Labessonnié au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 14],[I 13].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 130 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturière, industries extractives et autres | 34 | 26,2 % | (13 %) |
Construction | 15 | 11,5 % | (12,5 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 27 | 20,8 % | (26,7 %) |
Information et communication | 2 | 1,5 % | (2,1 %) |
Activités financières et d'assurance | 3 | 2,3 % | (3,3 %) |
Activités immobilières | 1 | 0,8 % | (4,2 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 9 | 6,9 % | (13,8 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 21 | 16,2 % | (15,5 %) |
Autres activités de services | 18 | 13,8 % | (9 %) |
Le secteur de l'industrie manufacturière, des industries extractives et autres est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 26,2 % du nombre total d'établissements de la commune (34 sur les 130 entreprises implantées à Montredon-Labessonnié), contre 13 % au niveau départemental[I 14].
Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[50] :
La commune est dans les Monts de Lacaune, une petite région agricole située dans le sud-est du département du Tarn. Entre bocages et forêt, cette zone est dédiée à l’élevage de ruminants de races à viande ou laitières. Sur les plus hauts plateaux, de nombreux élevages de brebis laitières produisent le lait destiné à la fabrication du roquefort[51]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 15] sur la commune est l'élevage d'ovins ou de caprins[Carte 5].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 205 | 138 | 105 | 93 |
SAU[Note 16] (ha) | 5 813 | 5 800 | 5 761 | 6 162 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 205 lors du recensement agricole de 1988[Note 17] à 138 en 2000 puis à 105 en 2010[53] et enfin à 93 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 55 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 58 % de ses exploitations[54],[Carte 7]. La surface agricole utilisée sur la commune a quant à elle augmenté, passant de 5 813 ha en 1988 à 6 162 ha en 2020[Carte 8]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 28 à 66 ha[53].
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Son blasonnement est : D'or à la tour crénelée de quatre pièces, posée devant une muraille crénelée de six pièces, le tout d'azur maçonné de sable, ouvert du même, au chef d'azur chargé de trois fleurs de lys d'or.
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Un syndicat d'initiative puis un Office de tourisme ont été mis en place. Si le syndicat d'initiative, à vocation communale, était installé dans l'ancienne halle du village, la formation de la Communauté de communes du Montredonnais (Arifat - Mont-Roc - Montredon-Labessonnié - Rayssac) a permis la construction d'un bâtiment au centre du village à double vocation : une partie consacrée à l'administration intercommunale et un espace dédié au nouvel Office de Tourisme du Pays Montredonnais[56]. Le transfert de compétence du volet tourisme à l'échelon de la Communauté de Communes a permis alors le salariat de permanents mis à disposition de l'outil "office de tourisme"[57].
La commune de Montredon-Labessonnié et le Pays Montredonnais qui lui est associé offrent des structures d'hébergement dont la plupart bénéficient de labels type « accueil paysan », « Gites de France », ou « Clé Vacances ». L'ensemble de ces structures résulte d'initiatives ou d'investisseurs privés à l'exception notable d'un village de gîtes réalisé par la commune de Montredon-Labessonnié. Le patrimoine rural est composé de chapelles et temples (la zone fut marquée dès le XVIe siècle par une forte présence protestante), d'anciens moulins à eau, de hameaux oubliés, etc. Ce patrimoine est accessible au travers d'un réseau de 125 km de chemins de randonnées sillonnant le territoire de la commune depuis les vallées (Agout au Sud et Dadou au Nord) jusqu'aux plateaux.
Commune située à l'extrémité nord-ouest du parc naturel régional du Haut-Languedoc, le tourisme vert et ses activités connexes de pleine nature représentent l'atout majeur de Montredon-Labessonnié. Montredon-Labessonnié possède sur son vaste territoire une dizaine d'agriculteurs proposant de la vente directe[58] et des visites de leurs exploitations. Les productions étant très variées (bovins, ovins, volailles, miel, fromages, légumes, farines, safran), des itinéraires de visite et des marchés de producteurs sont mis en œuvre.
D'autres outils susceptibles d'intéresser le tourisme existe localement. Il faut citer la structure du Planétarium-observatoire[59] qui accueille groupes et individuels pour des séances d'observation des astres, de découverte de la voûte céleste en salle de planétarium, d'initiation à l'astronomie et d'activités éducatives ou ludiques plus spécifiques aux jeunes et aux enfants. Un parc animalier appelé « Zoo de Montredon » existait également jusqu'au début des années 2000. La fin de ses activités amputa réellement la commune d'un de ses principaux points d'attrait. Aujourd'hui repris, le zoo a rouvert ses portes le , sous la dénomination de Zoo des 3 vallées sur une surface de 58 hectares.
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