Marcillac-la-Croisille est une commune française située dans le département de la Corrèze, en région Nouvelle-Aquitaine.
Pour les articles homonymes, voir Marcillac et Croisille.
Marcillac-la-Croisille | |
La mairie. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Département | Corrèze |
Arrondissement | Ussel |
Intercommunalité | Communauté de communes de Ventadour - Égletons - Monédières |
Maire Mandat |
Jean-Louis Bachellerie 2020-2026 |
Code postal | 19320 |
Code commune | 19125 |
Démographie | |
Gentilé | Marcillacois, Marcillacoises |
Population municipale |
784 hab. (2019 ![]() |
Densité | 20 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 16′ 24″ nord, 2° 01′ 49″ est |
Altitude | Min. 247 m Max. 642 m |
Superficie | 38,69 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton d'Égletons |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | marcillac-la-croisille.fr |
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Dans le département de la Corrèze, la commune de Marcillac-la-Croisille s'étend sur 38,69 km2. Elle possède le point le plus élevé de l'ex-canton de La Roche-Canillac avec 642 m.
Le bourg de Marcillac-la-Croisille, au croisement des routes départementales (RD) 18, 131E1 et 978, se situe, en distances orthodromiques, quinze kilomètres au sud d'Égletons et vingt kilomètres à l'est de Tulle.
Marcillac-la-Croisille est bordée au sud-est sur quatre kilomètres par la Dordogne, au niveau du lac de retenue du barrage du Chastang. À l'ouest, le Doustre, affluent de la Dordogne, marque en partie la limite avec la commune de Saint-Pardoux-la-Croisille, notamment au niveau de la retenue du barrage de la Valette. Avant de se jeter dans la Dordogne, deux ruisseaux bordent la commune : à l'est le ruisseau de Saint-Merd, en limite avec la commune de Saint-Merd-de-Lapleau, et au sud-est le ruisseau de Gibiat avec celle de Gros-Chastang. Le ruisseau des Ogaries est également un affluent de la Dordogne, alors que le ruisseau de Marcillac ne traverse que la commune avant de se jeter dans le Doustre.
Le barrage de la Valette[1], ou barrage de Marcillac, est en partie sur Marcillac-la-Croisille (rive gauche) et sur la commune de Saint-Pardoux-la-Croisille (rive droite).
Marcillac-la-Croisille est limitrophe de six autres communes.
Champagnac-la-Noaille | Lafage-sur-Sombre | |
Saint-Pardoux-la-Croisille | ![]() |
Saint-Merd-de-Lapleau |
Gros-Chastang | Bassignac-le-Haut |
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat de montagne », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[4]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1963 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques[8]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | −0,1 | 0,2 | 2,2 | 4,2 | 7,8 | 10,8 | 12,8 | 12,7 | 9,8 | 7,4 | 3 | 0,8 | 6 |
Température moyenne (°C) | 3,3 | 4,1 | 6,8 | 9,1 | 13 | 16,2 | 18,5 | 18,2 | 15,1 | 11,6 | 6,7 | 4,2 | 10,6 |
Température maximale moyenne (°C) | 6,7 | 8,1 | 11,4 | 14 | 18,2 | 21,6 | 24,1 | 23,8 | 20,3 | 15,8 | 10,3 | 7,5 | 15,2 |
Record de froid (°C) date du record |
−19,8 09.01.1985 |
−18 10.02.1986 |
−14,2 06.03.1971 |
−5,5 12.04.1986 |
−2 03.05.1963 |
0,8 02.06.1975 |
4,4 17.07.00 |
2,3 30.08.1986 |
−0,1 18.09.01 |
−5,2 25.10.03 |
−10,2 22.11.1998 |
−13,3 19.12.09 |
−19,8 1985 |
Record de chaleur (°C) date du record |
19,3 01.01.22 |
24 27.02.19 |
25 30.03.1965 |
27,6 07.04.11 |
29,5 29.05.01 |
37 27.06.19 |
37,2 23.07.19 |
37,3 12.08.03 |
32,6 03.09.05 |
27,5 01.10.1997 |
23,3 08.11.15 |
20,2 21.12.1987 |
37,3 2003 |
Précipitations (mm) | 121,4 | 108,5 | 102,8 | 120,7 | 118,1 | 102,7 | 82,8 | 76,1 | 111,1 | 126,1 | 131,5 | 131,6 | 1 333,4 |
Marcillac-la-Croisille est une commune rurale[Note 3],[9]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[10],[11]. La commune est en outre hors attraction des villes[12],[13].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (70,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (70,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (69,9 %), prairies (23,4 %), eaux continentales[Note 4] (4,3 %), zones urbanisées (2,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,2 %)[14].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
La commune est traversée par l'ancien tracé de la route nationale 678 devenue route départementale (RD) 978. Elle est également desservie par les RD 18, 99 et 131E1.
Marcillac-la-Croisille possédait une gare sur l'ancienne ligne du Transcorrézien (dénommé le « Tacot ») allant de Tulle à Ussel en passant par Lapleau, le viaduc des Rochers Noirs, Soursac, Neuvic et Liginiac. La ligne passait par le viaduc de Lantourne[15] qui relie la commune à celle de Saint-Pardoux-la-Croisille. Cette ligne qui dépendait du réseau des Tramways de la Corrèze, fut fermée en 1960.
Le territoire de la commune de Marcillac-la-Croisille est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage, et à un risque particulier : le risque de radon[16]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[17].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 31,9 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (26,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 774 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 151 sont en en aléa moyen ou fort, soit 20 %, à comparer aux 36 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[18],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[19].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1993, 1999 et 2001. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[16].
La commune est en outre située en aval des barrages de Bort-les-Orgues, de Marèges, de l'Aigle, de Neuvic d'Ussel et de Marcillac, des ouvrages de classe A[Note 5] soumis à PPI. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture d'un de ces ouvrages[21].
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Marcillac-la-Croisille est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[22].
En 1095, Eble I de Ventadour fit, don de la moitié de l'église à l'abbaye de Tulle. À cette époque reculée, il y avait deux bourgs : en haut Marcillac et en bas la Croizilla qui furent réunis vers le XVIe siècle ou peu avant. Marcillac était une seigneurie avec un château. En 1154 sont évoqués les chevaliers de Marcillac. Cette châtellenie de Marcillac est passée en 1581 aux mains de Pierre de Sédières.
L'église fut reconstruite en partie au XIXe siècle.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1945 | 1977 | Raoul Peuch | Médecin | |
1977 | 1983 | Georges Théfot | DVG | |
1983 | ? | Jean Feyfant | PS | |
juin 1995 | mars 2008 | Yvette Continsouza | PS | |
mars 2008 (réélu en mai 2020) | En cours | Jean-Louis Bachellerie | UMP puis LR | Chef d'entreprise Conseiller général du canton de La Roche-Canillac (2004-2011) |
Les habitants de Marcillac-la-Croisille s'appellent les Marcillacois(es). L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[24].
En 2019, la commune comptait 784 habitants[Note 6], en diminution de 8,3 % par rapport à 2013 (Corrèze : −0,29 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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1 472 | 1 415 | 1 470 | 1 661 | 1 794 | 1 788 | 1 765 | 1 800 | 1 870 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
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1 800 | 1 727 | 1 761 | 1 656 | 1 724 | 1 763 | 1 807 | 1 838 | 1 731 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 891 | 1 925 | 1 971 | 1 604 | 1 539 | 1 508 | 1 329 | 1 047 | 1 089 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
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989 | 907 | 801 | 777 | 787 | 778 | 827 | 861 | 796 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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784 | - | - | - | - | - | - | - | - |
Plusieurs films et séries ont été tournés dans la commune, en particulier, en 2006, Lady Chatterley de Pascale Ferran, tourné au village du Theil.
![]() |
Blason | De sinople au chevron brisé d'argent accompagné en pointe d'une épée de même, garnie d'or, posée en pal la pointe en haut, au chef cousu d'azur à trois étoiles d'or, à la bordure échiquetée de gueules et d'or. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
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