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Maulévrier est une commune française située dans le département de Maine-et-Loire en région Pays de la Loire. Elle se trouve au sud de la région historique et naturelle des Mauges, à la frontière avec les Deux-Sèvres.

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Maulévrier

Le château des Colbert de Maulévrier.

Blason
Administration
Pays France
Région Pays de la Loire
Département Maine-et-Loire
Arrondissement Cholet
Intercommunalité Agglomération du Choletais
Maire
Mandat
Dominique Hervé
2020-2026
Code postal 49360
Code commune 49192
Démographie
Gentilé Maulévrais
Population
municipale
3 203 hab. (2019 )
Densité 95 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 00′ 30″ nord, 0° 44′ 43″ ouest
Altitude 110 m
Min. 87 m
Max. 176 m
Superficie 33,63 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Maulévrier
(ville isolée)
Aire d'attraction Cholet
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Cholet-2
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Pays de la Loire
Maulévrier
Géolocalisation sur la carte : Maine-et-Loire
Maulévrier
Géolocalisation sur la carte : France
Maulévrier
Géolocalisation sur la carte : France
Maulévrier
Liens
Site web Site de Maulévrier

    Durement éprouvée par la guerre de Vendée, Maulévrier bénéficie depuis les années 1970 d'une croissance démographique soutenue. Ses habitants sont appelés les Maulévrais.


    Géographie



    Localisation


    Commune des Mauges, elle est située au sud-ouest du département de Maine-et-Loire, très proche des Deux-Sèvres. Elle se situe à environ 11 km au sud-est de Cholet, la sous-préfecture, à 22 km au sud-ouest de Vihiers et à 53 km au sud d'Angers, la préfecture de Maine-et-Loire. Du côté des Deux-Sèvres, elle se trouve à 40 km à l'ouest de Thouars et 27 km au nord de Bressuire[1].

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique

    Communes limitrophes


    Mazières-en-Mauges et Cholet Toutlemonde Yzernay
    La Tessoualle N Yzernay
    O    Maulévrier    E
    S
    Saint-Pierre-des-Échaubrognes Saint-Pierre-des-Échaubrognes (Deux-Sèvres) Saint-Pierre-des-Échaubrognes

    Topographie, relief et paysage


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    Hydrographie


    La commune est traversée d'est en ouest par la Moine. Le barrage du Verdon forme le lac du Verdon dont une partie se trouve sur le territoire de la commune. De même, le lac de Ribou, formé par la Moine, s'étend également en partie sur Maulévrier. De nombreux autres ruisseaux non-pérennes, s'écoulant vers le sud au sud de la commune et vers le nord-ouest au nord, parcourent le territoire communal, formant plusieurs plans d'eau de faible étendue[2].


    Climat


    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[3]

    • Moyenne annuelle de température : 11,6 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,7 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 4 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14,3 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 838 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,5 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Cholet », sur la commune de Cholet, mise en service en 1965[9] et qui se trouve à 12 km à vol d'oiseau[10],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11,9 °C et la hauteur de précipitations de 777,5 mm pour la période 1981-2010[11]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « La Roche-sur-Yon », sur la commune de Roche-sur-Yon, dans le département de la Vendée, mise en service en 1984 et à 64 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 12,2 °C pour la période 1971-2000[13], à 12,1 °C pour 1981-2010[14], puis à 12,4 °C pour 1991-2020[15].


    Voies de communication et transports


    Maulévrier est desservie par la ligne de cars no 7 TER Pays de la Loire qui effectuent la liaison entre Nantes et Poitiers, via Bressuire.

    Maulévrier est aussi desservie par la ligne 14 de la région Nouvelle-Aquitaine Bressuire - Cholet avec une desserte plus fréquente.

    La ligne 17 du réseau Choletbus et, plus rarement, la ligne 14 desservent Maulévrier pour relier la commune à Cholet, avec des horaires adaptés pour les scolaires.


    Urbanisme



    Typologie


    Maulévrier est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[16],[17],[18]. Elle appartient à l'unité urbaine de Maulévrier, une unité urbaine monocommunale[19] de 3 203 habitants en 2019, constituant une ville isolée[20],[21].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Cholet, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 26 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[22],[23].

    Place du château de Colbert.
    Place du château de Colbert.

    Morphologie urbaine : le village s'inscrit dans un territoire essentiellement rural.

    En 2013, on y trouvait 1 301 logements, dont 95 % étaient des résidences principales  pour une moyenne sur le département de 90 %  et dont 75 % des ménages en étaient propriétaires[24].


    Occupation des sols


    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (89,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (92,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (49,8 %), prairies (24,2 %), zones agricoles hétérogènes (15,2 %), zones urbanisées (4,3 %), eaux continentales[Note 7] (3,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,1 %), forêts (1,1 %)[25].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[26].


    Toponymie et héraldique



    Toponymie


    Maulévrier viendrait du latin Malum Leporarium avec différentes variantes : Malus Levrium, Malus Leporium ou encore Malus Levrarius.

    Contrairement à ce qu'affirme Albert Dauzat, leporarium ne signifie pas le lévrier mais le parc à lièvre ; la combinaison de malus ou mau (mauvais) et de leporarium (du latin leporarium le parc à lièvre ou la garenne) se traduirait alors par « mauvais parc à lièvre » ou « mauvaise garenne »[27].


    Héraldique


    Blason
    D’or au chef de gueules
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Histoire



    Préhistoire et Antiquité


    Seule la présence d'un menhir en élévation au lieu-dit la Moinie témoigne d'une présence humaine préhistorique. La voie romaine de Portus Namnetum (Nantes) à Lemonum (Poitiers) traversait le nord du territoire de la commune actuelle[28].


    Moyen Âge


    Une église et un prieuré sont établis à une date inconnue.

    Une forteresse y est érigée par Foulque Nerra, comte d'Anjou, après l'intégration des Mauges au comté d'Anjou avant 1027[29]. Le premier seigneur connu de Maulévrier est son lieutenant Aimery de Maloleporario et son épouse Milsend.

    Au début du XIIe siècle, les seigneurs de Maulévrier entrent en conflit avec ceux de Chemillé, la paix est faite en 1110. Les seigneurs de Maulévrier, Renaud et Baudouin, prennent le parti de Jean sans Terre dans le conflit qui oppose ce dernier au duc Arthur Ier de Bretagne et au roi de France Philippe Auguste. Au début du XIIIe siècle, Renaud de Maulévrier soutient le vicomte de Thouars dans un conflit avec le roi de France Louis VIII[28].

    Pendant la guerre de Cent Ans, le fils du seigneur de Maulévrier, Guillaume, meurt probablement à la bataille de Poitiers en 1356. En 1360, à la suite du traité de Brétigny, Renaud VI de Maulévrier est un des otages livrés aux Anglais pour obtenir la libération du roi de France Jean II ; il est le fils de Jean de Maulévrier et de Louise d'Avoir.

    En 1386 (ou 1388 ?) sa fille Marie, dame de Maulévrier et d'Avoir, dernière du nom, épouse Jacques de Montberon, sire de Montbron[28], futur maréchal de France et dernier mari de Marguerite de Sancerre.


    Ancien Régime


    Les terres et le château de Maulévrier sont tenus par la famille de Montberon[30] mais en 1505, ces terres sont confisquées à la demande des créanciers de Christophe de Montberon, arrière-arrière-petit-fils du maréchal Jacques de Montberon. Christophe de Montberon, vicomte d'Aulnay, prétend à la succession du comté de Périgord ; il est le fils d'Eustache de Montbron  fils de François II, lui-même fils de François Ier de Montbron, un des enfants du maréchal Jacques  et le frère aîné d'Adrian de Montbron qui continue les barons de Montbron ; quant à la baronnie d'Avoir, elle était échue à la branche de Guichard de Montbron, prince de Mortagne, un grand-oncle paternel de Christophe.

    En 1513 la seigneurie passe donc par acquisition à la famille Gouffier, seigneurs d'Oiron (Deux-Sèvres), en la personne d'Arthus, grand maître de France sous Louis XII puis François Ier, qui le céde à son fils Claude, grand écuyer de François Ier puis de Henri II ; le domaine est érigé en comté en .

    La petite ville connaît un déclin lors des guerres de religion.

    En 1664, Charles Gouffier vend le comté à Édouard-François Colbert[31], frère puîné de Jean-Baptiste Colbert, le grand ministre des finances de Louis XIV ; de 1679 à 1683 il fait rebâtir le château avec comme principal architecte Jules Hardouin-Mansart[28].

    Au XVIIIe siècle, Maulévrier dépend de la sénéchaussée d'Angers, de l'élection de Montreuil-Bellay et du grenier à sel de Cholet. Sur le plan religieux religieux cependant, la paroisse dépend du diocèse de La Rochelle[32].


    Révolution et guerre de Vendée


    Pendant la Révolution, Édouard-Charles-Victurnien Colbert, seigneur de Maulévrier, émigre pour ne revenir que vers 1802 ; il réhabilite le château à partir de 1817 ; certains vitraux de l'église paroissiale ont été offerts par ses descendants dont ils portent les noms et armes.

    Les religieux refusent de prêter serment et sont déportés en Espagne.

    En 1790, Maulévrier devient chef-lieu du canton de Maulévrier, avant de faire partie du canton de Cholet dès 1801[32].

    Maulévrier se trouve en plein centre de la guerre de Vendée[32]. Jean-Nicolas Stofflet, ancien soldat devenu garde-chasse du marquis de Maulévrier, est un des principaux chefs du soulèvement royaliste. Le , il rallie 11 forgerons de la région de Maulévrier et se joint à la troupe de Jacques Cathelineau lors de la prise de Cholet, un des premiers succès des révoltés[33].

    Le , la sixième colonne infernale du général de brigade Jean Alexandre Caffin arrive à Maulévrier. Le 23, les Républicains pillent les villages autour de Maulévrier et Yzernay ; quatorze femmes et filles sont fusillées[34]. Le , la commune et son château sont totalement incendiés par la « sixième colonne » ; seule l'église échappe à la destruction[35].

    Un grand hôpital forestier se situe dans l'immense forêt de Maulévrier qui est le territoire de Stofflet, à l'est de Cholet. Cet hôpital est très fréquenté avec cinq cents blessés et malades. Il fonctionne au ralenti en 1795 pour reprendre une plus grande activité quand Stofflet relance la guerre en [36].


    Époque contemporaine


    Église Saint-Jean-Baptiste.
    Église Saint-Jean-Baptiste.

    En 1864, une partie du territoire de la commune est soustraite pour l'ajouter à la nouvelle commune de Toutlemonde. Les bâtiments de la mairie sont érigés entre 1874 et 1875. Si une école de garçons existe avant 1830, l'école de filles n'est installée qu'en 1869[37].

    La guerre de 1870 coûte la vie à seize hommes de la commune[38].

    En 1895, le Maulévrais Eugène Bergère, gendre du riche industriel choletais Pellaumail, achète le château à M. Guerry de Beauregard, veuf de Marguerite de Colbert-Maulévier (1841-1885) et le fait rénover luxueusement dans le « goût versaillais » par l'architecte orientaliste Alexandre Marcel qui, en 1899, épouse sa fille Madeleine.

    De 1902 à 1910, celui-ci y crée un parc oriental inspiré des parcs de promenade de la période Edo, qui est le plus grand parc japonais d'Europe (29 hectares)[39] ; restauré à partir des années 1980 par la commune et l'Association du parc oriental de Maulévrier, il est labellisé jardin remarquable en 2004.

    La Première Guerre mondiale voit la mort de 64 hommes et la seconde de 4 habitants dont un mort en déportation au camp de Bergen-Belsen[40].

    Depuis 1977, le château est devenu successivement un restaurant puis un hôtel-restaurant de luxe ; en 2001 il est vendu au couple Popihn.


    Politique et administration



    Administration municipale


    Mairie de Maulévrier.
    Mairie de Maulévrier.

    Le conseil municipal est composé de vingt-trois élus, proportionnellement au nombre d'habitants. Il se compose du maire et de cinq adjoints[41].


    Liste des maires


    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1945 1971 François Girard    
    1971
    (démission)
    Henri Michel    
    mars 1983 André Simonneau   Professeur de mathématiques
    mars 1983 mars 2001 Jean-Louis Belouard UDF-FD Conseiller général (1992 → 2004)
    mars 2001 mai 2020 Jean-Pierre Chavassieux[42] DVD puis UDI Directeur de site touristique
    Conseiller général (2004 → 2015)
    Conseiller départemental (2015 → )
    4e vice-président du conseil départemental de Maine-et-Loire
    mai 2020 En cours
    (au 29 mai 2020)
    Dominique Hervé[43]    
    Les données manquantes sont à compléter.

    Tendances politiques et résultats


    Article connexe : Élections municipales de 2014 en Maine-et-Loire.

    Intercommunalité


    Jusqu'en 2016, la commune est membre de la communauté de communes du Bocage[44], elle-même membre du syndicat mixte Pays des Mauges jusqu'au  ; date à laquelle elle s'en retire[45].

    Le , la commune devient membre de l'Agglomération du Choletais, après la fusion avec la communauté de communes du Bocage[46].


    Jumelages



    Population et société



    Démographie



    Évolution démographique avant 1793

    Dans son Dictionnaire Historique, Géographique et Biographique de Maine-et-Loire, Célestin Port livre le compte de la population de Maulévrier sous l'Ancien Régime. La population est exprimée en « feux », c'est-à-dire en foyer de famille.

    Évolution démographique
    1689 1699 1720 1789
    133 feux156 feux, 638 hab.140 feux, 635 hab.175 feux, 964 hab.
    (Source : Dictionnaire Historique, Géographique et Biographique de Maine-et-Loire, Célestin Port[37])

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[47]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[48].

    En 2019, la commune comptait 3 203 habitants[Note 8], en augmentation de 0,75 % par rapport à 2013 (Maine-et-Loire : +2,26 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    9625435571 5161 7572 0852 0442 2342 398
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 3632 4861 9131 8951 9181 9591 9441 8671 784
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 6571 6401 6651 5661 5341 5381 5651 6371 617
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    1 5791 6701 8382 3302 6102 8302 8552 8903 072
    2014 2019 - - - - - - -
    3 1473 203-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[49] puis Insee à partir de 2006[50].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 34,5 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 26,7 % la même année, alors qu'il est de 25,6 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 1 592 hommes pour 1 598 femmes, soit un taux de 50,09 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,37 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[51]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    1,1 
    90 ou +
    2,8 
    7,1 
    75-89 ans
    8,3 
    16,0 
    60-74 ans
    18,2 
    19,8 
    45-59 ans
    20,0 
    19,1 
    30-44 ans
    18,6 
    16,0 
    15-29 ans
    12,2 
    20,8 
    0-14 ans
    19,9 
    Pyramide des âges du département de Maine-et-Loire en 2018 en pourcentage[52]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,8 
    90 ou +
    2 
    6,9 
    75-89 ans
    9,5 
    15,5 
    60-74 ans
    16,3 
    19,4 
    45-59 ans
    18,8 
    18,6 
    30-44 ans
    17,7 
    18,6 
    15-29 ans
    17,5 
    20,2 
    0-14 ans
    18,2 

    Enseignement


    Maulévrier possède deux écoles primaires  l'école Victor-Hugo et l'école Saint-Joseph  et un collège, le collège Daniel-Brottier[53].


    Santé


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    Sports


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    Économie


    Sur 261 établissements présents sur la commune à la fin de 2010, 21 % relevaient du secteur de l'agriculture (pour une moyenne de 17 % sur le département), 13 % du secteur de l'industrie, 6 % du secteur de la construction, 49 % de celui du commerce et des services et 10 % du secteur de l'administration et de la santé[54]. En 2014, sur 290 établissements présents sur la commune, 13 % relevaient du secteur de l'agriculture (pour une moyenne de 11 % sur le département), 12 % du secteur de l'industrie, 8 % du secteur de la construction, 58 % de celui du commerce et des services et 9 % du secteur de l'administration et de la santé[24].


    Culture locale et patrimoine



    Lieux et monuments


    Menhir de la Pierre au Sel.
    Menhir de la Pierre au Sel.
    Le parc oriental de Maulévrier.
    Le parc oriental de Maulévrier.

    Personnalités liées à la commune



    Annexes



    Bibliographie


     : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.


    Articles connexes



    Liens externes


    Sur les autres projets Wikimedia :


    Notes et références



    Notes


    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[5].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[6].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références


    1. Orthodromie calculée à l'aide de « Orthodromie », sur Lion1906 (consulté le ).
    2. « Maulévrier », sur geoportail.fr (consulté le ).
    3. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    4. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    5. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    6. Glossaire – Précipitation, Météo-France
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    На других языках


    [de] Maulévrier

    Maulévrier ist eine französische Gemeinde mit 3.203 Einwohnern (Stand 1. Januar 2019) im Département Maine-et-Loire in der Region Pays de la Loire. Sie gehört zum Arrondissement Cholet und zum Kanton Cholet-2. Der Ort liegt am Ufer des Flusses Moine, der hier zum Lac der Verdon und zum Lac de Ribou aufgestaut wird. In letzteren mündet der Trézon als rechter Zufluss.

    [en] Maulévrier

    Maulévrier (French pronunciation: [molevʁije] (listen)) is a commune in the Maine-et-Loire department in western France.
    - [fr] Maulévrier



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