Montbolo Écouter est une commune française, située dans le sud-est du département des Pyrénées-Orientales en région Occitanie. Ses habitants sont appelés les Bolomontains. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Vallespir, ancienne vicomté (englobée au Moyen Âge dans la vicomté de Castelnou), rattachée à la France par le traité des Pyrénées (1659) et correspondant approximativement à la vallée du Tech, de sa source jusqu'à Céret.
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Montbolo Montboló | |
![]() Entrée du village | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Pyrénées-Orientales |
Arrondissement | Céret |
Intercommunalité | Communauté de communes du Haut Vallespir |
Maire Mandat |
Hervé Colas 2020-2026 |
Code postal | 66110 |
Code commune | 66113 |
Démographie | |
Gentilé | Bolomontains, Bolomontaines |
Population municipale |
177 hab. (2019 ![]() |
Densité | 8,1 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 42° 29′ 09″ nord, 2° 39′ 21″ est |
Altitude | Min. 240 m Max. 1 323 m |
Superficie | 21,98 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Amélie-les-Bains-Palalda (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton du Canigou |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le Tech, l'Ample, la rivière de Bonabosc, la rivière de Saint-Marsal et par un autre cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (« le Tech ») et deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Montbolo est une commune rurale qui compte 177 habitants en 2019, après avoir connu un pic de population de 443 habitants en 1846. Elle fait partie de l'aire d'attraction d'Amélie-les-Bains-Palalda. Ses habitants sont appelés les Bolomontains ou Bolomontaines.
La commune de Montbolo se trouve dans le département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie[I 1].
Elle se situe à 31 km à vol d'oiseau de Perpignan[1], préfecture du département, à 8 km de Céret[2], sous-préfecture, et à 2 km d'Amélie-les-Bains-Palalda[3], bureau centralisateur du canton du Canigou dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie d'Amélie-les-Bains-Palalda[I 1].
Les communes les plus proches[Note 1] sont[4] : Amélie-les-Bains-Palalda (1,7 km), Arles-sur-Tech (3,6 km), Reynès (4,5 km), Taulis (4,7 km), Taillet (4,9 km), Saint-Marsal (6,5 km), Corsavy (6,6 km), Oms (7,4 km).
Sur le plan historique et culturel, Montbolo fait partie du Vallespir, ancienne vicomté (englobée au Moyen Âge dans la vicomté de Castelnou), rattachée à la France par le traité des Pyrénées (1659) et correspondant approximativement à la vallée du Tech, de sa source jusqu'à Céret[5].
Taulis | Saint-Marsal | Taillet |
Corsavy | ![]() |
Reynès |
Arles-sur-Tech | Amélie-les-Bains-Palalda |
Il y a à Montbolo des carrières de gypse. Celles-ci étaient exploitées pour faire du plâtre[7]. Il y avait également des gisements de lutite et de dolomie. Un éboulement dans une carrière de gypse de Montbolo a lieu le et provoque la mort de trois ouvriers[8].
La commune est classée en zone de sismicité 4, correspondant à une sismicité moyenne[9].
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[10]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[11].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[10].
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[13] complétée par des études régionales[14] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Amelie-les-Bains », sur la commune d'Amélie-les-Bains-Palalda, mise en service en 1977[15] et qui se trouve à 2 km à vol d'oiseau[16],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 15,6 °C et la hauteur de précipitations de 889,6 mm pour la période 1981-2010[17]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Perpignan », sur la commune de Perpignan, mise en service en 1924 et à 31 km[18], la température moyenne annuelle évolue de 15,4 °C pour la période 1971-2000[19], à 15,7 °C pour 1981-2010[20], puis à 16,1 °C pour 1991-2020[21].
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 5]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : « le Tech »[23], d'une superficie de 1 467 ha, hébergeant le Barbeau méridional qui présente une très grande variabilité génétique dans tout le bassin versant du Tech. Le haut du bassin est en outre colonisé par le Desman des Pyrénées[24].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Deux ZNIEFF de type 2[Note 6] sont recensées sur la commune[25] :
Montbolo est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[28],[I 2],[29].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amélie-les-Bains-Palalda, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 6 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 3],[I 4].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (97,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (97,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (89,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (8,2 %), zones agricoles hétérogènes (1,3 %), zones urbanisées (1,1 %)[30].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
La ligne 535 du réseau régional liO relie la commune à Amélie-les-Bains depuis La Bastide.
Le territoire de la commune de Montbolo est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité moyenne). Il est également exposé à un risque particulier, le risque radon[31],[32].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par crue torrentielle de cours d'eau du bassin du Tech[33].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles, soit des glissements de terrains, soit des chutes de blocs, soit des effondrements liés à des cavités souterraines[34]. Une cartographie nationale de l'aléa retrait-gonflement des argiles permet de connaître les sols argileux ou marneux susceptibles vis-à-vis de ce phénomène[35]. L'inventaire national des cavités souterraines permet par ailleurs de localiser celles situées sur la commune[36].
Ces risques naturels sont pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais d'un plan de prévention des risques inondations et mouvements de terrains[37].
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Montbolo est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[38].
En catalan, le nom de la commune est Montboló[39]. Il a des origines à la fois latines et germaniques. La première partie provient du latin Mons (génitif : Montis) qui signifie « Mont ». La deuxième est une déformation du patronyme germanique Baldone, qui est issu de l'adjectif Bald (« audacieux ») au régime. Ce nom apparaît pour la première fois au IXe siècle sous les formes Monte Baudone ou Monte Bodone [40].
Le site de Montbolo est occupé depuis la Préhistoire, comme l'attestent entre autres la grotte de la Balma (mot catalan désignant une caverne) qui conserve des vestiges remontant au Néolithique, fortuitement découverts en 1969. Ils comprennent notamment un nombre important de fragments de céramique, des fragments osseux et des restes de peintures rupestres[41].
Le village lui-même est mentionné pour la première fois en 941 dans un document émanent du seigneur de Camélas[42] (ou 967 selon l'Abbé Cazes), et l'église est fondée quelques années après. Elle est mentionnée pour la première fois en 993[43]. Jusqu'en 1321, la seigneurie appartient aux vicomtes de Castelnou.[réf. nécessaire]
Montbolo prospère du XVIIe au XIXe siècle, comme l'atteste la forte augmentation de la population pendant cette période. La commune est ensuite touchée par l’exode rural. En effet, en raison du relief accidenté, le village ne possède aucune terre cultivable et exploitait donc les forêts du massif[42].
En 1790, la commune de Montbolo est incluse dans le nouveau Canton d'Arles-sur-Tech[44]. Depuis les élections ayant suivi la réforme de 2014, elle fait partie du canton du Canigou.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
mars 2001 | 16 août 2018 (décès) | Lucien Julia[45],[46] | DVG | |
novembre 2018 | 31 juillet 2019 (décès)[47] | Christine Naveau[48] | ||
Les données manquantes sont à compléter. |
La population est exprimée en nombre de feux (f) ou d'habitants (H).
1359 | 1365 | 1378 | 1470 | 1515 | 1553 | 1643 | 1709 | 1720 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
28 f | 25 f | 26 f | 10 f | 9 f | 16 f | 41 f | 39 f | 39 f |
1730 | 1767 | 1774 | 1789 | 1790 | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
49 f | 265 H | 40 f | 30 f | 500 H | - | - | - | - |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[49]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[50].
En 2019, la commune comptait 177 habitants[Note 9], en diminution de 4,32 % par rapport à 2013 (Pyrénées-Orientales : +3,73 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
297 | 263 | 389 | 283 | 380 | 408 | 435 | 443 | 410 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
370 | 322 | 330 | 305 | 267 | 240 | 256 | 235 | 232 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
234 | 244 | 250 | 174 | 140 | 186 | 187 | 215 | 198 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
139 | 124 | 92 | 105 | 133 | 145 | 195 | 196 | 187 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
184 | 177 | - | - | - | - | - | - | - |
selon la population municipale des années : | 1968[53] | 1975[53] | 1982[53] | 1990[53] | 1999[53] | 2006[54] | 2009[55] | 2013[56] |
Rang de la commune dans le département | 160 | 163 | 153 | 156 | 156 | 148 | 149 | 149 |
Nombre de communes du département | 232 | 217 | 220 | 225 | 226 | 226 | 226 | 226 |
En 2018, la commune compte 62 ménages fiscaux[Note 10], regroupant 119 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 18 340 €[I 5] (19 350 € dans le département[I 6]).
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 7] | 12,1 % | 7,5 % | 6,8 % |
Département[I 8] | 10,3 % | 12,9 % | 13,3 % |
France entière[I 9] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 75 personnes, parmi lesquelles on compte 50 % d'actifs (43,3 % ayant un emploi et 6,8 % de chômeurs) et 50 % d'inactifs[Note 11],[I 7]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département, alors qu'en 2008 la situation était inverse.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction d'Amélie-les-Bains-Palalda, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 2],[I 10]. Elle compte 50 emplois en 2018, contre 38 en 2013 et 36 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 36, soit un indicateur de concentration d'emploi de 138,4 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 24,2 %[I 11].
Sur ces 36 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 13 travaillent dans la commune, soit 36 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 72,2 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,8 % les transports en commun, 2,8 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 22,2 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].
13 établissements[Note 12] sont implantés à Montbolo au [I 14]. Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 38,5 % du nombre total d'établissements de la commune (5 sur les 13 entreprises implantées à Montbolo), contre 30,5 % au niveau départemental[I 15].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 3 | 5 | 2 | 1 |
SAU[Note 13] (ha) | 220 | 145 | 10 | 31 |
La commune est dans les « Vallespir et Albères », une petite région agricole située dans le sud du département des Pyrénées-Orientales[58]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 14] sur la commune est l'exploitation de grandes cultures (hors céréales et oléoprotéagineuses)[Carte 3]. Une seule exploitation agricole ayant son siège dans la commune est recensée lors du recensement agricole de 2020[Note 15] (trois en 1988). La superficie agricole utilisée est de 31 ha[60],[Carte 4],[Carte 5].
![]() |
Blasonnement :
Écu carré en pointe : d'azur à un sautoir alésé d'argent. |
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