Martailly-lès-Brancion est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire en région Bourgogne-Franche-Comté.
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Martailly-lès-Brancion est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
La commune est en outre hors attraction des villes[4],[5].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (50,4% en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (51,3%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (49,6%), zones agricoles hétérogènes (26,3%), prairies (24,1%)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Toponymie
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Histoire
Brancion et Martailly en 1759, d'après la carte de Cassini.
Des traces de forteresse gauloise se trouvent sur le site du château de Brancion[8].
1893: par décret, Brancion devient Martailly-lès-Brancion.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, Brancion fut le siège d'un important maquis de résistants.
Dans la nuit du 28 au 29 mai 1968, une partie de Martailly fut dévastée par les eaux d'un violent orage qui frappa de nombreux villages du Tournugeois et du Haut-Mâconnais, orage qui causa notamment de sérieux dégâts au cimetière[9].
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Élections présidentielles
Le village de Martailly-lès-Brancion place en tête à l'issue du premier tour de l'Élection présidentielle française de 2017, François Fillon (LR) avec 29,29% des suffrages. Mais lors du second tour, Emmanuel Macron (LaREM) est en tête avec 63,74%[10].
Élections législatives
Le village de Martailly-lès-Brancion faisant partie de la Quatrième circonscription de Saône-et-Loire, place lors du 1er tour des élections législatives françaises de 2017, Stéphane GROS (LR) et Catherine GABRELLE (LaREM) avec 32,47% des suffrages à égalité. Mais lors du second tour, il s'agit de Cécile Untermaier (PS) qui arrive en tête avec 54,84% des suffrages[11].
Lors du 1er tour des Élections législatives françaises de 2022,Cécile Untermaier (PS) et Elisabeth Roblot (Ensemble), arrivent à égalité, avec 32.81% des suffrages. Mais lors du second tour, il s'agit de Cécile Untermaier (PS) qui arrive en tête avec 50,91% des suffrages[12].
Élections régionales
Le village de Martailly-lès-Brancion place la liste "Pour la Bourgogne et la Franche-Comté" menée par Gilles Platret (LR) en tête, dès le 1er tour des élections régionales de 2021 en Bourgogne-Franche-Comté, avec 32,14% des suffrages. Lors du second tour, les habitants décideront de placer la liste de "Notre Région Par Cœur" menée par Marie-Guite Dufay, présidente sortante (PS) en tête, avec cette fois-ci, près de 44,44% des suffrages. Devant les autres listes menées par Gilles Platret (LR) en seconde position avec 35,19%, Julien Odoul (RN), troisième avec 11,11% et en dernière position celle de Denis Thuriot (LaREM) avec 9,26%. Il est important de souligner une abstention record lors de ces élections qui n'ont pas épargné le village de Martailly-lès-Brancion avec lors du premier tour 56,15% d'abstention et au second, 56,92%[13].
Élections départementales
Le village de Martailly-lès-Brancion faisant partie du Canton de Tournus place le binôme de Jean-Claude BECOUSSE (DVD) et Colette BELTJENS (DVD), en tête, dès le 1er tour des élections départementales de 2021 en Saône-et-Loire avec 55,56% des suffrages. Lors du second tour, les habitants décideront de placer de nouveau le binôme de Jean-Claude BECOUSSE (DVD) et Colette BELTJENS (DVD), en tête, avec cette fois-ci, près de 56,25% des suffrages. Devant l'autre binôme menée par Delphine DUGUÉ (DVG) et Mickaël MANIEZ (DVG) qui obtient 3,75% . Il est important de souligner une abstention record lors de ces élections qui n'ont pas épargné le village de Martailly-lès-Brancion avec lors du premier tour 56,92% d'abstention et au second, 57,69%[14].
Liste des maires
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
mars 2001
mars 2008
Philippe Neurhor
Aucun
mars 2008
En cours
Patrick Talmey
UMP/UDI
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[16].
En 2019, la commune comptait 143 habitants[Note 2], en augmentation de 19,17% par rapport à 2013 (Saône-et-Loire: −0,85%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
514
497
540
618
633
593
608
585
565
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
513
518
530
543
576
574
483
408
364
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
384
389
365
297
280
240
264
244
216
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2011
2016
187
171
144
168
146
139
118
122
142
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2019
-
-
-
-
-
-
-
-
143
-
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[17] puis Insee à partir de 2006[18].)
Histogramme de l'évolution démographique
Les vignobles du Mâconnais.
Vignoble
Article détaillé: Mâcon (AOC).
Article détaillé: Mâcon villages.
Cultes
Martailly-lès-Brancion appartient à la paroisse Saint-Philibert en Tournugeois, qui a son siège à Tournus.
À partir de 1976, les sœurs bénédictines de Notre-Dame de la Compassion eurent leur noviciat installé à Brancion, avant son transfert à Savigny-sur-Grosne en 1985.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
La commune, de par son hameau de Brancion au caractère médiéval, est labellisée Cité de Caractère de Bourgogne-Franche-Comté.
Sur son territoire se trouvent:
le site médiéval du château de Brancion et du vieux village;
l'église Saint-Pierre de Brancion, de style roman, a été reconstruite au XIIesiècle. Elle est classée MH, avec ses peintures murales médiévales;
Monument commémoratif «Souviens-toi 1939-1945» situé au col de Brancion.
deux croix: la croix Bernadotte et la croix de Brancion;
une fontaine monumentale au bourg, construite en 1889 et toujours en service (quatre autres fontaines sont implantées sur le territoire de la commune, dont trois toujours en service), et quatre puits couverts dénommés barbettes (deux dans le secteur du bourg de Martailly et deux en contrebas de Brancion);
l'église Saint-Pierre-et-Saint-Paul, édifice bicentenaire consacré le 25 mai 1826 par le curé de Chissey-lès-Mâcon (officiant par délégation de l'évêque), dont le clocher-porche abrite une cloche de 600 kg fondue à Mâcon par Guillaume Baudoin et mise en place fin 1827 (composée de quatre parties de cuivre rouge de Sibérie pour une partie d’étain anglais);
au col de Brancion existe depuis le , date de son inauguration, un monument commémoratif à la Résistance et aux maquis[19] nombreux dans la région à partir de 1943. Il comprend 107 noms de maquisards morts aux combats en 1944, de résistants du Haut-Mâconnais, du Tournugeois et de la vallée de la Grosne, morts fusillés ou en déportation, d'otages fusillés[20].
l'orme bicentenaire de Martailly (visible au lieu-dit «L'Étang»), arbre possédant un houppier au dôme parfait labellisé «Arbre remarquable de France» en (âge estimé: 150 ans; 4,50 m de circonférence)[Note 3];
le site de la cadole de la Fà (du nom du plateau du même nom surplombant le bourg de Martailly et Brancion), attaché à l'histoire du maquis (site de largage de containers en avril et [21])[22];
l'ancien café restaurant Vitrier, tenu par Henri[23] et Yvonne Vitrier[24], créateurs d'un groupe de FTP, qui fut dévasté et brûlé par les Allemands le [25];
le site de la grotte du Four de la Baume, en contrebas de Brancion, fouillée en 1913 par Joseph Mazenot, instituteur à Royer[27];
en contrebas de la route qui traverse le village: le lavoir dit de «Jeune Fontaine», construit en 1820-21 pour recevoir douze lavandières (six de chaque côté du bassin), édifice en amont duquel, sous la forme d'un puits, se trouve la source de la Natouze.
À noter: à Martailly-lès-Brancion a son siège une association œuvrant dans les domaines de l'histoire et du patrimoine: Tremplin Homme et Patrimoine, fondée en 1996 (par des professionnels de la formation, une psychologue et des passionnés d'histoire et de patrimoine) et menant de nombreux chantiers mêlant restauration du patrimoine vernaculaire et actions d'insertion[28].
Église Saint-Pierre de Brancion.
Église Saint-Pierre de Brancion. Peintures murales médiévales.
Croix Bernadotte.
Croix Bernadotte.
Personnalités liées à la commune
Séraphin Effernelli (né en 1925[29]), enseignant en retraite et auteur de nombreux ouvrages, fut résistant au sein du maquis de Brancion. Il est officier de la Légion d'honneur, croix de guerre 1939-1945 avec deux citations, titulaire de la croix du combattant volontaire de la Résistance.
Héraldique
Blason
Tiercé en pairle renversé: au 1) de gueules à la tour ruinée d'argent, ouverte du champ et maçonnée de sable, au 2) d'or à la grappe de raisin feuillée de deux pièces au naturel, au 3) d'azur à la fasce ondée d'argent et à deux clefs de sable passées en sautoir brochant sur la fasce[30].
Détails
Création Jean-François Binon
Pour approfondir
Bibliographie
«Le patrimoine architectural et bâti de Martailly-lès-Brancion», article paru dans la revue Images de Saône-et-Loire n° 190 (), pp.2-3.
Séraphin Effernelli, Maquis à Brancion. Témoignages recueillis par Séraphin, sous le patronage du Comité départemental de Saône-et-Loire des anciens combattants de la Résistance (ANACR), 1976 (édition originale), 220 p.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Cet orme champêtre (ulmus) qui a échappé à la graphiose ayant éliminé la plupart de ses congénères il y a quelques décennies figure parmi les quatre arbres labellisés «Arbre remarquable de France» par l’association nationale A.R.B.R.E.S. en Saône-et-Loire, avec: les douglas de la Roche Guillaume à La Petite-Verrière (labellisés en octobre 2007, groupe de douglas d’exception: les premiers plantés en Morvan, vers 1880), le chêne pédonculé poussant au bas du parc du château de Saint-Germain-lès-Buxy (labellisé en novembre 2011) et le hêtre pourpre bicentenaire du parc Monseigneur Joseph Robert à Lugny (labellisé en juin 2018).
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
«Mais le sinistre le plus spectaculaire de la commune eut lieu au cimetière. Le mur de celui-ci constituait en effet un véritable barrage à un vallon encaissé d'un kilomètre sur 200 m; derrière lui s'accumula rapidement une importante nappe d'eau, qui le culbuta sur 28 m! Le flot envahissant brutalement ces lieux paisibles ravina le sol et fit basculer des pierres tombales, avant de ressortir par la grille d'entrée, traverser la D. 14 et se précipiter dans la Natouze en contrebas.» Source: Georges Bellicot, L'orage du 28 mai 1968 dans le Tournugeois, bulletin de la Société des amis des arts et des sciences de Tournus, Tome LXVII.
Containers qui étaient temporairement dissimulés dans les bois voisins par les maquisards avant d'être transportés par eux au domaine de l'Échelette, où leur contenu était caché dans des foudres. Source: Lieux de résistance 1940-1944 en Saône-et-Loire/Bourgogne-du-Sud: sentiers de la mémoire Mâconnais-Tournugeois, livret édité par Les Amis de la Résistance ANACR avec la participation de l'ancien résistant Séraphin Effernelli, 20 pages.
René Rémond, «La cadole de la Fà, un patrimoine mémoriel», revue Images de Saône-et-Loire n° 193 (mars 2018), pp.2-3.
Henri Vitrier (1897-1984), natif de La Chapelle-sous-Brancion, ingénieur des Arts-et-métiers, devint chef militaire départemental des FTP en mars 1944, avant d'être nommé sous-préfet d'Autun à la Libération. Cf. Robert Chantin, Des temps difficiles pour des résistants en Bourgogne (échec politique et procès 1944-1953), éd L'Harmattan, 2002, p.159. Voir aussi sa notice biographique:«VITRIER Henri, Pierre», in Le Maitron en ligne.
Henri et Yvonne Vitrier sont inhumés au vieux cimetière de Brancion, qui jouxte l'église romane: notice «DUCHER Yvonne, épouse VITRIER», Le Maitron en ligne.
Source: Lieux de résistance 1940-1944 en Saône-et-Loire/Bourgogne-du-Sud: sentiers de la mémoire Mâconnais-Tournugeois, livret édité par Les Amis de la Résistance ANACR avec la participation de l'ancien résistant Séraphin Effernelli, 20 pages.
Joseph Mazenot, La grotte préhistorique du Four de la Baume, à Brancion, 1913.
1104 personnes accueillies de 1996 à 2016. Source: Jacqueline et Michel Jondot, Quand la restauration des pierres est au service de la réhabilitation des hommes, article consacré à l'association Tremplin Homme et Patrimoine paru dans la revue trimestrielle «Images de Saône-et-Loire» (publiée par l'association Groupe Patrimoines 71), n° 203 de septembre 2020, pages 2 à 5.
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