Montolieu Écouter (en occitan Montoliu Écouter) est une commune française, située dans le nord-ouest du département de l'Aude en région Occitanie et connue pour être un Village du livre.
Montolieu | |
![]() Vue générale de l'ouest. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Aude |
Arrondissement | Carcassonne |
Intercommunalité | Carcassonne Agglo |
Maire Mandat |
Bernard Lauret 2020-2026 |
Code postal | 11170 |
Code commune | 11253 |
Démographie | |
Gentilé | Montolivains, Montolivaines |
Population municipale |
836 hab. (2019 ![]() |
Densité | 35 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 18′ 36″ nord, 2° 12′ 57″ est |
Altitude | 200 m Min. 123 m Max. 407 m |
Superficie | 23,65 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Carcassonne (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de la Malepère à la Montagne Noire |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | Montolieu, village du livre et des arts |
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Sur le plan historique et culturel, la commune fait partie de la Montagne Noire, un massif montagneux constituant le rebord méridional du Massif Central. Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par la Dure, la Rougeanne, le ruisseau du Pesquier et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (la « vallée du Lampy ») et cinq zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Montolieu est une commune rurale qui compte 836 habitants en 2019, après avoir connu un pic de population de 1 758 habitants en 1836. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Carcassonne. Ses habitants sont appelés les Montolivains ou Montolivaines.
Le patrimoine architectural de la commune comprend trois immeubles protégés au titre des monuments historiques : l'église Saint-André, classée en 1972, la croix, inscrite en 1948, et la Manufacture royale, inscrite en 2004.
Commune de l'aire urbaine de Carcassonne.
En terre d'Aude, situé entre Toulouse et la Méditerranée, au point de rencontre de deux climats, sur les pentes sud de la Montagne Noire, le Cabardès est une zone de transition entre l'est et l'ouest.
Saissac | Saint-Denis | Brousses-et-Villaret, Fraisse-Cabardès |
Saint-Martin-le-Vieil | ![]() |
Aragon |
Alzonne | Moussoulens | Ventenac-Cabardès (par un quadripoint) |
La commune est dans la région hydrographique « Côtiers méditerranéens »[2], au sein du bassin hydrographique Rhône-Méditerranée-Corse[3]. Elle est drainée par la Dure, la Rougeanne, le ruisseau du Pesquier, la Vernassonnelle, le ruisseau de Guitard, le ruisseau de la Combe, le ruisseau de la Dussaude, le ruisseau de la Goutine, le ruisseau de la Lause et le ruisseau des Noyers, qui constituent un réseau hydrographique de 27 km de longueur totale[4],[Carte 1].
La Dure, d'une longueur totale de 26,9 km, prend sa source dans la commune de Laprade et s'écoule vers le sud. Elle traverse la commune et se jette dans la Rougeanne sur le territoire communal, après avoir traversé 8 communes[5].
La Rougeanne, d'une longueur totale de 33,5 km, prend sa source dans la commune d'Escoussens et s'écoule vers le sud. Elle traverse la commune et se jette dans le Fresquel à Pezens, après avoir traversé 10 communes[6].
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[7]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[8].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[7].
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[10] complétée par des études régionales[11] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saissac », sur la commune de Saissac, mise en service en 1928[12] et qui se trouve à 7 km à vol d'oiseau[13],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 10 °C et la hauteur de précipitations de 1 320,9 mm pour la période 1981-2010[14]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Carcassonne », sur la commune de Carcassonne, mise en service en 1948 et à 15 km[15], la température moyenne annuelle évolue de 13,7 °C pour la période 1971-2000[16], à 14,1 °C pour 1981-2010[17], puis à 14,5 °C pour 1991-2020[18].
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 4]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : la « vallée du Lampy »[20], d'une superficie de 9 555 ha, avec la Vernassonne, deux cours d'eau de régime méditerranéen. La qualité de l'eau permet à ces cours d'eau d'abriter une faune piscicole riche et variée, parmi laquelle plusieurs espèces d'intérêt communautaire : le barbeau méridional, la bouvière et la lamproie de Planer[21].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Trois ZNIEFF de type 1[Note 5] sont recensées sur la commune[22] :
et deux ZNIEFF de type 2[Note 6],[22] :
Montolieu est une commune rurale[Note 7],[28]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[I 1],[29].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Carcassonne, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 115 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 2],[I 3].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (53,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (53,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (35,3 %), zones agricoles hétérogènes (27,6 %), terres arables (16,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (9,6 %), prairies (8,8 %), zones urbanisées (1,1 %), mines, décharges et chantiers (0,9 %)[30].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Le territoire de la commune de Montolieu est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage, et à un risque particulier : le risque de radon[31]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[32].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Dure et la Rougeanne. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1992, 1999, 2009, 2013, 2018, 2020 et 2021[33],[31].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 69,8 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (75,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 521 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 238 sont en en aléa moyen ou fort, soit 46 %, à comparer aux 94 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[34],[Carte 3].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2016 et par des mouvements de terrain en 2018[31].
La commune est en outre située en aval du barrage de Laprade, de classe A[Note 9], mis en eau en 1984, d’une hauteur de 30,9 mètres et retenant un volume de 8,8 millions de mètres cubes. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[36].
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Montolieu est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[37].
Des vestiges préhistoriques sont présents sur la commune : le menhir de Guittard, et la remarquable pierre à cupules et à croix gravées, que l'on peut voir dans le village, sur la façade d'une boutique au 23 de la rue Nationale, en face de la rue qui monte vers l'église Saint-André. Elle est en calcaire coquillé et fut découverte après l'enlèvement du crépi de la bâtisse. Il s'agit d'un réemploi, elle a été basculée pour être intégrée dans le bas du mur du commerce. D'autres pierres à cupules sont visibles sur la commune, vers le château de Villeneuve ou la ferme de Peyremale.
Divers sites et débris antiques ont pu être trouvés aux environs du village : fragments d'amphores, tessons de poteries, éléments en bronze.. De grands amas de scories métalliques, au bas de la butte Saint-Roch, peuvent en partie remonter à la période gallo-romaine.
L’abbaye bénédictine Saint-Jean-Baptiste est fondée vers 800 par l'abbé Olémond, sur la terre de Valseguier, qui deviendra Monte-Oulieu en 1146.
En 1215, un abbé fut nommé pour régler les troubles importants liés à la croisade contre les Albigeois. La population s’insurge cependant régulièrement contre les contributions monastiques jugées abusives et les contraintes diverses exercées sur elle.
Le quartier de Valsiguier a fait l'objet d'une étude par l'Amicale laïque de Carcassonne avant des travaux d'aménagement municipaux. L'équipe a mis au jour un mobilier archéologique abondant datant du dernier tiers du XIIIe siècle et du premier tiers du XIVe siècle. Selon l'hypothèse de l'archéologue Marie-Élise Gardel, il s'agirait du faubourg détruit en 1243 pour punir la population ralliée à la cause du fils du vicomte de Trencavel lors de la révolte de 1240-1242.
L’abbaye entre dans la congrégation de Saint-Maur en 1649.
Montolieu fut chef-lieu de canton durant la Révolution.
Les moines durent quitter les lieux le et l'abbatiale fut démolie. Les lazaristes firent l'acquisition de l'abbaye en 1826, et y ouvrirent un collège, racheté en 1869 par les filles de la Charité, qui en firent une maison de retraite.
En 1939, un camp d’internement y est ouvert pour accueillir les réfugiés espagnols de la Retirada, fuyant la dictature franquiste[38].
À l'initiative de Michel Braibant, relieur, Montolieu est, depuis 1990, connu comme Village du livre[39] avec une quinzaine de librairies de livres anciens, neufs ou d'occasion et le Musée des Arts et Métiers du Livre,.
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Son blasonnement est : Parti d'azur à trois fleurs de lys d'or, et de gueules à une crosse abbatiale d'or également ; à un arbre d'argent mouvant de la pointe et brochant sur le parti. |
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Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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1974 | 1981 | Paul Roger | ||
1981 | 1989 | Simon Lautier | ||
mars 1989 | 1995 | Claude Courrière | PS | |
juin 1995 | 2008 | Max Delperier | ||
mars 2008 | 2014 | Édouard Ricard | ||
mars 2014 | En cours | Bernard Lauret | ||
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[40]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[41].
En 2019, la commune comptait 836 habitants[Note 10], en diminution de 2,11 % par rapport à 2013 (Aude : +2,52 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Histogramme de l'évolution démographique ![]() |
En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 354 ménages fiscaux[Note 11], regroupant 698 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 19 540 €[I 4] (19 240 € dans le département[I 5]).
Division | 2008 | 2013 | 2018 |
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Commune[I 6] | 5,4 % | 10,8 % | 8,9 % |
Département[I 7] | 10,2 % | 12,8 % | 12,6 % |
France entière[I 8] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 406 personnes, parmi lesquelles on compte 77,8 % d'actifs (69 % ayant un emploi et 8,9 % de chômeurs) et 22,2 % d'inactifs[Note 12],[I 6]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Carcassonne, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 9]. Elle compte 207 emplois en 2018, contre 195 en 2013 et 180 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 287, soit un indicateur de concentration d'emploi de 72,3 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 44,8 %[I 10].
Sur ces 287 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 121 travaillent dans la commune, soit 42 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 74,2 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,7 % les transports en commun, 11,8 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 13,2 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].
100 établissements[Note 13] sont implantés à Montolieu au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 14],[I 13].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
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Nombre | % | % | |
Ensemble | 100 | ||
Industrie manufacturière, industries extractives et autres | 7 | 7 % | (8,8 %) |
Construction | 10 | 10 % | (14 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 48 | 48 % | (32,3 %) |
Information et communication | 3 | 3 % | (1,6 %) |
Activités immobilières | 2 | 2 % | (5,2 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 12 | 12 % | (13,3 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 10 | 10 % | (13,2 %) |
Autres activités de services | 8 | 8 % | (8,8 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 48 % du nombre total d'établissements de la commune (48 sur les 100 entreprises implantées à Montolieu), contre 32,3 % au niveau départemental[I 14].
Les deux entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[44] :
La commune est dans le Lauragais, une petite région agricole occupant le nord-ouest du département de l'Aude[45],[Carte 5]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 15] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 6].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
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Exploitations | 51 | 20 | 17 | 19 |
SAU[Note 16] (ha) | 1 339 | 1089 | 960 | 936 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 51 lors du recensement agricole de 1988[Note 17] à 20 en 2000 puis à 17 en 2010[47] et enfin à 19 en 2020[Carte 7], soit une baisse de 63 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 60 % de ses exploitations[48],[Carte 8]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 1 339 ha en 1988 à 936 ha en 2020[Carte 9]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 26 à 49 ha[47].
Montolieu accueille de nombreux artistes et galeries d'exposition. Six événements majeurs viennent ponctuer la saison touristique :