Montanges est une commune française située dans le département de l'Ain en région Auvergne-Rhône-Alpes. En 2018, elle compte 348 habitants.
Montanges | |
![]() Le pont des Pierres, construit en 1910 et reliant la commune de Confort. | |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Ain |
Arrondissement | Nantua |
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays Bellegardien |
Maire Mandat |
Christophe Marquet 2020-2026 |
Code postal | 01200 |
Code commune | 01257 |
Démographie | |
Population municipale |
351 hab. (2019 ![]() |
Densité | 26 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 46° 09′ 54″ nord, 5° 48′ 08″ est |
Altitude | Min. 375 m Max. 1 090 m |
Superficie | 13,70 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Genève - Annemasse (partie française) (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Valserhône |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
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Montanges est un village d'environ 300 habitants situé à une douzaine de kilomètres de Bellegarde-sur-Valserine, dans le département de l'Ain.
La commune se trouve à l'entrée de la vallée de la Valserine et fait partie du territoire du parc naturel régional du Haut-Jura dont elle est l'une des portes.
Le territoire de la commune s'étend sur près de 1 300 hectares, étagés entre 375 mètres (Valserine au pont des Pierres) et environ 1 000 mètres d'altitude.
Outre le village, la commune comprend plusieurs hameaux nichés dans les combes qui entourent le village : Fay, Echazeau, Trébillet, les Quarts et la Namphée (inhabité).
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Champfromier | ![]() | ||
Saint-Germain-de-Joux | N | Chézery-Forens | ||
O Montanges E | ||||
S | ||||
Valserhône | Confort |
La commune est traversée par un petit cours d'eau, la Sandézanne, qui se jette dans la Valserine légèrement en amont du pont des Pierres. Ce dernier offre un point de vue exceptionnel sur la vallée, très encaissée, boisée et dominée par de magnifiques barres rocheuses calcaires. Au pont des Pierres se trouve également une réserve naturelle labellisée Natura 2000 d'une superficie de 8 hectares qui a pour objet la protection d'un site d'hivernage de chiroptères (chauves-souris) important.
Montanges est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Genève - Annemasse (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 158 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[4],[5].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (77,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (78,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (72,4 %), prairies (18,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (5 %), zones urbanisées (2,2 %), zones agricoles hétérogènes (2,1 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Durant la Révolution française, la commune prend temporairement le nom de Leplateau[7].
Au début du XXe siècle et jusqu'au années 1930, a circulé à Montanges le tramway de Bellegarde à Chézery.
Le , un groupe des maquis de l'Ain et du Haut-Jura dirigé par Paul de Vanssay est pris dans une embuscade à Montanges[8]. Cet épisode fit dix-huit morts parmi les maquisards, dont Paul de Vanssay lui-même[9].
La commune de Montanges est membre de la communauté de communes du Pays Bellegardien, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Valserhône. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[10].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Nantua, au département de l'Ain et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[11]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Valserhône pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[11], et de la troisième circonscription de l'Ain pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[12].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
juin 1995 | mars 2008 | Serge Devaud | ||
mars 2008 | En cours (au 30 avril 2014) |
Christophe Marquet | SE | Retraité de l'enseignement |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[14].
En 2019, la commune comptait 351 habitants[Note 3], en augmentation de 3,85 % par rapport à 2013 (Ain : +5,32 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
713 | 774 | 816 | 698 | 771 | 743 | 707 | 786 | 812 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
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673 | 738 | 693 | 673 | 654 | 599 | 560 | 519 | 472 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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482 | 422 | 377 | 323 | 310 | 309 | 302 | 259 | 237 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
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225 | 226 | 192 | 191 | 248 | 282 | 318 | 330 | 332 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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343 | 351 | - | - | - | - | - | - | - |
Le village de Montanges dépend principalement d'une économie artisanale. Sur le site de Trébillet se trouvait l'usine Reybier, appartenant au groupe fromager Entremont.Le site est fermé depuis plusieurs années et a été transféré à Annecy. La commune entretient également une agriculture pastorale, de moyenne montagne ou sont élaborés les fromages d'AOC : bleu de Gex et comté.
Depuis 2004, à la suite d'une demande de l'ancienne équipe municipale, un projet de carrière est à l'étude par une entreprise locale de travaux publics. Ce projet suscite de fortes contestations au sein de la commune et des villages voisins.
En 2014, la commune obtient le niveau « une fleur » au concours des villes et villages fleuris[17].
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