Incluse dans l'unité urbaine de Périgueux, Marsac-sur-l'Isle est une commune de 3 000 habitants qui se situe 5 km à l'ouest de Périgueux, 130 de Bordeaux, 94 de Limoges et 480 de Paris.
Elle est principalement desservie par les routes départementales 6089 (l'ancienne route nationale 89), 710 et 710E. Au niveau ferroviaire, le territoire communal recèle deux gares, ouvertes sur la liaison Bordeaux-Périgueux, celle de La Cave et celle de Marsac.
La majeure partie de la commune se trouve en rive gauche de l'Isle qui la sépare au nord de Chancelade et à l'ouest d'Annesse-et-Beaulieu. Cependant, la zone commerciale de la Cropte, le parc des Expositions et le golf de Saltgourde (golf public de Périgueux) sont implantés sur l'autre rive.
À l'est de la commune, la Beauronne longe le terrain de golf, marque la limite avec Périgueux et y rejoint l'Isle.
Communes limitrophes
Marsac-sur-l'Isle est limitrophe de six autres communes, dont Coursac au sud par un quadripoint au lieu-dit Pierre Panlaire.
Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Marsac-sur-l'Isle est située dans le troisième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de calcaires hétérogènes du Crétacé[1].
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire datant du Cénozoïque et de roches sédimentaires du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée c2c, date du Turonien moyen à supérieur, composée de calcaires cryptocristallins, calcaires gréseux à rudistes et marnes à huîtres et à rhynchonelles, localement grès et sables jaunes (feuille de Terrasson). La formation la plus récente, notée CFp, fait partie des formations superficielles de type colluvions indifférenciées de versant, de vallon et plateaux issues d'alluvions, molasses, altérites. Le descriptif de ces couches est détaillé dans les feuilles «no758 - Périgueux (ouest)» et «no782 - Mussidan» de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[2],[3] et leurs notices associées[4],[5].
Carte géologique de Marsac-sur-l'Isle.
Légende de la carte géologique.
Ère
Période
Époque
Formations géologiques
Cénozoïque (0 - 66.0)
Quaternaire (0 - 2.58)
Holocène
CFp :
Formations superficielles: colluvions indifférenciées de versant, de vallon et plateaux issues d'alluvions, molasses, altérites indifférenciées
CFvs :
Formations superficielles: colluvions carbonatées de vallons secs: sable limoneux à débris calcaires et argile sableuse à débris
Fy3-z :
Alluvions subactuelles à actuelles indifférenciées: argiles silteuses, argiles sableuses, argiles tourbeuses, sables argileux, sables fins à graviers (Pré-boréal à actuel)
Altérites du Crétacé sup.: argiles kaoliniques, silteuses à sableuses, parfois rubéfiées, à gravier, à silex et chailles, avec apport local du Tertiaire (complexe des Doucins)
c5a(2) :
Campanien 1: calcaires packstone à wackstone crayo-marneux gris blanchâtres à subalvéolines à silex gris ou noirs avec localement des niveaux gréseux bioclastiques, marnes à rhynchonelles à la base (formations d'Atur, de Vergt, de Salon et de Trémolat)
c4b-c :
Santonien moy. à sup.: calcaire crayo-glauconieux avec niveaux à huîtres (P. vesicularis), devenant au sommet plus grossier à silex et rudistes (formation de Saint-Félix-de-Reillac). Faciès pouvant évoluer vers des sables fins et grès carbonatés à rudistes
c4a-c :
Santonien inf. à sup.: calcaires crayeux gris glauconieux en plaquettes évoluant dans le secteur sud avec apparition de silex noirs ou bruns et de rudistes (formation de Saint-Laurent-sur-Manoire)
c3(2) :
Coniacien indifférencié: calcaires gréseux, sables et marnes à la base puis calcaires bioclastiques et calcaires crayeux et glauconieux ou calcaires à huitres au sommet
c2c :
Turonien moyen à supérieur: calcaires cryptocristallins, calcaires gréseux à rudistes et marnes à huîtres et à rhynchonelles, localement grès et sables jaunes (feuille de Terrasson)
inférieur
non présent.
Jurassique (≃145.0 - 201.3)
non présent
Trias (201.3 - 252.17)
non présent
Paléozoïque (252.17 - 541.0)
non présent
Relief et paysages
Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 71 m et 187 m[6],[7].
Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [8]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 1] et 14 sous-unités[9]. La commune est dans l'unité paysagère de la «Vallée de l'Isle», qui présente un profil contrasté: une vallée relativement encaissée, aux coteaux affirmés, dominant le fond de vallée de 60 à 80 m en amont de Mussidan, une vallée plus élargie en aval avec un fond de vallée plat, large de 1,5 à 2 km. À la fois agricole et urbanisée, elle est parcourue par de nombreuses voies de communication[10],[11].
La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 10,05 km2[6],[12],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 10,12 km2[3].
Hydrographie
Réseau hydrographique
La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[15]. Elle est drainée par l'Isle et la Beauronne[Note 3] qui constituent un réseau hydrographique de 9 km de longueur totale[16],[Carte 1].
L'Isle, d'une longueur totale de 255,29 km, prend sa source dans la Haute-Vienne dans la commune de Janailhac et se jette dans la Dordogne —dont elle est le principal affluent— en rive droite face à Arveyres, en limite de Fronsac et de Libourne[17],[18]. Elle arrose la commune du nord-est à l'ouest sur sept kilomètres, lui servant de limite naturelle sur près de cinq kilomètres et demi, face à Chancelade et Annesse-et-Beaulieu.
La Beauronne, d'une longueur totale de 28,16 km, prend sa source dans la commune de Négrondes et se jette dans l'Isle en rive droite à Marsac-sur-l'Isle[19]. En amont de cette confluence, son bras oriental marque la limite avec Périgueux.
L'Isle au pont de la RD 710E, entre la zone commerciale et le bourg.
Le barrage du Chambon sur l'Isle entre Chancelade (au premier plan) et Marsac-sur-l'Isle.
Confluent de la Beauronne (en bas à gauche) et de l'Isle à Saltgourde.
Réseaux hydrographique et routier de Marsac-sur-l'Isle.
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) «Isle - Dronne». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de 7 500 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[20]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [21].
La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique altéré», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[22]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[23].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 4]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[22]
Moyenne annuelle de température: 12,3°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 4,9 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 8,6 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 12,2 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 6,8 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[26] complétée par des études régionales[27] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Saint-Martin Rib.», sur la commune de Saint-Martin-de-Ribérac, mise en service en 1993[28] et qui se trouve à 24 km à vol d'oiseau[29],[Note 7], où la température moyenne annuelle est de 13,3°C et la hauteur de précipitations de 914,3 mm pour la période 1981-2010[30].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Bergerac», sur la commune de Bergerac, mise en service en 1988 et à 39 km[31], la température moyenne annuelle évolue de 13,2°C pour la période 1971-2000[32], à 13,1°C pour 1981-2010[33]. puis à 13,3°C pour 1991-2020[34].
Urbanisme
Typologie
Marsac-sur-l'Isle est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 8],[35],[36],[37].
Elle appartient à l'unité urbaine de Périgueux, une agglomération intra-départementale regroupant 7 communes[38] et 65 208 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[39],[40].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Périgueux, dont elle est une commune de la couronne[Note 9]. Cette aire, qui regroupe 49 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[41],[42].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (56,5% en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (37,5%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
zones urbanisées (39,1%), forêts (31,3%), zones agricoles hétérogènes (12,2%), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (9,8%), espaces verts artificialisés, non agricoles (7,6%)[43].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Prévention des risques
Le territoire de la commune de Marsac-sur-l'Isle est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[44]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[45].
Risques naturels
La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) de Périgueux, regroupant 12 communes concernées par un risque de débordement de l'Isle, un des 18 TRI qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Adour-Garonne[46]. Les événements antérieurs à 2014 les plus significatifs sont les crues de 1783 (15,21 m à l'échelle de crue, la crue la plus importante connue), de 1843 (14,83 m) et de 1944 (14,5 m, 630 m3/s, la crue centennale de référence). Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios: fréquent (crue de temps de retour de 10 ans à 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans à 300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[47]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1986, 1993, 1998, 1999, 2009 et 2018[48],[44]. Le risque inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du plan de prévention des risques inondation (PPRI) de l'«agglomération de Périgueux» prescrit le et approuvé le , pour les crues de l'Isle. La crue de 1944, plus haute crue historique bien connue sur l’Isle, avec un débit estimé de 630 m3/s à Périgueux, présente une période de retour centennale et sert de crue de référence au PPRI[49].
Marsac-sur-l'Isle est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées: interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février[50]. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029[51],[52].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Marsac-sur-l'Isle.
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[53]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[54]. 82,3% de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6% au niveau départemental et 48,5% au niveau national métropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 10],[55].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1992, 1995, 2005, 2009, 2011 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999[44].
Toponymie
Panneau d'entrée dans la commune en français et occitan.
La commune prendrait son nom d'un personnage gallo-romanMarcius[56]. qui y aurait séjourné entre 58 et 50 av. J.-C.[réf.nécessaire], auquel est accolé le suffixe -acum, indiquant le «domaine de Marcius». Selon Émile Colas, l'origine proviendrait plutôt de marcidus signifiant «lieu sauvage, stérile»[57]. La seconde partie du nom correspond à l'Isle, principal affluent de la Dordogne et rivière qui arrose le territoire communal.
En occitan, elle porte le nom de Marçac d'Eila[58].
Histoire
En 1181, sur le cartulaire de Chancelade, la première mention écrite connue du lieu apparaît sous la forme Marszac[59]. Au XVIIesiècle, Johannes Blaeu indique Marsat sur son Atlas du Royaume de France, avant que la commune ne devienne Marsac à la Révolution.
C'est d'ailleurs durant la période révolutionnaire que Marsac perd près de la moitié de son territoire (nord et ouest de la commune: hameaux de La Croix-Herbouze, Les Combeaux, de Terrassonie, de Lespinasse et de Chercuzac) au profit de la commune voisine de Chancelade.
Elle a pris le nom de Marsac-sur-l'Isle en 1961 pour se distinguer des autres communes françaises homonymes.
Politique et administration
Rattachements administratifs
La commune de Marsac a été rattachée, dès 1790, au canton de Périgueux qui dépendait du district de Perigueux. Les districts sont supprimés en 1795. Le canton est rattaché à l'arrondissement de Périgueux en 1800.
La commune prend son nom actuel en 1961. Le canton de Périgueux est scindé en trois en 1973 et Marsac-sur-l'Isle fait partie du nouveau canton de Périgueux-Ouest[6].
Dans le cadre de la réforme de 2014 définie par le décret du , ce canton disparaît aux élections départementales de mars 2015[60]. La commune est alors rattachée au canton de Coulounieix-Chamiers.
Intercommunalité
Le , elle intègre dès sa création la communauté d'agglomération périgourdine. Celle-ci disparaît le , remplacée au par une nouvelle intercommunalité élargie: Le Grand Périgueux.
Tendances politiques et résultats
Articles détaillés: Élections municipales de 2014 en Dordogne et Élections municipales de 2020 en Dordogne.
Administration municipale
La population de la commune étant comprise entre 2 500 et 3 499 habitants au recensement de 2017, vingt-trois conseillers municipaux ont été élus en 2020[61],[62].
Dans le domaine judiciaire, Marsac-sur-l'Isle relève[69]:
du tribunal judiciaire, du tribunal pour enfants, du conseil de prud'hommes, du tribunal de commerce et du tribunal paritaire des baux ruraux de Périgueux;
de la cour d'appel de Bordeaux.
Population et société
Démographie
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
Les habitants de Marsac-sur-l'Isle se nomment les Marsacois[70]
Avant 1793 la population était recensée par feux, c'est-à-dire par foyers. Ainsi, pour Marsac:
Nombre de feux aux XVIIeetXVIIIesiècles
1692
1709
1713
1720
1745
1769
1770
1774
1789
200
171
92
92
142
130
137
137
120
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[71]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[72].
En 2019, la commune comptait 3 142 habitants[Note 14], en augmentation de 0,8% par rapport à 2013 (Dordogne: −0,88%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
460
517
496
545
453
485
505
552
484
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
502
549
556
541
577
609
581
568
566
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
520
502
430
446
455
468
488
597
630
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2007
2012
1 053
1 216
1 569
1 657
1 939
2 200
2 491
2 525
2 965
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2017
2019
-
-
-
-
-
-
-
3 104
3 142
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[6] puis Insee à partir de 2006[73].)
Histogramme de l'évolution démographique
Sports
L'Amicale laïque de Marsac Canoë-Kayak (ALMCK)[74] dispose de résultats très flatteurs au niveau français, étant consacrée Championne de France des clubs de la discipline à 12 reprises de 2004 à 2021, dont une série ininterrompue de six titres de 2016 à 2021[75]. Le club compte dans ses rangs des athlètes de niveau européen et même mondial, tels que Maxence Barouh, Félix Bouvet, Ancelin Gourjault[76], Lucas Pazat et Nicolas Sauteur[77].
Le club de football de la ville est l'Union sportive Chancelade Marsac 24 (USCM)[78], créée en 1962[79].
Manifestations culturelles et festivités
Tout au long de l'année, le parc des expositions de Marsac, propriété de la Ville de Périgueux, accueille de nombreux évènements, dont la Foire de Périgueux, début septembre de chaque année (77eédition en 2020[80]), ou le Salon animalier de Périgueux en octobre (10eédition en 2019[81]). Cependant, une première partie de trois hectares du parc a été vendue fin 2020 et les huit hectares restants pourraient être mis en vente dans le courant de l'année 2021[80].
Économie
Emploi
L'emploi est analysé ci-dessous selon qu'il affecte les habitants de Marsac-sur-l'Isle ou qu'il est proposé sur le territoire de la commune.
L'emploi des habitants
En 2018[82], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 1 540 personnes, soit 49,6% de la population municipale. Le nombre de chômeurs (160) a très légèrement diminué par rapport à 2013 (163) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 10,4%.
L'emploi sur la commune
En 2018, le dynamisme économique de la commune se remarque puisqu'elle offre 2 850 emplois pour une population de 3 105 habitants[83]. Le secteur secteur tertiaire prédomine avec 67,0% des emplois.
Fin 2018, la commune compte 276 établissements actifs employeurs[84], dont 214 au niveau des commerces, transports ou services, 25 dans la construction, 19 relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale et 18 dans l'industrie[85].
Entreprises
Parmi les entreprises dont le siège social est en Dordogne, deux situées à Marsac-sur-l'Isle se classent parmi les cinquante premières quant au chiffre d'affaires hors taxes en 2015-2016[86]:
Robinetterie R. Hammel (fabrication articles de robinetterie): 23e, avec 34 831 k€;
Trapy-Pro (commerce de gros de matériel électrique): 33e, avec 30 397 k€.
Parmi les entreprises dont le siège social est en Dordogne, sept sociétés implantées à Marsac-sur-l'Isle se classent parmi les cinquante premières de leur secteur d'activité quant au chiffre d'affaires hors taxes en 2015-2016:
dans l'industrie[87], Robinetterie R. Hammel se classe 8e et Regiplast (fabrication d'éléments en matières plastiques pour la construction) 38e avec 6 708 k€;
dans les services[89], Transports Antoine Aquitaine (transports routiers de fret interurbains) 14e avec 6 701 k€, Big Big (messagerie, fret express) 21e avec 5 668 k€, Jamsy (activités de conditionnement) 32e avec 3 935 k€, Syba (activités d'architecture) 44e avec 2 945 k€.
Créée à Périgueux en 1964, la SOCRA est implantée à Marsac-sur-l'Isle[90]. Après avoir fait partie du groupe Vinci, l'entreprise redevient indépendante en 2014, rachetée par son directeur[90]. Fleuron de la restauration du patrimoine français (Galerie des Glaces du château de Versailles, sculptures de l'Opéra Garnier, le Grand Palais à Paris, etc.), elle emploie 35 personnes et a généré un chiffre d'affaires de 6,4 millions d'euros en 2013[90]. En octobre 2018, la SOCRA est rachetée par le groupe Mériguet, spécialisé dans la décoration de luxe[91]. Démontées en 2019, les statues des apôtres et des évangélistes ornant la cathédrale Notre-Dame de Paris y sont restaurées[92].
Spécialisée dans la fabrication et la commercialisation de machines industrielles spécifiques et créée en 1971, Cetec Industrie emploie 80 salariés à Marsac[93].
D'autres entreprises importantes ayant leur siège social ailleurs qu'à Marsac sont également implantées sur le territoire communal. On peut notamment citer Auchan et Fromarsac (fabrication de spécialités fromagères).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Patrimoine civil
Le château des Bernardoux, XIXesiècle, ancienne colonie de vacances; correspond aujourd'hui à l'hôtel de ville.
Le château de Marsac.
Le château de Saltgourde et le terrain de golf y attenant.
Le manoir de Chambon, XIXesiècle.
L'écluse de la Roche: abandonnée depuis les années 1940, les travaux de sa réhabilitation ont débuté en 1997 et sont aujourd'hui terminés. Avec sa vue privilégiée sur le château de la Roche à Annesse-et-Beaulieu, l'îlot de la Roche, formé par le canal et l'Isle, est un lieu de détente prisé des Marsacois.
La fontaine intermittente: curiosité et énigme de Marsac. Son débit très irrégulier peut varier d'un à deux litres par seconde à dix voire vingt litres par seconde.
La fontaine-lavoir, située devant l'église, construite en 1897 ou 1898.
Le château de Marsac.
Le château de Saltgourde.
Le golf de Saltgourde.
Canal de l'écluse de la Roche.
L'écluse de la Roche.
La fontaine-lavoir.
Le monument aux morts.
Patrimoine religieux
L'église Saint-Saturnin: construite sur des bases mérovingiennes au cœur du vieux bourg, la modeste église romane du XIIesiècle, à nef unique, retouchée au XVesiècle, est inscrite au titre des monuments historiques en 1926[94]. Entre l'abside romane du XIesiècle et la nef s'élève un imposant clocher de base carrée, soutenu par une coupole.
L'église Saint-Saturnin.
Le clocher carré roman.
La nef.
Personnalités liées à la commune
René Desmaison (1930-2007), alpiniste, vécut à Marsac jusqu'à l'âge de quatorze ans
Marc Montagut (1816-1895), homme politique français, fut maire de Marsac
Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[13],[14]
Contrairement à ce qu'indique le SIGES, le Got, affluent de rive droite de l'Isle, n'arrose pas la commune de Marsac-sur-l'Isle située en rive gauche à leur confluence.
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[24].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[25].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent:
au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA;
au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire;
au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
Décédé en fonctions.
Révoqué.
Démissionnaire.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le ).
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