Le Mazet-Saint-Voy, officiellement Mazet-Saint-Voy, est une commune française située dans le département de la Haute-Loire en région Auvergne-Rhône-Alpes.
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Le Mazet-Saint-Voy se trouve sur la partie orientale du Massif Central, à l'est du Puy-en-Velay, au sud de Saint-Étienne et à l'ouest de Valence. La commune occupe un plateau granitique et basaltique, à l'altitude de 1 000 mètres environ. L'habitat est dispersé en un grand nombre de petits hameaux.
Localisation
Carte de la commune avec localisation de la mairie.
Situation départementale.
La commune de Mazet-Saint-Voy se trouve dans le département de la Haute-Loire, en région Auvergne-Rhône-Alpes[I 1].
Elle se situe à 36 km par la route[Note 1] du Puy-en-Velay[1], préfecture du département, à 17 km d'Yssingeaux[2], sous-préfecture, et à 6 km du Chambon-sur-Lignon[3], bureau centralisateur du canton du Mézenc dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1].
La station automatique de Météo-France du Mazet-Saint-Voy se trouve sur la face sud du Volamont. L'ancienne station météo, au lieu-dit Salettes, au bord du Lignon, à l'altitude de 950 mètres, n'enregistrait que les précipitations.
La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1991 permet de connaître en continu l'évolution des indicateurs météorologiques[5]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.
Statistiques 1981-2010 et records MAZET-VOLAMONT (43) - alt: 1 130 m 45° 01′ 30″ N, 4° 14′ 18″ E Statistiques établies sur la période 1991-2010 - Records établis sur la période du 01-02-1991 au 04-01-2022
Mois
jan.
fév.
mars
avril
mai
juin
jui.
août
sep.
oct.
nov.
déc.
année
Température minimale moyenne (°C)
−2,7
−2,5
−0,3
1,9
6
9,1
11,3
11,5
7,9
5,2
0,6
−2
3,9
Température moyenne (°C)
0
0,5
3,4
5,9
10,2
13,8
16,3
16,4
12
8,5
3,4
0,6
7,6
Température maximale moyenne (°C)
2,7
3,4
7,1
9,8
14,4
18,5
21,4
21,3
16,1
11,7
6,1
3,2
11,4
Record de froid (°C) date du record
−16,5 13.01.03
−18,2 04.02.12
−18 01.03.05
−9 08.04.03
−3,5 05.05.19
−0,6 04.06.01
3,7 13.07.1993
2,1 29.08.1998
−0,2 30.09.1995
−8,4 25.10.03
−12,3 22.11.1998
−15,7 14.12.01
−18,2 2012
Record de chaleur (°C) date du record
18,6 01.01.22
19 26.02.19
19,6 15.03.12
21,9 30.04.05
26 30.05.01
32,6 27.06.19
31,9 07.07.15
32,7 12.08.03
27,5 04.09.05
23,5 20.10.14
19,9 02.11.20
18,8 02.12.15
32,7 2003
Précipitations (mm)
60,1
42,3
44,7
79,3
109
80,8
67
75,2
120,5
132,8
111,3
64,7
987,7
Source: «Fiche 43130002» [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le: 06/01/2022 dans l'état de la base
Les endroits étrangers éloignés où les températures sont les plus similaires à la commune du Mazet-Saint-Voy sont Terrace, Canada (8 093 kilomètres) et Upper Bear Creek, Colorado, États-Unis (8 287 kilomètres)[6].
Urbanisme
Typologie
Mazet-Saint-Voy est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[7],[I 2],[8].
La commune est en outre hors attraction des villes[I 3],[I 4].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (76,6% en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (72,1%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
prairies (53,9%), zones agricoles hétérogènes (22,7%), forêts (21,5%), zones urbanisées (1,9%)[9].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Habitat et logement
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 978, alors qu'il était de 992 en 2013 et de 940 en 2008[I 5].
Parmi ces logements, 54,6% étaient des résidences principales, 38,8% des résidences secondaires et 6,6% des logements vacants. Ces logements étaient pour 87% d'entre eux des maisons individuelles et pour 13% des appartements[I 6].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Mazet-Saint-Voy en 2018 en comparaison avec celle de la Haute-Loire et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (38,8%) supérieure à celle du département (16,1%) et à celle de la France entière (9,7%). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 77,5% des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (76,9% en 2013), contre 70% pour la Haute-Loire et 57,5 pour la France entière[I 7].
Résidences secondaires et logements occasionnels (en%)
38,8
16,1
9,7
Logements vacants (en%)
6,6
12,4
8,2
Toponymie
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Histoire
On a trouvé dans la commune des mégalithes et outils préhistoriques[10].
La paroisse de Saint-Voy de Bonas dépendait du diocèse du Puy. Elle est dédiée à saint Evode, aussi appelé saint Vosy, qui vécut au IVesiècle. Il y avait un château au lieu-dit Bonas, ainsi qu'au hameau de Montgiraud. De nombreux seigneurs avaient des droits dans la paroisse:
seigneurs ecclésiastiques: évêque du Puy, commanderie de Devesset.
seigneurs laïcs: les Châteauneuf du Vivarais, Audoyer, de Jullien, Riou de la Roue, Baudouin, les seigneurs de Fay, ceux du Pont-de-Mars, de Bonas, etc.
D'après le Guide Michelin, Le Mazet-Saint-Voy est la commune la plus protestante de France. C'est une des rares communes à n'être pas enregistrée comme ancienne paroisse catholique. Son histoire est en effet très marquée par le fait religieux. Au XVIesiècle un curé appelé Bonnefoy se serait converti à la foi réformée et serait parti à Genève. Il y serait resté environ deux ans avant de revenir et d'évangéliser le Plateau. Encore aujourd'hui, des familles protestantes possèdent des bibles contre-signées Calvin. L'édit d'Amboise de 1563 fait de l'ancienne église de Voisy de Bonas un lieu de culte officiel du protestantisme. Dès le XVIesiècle, la très grande majorité des habitants se convertit à la nouvelle foi. Des armées catholiques et protestantes font des expéditions sur le Plateau. Les châteaux et l'église subissent de graves dégradations.
Quelques années de calme sont octroyées par l'édit de Nantes de 1598. Mais vite la répression contre les protestants recommence. Le temple protestant de Saint-Voy est détruit en 1680 sur l'ordre de l'intendant royal. En 1685 le culte réformé est interdit par la Révocation de l’Édit de Nantes. Les dragons (soldats) du roi s'installent dans les fermes pour faire pression sur la population. Des protestants sont envoyés aux galères, d'autres s'enfuient à l'étranger. Ceux qui restent simulent l'abjuration. C'est la période dite du «Désert». Des cérémonies se tiennent en plein air.
Malgré les ordres officiels, les curés et les catholiques de Saint-Voy entretiennent des rapports cordiaux avec les protestants. Mais il y a très peu de mariages mixtes.
L'économie repose sur la culture du seigle et de l'avoine. Il y a des terres pour le pacage des porcs et moutons essentiellement. Les forêts sont rares.
À partir de 1750 la répression s'allège considérablement. En 1787, Louis XVI autorise les protestants à s'inscrire sur les registres paroissiaux catholiques (ancêtres des registres d'état-civil, en quelque sorte). La Révolution française leur donne la citoyenneté complète. Les lois de Napoléon Ier permettent aux temples de se réédifier, celui du Mazet-Saint-Voy est construit à partir de 1816. Le mouvement religieux dit du Réveil arrive sur le Plateau pour raffermir la foi protestante; de nouvelles communautés religieuses apparaissent à côté de l'Église réformée reconnue par le Concordat.
Au cours de la période révolutionnaire de la Convention nationale (1792-1795), la commune, alors nommée Saint-Voy-de-Bonas a porté le nom de Mont-Lizieu[11].
En raison d'une nouvelle route passant par le hameau du Mazet, les bâtiments administratifs vont être édifiés sur la D 500, faisant du Mazet le cœur administratif, commercial et religieux de la commune. Celle-ci devient officiellement la commune du Mazet-Saint-Voy en 1894[11].
Au XIXesiècle, les pommes de terre font leur apparition. Un peu avant 1900 arrivent les cultures fourragères et les terres pauvres délaissées se couvrent d'arbres.
Sous le régime de Vichy et l'occupation allemande, Le Mazet fait partie de la Montagne-refuge qui protège les Juifs, autour du Chambon-sur-Lignon[12].
Politique et administration
Découpage territorial
La commune de Mazet-Saint-Voy est membre de la communauté de communes du Haut-Lignon[I 10], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Tence. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[13].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement d'Yssingeaux, au département de la Haute-Loire, en tant que circonscription administrative de l'État, et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[I 10].
Sur le plan électoral, elle dépend du canton du Mézenc pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 10], et de la première circonscription de la Haute-Loire pour les élections législatives, depuis le redécoupage électoral de 1986[14].
Tendances politiques et résultats
Article connexe: Élections municipales de 2020 en Haute-Loire.
Élections présidentielles de 2017 (2ème tour): Emmanuel Macron: 539 voix (79,38%) - Marine Le Pen: 140 voix (20,62%).
Élections présidentielles de 2012 (2ème tour): François Hollande: 538 voix (69,96%) - Nicolas Sarkozy: 231 voix (30,04%).
Élections présidentielles de 2007 (2ème tour): Ségolène Royal: 513 voix (64,77%) - Nicolas Sarkozy: 279 voix (35,23%).
Élections présidentielles de 2002 (2ème tour): Jacques Chirac: 628 voix (90,75%) - Jean-Marie Le Pen: 64 voix (9,25%).
Administration municipale
Le conseil municipal en 2011.
Comme pour toutes les communes françaises comptant entre 500 et 1 499 habitants[15], le conseil municipal est constitué de 15 membres.
Liste des maires
L'article histoire des maires de France retrace l'évolution des modalités d'élection ou de nomination des maires de la commune.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[26].
En 2019, la commune comptait 1 110 habitants[Note 5], en diminution de 2,63% par rapport à 2013 (Haute-Loire: +0,6%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
2 308
1 886
2 110
1 809
2 435
2 582
2 637
2 647
2 681
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
2 542
2 544
2 569
2 522
2 527
2 633
2 787
2 697
2 830
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
2 817
2 847
2 832
2 517
2 308
2 256
2 221
2 024
1 801
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2005
2006
2010
1 763
1 514
1 280
1 106
1 077
1 028
1 085
1 078
1 150
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2015
2019
-
-
-
-
-
-
-
1 119
1 110
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[11] puis Insee à partir de 2006[27].)
Histogramme de l'évolution démographique
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement âgée.
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 23,3%, soit en dessous de la moyenne départementale (31%). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 43,7% la même année, alors qu'il est de 31,1% au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 553 hommes pour 557 femmes, soit un taux de 50,18% de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (50,87%).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[I 11]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
1,4
90 ou +
2,5
11,9
75-89 ans
14,5
30,4
60-74 ans
26,6
19,9
45-59 ans
22,1
11,6
30-44 ans
12,6
12,3
15-29 ans
8,1
12,5
0-14 ans
13,7
Pyramide des âges du département de la Haute-Loire en 2018 en pourcentage[I 12]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,8
90 ou +
2,4
8
75-89 ans
11,6
19,7
60-74 ans
19,6
21,6
45-59 ans
20,5
17,2
30-44 ans
16,4
15,3
15-29 ans
13,4
17,4
0-14 ans
16,1
Économie
Revenus
En 2018, la commune compte 495 ménages fiscaux[Note 6], regroupant 1 038 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 20 220 €[I 13] (20 800 € dans le département[I 14]).
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 586 personnes, parmi lesquelles on compte 75,2% d'actifs (69,4% ayant un emploi et 5,8% de chômeurs) et 24,8% d'inactifs[Note 7],[I 15]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune est hors attraction des villes[Carte 2],[I 18]. Elle compte 300 emplois en 2018, contre 308 en 2013 et 300 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 417, soit un indicateur de concentration d'emploi de 72% et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 46,7%[I 19].
Sur ces 417 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 165 travaillent dans la commune, soit 40% des habitants[I 20]. Pour se rendre au travail, 80,4% des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1% les transports en commun, 8,6% s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 10% n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 21].
Le dolmen de Vacheresse au lieu-dit le Cros du Riou, inscrit aux monuments historiques depuis le [32] est en fait un chaos rocheux qualifié à tort de dolmen.
L'ancienne église Saint-Voy est mentionnée en 1021 dans le cartulaire de Chamalières. Le clocher rajouté au XIIIesiècle est décoré par des figurines sculptées dans le granite. La nef primitive était probablement plus grande que celle que l'on voit de nos jours. De 1560 à 1574, l'église devient un temple protestant puis, elle est rendue au culte catholique. L'édifice est endommagé au cours des guerres de religion puis durant la Révolution française de 1789. Un presbytère attenant à l'église est construit en 1813. Le portail et la chaire sont réalisés sous l'impulsion du dernier curé de Saint-Voy au XIXesiècle. Lors de la séparation de l'Église et de l'État en 1905, l'église n'est plus desservie et abandonnée, elle tombe en ruine. Vers 1970, une association de riverains et sympathisants, Les amis de Saint-Voy, initie sa restauration. Elle est inscrite aux monuments historiques le [33],[34].
Le temple protestant: vaste édifice de granit construit entre 1816 et 1823, en style néo-classique. Sa nef peut accueillir jusqu'à 2000 fidèles. Il a remplacé le premier temple de Mazet, construit dès 1576 mais détruit sur ordre de l'intendant Daguesseau en mars 1679.
On peut également citer la maison forte La Bessea et son jardin[35],[36], la croix de l'ancien cimetière catholique datant de 1846[37], l'église libre du Riou datant de 1829[38], l'ancien édifice religieux chrétien de darbystes[39], le moulin de Boyer[40] et les fermes[41].
Personnalités liées à la commune
Personnes ayant résidé sur la commune:
Charles Gide (1847-1932), économiste, professeur au Collège de France de 1923 à 1928;
Louis Comte (1857-1926), pasteur fondateur de L'Œuvre des Enfants à la Montagne;
Charles Rist (1874-1955), économiste, professeur à l'université de Montpellier et à la faculté de droit de Paris;
Pierre Grosclaude (1900-1973), professeur chargé de recherches au Centre national de la recherche scientifique (CNRS);
Georges Canguilhem (1904-1995), philosophe, professeur à la Sorbonne, médaillé d'or du CNRS en 1987;
Albert Camus (1913-1960), romancier, prix Nobel de littérature en 1957.
La famille de Romezin prédomine sur Romières (lieu voisin au Chambon) puis sur Bonnas (château rasé) et Montgiraud du XIIe auXVesiècle. Anthoine, notaire convertira les siens à la Réforme jusqu'à l'abjuration de sa descendante, Louise, jeune veuve, laquelle en sera canonisée (vitraux à la Louvesc)
Iconographie
Photographies contemporaines
L'école communale et le temple vus du sud.
Moulin du Bouchat.
Halle fermière.
Cartes postales anciennes
Hameau de Malagayte.
École communale.
Vers Fay-sur-Lignon.
Vers Tence.
Pont du Riou.
Boulangerie.
Vue du sud.
Notes et références
Notes et cartes
Notes
Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
Les distances sont mesurées entre chef-lieux de communes à vol d'oiseau.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Communes de 500 à 2 000 hab. appartenant à un groupement fiscalisé (TPU)
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
Cartes
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Roger Casalis, Un siècle de vie protestante: le consistoire de Saint-Voy Haute-Loire (1805-1905), Société d'Histoire de la Montagne,
Alain Debard, L'école au Mazet, Société d'Histoire de la Montagne, coll.«Environnement et patrimoine du Mazet»,
Théodore de Félice, Le patois de la zone d'implantation protestante du nord-est de la Haute-Loire, Paris-Genève, Champion-Slatkine,
Christian Maillebouis, Les Momiers, la dissidence religieuse à Saint-Voy. 1820-1845, Mazet-Saint-Voy, 1990, 204 p.
Christian Maillebouis, Vie et pensées d’un darbyste, A. Dentan : 1805-1873, Mazet-Saint-Voy, Sociéte d’histoire de la montagne, 1991, 174 p.
Christian Maillebouis, La chronique «Deschomets» de Mazelgirard, près de Tence, en Velay, Mazet-Saint-Voy, 1992, 160 p.
Christian Maillebouis, «Influences darbystes au Mazet-Saint-Voy, dans la deuxième moitié du XIXesiècle», Cahiers de la Haute-Loire, Le Puy-en-Velay, 2003, p.289-357.
Christian Maillebouis, préface de Patrick Cabanel, La Montagne protestante: pratiques chrétiennes sociales dans la région du Mazet-Saint-Voy. 1920-1940, Lyon, Éditions Olivétan, (lire en ligne), 212 p.
Christian Maillebouis et Didier Perre, préface de Patrick Cabanel, Complaintes des huguenots en Velay: Mazet-Saint-Voy, 1776-1838, Le Puy-en-Velay, Cahiers de la Haute-Loire, , 296 p.
Lucien Mathieu, La paroisse de Saint-Voy de Bonnas, Jeanne d'Arc,
Samuel Mours, Le Vivarais et le Velay protestants: le Haut-Vivarais, t.2, Imprimeries réunies Valence,
Gérard Bollon, Une assemblée au désert en 1750: le moulin de Boyer, paroisse de Saint Voy: in Cahiers de la Haute-Loire 1980, Le Puy-en-Velay, Cahiers de la Haute-Loire, (lire en ligne)
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