Le Plessis-Placy est une commune française, située dans le département de Seine-et-Marne en région Île-de-France.
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Le Plessis-Placy
L'église paroissiale.
Administration
Pays
France
Région
Île-de-France
Département
Seine-et-Marne
Arrondissement
Meaux
Intercommunalité
Communauté de communes du Pays de l'Ourcq
Maire Mandat
Charles-Auguste Benoist 2020-2026
Code postal
77440
Code commune
77367
Démographie
Population municipale
279 hab. (2019 )
Densité
34 hab./km2
Géographie
Coordonnées
49° 03′ 28″ nord, 2° 59′ 20″ est
Altitude
Min. 89 m Max. 149 m
Superficie
8,20 km2
Type
Commune rurale
Aire d'attraction
Paris (commune de la couronne)
Élections
Départementales
Canton de La Ferté-sous-Jouarre
Législatives
Sixième circonscription
Localisation
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Le Plessis-Placy
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Le Plessis-Placy
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Géographie
Localisation
La commune est située à environ 15,5 kilomètres au nord-est de Meaux[Carte 1].
Carte des réseaux hydrographique et routier du Plessis-Placy.
Le réseau hydrographique de la commune se compose d’un seul cours d'eau référencé: le ru de Beauval[Note 1], long de 4,74 km[1], affluent de la Thérouanne.
Sa longueur totale sur la commune est de 2,04 km[2].
Climat
Paramètres climatiques pour la commune sur la période 1971-2000
- Moyenne annuelle de température: 10,8 °C
- Nombre de jours avec une température inférieure à -5°C: 3,1 j
- Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 3,4 j
- Amplitude thermique annuelle[Note 2]: 15,4 °C
- Cumuls annuels de précipitation: 730 mm
- Nombre de jours de précipitation en janvier: -1,4 j
- Nombre de jours de précipitation en juillet: 0,5 j
La commune bénéficie d’un «climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord», selon la typologie des climats en France définie en 2010. Ce type affecte l’ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, dont la totalité des communes de Seine-et-Marne[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[4]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[3]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales[5]. Cette évolution peut être constatée sur la station météorologique historique de Météo-France la plus proche, Creil, qui se trouve à 44 km à vol d'oiseau[6], où la température moyenne annuelle évolue de 10,2°C pour la période 1971-2000[7], à 10,9°C pour 1981-2010[8], puis à 11,3°C pour 1991-2020[9].
Milieux naturels et biodiversité
Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[10],[11],[12].
Urbanisme
Typologie
Le Plessis-Placy est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[13],[14],[15].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire regroupe 1 929 communes[16],[17].
Lieux-dits et écarts
La commune compte 32 lieux-dits administratifs[Note 5] répertoriés consultables ici[18] dont deux hameaux: Beauval et Saint Faron.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (96,7% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (99,8%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (96,6%), zones urbanisées (3,1%), forêts (0,3%), zones agricoles hétérogènes (0,1%)[19].
Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover[20],[21],[Carte 2]. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 3].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
Carte orhophotogrammétrique de la commune.
Planification
La loi SRU du a incité les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document d’orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle et à un horizon de 20 ans et s'imposant aux documents d'urbanisme locaux, les PLU (Plan local d'urbanisme). La commune est dans le territoire du SCOT Marne Ourcq, approuvé le et porté par le syndicat mixte Marne-Ourcq regroupant 41 communes du Pays de l'Ourcq et du Pays Fertois[22].
La commune, en 2019, avait engagé l'élaboration d'un plan local d'urbanisme[23].
Logement
En 2017, le nombre total de logements dans la commune était de 115 dont 98,3% de maisons (maisons de ville, corps de ferme, pavillons, etc.) et 1,7% d'appartements[Note 6].
Parmi ces logements, 83,5% étaient des résidences principales, 2,6% des résidences secondaires et 13,9% des logements vacants.
La part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s'élevait à 65,6% contre 30,2% de locataires et 4,2% logés gratuitement[24].
Toponymie
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Le nom de la localité est mentionné sous les formes Placeium en 1184[25]; Plessetum de Placi en 1249[26]; Domus de Plesseto de Placito en 1254[27]; Placetum au XIIIesiècle[28]; J. de Plesseto Placiaci en 1300[29]; Le Plessier de Placy en 1557[30]; Le Plessis du Placy en 1565[31]; Le Plessier Placy en 1753[32].
Plessis: terme d’origine romane, désignant un endroit protégé par une palissade faite de branches entrelacées.
Le déterminant placy, est issu du nom primitif de l'endroit (du latin placitum). Le Plessis-Placy avait une place pour un marché ou un plaid[33].
Histoire
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En 1738, il existe un moulin à vent sur la commune. Il est localisé géométriquement sur une carte manuscrite de Maraldi-Cassini III[34].
Politique et administration
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
mars 2014
En cours
Catherine Garnier
sans profession
Équipements et services
Eau et assainissement
L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au [35],[36].
Assainissement des eaux usées
En 2020, la gestion du service d'assainissement collectif de la commune du Plessis-Placy est assurée par la communauté de communes du Pays de l'Ourcq (CCPO) pour la collecte, le transport et la dépollution. Ce service est géré en délégation par une entreprise privée, dont le contrat arrive à échéance le [37],[38],[39].
L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[40]. La communauté de communes du Pays de l'Ourcq (CCPO) assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations[37],[41].
Eau potable
En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par la communauté de communes du Pays de l'Ourcq (CCPO) qui en a délégué la gestion à une entreprise privée, dont le contrat expire le [37],[42].
Les nappes de Beauce et du Champigny sont classées en zone de répartition des eaux (ZRE), signifiant un déséquilibre entre les besoins en eau et la ressource disponible. Le changement climatique est susceptible d’aggraver ce déséquilibre. Ainsi afin de renforcer la garantie d’une distribution d’une eau de qualité en permanence sur le territoire du département, le troisième Plan départemental de l’eau signé, le , contient un plan d’actions afin d’assurer avec priorisation la sécurisation de l’alimentation en eau potable des Seine-et-Marnais. A cette fin a été préparé et publié en décembre 2020 un schéma départemental d’alimentation en eau potable de secours dans lequel huit secteurs prioritaires sont définis. La commune fait partie du secteur CCPO[43].
Population et société
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[44]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[45].
En 2019, la commune comptait 279 habitants[Note 7], en augmentation de 0,36% par rapport à 2013 (Seine-et-Marne: +4,1%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
329
316
379
357
328
337
307
306
315
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
302
312
298
313
332
352
288
324
314
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
303
290
255
231
333
323
277
307
294
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2007
2012
244
198
204
199
224
262
264
264
276
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2017
2019
-
-
-
-
-
-
-
268
279
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[46] puis Insee à partir de 2006[47].)
Histogramme de l'évolution démographique
Économie
Agriculture
Le Plessis-Placy est dans la petite région agricole dénommée la «Goële et Multien», regroupant deux petites régions naturelles, respectivement la Goële et le pays de Meaux (Multien)[Carte 4]. En 2010, l'orientation technico-économique[Note 8] de l'agriculture sur la commune est diverses cultures (hors céréales et oléoprotéagineux, fleurs et fruits)[48].
Si la productivité agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tête des départements français, le département enregistre un double phénomène de disparition des terres cultivables (près de 2 000ha par an dans les années 1980, moins dans les années 2000) et de réduction d'environ 30% du nombre d'agriculteurs dans les années 2010[49]. Cette tendance se retrouve au niveau de la commune où le nombre d’exploitations est passé de 7 en 1988 à 5 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations diminue, passant de 172ha en 1988 à 165ha en 2010[48].
Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles du Plessis-Placy, observées sur une période de 22 ans:
Évolution de l’agriculture au Plessis-Placy entre 1988 et 2010.
L’église Saint-Victor des XIIIeetXVIesiècles est située à l'extérieur du village par suite d'une épidémie. il ne reste que quelques éléments de la tour du clocher et du mur nord du XIIesiècle. Cette église aurait été selon la légende le lieu d'un événement peu banal: Bernier, laboureur et la veuve Clairin ayant chacun 12 enfants les auraient unis les uns aux autres et convolèrent également le même jour. Le vitrail qui relatait cet événement a été détruit par un ouragan en 1770[51]. Le pignon de l'édifice s'étant affaissé en 1984, une campagne de restauration est alors lancée pour l'ensemble du bâtiment. L'église abrite du mobilier classé monument historique:
le retable Le martyre de saint Victor offert en 1707 par le curé du village Jean-Baptiste Guyard;
la dalle funéraire de l'abbé Vincent à l'intérieur de l'église: l'effigie du défunt, curé de la paroisse au XVIeouXVIIesiècle, y est gravée mais l'épitaphe est partiellement illisible (4equart du XVIesiècle ou début du XVIIesiècle), classée en 1977 aux Monuments Historiques;
le vitrail de sainte Barbe, verre transparent de forme ronde et d'un diamètre de 35 environ[àvérifier][52], sainte Barbe y est représentée avec sa tour, classé aux Monuments Historiques en 1908.
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Contrairement au hameau ou écart qui est un groupe d’habitations , un lieu-dit n'est pas forcément un lieu habité, il peut être un champ, un carrefour ou un bois...
En raison des arrondis, la somme des pourcentages n’est pas toujours égale à 100%.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
L'orientation technico-économique d'une exploitation est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
L'indicateur s signifie que la donnée n'est pas diffusée par respect du secret statistique.
L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d’espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le ).
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