le canal 01 de la Commune de Varinfroy, de 3,11 km[12], qui conflue avec le canal de l'Ourcq.
La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de 18,08 km[13].
Climat
Paramètres climatiques pour la commune sur la période 1971-2000
- Moyenne annuelle de température: 10,6 °C
- Nombre de jours avec une température inférieure à -5°C: 3,8 j
- Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 3,8 j
- Amplitude thermique annuelle[Note 1]: 15,4 °C
- Cumuls annuels de précipitation: 734 mm
- Nombre de jours de précipitation en janvier: -3,4 j
- Nombre de jours de précipitation en juillet: 1 j
La commune bénéficie d’un «climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord», selon la typologie des climats en France définie en 2010. Ce type affecte l’ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, dont la totalité des communes de Seine-et-Marne[14].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[15]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[14]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales[16]. Cette évolution peut être constatée sur la station météorologique historique de Météo-France la plus proche, Creil, qui se trouve à 45 km à vol d'oiseau[17], où la température moyenne annuelle évolue de 10,2°C pour la période 1971-2000[18], à 10,9°C pour 1981-2010[19], puis à 11,3°C pour 1991-2020[20].
Milieux naturels et biodiversité
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal de May-en-Multien comprend quatre ZNIEFF de type 1[Note 2],[21],[Carte 1]:
les «Coteau du bois Bossu et carrières Souterraines à Marnoue-la-Poterie» (33,17ha)[22];
le «Grand Marais et Marais associés» (132,91ha), couvrant 3 communes du département[23];
la «tourbière de la Fontaine sous le Bois» (54,12ha)[24];
la «vallée de l'Ourcq de la prairie du Corroy au Pré Sec» (288,9ha)[25];
et une ZNIEFF de type 2[Note 3],[21],
la «vallée de l'Ourcq» (1 434,36ha), couvrant 4 communes du département[26].
Carte des ZNIEFF de type 1 de la commune.
Carte des ZNIEFF de type 2 de la commune.
Urbanisme
Typologie
May-en-Multien est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[27],[28],[29].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire regroupe 1 929 communes[30],[31].
Lieux-dits et écarts
La commune compte 150 lieux-dits administratifs[Note 6] répertoriés consultables ici[32] (source: le fichier Fantoir).
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (66,7% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (66,7%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (59,5%), forêts (28,8%), prairies (7,2%), zones urbanisées (2,7%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,8%)[33].
Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover[34],[35],[Carte 2]. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 3].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
Carte orhophotogrammétrique de la commune.
Planification
La loi SRU du a incité les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document d’orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle et à un horizon de 20 ans et s'imposant aux documents d'urbanisme locaux, les PLU (Plan local d'urbanisme). La commune est dans le territoire du SCOT Marne Ourcq, approuvé le et porté par le syndicat mixte Marne-Ourcq regroupant 41 communes du Pays de l'Ourcq et du Pays Fertois[36].
La commune disposait en 2019 d'un plan local d'urbanisme en révision[37]. Le zonage réglementaire et le règlement associé peuvent être consultés sur le Géoportail de l'urbanisme[Carte 4].
Logement
En 2017, le nombre total de logements dans la commune était de 356 dont 95,8% de maisons (maisons de ville, corps de ferme, pavillons, etc.) et 3,3% d'appartements[Note 7].
Parmi ces logements, 86,8% étaient des résidences principales, 3,9% des résidences secondaires et 9,3% des logements vacants.
La part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s'élevait à 85,8% contre 11,7% de locataires[38] dont, 0,3% de logements HLM loués vides (logements sociaux)[Note 8] et, 2,6% logés gratuitement.
Toponymie
Étendue et limites approximatives du pays de Meaux.
Le nom de la localité est mentionné sous les formes Villa que Mailus dicitur au VIIesiècle[39]; Altare de Mallio en 1107[40]; Altare de Maillio en 1135[41]; Malliacum vers 1180[42]; Mailg en 1275[43];
Malleum en 1353[44]; Parrochia de Malleo en 1381[45]; Mail en Mulcien en 1553[46]; Meil en Mulcien en xvie siècle[47]; Mai en 1731[48]; May en l'an IX[49].
May vient du latin Mallum qui signifie le plaid, autrement dit un lieu d’assemblée. «Dès les premiers temps de la monarchie française, May était le siège d’une juridiction importante. Son juge avait le titre de premier gruyer du Valois et tenait ses audiences dans la plaine du Jarrion, en plein champ, entre six gros ormes, au milieu d’un concours considérable de population»[50].
Multien vient du latin pagus Meldianus qui signifie du «pays de Meaux».
Histoire
Durant la Première Guerre mondiale, le général Alexandre von Klück se poste en haut du clocher de la ville, et voyant la Tour Eiffel, y fixa son objectif, pour les observations permettant le bombardement de Paris.
Politique et administration
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
mars 2001
2010
Jean-Philippe Prudhomme
DVD
2010
Mars 2014
Denis Mahoudeau
Avril 2014
Décembre 2014 (démission)
Jean-Michel Savard
Décembre 2014
En cours
Pascal Méheut
Les données manquantes sont à compléter.
Équipements et services
Eau et assainissement
L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au [51],[52].
Assainissement des eaux usées
En 2020, la gestion du service d'assainissement collectif de la commune de May-en-Multien est assurée par la communauté de communes du Pays de l'Ourcq (CCPO) pour la collecte, le transport et la dépollution. Ce service est géré en délégation par une entreprise privée, dont le contrat arrive à échéance le [53],[54],[55].
L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[56]. La communauté de communes du Pays de l'Ourcq (CCPO) assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations[53],[57].
Eau potable
En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par la communauté de communes du Pays de l'Ourcq (CCPO) qui en a délégué la gestion à une entreprise privée, dont le contrat expire le [53],[58].
Les nappes de Beauce et du Champigny sont classées en zone de répartition des eaux (ZRE), signifiant un déséquilibre entre les besoins en eau et la ressource disponible. Le changement climatique est susceptible d’aggraver ce déséquilibre. Ainsi afin de renforcer la garantie d’une distribution d’une eau de qualité en permanence sur le territoire du département, le troisième Plan départemental de l’eau signé, le , contient un plan d’actions afin d’assurer avec priorisation la sécurisation de l’alimentation en eau potable des Seine-et-Marnais. A cette fin a été préparé et publié en décembre 2020 un schéma départemental d’alimentation en eau potable de secours dans lequel huit secteurs prioritaires sont définis. La commune fait partie du secteur CCPO[59].
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[60]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[61].
En 2019, la commune comptait 943 habitants[Note 9], en augmentation de 3,85% par rapport à 2013 (Seine-et-Marne: +4,1%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
744
845
845
817
904
913
883
908
881
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
914
874
857
857
893
835
810
802
787
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
792
732
698
587
633
633
555
522
521
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2011
2016
465
437
502
553
692
797
843
899
904
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2019
-
-
-
-
-
-
-
-
943
-
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[62] puis Insee à partir de 2006[63].)
Histogramme de l'évolution démographique
Sports
Le club de football de la commune est le FC May. Les différentes équipes jouent en vert à domicile et noir à l’extérieur.
Le club est engagé dans diverses compétitions:
L'équipe Sénior en D4 Seine-et-Marne Nord
L'équipe Vétéran en D3 Seine-et-Marne Nord
L'équipe Futsal en D1 Nord
Le club possède aussi plusieurs équipes pour les plus jeunes des U6/U7 - U8/U9 - U10/U11.
Économie
Revenus de la population et fiscalité
En 2017, le nombre de ménages fiscaux de la commune était de 309, représentant 901 personnes et la médiane du revenu disponible par unité de consommation de 23 510 euros[64].
Emploi
En 2017 , le nombre total d’emplois dans la zone était de 78, occupant 422 actifs résidants.
Le taux d'activité de la population (actifs ayant un emploi) âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 70,4% contre un taux de chômage de 9,6%.
Les 19,9% d’inactifs se répartissent de la façon suivante: 8,2% d’étudiants et stagiaires non rémunérés, 6,7% de retraités ou préretraités et 5% pour les autres inactifs[65].
Secteurs d'activité
Entreprises et commerces
En 2018, le nombre d'établissements actifs était de 32 dont 1 dans l’industrie manufacturière, industries extractives et autres, 8 dans la construction, 11 dans le commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration, 2 dans les activités immobilières, 4 dans les activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien, et 6 étaient relatifs aux autres activités de services[66].
En 2019, 7 entreprises ont été créées sur le territoire de la commune, dont 6 individuelles.
Au , la commune ne disposait pas d’hôtel et de terrain de camping[67].
Agriculture
May-en-Multien est dans la petite région agricole dénommée la «Goële et Multien», regroupant deux petites régions naturelles, respectivement la Goële et le pays de Meaux (Multien)[Carte 5]. En 2010, l'orientation technico-économique[Note 10] de l'agriculture sur la commune est diverses cultures (hors céréales et oléoprotéagineux, fleurs et fruits)[68].
Si la productivité agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tête des départements français, le département enregistre un double phénomène de disparition des terres cultivables (près de 2 000ha par an dans les années 1980, moins dans les années 2000) et de réduction d'environ 30% du nombre d'agriculteurs dans les années 2010[69]. Cette tendance n'est pas confirmée au niveau de la commune qui voit le nombre d'exploitations rester constant entre 1988 et 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations diminue, passant de 210ha en 1988 à 199ha en 2010[68].
Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de May-en-Multien, observées sur une période de 22 ans:
Évolution de l’agriculture à May-en-Multien entre 1988 et 2010.
Château de Gesvres-le-Duc est un château bâti à Crouy-sur-Ourcq. La construction du château date du XVIesiècle. Son architecte fut François Mansart. Le château de Gesvres-le-Duc fut la propriété de la Famille Potier qui régnèrent sur ces terres durant douze siècles. Il ne reste aujourd'hui du Château de Gesvres-le-Duc que le pavillon d'entrée ainsi que les douves avec leurs ponts et le portail d'entrée avec sa grille. Le Château de Gesvres-le-Duc est inscrit aux M.H. depuis le 24/09/1975.
Personnalités liées à la commune
Élie-Abel Carrière (1818-1896), horticulteur et botaniste, y est né.
Voir aussi
Bibliographie
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L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Contrairement au hameau ou écart qui est un groupe d’habitations , un lieu-dit n'est pas forcément un lieu habité, il peut être un champ, un carrefour ou un bois...
En raison des arrondis, la somme des pourcentages n’est pas toujours égale à 100%.
Voir la Loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains (loi SRU).
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
L'orientation technico-économique d'une exploitation est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
L'indicateur s signifie que la donnée n'est pas diffusée par respect du secret statistique.
L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d’espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le ).
Alain Bénard, Les mégalithes de Seine-et-Marne, Conseil général de Seine-et-Marne, coll.«Mémoires archéologiques de Seine-et-Marne» (no2-2008), , 146p. (ISBN978-2-913853-09-6), p.60.
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