Melrand[mɛlʁɑ̃] est une commune française située dans le département du Morbihan, en région Bretagne. La présence d'un tumulus à Saint-Fiacre datant de l'âge du bronze atteste d'un peuplement ancien du territoire.
La mention la plus ancienne du nom de Melrand est attestée en 1125 dans le cartulaire de Redon, sous la forme de Melran parrochia. En 1273, le nom s'écrit Melrant, en 1387 on trouve la forme actuelle de Melrand. Les archives de Rohan notent Melrerant, Melrant en 1514, Melran en 1536 avant de prendre la forme définitive de Melrand. L'orthographe du mot Melrand a peu varié au fil des siècles et sa forme actuelle est utilisée depuis le XVIesiècle[1].
L'étymologie du toponyme Melrand est discutée (grammatici certant). Les hypothèses s'appuient sur la langue bretonne usitée dans la commune depuis l'arrivée des Bretons en Armorique[2].:
Mel pourrait correspondre à la forme bretonne de saint Méloir, fils de saint Méliau, un des premiers princes de Cornouaille qui vivait vers le VIesiècle. En 1596, l'église paroissiale est désignée «Ecclesia Sancti Melorici» en latin, c'est-à-dire «l'église Saint-Méloir». Méloir et Méliau furent tous deux assassinés par Rivoad frère du second. Et comme le breton Ran signifie «fraction, partie» d'un territoire en français, Mel-Ran voudrait donc dire «territoire dédié à saint Méloir».
Selon une nomenclature de Melrand de 1836, la commune de Melrand tire son nom de mel ou mellat, jeu de la soute en usage dans les campagnes bretonnes du Moyen Âge à la Révolution. Pour gagner la partie, les deux équipes de joueurs en lice ne devaient pas sortir d'un espace limité matérialisée par des éléments naturels (comme un ruisseau par exemple), section de territoire nommée ran en breton. D'où Mell et Ran.
Une autre interprétation citée dans le dictionnaire celtique de Johann Kaspar Zeuss, donnerait à mel la signification de guerrier, soldat (Cf. Mael en vieux-breton) et ran signifiant partie, lot. Melrand signifierait le «fief de Mael», territoire donné en partage à ce guerrier.
Autre hypothèse: en bretonmell veut dire grand et rann une partie ou fraction. Or la paroisse de Melrand serait issue d'une séparation d'avec la paroisse de Bieuzy, d'où peut-être Mell et Rann.
Mêlrant en breton.
Géographie
Localisation
Melrand est une commune rurale appartenant à la communauté de communes du pays de Baud. Le bourg de Melrand, situé presque au centre de la commune, est situé à vol d'oiseau à 14 km au sud-est de Pontivy, 15 km au nord-ouest de Baud, à 32 km au nord-est de Lorient et à 45 km au nord-ouest de Vannes.
Localisation de Melrand sur une carte des communes du Morbihan.
Carte de la commune de Melrand (limite communale de couleur orange).
La superficie de la commune est de 4 039 hectares dont 432 hectares de bois. La commune présente un relief vallonné. Les terrains en forte pente sont délaissés par l'agriculture. Le sous-sol est de constitution granitique (batholite de Pontivy-Rostrenen situé à l'ouest du Blavet).
Carte topographique de la commune de Melrand.
Hydrographie
La commune est traversée par la Sarre qui conflue à l'est de la commune à Saint-Rivalain avec le Blavet. Le Blavet, dont le cours est canalisé, matérialise à l'est la limite communale. Plusieurs écluses jalonnent le cours du Blavet: d'amont en aval l'écluse du Moulin Neuf, l'écluse de Boterneau et l'écluse de Tréblavet. La commune est également arrosée par l'Houé et le Brandifrout, deux affluents du Blavet. Le Brandifrout matérialise la limite communale au sud avec Quistinic tandis que le Houé matérialise la limite communale avec Pluméliau-Bieuzy a l'est.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique franc», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du type «climat océanique» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[4].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[3]
Moyenne annuelle de température: 11,3°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 1,6 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 1 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 14,4 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 6,8 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Pontivy», sur la commune de Pontivy, mise en service en 1968[9] et qui se trouve à 14 km à vol d'oiseau[10],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11,4°C et la hauteur de précipitations de 968,4 mm pour la période 1981-2010[11].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Lorient-Lann Bihoue», sur la commune de Quéven, mise en service en 1952 et à 31 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 11,6°C pour la période 1971-2000[13], à 12°C pour 1981-2010[14], puis à 12,2°C pour 1991-2020[15].
Urbanisme
Typologie
Melrand est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[16],[17],[18].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Pontivy, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 17 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[19],[20].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).
Occupation des sols en 2018
Type d’occupation
Pourcentage
Superficie (en hectares)
Tissu urbain discontinu
2,5%
100
Terres arables hors périmètres d'irrigation
40,9%
1666
Prairies et autres surfaces toujours en herbe
0,5%
22
Systèmes culturaux et parcellaires complexes
29,3%
1196
Surfaces essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants
En 2016 on recensait 1 159 logements à Melrand. 777 logements étaient des résidences principales (67,0%), 215 des résidences secondaires (18,5%) et 167 des logements vacants (14,4%). Sur ces 1 159 logements, 1093 étaient des maisons (94,2%) contre 42 seulement des appartements (3,6%). Sur les 777 résidences principales, 160 avaient été construites avant 1919, soit un taux de 20,6%. Le tableau ci-dessous présente la répartition en catégories et types de logements à Melrand en 2016 en comparaison avec celles du Morbihan et de la France entière.
Résidences secondaires et logements occasionnels (en%)
18,5
18,0
14,4
Logements vacants (en%)
14,4
7,5
8,1
Histoire
Origines
Il est traditionnel de faire de Melrand une commune bretonne issue de l'émigration de Bretons chassés de Grande-Bretagne par les Anglo-Saxons (Vesiècle) et qui s'installent le long des cotes et des rivières en défrichant des terres peu habitées. Située aux confins de cornouaille et du vannetais, Melrand et les villages qui la composent doivent en effet leur toponymie au breton que parlaient les nouveaux arrivants. Mais le toponyme qui dérive probablement de «Rann» (partie) suggère un démembrement tardif et ne peut en aucune façon être celui d'une paroisse primitive[25].
XVIesiècle
Au mois de , les auxiliaires espagnols au service du duc de Mercœur pillèrent toutes les paroisses voisines de Guéméné, et Melrand dut verser la valeur de 14 fouages d'un coup (registre paroissial)[26], ce qui représentait une somme d'argent considérable et causait la ruine et le malheur des habitants.
À la suite de la visite au mois de septembre 1599 par le sieur Le Goff de l'église, des ornements et des objets mobiliers, la fabrique de la paroisse a ordre de réparer l'église et le presbytère et de faire quelques acquisitions dans un délai de deux mois, sous peine d'amende et de prison. Le recteur paiera la quarte partie (registre paroissial)[27].
XVIIIesiècle
Le géographe Jean-Baptiste Ogée écrit dans son dictionnaire historique et géographique paru à la fin du XVIIIesiècle au sujet de la paroisse de Melrand: On y compte 3000 communiants. Le territoire est arrosé des eaux de la petite rivière de Sarre et renferme des terres bien cultivées. On y fait du cidre.
XIXesiècle
Les continuateurs du géographe Jean-Baptiste Ogée écrivent au sujet de la commune de Melrand: Le bourg de Melrand, situé sur un plateau peu élevé, et presque au centre de la commune, est à peu de distance de la rivière de Sarre. Le sol est généralement peu productif; les meilleurs parties sont celles qui avoisinent le Blavet et celles qui entourent le bourg. Le froment est à peine cultivé; mais le seigle, l'avoine, le mil, le blé noir et même le chanvre y viennent bien. L'assolement en cette commune est de cinq ans, y compris une année de repos que l'on donne aux terres, suivant l'ancienne et déplorable coutume. Le pays est en général boisé, mais en bois de haie plus qu'en bois isolée. L'agriculture a fait en Melrand des efforts extraordinaires, et l'on peut dire en thèse général que les terres qui n'y sont pas cultivées ne méritent pas de l'être. La commune a une superficie totale de 4045 ha dont 2165 ha de terres labourables, 541 ha de prés, 80 ha de bois, 5 ha de châtaigneraie, 52 ha de vergers et jardins et 1092 ha de landes et terres incultes. Plusieurs moulins sont en activité: Coetpossen, de la Madeleine, Talroch, du Poul, Manéguen.
XXesiècle
193 habitants de Melrand décèdent dans les combats ou à la suite de leurs blessures lors de la Première Guerre mondiale (chiffres du monument aux morts).
Une rue du bourg de Melrand au début du XXesiècle (carte postale Le Cunff).
Vieillard de Melrand portant le costume local (carte postale Le Cunff).
La commune de Melrand compte, en 2015, 143 établissements en activité dont 35 dans le secteur de l'agriculture, 7 de l'industrie et 19 de la construction. Le principal employeur de la commune est la fabrique de fibres de verre, appartenant depuis 1991 au groupe américain Lydall (95 salariés), installé à Saint-Rivalain dans la vallée du Blavet au confluent du Blavet et de la Sarre[29]. L'usine est spécialisée dans la fabrication de textiles non tissés destinés à la filtration de l'air et des liquides. Le site industriel occupe une surface de 15 000 mètres carrés. Il était occupé à l'origine par un moulin à papier construit en 1874, remplacé à partir de 1961 par une usine du groupe américain Texon[Note 7].
Secteur primaire
Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Melrand, observées entre 1988 et 2010, soit sur une période de 22 ans[30].
1988
2000
2010
Nombre d’exploitations agricoles
142
66
34
Équivalent Unité de travail annuel (UTA)
179
84
58
Surface agricole utile (SAU) (ha)
2 276
2 354
2 141
Superficie en terres labourables (ha)
2 123
2 126
2 056
Superficie toujours en herbe (ha)
141
228
83
Nombre d’exploitations ayant des vaches laitières
74
24
14
Vaches laitières (nombre de têtes)
1 314
838
637
Nombre d’exploitations ayant des poulets de chair et coqs
33
4
4
Poulets de chair et coqs (nombre de têtes)
223 220
183 250
Jumelages
Ballineen-Enniskean(en)(Irlande)
Ballineen-Enniskean
Héraldique
Description:
Partie supérieure: illustration de la ferme archéologique de la commune sur fond vert, rappelant la forêt.
Partie droite: Représentation du calvaire, sur fond jaune, significatif de l'intérêt du talent, de la passion des artistes bretons pour la sculpture.
Devise:
Disket Melrandiz petra en dès groelt ho tadeu
«Apprenez Melrandais ce qu'ont fait vos Pères»
Associations
APEL - Organisation de fêtes diverses au profit des enfants.
Cercle Celtique Bugalé Melrand - Danse et musique bretonne.
Comité de la vallée du Guelhouit - Rénovation de la chapelle du Guelhouit.
La Melrandaise - Courses cyclistes.
Les fuseaux Melrandais - Activités manuelles.
MELRAND LOISIRS CULTURE - Promouvoir puis entretenir et coordonner des activités culturelles et de loisirs.
Moto Club Marc'h Houarn - Balades, sorties caritatives.
QUARTIER LIBRE - Culture.
BADMINTON (section de Melrand Loisirs Culture) - Badminton.
club de l'Amitié - Loisirs.
CYCLO-CLUB Melrandais - Pratique du cyclo-tourisme et organisation de randonnées.
MELRAND AUTREFOIS - Collecter photos, documents et témoignages.
Melrand-Sports Football - Football.
OGEC - Gestion de l'école privée de Melrand.
Enseignement
École publique Gabriel-Louis-Guilloux
École Notre-Dame du Guelhouit
Langue bretonne
À la rentrée 2017, 33 élèves étaient scolarisés dans la filière bilingue catholique (soit 26% des enfants de la commune inscrits dans le primaire)[31].
Sports
Melrand-Sports Football
Cyclo Club Melrandais
Palet sur route ou palet pontivyen.
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[33].
En 2019, la commune comptait 1 521 habitants[Note 8], en augmentation de 1,26% par rapport à 2013 (Morbihan: +2,97%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
2 635
2 714
2 242
2 761
2 887
2 907
2 705
3 109
3 128
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
3 053
3 040
3 212
3 032
3 181
3 241
3 295
3 421
3 535
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
3 600
3 570
3 666
3 712
3 658
3 637
3 526
3 005
2 575
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2008
2013
2 149
2 031
1 883
1 771
1 584
1 525
1 511
1 507
1 502
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2018
2019
-
-
-
-
-
-
-
1 523
1 521
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[34] puis Insee à partir de 2006[35].)
Histogramme de l'évolution démographique
Lieux et monuments
La commune possède un patrimoine architectural riche et diversifié, composé de l’église, de nombreux calvaires, des fontaines, et chapelles dominent les terres de Melrand.
Vestiges préhistoriques et antiques
Tumulus Motténic: fouillé à la fin du XIXesiècle, il est situé dans une lande dépendant du village de Locmaria. Il a 27 mètres de diamètre sur 2 mètres de hauteur.
Tumulus Kob-Castel: il est situé près de l'ancien village de Télion.
Tumulus de Saint Fiacre.
La grotte souterraine de Kervihan.
La grotte de Ruzo-Lanyo.
Tombe en coffre de l'âge du bronze.
Voie romaine: elle reliait Rennes à Carhaix en passant par Castennec (Sulim).
Village de l'an Mil de Melrand à Lann-Gouh. Il s'agirait du vieux bourg de Melrand datant du Moyen Âge, il a été fouillé dès 1902 par Aveneau de la Grancière.
Le calvaire de Melrand, route de Guémené.
Le puits de Kerhoh.
La chapelle Saint-Fiacre.
Croix de Kerentrec'h.
Le tumulus de Saint Fiacre.
Église et chapelles
Église Saint-Pierre XVe,XVIesiècle, XVIIesiècle, clocher de granit de 1733.
Chapelle Saint-Fiacre XVesiècle flamboyant: jubé XVIesiècle l'un des quatre derniers toujours en place dans le Morbihan, panneaux peints, éléments de retable de bois XVIIesiècle et deux statues, bénitier.
Chapelle Notre-Dame du Guelhouit et sa scala XVIIesiècle: située au creux de la vallée où coule la Sarre et au pied d'une colline aux pentes boisées. La chapelle porte la date de 1683.
Chapelle Saint-Laurent réduite à son pignon oriental percé d'une belle fenêtre rayonnante XVesiècle.
Chapelle Saint-Rivalain XVIIIesiècle (retable de chevet, statues).
Calvaire sur socle et autel route de Guémené-sur-ScorffXIXesiècle. Il est situé sur la route de Guémené à la sortie du village.
Article détaillé: Calvaire sur socle et autel (Melrand).
Croix de Mauricette (1894). Elle est située sur la route Melrand - Pontivy à droite après la route de Manevan, Elle a été édifiée à la mémoire de Mauricette Jaffrézo. On peut y lire l'inscription «Ici fut tuée Mauricette Jaffrezo pour la défense de sa virginité le , Cette croix fut relevée en 1894 par les paroissiens». Mauricette Jaffrézo avait 20 ans, elle habitait au village de Locmaria. Son voisin Pierre Guéganic la poursuivait de ses avances, mais il fut éconduit par Mauricette et résolut de se venger. Le , Mauricette conduit son troupeau au pâturage. Pierre Guéganic la suit et devant son refus: «Je préfère mourir mille fois que d'offenser mon Dieu une fois», il lui fend le crâne avec une balance à crochet. Il sera condamné à être pendu en place de Vannes.
Croix de Locmaria. Elle est située au carrefour de la route de Pontivy et de Locmaria.
Calvaire de Kerdrain (1821). Il est situé sur la route qui mène au village de Kerdrain.
Calvaire de Saint-Fiacre (1891). Il est situé au carrefour de la route de Guern et de Saint-Fiacre.
Calvaire de Kerlay. Ce calvaire marque le lieu de la mort de Jean Jan.
Calvaire de Saint-Rivalain (1809). Il est situé dans l’enceinte de l’usine Lydall Axohm au bord du Blavet.
Calvaire et croix de Kerentrec'h. Ils sont situés sur la route de Saint-Barthélemy à la sortie du village.
Croix de Kervihan (1671). Elle est située au carrefour de la route de Saint-Barthélemy et de Saint-Price.
Calvaire de Kerguelen (1667). Il est situé entre le village du Petit-Kerguelen et du Grand-Kerguelen.
Calvaire de Talroc'h (1821). Calvaire sur socle et autel édifié à l'initiative de J. et O. Ezouannic, par les frères Cabedoche, sculpteurs originaires de Talroc'h[Note 9]. Dédié à saint Isidore, comme la chapelle du Guelhouit[Note 10].
Les croix de Noguello. Elles sont situées près du village de l'An Mil.
Croix Rouge XVIIesiècle. Elle est située sur la route Melrand - Pontivy au croisement de la route de Guern.
Croix de Toulmelin XVIIesiècle. Elle est située sur la route Melrand - Pontivy au lieu-dit Toulmelin.
Croix de Kergroix. Elle est située sur la route de Guémené.
Croix Ty Neué. Elle est située sur la route de Guémené au village de Ty Neué.
Croix Pennec. Elle est située sur la route de Guémené avant le village de Kercloirec.
Calvaire de la Salle du Patronage (1866).
Croix de Bleun-Brug.
Croix de mission. Adossée au mur sud de l'église paroissiale.
Calvaire de Rongoëd. Il est situé dans un sous-bois entre le village Rongoëd et de Peudinas.
Calvaire de Kervalo. Il est situé sur la route entre le village de Spernen et La Villa Thomas.
Croix de Kerguillerme. Elle est située sur le talus de Kerguillerme derrière l'éco-station.
Moulins
Moulin de Boterff.
Moulin de Cabossen.
Moulin de la Madeleine.
Moulin de Talroc'h[36] qui date de 1756. À l'abandon, il est racheté en 2009 par Dominique Dago, ingénieur météorologue et restauré depuis 2010[37].
Moulin de Poul.
Moulin de Maneguen.
Fours
Four de Kercloirec.
Four de Kercloirec (1896).
Four de Kerven Lapaul.
Four de Kerguillerme.
Curiosités
Puits de Kerhoh.
La grotte de Saint-Rivalain qui est située sur les bords de la Sarre. La légende dit que les poussières de la grotte avaient pour effet, introduites dans les oreilles, de guérir les malentendants.
Le village de Kurun qui, en français, veut dire «Tonnerre». Il est situé sur la route de Goëjan, 100 m avant la départementale BieuzySaint-Barthélemy. Du nord-ouest à est, l'on aperçoit cinq clochers: Locmaria, Saint-Fiacre, Quelven, Bieuzy, Nicodème.
La fontaine aux oiseaux est appelée en breton Fétan er coach Klan (Fetan ar Konnar klañv, soit: la fontaine de la rage, c'est-à-dire, dont l'eau permet la guérison de la rage). Les chiens enragés venaient prétendument boire en ce trou creusé dans la pierre. D'autres légendes circulent aussi autour de cette pierre. Selon certains ce trou aurait été creusé dans la pierre pour y faire reposer le socle d'une croix.
Le pont Mérian est réalisé à l'aide de simples dalles de granite posées sur des pierres, il ne permet pas le passage des charrettes mais devait servir pour les piétons et le bétail.
Gastronomie
La bouillie de millet
Lors de tous les pardons et kermesses, se déroulant au cours de l'année, et même en certaines autres occasions, la coutume veut que soit fabriquée de la bouillie de millet. Celle-ci est vendue en barquettes par le comité organisateur, le bénéfice retiré est destiné à valoriser les œuvres ou actions que le comité patronne. Lors de chaque vente, il faut s'y prendre rapidement pour que votre demande soit satisfaite, car la totalité de la préparation est vite écoulée. Ce mets est donc très estimé par une grande majorité. Il est confectionné par des personnes qui ont gardé en mémoire la façon de faire de leurs ancêtres.
Personnalités liées à la commune
Jean Jan, lieutenant de Cadoudal, tué dans son refuge à Kerlay par des soldats républicains venus de Pontivy le .
Notes et références
Notes
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[5].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[6].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Cette usine fabriquait «une sorte de carton composée d'alpha-cellulose et de latex naturels ou synthétiques importés. Ce produit était utilisé dans la maroquinerie, dans la reliure et dans la fabrication des séparateurs de batteries». Cf «Papeterie de Saint-Rivalain (Melrand)», sur patrimoine.bzh (consulté le )
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Littéralement «en face du rocher»
Le calvaire est implanté sur le chemin de procession conduisant à la chapelle. Cf «Calvaire, Talroc'h (Melrand)», sur patrimoine.bzh (consulté le )
Hervé Abalain, Noms de lieux bretons, Éditions Jean-Paul Gisserot, (lire en ligne), p.84.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
Charles-Tanguy Le Roux, Deux nouvelles tombes de l'âge du Bronze à Quéménéven (Finistère) et Melrand (Morbihan), Annales de Bretagne, no80, , pp.7–20.
Pierre Lecuyer, Jean Jan Lieutenant de Cadoudal, Yves Salmon éditeur.
Jean Danigo, Églises et chapelles du Pays de Baud, 1974.
Aveneau de la Grancière, Fouille du Tumulus à Enceinte Semi-Circulaire de Saint Fiacre, 1898.
Judith Tanguy-Schroër, Catherine Toscer-Vogel, Vallée du Blavet. Le canton de Baud, Melrand, Association Melrand autrefois, 2003.
Célestine Postic et Josiane Laurent, Melrand au fil du temps, Édition Melrand autrefois, 2de édition, 2006.
Célestine Postic et Josiane Laurent, Nos villages autrefois, Édition Melrand autrefois, 1998.
Célestine Postic et Josiane Laurent, Nos métiers autrefois, Édition Melrand autrefois, 2006.
Bernard Le Mouel et Josiane Laurent, N'ankoéhet Ket, «les melrandais dans la tourmente 1914-18», Édition Melrand autrefois, 2007.
Bernard Le Mouel et Josiane Laurent, N'ankoéhet Ket, «1914-18 liste des melrandais mobilisée», Édition Melrand autrefois, 2007.
Bernard Le Mouel et Josiane Laurent, Isidore Le Dévéhat, «Les réfractaires des années 1830 à travers le pays de Pontivy», Édition Melrand autrefois, 2010.
Bernard Le Mouel et Josiane Laurent, Révolution et chouannerie en Morbihan intérieur, Édition Melrand Autrefois, 2012.
Josiane LAURENT "Histoire de la papeterie de Saint-Rivalain" Editions Melrand Autrefois 2021
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