Montaillou, en occitanMontalhon, est une commune française, située dans le sud-est du département de l'Ariège en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune fait partie du pays du Sabarthès, structuré par la haute vallée de l'Ariège en amont du pays de Foix avec Tarascon-sur-Ariège comme ville principale.
Montaillou
Le village vu de Camurac
Administration
Pays
France
Région
Occitanie
Département
Ariège
Arrondissement
Foix
Intercommunalité
Communauté de communes de la Haute Ariège
Maire Mandat
Jean Clergue 2020-2026
Code postal
09110
Code commune
09197
Démographie
Gentilé
Montaillounais
Population municipale
17 hab. (2019 )
Densité
2 hab./km2
Géographie
Coordonnées
42° 47′ 20″ nord, 1° 53′ 56″ est
Altitude
1 325 m Min. 1 181 m Max. 1 806 m
Superficie
8,61 km2
Unité urbaine
Commune rurale
Aire d'attraction
Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales
Canton de Haute-Ariège
Législatives
Première circonscription
Localisation
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Montaillou
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Montaillou
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Montaillou
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Montaillou
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Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par divers petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable: un site Natura 2000 (le «bassin du Rebenty») et quatre zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Montaillou est une commune rurale qui compte 17 habitants en 2019, après avoir connu un pic de population de 360 habitants en 1806. Ses habitants sont appelés les Montallionois ou Montallionoises.
Le patrimoine architectural de la commune comprend un immeuble protégé au titre des monuments historiques : le château, inscrit en 1984.
Géographie
Localisation
La commune de Montaillou se trouve dans le département de l'Ariège, en région Occitanie[I 1].
Elle se situe à 31 km à vol d'oiseau de Foix[1], préfecture du département, et à 9 km d'Ax-les-Thermes[2], bureau centralisateur du canton de Haute-Ariège dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1].
La commune fait en outre partie du bassin de vie d'Ax-les-Thermes[I 1].
Les communes les plus proches[Note 1] sont[3]:
Prades (1,6 km), Camurac (1,8 km), Comus (2,8 km), Belcaire (5,7 km), La Fajolle (5,8 km), Mérial (6,6 km), Sorgeat (7,6 km), Caussou (7,8 km).
Sur le plan historique et culturel, Montaillou fait partie du pays du Sabarthès, structuré par la haute vallée de l'Ariège en amont du pays de Foix avec Tarascon-sur-Ariège comme ville principale[4].
La commune est située dans les Pyrénées, une chaîne montagneuse jeune, érigée durant l'ère tertiaire (il y a 40 millions d'années environ), en même temps que les Alpes. Elle est traversée par la Faille nord-pyrénéenne, qui sépare la Zone axiale pyrénéenne (ZA) ou haute chaîne primaire de la Zone nord-pyrénéenne (ZNP), au nord. Les terrains affleurants sur le territoire communal sont constitués de roches pour partie sédimentaires et pour partie métamorphiques datant pour certaines du Mésozoïque, anciennement appelé Ère secondaire, qui s'étend de −252,2 à −66,0 Ma, et pour d'autres du Paléozoïque, une ère géologique qui s'étend de −541 à −252,2 Ma[6],[7].
La superficie cadastrale de la commune publiée par l’Insee, qui sert de références dans toutes les statistiques, est de 8,61 km2[8],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 8,87 km2[7]. Son relief est particulièrement escarpé puisque la dénivelée maximale atteint 625 mètres. L'altitude du territoire varie entre 1 181 m et 1 806 m[11].
La commune est dans le bassin versant de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[12]. Elle est drainée par le ruisseau de la Coume du Moulin, le ruisseau de la Prade, constituant un réseau hydrographique de 5 km de longueur totale[13],[14].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique altéré», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[15]. En 2020, la commune ressort du type «climat de montagne» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[16]. À l'est du département, l’influence méditerranéenne accentue les contrastes saisonniers, le climat y est plus sec[17].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[15].
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000
Moyenne annuelle de température: 8,3°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 10,5 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 2,1 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 6,6 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[19] complétée par des études régionales[20],[21] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Belcaire», sur la commune de Belcaire, mise en service en 1979[22] et qui se trouve à 6 km à vol d'oiseau[23],[Note 5], où la température moyenne annuelle est de 9,6°C et la hauteur de précipitations de 1 018,6 mm pour la période 1981-2010[24].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Carcassonne», sur la commune de Carcassonne, dans le département de l'Aude, mise en service en 1948 et à 60 km[25], la température moyenne annuelle évolue de 13,7°C pour la période 1971-2000[26], à 14,1°C pour 1981-2010[27], puis à 14,5°C pour 1991-2020[28].
Milieux naturels et biodiversité
Réseau Natura 2000
Site Natura 2000 sur le territoire communal.
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 6].
Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats: le «bassin du Rebenty»[30], d'une superficie de 8 567ha, qui offre une palette d'habitats naturels sur une grande gamme altitudinale et climatique et sur des substrats variés (calcaires, marnes, schistes). En particulier, on y rencontre de belles pinèdes de pins à crochets sur sol acide. La rivière héberge des espèces aquatiques (Chabot commun et Barbeau méridional, Écrevisse à pattes blanches) et mammifères (Desman des Pyrénées)[31].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Deux ZNIEFF de type 1[Note 7] sont recensées sur la commune[32]:
les «montagnes de Belesta, de la Frau, de l'Ordat et de Prades» (14 014ha), couvrant 32 communes dont 28 dans l'Ariège et 4 dans l'Aude[33], et
les «montagnes orientales d'Ax-les-Thermes» (9 524ha), couvrant 20 communes dont 16 dans l'Ariège et 4 dans l'Aude[34]
et deux ZNIEFF de type 2[Note 8],[32]:
«le bassin versant de l'Oriège et montagnes orientales d'Ax-les-Thermes» (18 551ha), couvrant 25 communes dont 18 dans l'Ariège, 4 dans l'Aude et 3 dans les Pyrénées-Orientales[35];
les «montagnes d'Olmes» (31 924ha), couvrant 33 communes dont 31 dans l'Ariège et 2 dans l'Aude[36].
Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 à Montaillou.
Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
Typologie
Montaillou est une commune rurale[Note 9],[37]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[I 2],[38].
La commune est en outre hors attraction des villes[I 3],[I 4].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (71,1% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (71,1%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (43,7%), prairies (28,9%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (27,4%)[39].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Habitat et logement
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 90, alors qu'il était de 89 en 2013 et de 82 en 2008[I 5].
Parmi ces logements, 13,3% étaient des résidences principales, 72,3% des résidences secondaires et 14,5% des logements vacants. Ces logements étaient pour 81,1% d'entre eux des maisons individuelles et pour 18,9% des appartements[I 5].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Montaillou en 2018 en comparaison avec celle de l'Ariège et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (72,3%) supérieure à celle du département (24,6%) et à celle de la France entière (9,7%). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 83,3% des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (75% en 2013), contre 66,3% pour l'Ariège et 57,5% pour la France entière[I 6].
Résidences secondaires et logements occasionnels (en%)
72,3
24,6
9,7
Logements vacants (en%)
14,5
9,7
8,2
Voies de communication et transports
Panneau d'entrée d'agglomération.
Sentier de randonnée.
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Montaillou est vulnérable à différents aléas naturels: inondations, climatiques (grand froid ou canicule), feux de forêts, mouvements de terrains, avalanche et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque particulier, le risque radon[40],[41].
Risques naturels
Zonage de l'aléa retrait-gonflement des argiles sur la commune de Montaillou.
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement, crue torrentielle d'un cours d'eau, ou ruissellement d'un versant[42].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des chutes de blocs, soit des glissements de terrains, soit des effondrements liés à des cavités souterraines, soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles. Près de 50% de la superficie du département est concernée par l'aléa retrait-gonflement des argiles, dont la commune de Montaillou[43]. L'inventaire national des cavités souterraines permet par ailleurs de localiser celles situées sur la commune[44].
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Montaillou est classée en zone 2, à savoir zone à potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs géologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bâtiments[45].
Toponymie
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Histoire
Montaillou a une riche histoire liée au catharisme (fin du XIIIesiècle - 1320) qui a été retracée dans l'ouvrage d'histoire et d'anthropologie d'Emmanuel Le Roy Ladurie, Montaillou, village occitan de 1294 à 1324.
Quelques décennies après le massacre de la forteresse de Montségur, il persiste dans le massif des Corbières ainsi qu'en Haut Foix, notamment à Montaillou, une communauté gnostique essentiellement encadrée par les Bonshommes ou Parfaits tels que Peire Authié, Raymond de Castelnau ou Philippe d'Alayrac. Les persécutions menées par l'évêque Fournier de Pamiers, futur pape Benoit XII, ont pour conséquence d'éradiquer cette poche d'hérétiques. Après maintes péripéties, une grande partie des habitants a migré en Catalogne et en Pays valencien où ils ont formé une diaspora active plus ou moins dirigée par Guillaume (Guilhem) Bélibaste.
Politique et administration
Découpage territorial
La commune de Montaillou est membre de la Communauté de communes de la Haute Ariège[I 9], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Luzenac. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[46].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Foix, au département de l'Ariège, en tant que circonscription administrative de l'État, et à la région Occitanie[I 9].
Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Haute-Ariège pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 9], et de la première circonscription de l'Ariège pour les élections législatives, depuis le redécoupage électoral de 1986[47].
Liste des maires
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
mars 2001
En cours
Jean Clergue
DVG
Retraité
Les données manquantes sont à compléter.
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[48]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[49].
En 2019, la commune comptait 17 habitants[Note 10], en diminution de 29,17% par rapport à 2013 (Ariège: +0,39%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
143
336
360
315
319
343
318
319
300
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
290
277
279
273
258
247
243
227
206
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
170
180
180
144
113
112
111
101
71
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2004
2006
2009
49
45
37
20
27
14
10
10
32
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2014
2019
-
-
-
-
-
-
-
18
17
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[50] puis Insee à partir de 2006[51].)
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 7 personnes, parmi lesquelles on compte 85,7% d'actifs (57,1% ayant un emploi et 28,6% de chômeurs) et 14,3% d'inactifs[Note 11],[I 10]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.
La commune est hors attraction des villes[Carte 2],[I 13]. Elle compte 3 emplois en 2018, contre 4 en 2013 et 7 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 4, soit un indicateur de concentration d'emploi de 74,2% et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 35,3%[I 14].
Sur ces 4 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 2 travaillent dans la commune, soit 50% des habitants[I 15]. Pour se rendre au travail, 50% des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 25% s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 25% n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 16].
Activités hors agriculture
5 établissements[Note 12] sont implantés à Montaillou au [I 17].
Le secteur des activités spécialisées, scientifiques et techniques et des activités de services administratifs et de soutien est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 40 % du nombre total d'établissements de la commune (2 sur les 5 entreprises implantées à Montaillou), contre 13,2% au niveau départemental[I 18].
Agriculture
1988
2000
2010
Exploitations
4
3
4
Superficie agricole utilisée (ha)
46
159
232
La commune fait partie de la petite région agricole dénommée «Région pyrénéenne»[52]. En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 13] sur la commune est l'élevage d'herbivores hors bovins, caprins et porcins[53]. Quatre exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole[Note 14] de 2010 (quatre en 1988). La superficie agricole utilisée est de 232ha[53].
Vie locale
Culture locale et patrimoine
Le château de Montaillou
Le château de Montaillou, bâti par les seigneurs d'Alion vers la fin du XIIesiècle. Bernard d'Alion étant condamné par l'Inquisition en 1258 pour sa participation à l'hérésie cathare, le château revint alors au père de son épouse Esclarmonde de Foix, Raymond-Roger de Foix, comte de Foix.
L'église Notre-Dame
Église Notre-Dame de Montaillou
Le clocher et l'ancienne école
Médiévales 2006
La chapelle Notre Dame des Carnesses
Chapelle Notre-Dame-des-Carnesses de Montaillou.
Chapelle Notre dame des Carnesses
Chapelle notre Dame des Carnesses et Camurac au lointain
La chapelle et au loin Camurac
La chapelle en 2005
La chapelle en 2015
Belle neige!
Image pieuse du début 1900.
Sculpture au pied de la chapelle.
Le centre historique Jean Duvernoy
Ouvert en 2021, ce musée est consacré à l'histoire de Montaillou, village pyrénéen au début du XIVe siècle[55].
Le chemin des Bonshommes
Sentier de grande randonnée sur le GR 107 (sentier de grande randonnée).
Personnalités liées à la commune
Emmanuel Le Roy Ladurie, historien auteur du best-seller Montaillou, village occitan de 1294 à 1324 publié en 1975.
Emmanuel Le Roy Ladurie, Montaillou, village occitan de 1294 à 1324, Paris, Gallimard, 1975.
Jeanne Bayle, «Mise en défense du château de Montaillou au début du XVesiècle», in Bibliothèque de l'école des chartes, no129-1, 1971, p.113-119, [lire en ligne].
Charles Samaran, «À propos de la mise en défense du château de Montaillou», in Bibliothèque de l'école des chartes, no130-1, 1972, p.235-236, [lire en ligne].
Florence Guillot, «Autour de Montaillou, un village occitan», L'occupation du sol en pays d'Ax et d'Alion, du Xesiècle au XIVesiècle, 2000, [lire en ligne].
René Weiss, Les derniers cathares 1290 - 1329, préface d'Emmanuel Le Roy Ladurie, Paris, Fayard, 2002.
Les distances sont mesurées entre chef-lieux de communes à vol d'oiseau.
La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[9],[10]
Les normales servent à représenter le climat dans lequel nous vivons. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[18].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[29].
Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[54].
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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