Montertelot [mɔ̃tɛʁtəlo] est une commune française, située dans le département du Morbihan en région Bretagne.
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Montertelot | |
La mairie de la commune. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Bretagne |
Département | Morbihan |
Arrondissement | Pontivy |
Intercommunalité | Ploërmel Communauté |
Maire Mandat |
Nellie Jolivet 2020-2026 |
Code postal | 56800 |
Code commune | 56139 |
Démographie | |
Gentilé | Montertelotais, Montertelotaise |
Population municipale |
360 hab. (2019 ![]() |
Densité | 136 hab./km2 |
Population agglomération |
14 900 hab. |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 52′ 53″ nord, 2° 25′ 15″ ouest |
Altitude | 25 m Min. 19 m Max. 100 m |
Superficie | 2,64 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Ploërmel (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Ploërmel |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Ploërmel | ||
Val-d'Oust | ![]() |
|
La Chapelle-Caro |
Modeste bourg au pied de son fin clocher que l'on pourrait croire de montagne. Trois commerces entretiennent l'animation du bourg. Une halte nautique ainsi qu'une aire de stationnement attirent à la belle saison bon nombre d'itinérants en quête de calme, de dépaysement et d'authenticité. Une pinède de 80 hectares, le Bois de Saint-Méen, situé à l'est de la voie rapide, concentre divers loisirs nature (VTT, varappe…).
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Ploërmel », sur la commune de Ploërmel, mise en service en 1951[7] et qui se trouve à 6 km à vol d'oiseau[8],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11,7 °C et la hauteur de précipitations de 749,7 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Vannes-Séné », sur la commune de Séné, mise en service en 1998 et à 37 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 12,3 °C pour 1981-2010[11] à 12,4 °C pour 1991-2020[12].
Montertelot est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[13],[14],[15].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Ploërmel, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 19 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[16],[17].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (71,8 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (74,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (41 %), zones agricoles hétérogènes (30,8 %), forêts (28,3 %)[18].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[19].
Le nom de la localité est attesté sous sa forme bretonne Mousterdelav, avec un V prononcé O en 1330 et en 1481 [20] et sous la forme Montertelo en 1481[21].
Le premier élément Monter- est un produit du bas latin *monisterium « couvent, église », variante du latin monastērium (cf. monastère)[22]. Ce terme est attesté en ancien français sous les formes monstier, muster, moustere, d'où moustier, moutier, terme vieilli en français qui signifie « monastère, église »[23]. Il est très répandu en toponymie sous différentes formes[24].
En Bretagne, les toponymes dans lesquels il apparaît sont généralement du type Monter-, comme dans Monterrein à 5 km[22], Monterblanc (Morbihan, Monsterblanc en 1455) à 40 km et Monterfil (Ille-et-Vilaine) à 45 km[22]. Il existe aussi une variante rencontrée dans le Moustoir et Moustoir-Remungol, également en Bretagne[25].
Le second élément -telot est vraisemblablement un nom de saint. Il s'agit probablement de saint Théleau (saint du VIe siècle, san Teliav > san Telo en breton) que l'on retrouve en toponymie sous la forme Saint-Thélo (Côte-d'Armor) et Landeleau (Finistère, lann-Telo)[26]. Cette hypothèse est renforcée par le fait que saint Théleau est vénéré dans la paroisse pour avoir vaincu un dragon[27].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1986 | 1989 | Pierre Rio | S-E | |
1989 | 2004 | Pierre Kerloc'h | DVD | Conseiller général |
2004 | 2008 | Anne-Marie Fournard | - | |
2008 | 3 juillet 2020 | Martine Le Guilly | PS | |
3 juillet 2020 | En cours | Nellie Jolivet[28] | PS | |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[30].
En 2019, la commune comptait 360 habitants[Note 7], en diminution de 2,44 % par rapport à 2013 (Morbihan : +2,97 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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210 | 177 | 217 | 265 | 243 | 242 | 242 | 246 | 245 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
243 | 240 | 252 | 248 | 237 | 235 | 237 | 213 | 216 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
230 | 231 | 207 | 181 | 171 | 187 | 203 | 199 | 208 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
213 | 227 | 242 | 268 | 279 | 255 | 322 | 331 | 366 |
2017 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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355 | 360 | - | - | - | - | - | - | - |
L'église paroissiale de Montertelot : dédiée à saint Laur (ou saint Léry), l'église n'était à l'origine qu'une grange. Les pierres grossières en attestent à l'extrémité nord-ouest de la nef, près des fonts baptismaux. Les premiers travaux d'extension datent de 1617. En 1861, l'église prend sa forme définitive et conserve l'aspect général qu'on lui connaît encore aujourd'hui. Nombreux objets religieux remarquables, dont le tableau du Rosaire.
La fontaine de Saint Laur (derrière l'église) : réalisée en 1885. Une statue en bois de pommier représentant saint Laur remplace la statue d'origine.
Le calvaire de Montertelot et la croix de chemin de la Ville-Briend, tous deux inscrits au titre des monuments historiques depuis le .
L'écluse de Montertelot (écluse n° 29 du Canal de Nantes à Brest).
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