Monteils est une commune française située dans le nord-est du département de Tarn-et-Garonne, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Quercy Blanc, correspondant à la partie méridionale du Quercy, devant son nom à ses calcaires lacustres du Tertiaire.
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Monteils | |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Tarn-et-Garonne |
Arrondissement | Montauban |
Intercommunalité | Communauté de communes du Quercy caussadais |
Maire Mandat |
Christophe Massaloup 2020-2026 |
Code postal | 82300 |
Code commune | 82126 |
Démographie | |
Gentilé | Monteillais |
Population municipale |
1 359 hab. (2019 ![]() |
Densité | 113 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 10′ 27″ nord, 1° 33′ 58″ est |
Altitude | Min. 110 m Max. 187 m |
Superficie | 12,08 km2 |
Type | Commune rurale |
Unité urbaine | Caussade (banlieue) |
Aire d'attraction | Montauban (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Quercy-Rouergue |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
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Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par la Lère, le Candé, le ruisseau de Terrassou, le ruisseau du Traversié et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Monteils est une commune rurale qui compte 1 359 habitants en 2019, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est dans l'agglomération de Caussade et fait partie de l'aire d'attraction de Montauban. Ses habitants sont appelés les Monteillais ou Monteillaises.
Commune située dans le Quercy sur la Lère, à l'est de Caussade.
Caussade | ![]() |
Septfonds |
Saint-Cirq |
La commune est dans le bassin versant de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[2]. Elle est drainée par la Lère, le Candé, le ruisseau de Terrassou, le ruisseau du Traversié, un bras du Cande, le ruisseau de Bayle, le ruisseau de l'Ancien Cande, le ruisseau des Marguerites, le ruisseau du Doumarc et par deux petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 18 km de longueur totale[3],[Carte 1].
La Lère, d'une longueur totale de 45,1 km, prend sa source dans la commune de Saillac et s'écoule du nord-est au sud-ouest. Elle traverse la commune et se jette dans l'Aveyron à Albias, après avoir traversé 14 communes[4].
Le Candé, d'une longueur totale de 18,1 km, prend sa source dans la commune de Labastide-de-Penne et s'écoule du nord-est au sud-ouest. Il traverse la commune et se jette dans la rivière la Lère à Caussade, après avoir traversé 7 communes[5].
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[6]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[7].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[10] complétée par des études régionales[11] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Vincent », sur la commune de Saint-Vincent-d'Autéjac, mise en service en 1993[12] et qui se trouve à 8 km à vol d'oiseau[13],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 13,7 °C et la hauteur de précipitations de 771,8 mm pour la période 1981-2010[14]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Montauban », sur la commune de Montauban, mise en service en 1885 et à 24 km[15], la température moyenne annuelle évolue de 13,6 °C pour 1981-2010[16] à 14 °C pour 1991-2020[17].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 5] est recensée sur la commune[18] : la « basse vallée de la Lère et bois Redon » (345 ha), couvrant 3 communes du département[19].
Monteils est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[20],[I 1],[21]. Elle appartient à l'unité urbaine de Caussade, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[I 2] et 8 195 habitants en 2018, dont elle est une commune de la banlieue[I 3],[I 4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montauban dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 50 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 5],[I 6].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (70,9 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (78,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (28,6 %), zones agricoles hétérogènes (27,5 %), prairies (14,8 %), zones urbanisées (12,2 %), forêts (9,4 %), eaux continentales[Note 8] (5 %), mines, décharges et chantiers (2,5 %)[22].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Le territoire de la commune de Monteils est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[23]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[24].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Lère et le Candé. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[25]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1992 et 1999[26],[23].
Monteils est exposée au risque de feu de forêt. Le département de Tarn-et-Garonne présentant toutefois globalement un niveau d’aléa moyen à faible très localisé, aucun Plan départemental de protection des forêts contre les risques d’incendie de forêt (PFCIF) n'a été élaboré. Le débroussaillement aux abords des maisons constitue l’une des meilleures protections pour les particuliers contre le feu[Note 9],[27].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[28].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 91 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (92 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 611 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 586 sont en en aléa moyen ou fort, soit 96 %, à comparer aux 96 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[29],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[30].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 2003, 2009 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[23].
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[31].
D’après le Boscus, Monteils fait sa première apparition dans l’histoire en 1165. Par une bulle du pape, Alexandre III, le chapitre de Saint-Antonin est maintenu dans la possession de l’église de Monteils connue sous le vocable de Saint-Jean Baptiste.
Cependant, d’après Jacques Neveu, des découvertes importantes (tombes datées d’environ du VIe siècle de notre ère, quatre sites gallo-romains, le plus important est celui du Sès, bijoux, silex, bifaces...), semblent montrer que la présence humaine date de plus de 150 000 ans dans notre région.
L'église Monteils était autrefois compris dans le taillable de Caussade. La communauté de Caussade était depuis l’origine constituée de sept paroisses : Notre-Dame del Fraysse, Saint-Sernin-de-Montevols, Saint-Pierre-de-l’Herm (La Bénèche), Saint-Martin-de-Sesquières, Saint-Jean-de Monteils, Saint-Cirice-du-Colombié, Saint-Pierre-de-Milhac (d’après C. Sahuc).
Le territoire compris dans la commune de Monteils fut l’apanage de plusieurs seigneurs (les Milhac, les Peyrelade, les Bazagues, les Jagot...). Il y eut même une famille du nom de Monteils aux environs de 1300. Le château de Monteils est cité pour la première fois dans un titre de l’an 1239 (d’après L. Boscus).
En 1622, des contestations s’élevèrent entre les habitants de Monteils et de Caussade au sujet de la nomination de noble Antoine de Manas comme syndic catholique. Les deux parties en vinrent aux mains et le plus profond antagonisme divise alors les deux paroisses jusqu’en 1729 (d’après L. Boscus).
En 1728, Pierre Lacombe, écuyer, seigneur de Monteils, adjudicateur de la justice royale veut obtenir du roy la séparation de la paroisse de Monteils de la communauté de Caussade. Il est plus glorieux pour lui d’être seigneur de la communauté de Monteils que de la paroisse de Monteils. Caussade engage une bataille juridique contre la revente de la justice (d’après C. Sahuc).
Le , un arrêt du Conseil d’État à Compiègne prononce la désunion entre les 2 paroisses. Les actions en justice se poursuivent des deux côtés (d’après C. Sahuc).
Monteils se dote de son cadastre de 1757 à 1768. Le nombre de propriétaire est passé de 160 environ en 1640 à 214 en 1768 (d’après C. Sahuc).
Jean Lugan-James est un des tout premiers propriétaires parmi les habitants en 1789.
En 1789, le cahier de doléances de Caussade porte comme première revendication le retour de Monteils dans la communauté. « Cette paroisse profite de nos commodités et de nos dépenses locales sans y contribuer en rien » (d’après C. Sahuc).
En 1791, il y avait 1 036 habitants à Monteils ? (d’après J. Neveu).
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1790 | 1781 | Abbé Jean Boe | Curé de Monteils | |
1791 | 1792 | Jean Bédé-Doumarc | ||
1792 | 1796 | Abbé Jean Lugan Jamé | Trésorier de la commune | |
1796 | 1799 | Antoine Mazuc | ||
1799 | 1813 | François David | ||
1813 | 1819 | Jean Courtes | ||
1819 | 1821 | Louis Moule | ||
1821 | 1835 | |||
1835 | 1844 | Michel-Pierre Treillou | ||
1844 | 1846 | Jammes Lugan | ||
1846 | 1848 | Antoine Courtes | ||
1848 | 1854 | Michel-Pierre Treillou | ||
1854 | 1880 | Jean-Pierre Sol | ||
1880 | 1891 | Jammes Lugan | ||
1891 | 1892 | Jean Lugan | ||
1892 | 1912 | Joseph de Courrèges | ||
1912 | 1937 | Daniel Croc | ||
1937 | 1944 | Henri de Courrèges | ||
1944 | 1945 | Célestin Aussaresses | ||
1945 | 1947 | Henri de Courrèges | ||
1947 | 1959 | Urbain Soulie | ||
1959 | 1971 | Roger Dejean-Servierres | ||
1971 | 1988 | Eugène Laurent | ||
1988 | 2001 | Jeannette Martinasso | ||
2001 | 2014 | Monique Ferrero | DVD | Directrice des Gîtes de France du Tarn-et-Garonne |
2014 | 2020 | Jacques Soulie | ||
2020 | En cours | Christophe Massaloup |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[33].
En 2019, la commune comptait 1 359 habitants[Note 10], en augmentation de 1,27 % par rapport à 2013 (Tarn-et-Garonne : +4,13 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
928 | 732 | 836 | 923 | 988 | 964 | 935 | 901 | 882 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
791 | 735 | 782 | 745 | 761 | 688 | 640 | 621 | 583 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
583 | 545 | 525 | 510 | 456 | 425 | 403 | 392 | 410 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
433 | 478 | 647 | 788 | 999 | 1 075 | 1 163 | 1 223 | 1 300 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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1 363 | 1 359 | - | - | - | - | - | - | - |
En 2018, la commune compte 576 ménages fiscaux[Note 11], regroupant 1 347 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 21 480 €[I 7] (20 140 € dans le département[I 8]).
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 9] | 8 % | 6,5 % | 7,5 % |
Département[I 10] | 8,4 % | 10,2 % | 10,3 % |
France entière[I 11] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 790 personnes, parmi lesquelles on compte 74,3 % d'actifs (66,8 % ayant un emploi et 7,5 % de chômeurs) et 25,7 % d'inactifs[Note 12],[I 9]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Montauban, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 12]. Elle compte 384 emplois en 2018, contre 338 en 2013 et 353 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 540, soit un indicateur de concentration d'emploi de 71,1 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 52,2 %[I 13].
Sur ces 540 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 90 travaillent dans la commune, soit 17 % des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 90,1 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,3 % les transports en commun, 3,7 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 4,8 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].
84 établissements[Note 13] sont implantés à Monteils au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 14],[I 16].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 84 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturière, industries extractives et autres | 13 | 15,5 % | (9,6 %) |
Construction | 11 | 13,1 % | (14,9 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 29 | 34,5 % | (29,7 %) |
Information et communication | 1 | 1,2 % | (1,9 %) |
Activités financières et d'assurance | 2 | 2,4 % | (3,4 %) |
Activités immobilières | 5 | 6 % | (3,3 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 10 | 11,9 % | (14,1 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 8 | 9,5 % | (13,6 %) |
Autres activités de services | 5 | 6 % | (9,3 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 34,5 % du nombre total d'établissements de la commune (29 sur les 84 entreprises implantées à Monteils), contre 29,7 % au niveau départemental[I 17].
Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[36] :
La commune est dans le « Bas-Quercy de Montpezat », une petite région agricole couvrant une bande nord du département de Tarn-et-Garonne[37]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 15] sur la commune est l'exploitation de grandes cultures (hors céréales et oléoprotéagineuses)[Carte 5].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 34 | 22 | 18 | 13 |
SAU[Note 16] (ha) | 584 | 499 | 538 | 703 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 34 lors du recensement agricole de 1988[Note 17] à 22 en 2000 puis à 18 en 2010[39] et enfin à 13 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 62 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 57 % de ses exploitations[40],[Carte 7]. La surface agricole utilisée sur la commune a quant à elle augmenté, passant de 584 ha en 1988 à 703 ha en 2020[Carte 8]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 17 à 54 ha[39].
Le pigeonnier est un élément incontournable du paysage monteillais. La diversité des styles architecturaux se décline en deux identités majeures : le Pied de mulet et le pigeonnier sur piliers. Monteils compte 19 pigeonniers bien souvent restaurés à l’identique dont les caractéristiques de style s’apparentent en majorité à la première appellation.
Le Parc de la Lère : géré par le syndicat intercommunal Caussade-Monteils, il s'étend sur 30 ha. Bois, lacs, sentiers font de ce site un espace naturel protégé de grande qualité.
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