Alzonne Écouter(occitan : Alzona Écouter) est une commune française, située dans le nord-ouest du département de l'Aude en région Occitanie.
Alzonne | |
Trompe-l'œil du château d'eau d'Alzonne. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Aude |
Arrondissement | Carcassonne |
Intercommunalité | Carcassonne Agglo |
Maire Mandat |
Regis Banquet 2020-2026 |
Code postal | 11170 |
Code commune | 11009 |
Démographie | |
Gentilé | Alzonnais |
Population municipale |
1 582 hab. (2019 ![]() |
Densité | 71 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 15′ 18″ nord, 2° 10′ 39″ est |
Altitude | Min. 108 m Max. 242 m |
Superficie | 22,38 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Carcassonne (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de la Malepère à la Montagne Noire |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | alzonne.fr |
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Sur le plan historique et culturel, la commune fait partie du Lauragais, l'ancien « Pays de Cocagne », lié à la fois à la culture du pastel et à l’abondance des productions, et de « grenier à blé du Languedoc ». Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le canal du Midi, le Fresquel, le Lampy, le Vernassonne, le ruisseau de Rebenty, le ruisseau du Reboulidou et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (la « vallée du Lampy ») et quatre zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Alzonne est une commune rurale qui compte 1 582 habitants en 2019, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Carcassonne. Ses habitants sont appelés les Alzonnais ou Alzonnaises.
La commune d'Alzonne est située dans le Lauragais sur la D 6113 et la ligne Bordeaux - Sète au confluent du Fresquel et du Lampy.
Raissac-sur-Lampy | Saint-Martin-le-Vieil | Montolieu |
Saint-Martin-le-Vieil | ![]() |
Moussoulens |
Bram | Montréal | Sainte-Eulalie |
Alzonne se situe en zone de sismicité 1 (sismicité très faible)[2].
La commune est dans la région hydrographique « Côtiers méditerranéens »[3], au sein du bassin hydrographique Rhône-Méditerranée-Corse[4]. Elle est drainée par le canal du Midi, le Fresquel, le Lampy, le Vernassonne, le ruisseau de Rebenty, le ruisseau du Reboulidou, le ruisseau de Fontorbe, le ruisseau de Lascombes et le ruisseau du Trapadous, constituant un réseau hydrographique de 22 km de longueur totale[5],[Carte 1].
Le canal du Midi, d'une longueur totale de 239,8 km, est un canal de navigation à bief de partage qui relie Toulouse à la mer Méditerranée depuis le xviie siècle[6].
Le Fresquel, d'une longueur totale de 63 km, prend sa source dans la commune de Baraigne et s'écoule d'ouest en est. Il traverse la commune et se jette dans l'Aude à Carcassonne, après avoir traversé 22 communes[7].
Le Lampy, d'une longueur totale de 29,3 km, prend sa source dans la commune d'Arfons et s'écoule vers le sud. Il traverse la commune et se jette dans le Fresquel sur le territoire communal, après avoir traversé 8 communes[8].
La Vernassonne, d'une longueur totale de 22,5 km, prend sa source dans la commune d'Arfons et s'écoule vers le sud. Elle traverse la commune et se jette dans le Lampy sur le territoire communal, après avoir traversé 4 communes[9].
Le ruisseau de Rebenty, d'une longueur totale de 20,7 km, prend sa source dans la commune de Montréal et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest puis vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans le Fresquel sur le territoire communal, après avoir traversé 3 communes[10].
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[11]. En 2020, la commune est du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[12].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[11].
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[14] complétée par des études régionales[15] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Bram », sur la commune de Bram, mise en service en 1970[16] et qui se trouve à 5 km à vol d'oiseau[17],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 13,7 °C et la hauteur de précipitations de 679 mm pour la période 1981-2010[18]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Carcassonne », sur la commune de Carcassonne, mise en service en 1948 et à 15 km[19], la température moyenne annuelle évolue de 13,7 °C pour la période 1971-2000[20], à 14,1 °C pour 1981-2010[21], puis à 14,5 °C pour 1991-2020[22].
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 4]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : la « vallée du Lampy »[24], d'une superficie de 9 555 ha, avec la Vernassonne, deux cours d'eau de régime méditerranéen. La qualité de l'eau permet à ces cours d'eau d'abriter une faune piscicole riche et variée, parmi laquelle plusieurs espèces d'intérêt communautaire : le barbeau méridional, la bouvière et la lamproie de Planer[25].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Trois ZNIEFF de type 1[Note 5] sont recensées sur la commune[26] :
et une ZNIEFF de type 2[Note 6],[26] : les « causses du piémont de la Montagne Noire » (8 830 ha), couvrant 20 communes du département[30].
Alzonne est une commune rurale[Note 7],[31]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[I 1],[32].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Carcassonne, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 115 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 2],[I 3].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (78,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (81,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (42,4 %), cultures permanentes (17,2 %), zones agricoles hétérogènes (15,6 %), forêts (12 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (5,9 %), prairies (2,9 %), zones urbanisées (2,7 %), mines, décharges et chantiers (1,2 %), eaux continentales[Note 9] (0,1 %)[33].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Le territoire de la commune d'Alzonne est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage[34]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[35].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le ruisseau de Rebenty, le Fresquel, le canal du Midi, le Lampy et la Vernassonne. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1985, 1992, 1996, 1999, 2009, 2018 et 2020[36],[34].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (75,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 724 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 724 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 94 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[37],[Carte 3].
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic et une ligne de chemin de fer. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[38].
La commune est en outre située en aval des barrages de Lampy et de Laprade, deux ouvrages de classe A[Note 10]. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[40].
Le nom Alsona en 898 est emprunté au Fresquel. Il est basé sur la racine hydronymique alz-, « aulne, marais » (Dauzat, Nègre, Billy, Morvan) et le suffixe -onna.
Alzonne est dès le IXe siècle une ville de quelque importance, puisqu’elle était dès lors le chef-lieu de la viguerie du même nom, vicaria Ausonensis ; dès lors aussi Alzonne était comprise, in pago Carcassensi.
Ce fut un point stratégique lors de la croisade contre les Albigeois.
Autrefois fortifiée, la ville fut assiégée et prise trois fois pendant les guerres de religion du XVIe[41].
Un phare placé à environ 8 m de haut émettait la lettre Z en morse (pour AlZonne) dans les années 1920-1930 pour guider les avions des pionniers de l'Aéropostale en route vers Dakar.
La commune d'Alzonne est membre de l'intercommunalité Carcassonne Agglo[I 4], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Carcassonne. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[42].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Carcassonne, au département de l'Aude, en tant que circonscription administrative de l'État, et à la région Occitanie[I 4].
Sur le plan électoral, elle dépend du canton de la Malepère à la Montagne Noire pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 4], et de la troisième circonscription de l'Aude pour les élections législatives, depuis le redécoupage électoral de 1986[43].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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1945 | 1971 | Antoine Azam | SFIO | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
1971 | 1977 | Grégoire Vanacker | PS | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
1977 | 1995 | Jacques Tramunt | PS | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
juin 1995 | 2014 | Jean-Marie Salles | PS | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
mars 2014 | En cours | Régis Banquet | PS | Fonctionnaire des finances, conseiller départemental du canton de la Malepère à la Montagne Noire (2008-2021), Président de Carcassonne Agglo depuis 2014 | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
liste des maires (depuis 1789)
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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[44]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[45].
En 2019, la commune comptait 1 582 habitants[Note 11], en augmentation de 6,96 % par rapport à 2013 (Aude : +2,52 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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1 384 | 1 510 | 1 596 | 1 610 | 1 629 | 1 644 | 1 598 | 1 623 | 1 588 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 605 | 1 566 | 1 468 | 1 510 | 1 546 | 1 516 | 1 584 | 1 506 | 1 405 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 530 | 1 574 | 1 460 | 1 315 | 1 321 | 1 312 | 1 277 | 1 277 | 1 223 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 275 | 1 177 | 1 206 | 1 208 | 1 225 | 1 221 | 1 238 | 1 239 | 1 438 |
2017 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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1 522 | 1 582 | - | - | - | - | - | - | - |
En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 644 ménages fiscaux[Note 12], regroupant 1 360 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 17 890 €[I 5] (19 240 € dans le département[I 6]).
Division | 2008 | 2013 | 2018 |
---|---|---|---|
Commune[I 7] | 6,8 % | 11,4 % | 14,2 % |
Département[I 8] | 10,2 % | 12,8 % | 12,6 % |
France entière[I 9] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 874 personnes, parmi lesquelles on compte 68,5 % d'actifs (54,3 % ayant un emploi et 14,2 % de chômeurs) et 31,5 % d'inactifs[Note 13],[I 7]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui du département et de la France, alors qu'en 2008 la situation était inverse.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Carcassonne, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 10]. Elle compte 481 emplois en 2018, contre 430 en 2013 et 372 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 482, soit un indicateur de concentration d'emploi de 99,8 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 49,3 %[I 11].
Sur ces 482 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 176 travaillent dans la commune, soit 37 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 76,1 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,6 % les transports en commun, 14,6 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 8,7 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].
94 établissements[Note 14] sont implantés à Alzonne au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 15],[I 14].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
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Nombre | % | % | |
Ensemble | 94 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturière, industries extractives et autres | 21 | 22,3 % | (8,8 %) |
Construction | 13 | 13,8 % | (14 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 28 | 29,8 % | (32,3 %) |
Information et communication | 2 | 2,1 % | (1,6 %) |
Activités financières et d'assurance | 2 | 2,1 % | (2,7 %) |
Activités immobilières | 7 | 7,4 % | (5,2 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 6 | 6,4 % | (13,3 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 10 | 10,6 % | (13,2 %) |
Autres activités de services | 5 | 5,3 % | (8,8 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 29,8 % du nombre total d'établissements de la commune (28 sur les 94 entreprises implantées à Alzonne), contre 32,3 % au niveau départemental[I 15].
Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[48] :
La toiture de la salle polyvalente de la commune est équipée de 1 214 m2 de panneaux photovoltaïques depuis 2010[49]. La transformation d'une ancienne décharge en centrale solaire photovoltaïque au sol d'environ 3 MW crête[50], développée par la société Valorem, obtient un permis de construire fin 2015 et fait l'objet d'une campagne de financement participatif sur la plateforme Lendosphere en [51]. Les permis ayant été délivrés fin 2017, le parc devrait être terminé mi-2019[52].
La commune fait partie de la petite région agricole dénommée « Région viticole »[53]. En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 16] sur la commune est la polyculture et le polyélevage[54].
1988 | 2000 | 2010 | |
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Exploitations | 75 | 35 | 23 |
Superficie agricole utilisée (ha) | 1 584 | 1169 | 1256 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 75 lors du recensement agricole[Note 17] de 1988 à 35 en 2000 puis à 23 en 2010[54], soit une baisse de 69 % en 22 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 52 % de ses exploitations[56]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 1 584 ha en 1988 à 1 256 ha en 2010. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 21 à 55 ha[54].
La commune est fortement associée au rugby à XIII, en raison du projet de création d'un Centre Technique National sur son territoire. Un projet lancé en 2017[57] et validé par la Fédération française de rugby à XIII en 2020[58].
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Blason | Senestre d'argent par azur embrassé. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |