Confort est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Genève - Annemasse (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 158 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[4],[5].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (70,4% en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (71,3%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (55,6%), prairies (23%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (14,8%), zones agricoles hétérogènes (3,8%), zones urbanisées (2,8%)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Histoire
Important lieu de pèlerinage au Moyen Âge.
En 1601, le pays de Gex et le Bugey deviennent français[7]. Ils sont séparés par le chemin des Espagnols sous souveraineté savoyarde, permettant de rejoindre la Savoie à la Franche-Comté.
Le chemin démarre au pont de Grésin et passe par Confort.
En 1760, le traité de Turin[8] supprimera cette enclave et Confort devient français.
La commune est créée en 1858 d'une scission d'avec Lancrans.
Politique et administration
Découpage territorial
La commune de Confort est membre de la communauté de communes du Pays Bellegardien, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Valserhône. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[9].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Nantua, au département de l'Ain et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[10]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Valserhône pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[10], et de la troisième circonscription de l'Ain pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[11].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1861. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[15].
En 2019, la commune comptait 667 habitants[Note 3], en augmentation de 19,96% par rapport à 2013 (Ain: +5,32%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1901
498
494
423
477
523
489
497
492
477
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1962
505
436
433
431
377
378
276
315
270
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2007
2012
2017
349
377
397
449
499
514
515
553
648
Évolution de la population [modifier], suite (3)
2019
-
-
-
-
-
-
-
-
667
-
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[16] puis Insee à partir de 2006[17].)
Histogramme de l'évolution démographique
Culture et patrimoine
Église de l'Immaculée-Conception.
Lieux et monuments
Parc naturel régional du Haut-Jura.
Hospice fondé à la mémoire de sœur Rosalie.
Église de l'Immaculée-Conception.
Chalet de Varambon.
Pont du moulin des pierres.
Personnalités liées à la commune
Rosalie Rendu dite sœur Rosalie, est née à Confort en 1786.
Jacques-Marie Chapelu (1812-1888), prêtre desservant le village de 1843 à sa mort, «le plus célèbre curé maçon du Pays de Gex», bâtisseur de l'église de Confort (1851-1856) puis, de 1861 à 1874, du presbytère, d'une école de sœurs, d'une aumônerie, de l'école des garçons, des deux ailes de la maison des sœurs tenant lieu d'hospice de vieillards et d'orphelinat. Le cimetière, où il repose, est de même son œuvre[18],[19].
Notes et références
Notes et cartes
Notes
Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Cartes
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
«Zonage rural», sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
L.-E. Genolin, «Un enfant d'Agremont: J. Chapelu, curé de Confort», Revue d'histoire ecclésiastique et d'archéologie du diocèse de Belley, n°IX, 1912, pp.5-35.
Philippe Boutry, Prêtres et paroisses au pays du Curé d'Ars, Les éditions du Cerf, 1986, pp.130-132.
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