Lapleau (La Pléu en occitan) est une commune française située dans le département de la Corrèze en région Nouvelle-Aquitaine.
Lapleau
L'église de Lapleau.
Administration
Pays
France
Région
Nouvelle-Aquitaine
Département
Corrèze
Arrondissement
Ussel
Intercommunalité
Communauté de communes de Ventadour - Égletons - Monédières (siège)
Maire Mandat
Sofia Barbosa 2022-2026
Code postal
19550
Code commune
19106
Démographie
Gentilé
Lapleaucois
Population municipale
373 hab. (2019 )
Densité
21 hab./km2
Géographie
Coordonnées
45° 17′ 40″ nord, 2° 10′ 03″ est
Superficie
17,76 km2
Unité urbaine
Commune rurale
Aire d'attraction
Égletons (commune de la couronne)
Élections
Départementales
Canton d'Égletons
Législatives
Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte: France
Lapleau
Géolocalisation sur la carte: France
Lapleau
Géolocalisation sur la carte: Corrèze
Lapleau
Géolocalisation sur la carte: Nouvelle-Aquitaine
Lapleau
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Ses habitants sont les Lapleaucois.
Géographie
Localisation
Saint-Hilaire-Foissac
Lamazière-Basse
Saint-Hilaire-Foissac
N
Saint-Pantaléon-de-Lapleau
OLapleauE
S
Saint-Hilaire-Foissac
Laval-sur-Luzège
Soursac
Hydrographie
Cascade de Neyrat à Lapleau.
La commune est délimitée pour une grande partie par la Luzège, un affluent de la Dordogne. Cette rivière forme une véritable frontière physique avec les communes de Soursac, Saint-Pantaléon-de-Lapleau et Lamazière-Basse.
Sur le site du Gour noir, légèrement en aval du confluent entre le Vianon et la Luzège, le barrage de la Luzège a été construit. Il s'agit d'un barrage voûte construit pour EDF[1].
Transport
Lapleau possédait une gare sur l'ancienne ligne du Transcorrézien allant de Tulle à Ussel en passant par Marcillac-la-Croisille, le viaduc des Rochers Noirs, Soursac, Neuvic, Liginiac…
Cette ligne faisait partie du réseau des tramways de la Corrèze.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique altéré», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]
Moyenne annuelle de température: 10,5°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 5,9 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 5,1 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 13,7 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 8 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Marcillac», sur la commune de Marcillac-la-Croisille, mise en service en 1963[8] et qui se trouve à 11 km à vol d'oiseau[9],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,6°C et la hauteur de précipitations de 1 333,4 mm pour la période 1981-2010[10].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Aurillac», sur la commune d'Aurillac, dans le département du Cantal, mise en service en 1945 et à 46 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 10,2°C pour la période 1971-2000[12], à 10,2°C pour 1981-2010[13], puis à 10,8°C pour 1991-2020[14].
Urbanisme
Typologie
Lapleau est une commune rurale[Note 5],[15]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[16],[17].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Égletons, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 14 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[18],[19].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (70% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (71,8%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (70%), prairies (27,2%), zones urbanisées (1,5%), mines, décharges et chantiers (1,2%)[20].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Lapleau est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage, et à un risque particulier: le risque de radon[21]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[22].
Risques naturels
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Lapleau.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 33,3% de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (26,8% au niveau départemental et 48,5% au niveau national). Sur les 296 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 8 sont en en aléa moyen ou fort, soit 3%, à comparer aux 36% au niveau départemental et 54% au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[23],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[24].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 1999. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[21].
Risques technologiques
La commune est en outre située en aval des barrages de Bort-les-Orgues et de l'Aigle, des ouvrages de classe A[Note 7] soumis à PPI. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture d'un de ces ouvrages[26].
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Lapleau est classée en zone 2, à savoir zone à potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs géologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bâtiments[27].
Histoire
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Toponymie
En 813, le village s’appelait In Plebius Vel Baptismalibus Aecclesiis puis 937 Ecclesiam Quae Plevis Dicitur avant de devenir, vers 1315, de Lapluou puis Lapleau.
Lapleau vient du bas latin plebs, plebes, «église baptismale, église paroissiale» qui est l'origine de son nom.
L'église de Lapleau est placée sous le vocable de saint Étienne indice de la grande ancienneté du village.
Héraldique
Blason
De gueules à deux lions adossés d'or, surmontés d'un léopard d'argent.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.
Ce blason est celui de la famille de Lestrange, dont les vestiges du château se trouvent sur les hauteurs de Lapleau.
Politique et administration
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
?
?
Ernest Renaudie
Conseiller général (1857-1864)
?
?
Hippolyte Rouby
Parti radical
Médecin, député, sénateur Président du Conseil général (1911-1920)
Instituteur, puis directeur général de la mutualité agricole de la Corrèze Conseiller général (1970-1985)
avant 1988
?
Roger Ponty
?
?
Yvon Gourhand
PS
Conseiller général (1985-1992)
2001
2022 (démission)
Francis Dubois
DVD
Salarié agricole Président de la CC de Ventadour - Égletons - Monédières (2014-2022) Député de Corrèze (2022-)
2022
En cours
Sofia Barbosa
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[31].
En 2019, la commune comptait 373 habitants[Note 8], en diminution de 6,05% par rapport à 2013 (Corrèze: −0,29%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
615
655
688
837
853
921
862
933
961
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
962
1 006
1 056
1 027
1 024
987
1 017
1 012
977
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
906
932
951
861
818
817
774
669
615
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2008
2013
593
586
542
516
514
525
423
393
397
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2018
2019
-
-
-
-
-
-
-
373
373
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[32] puis Insee à partir de 2006[33].)
Histogramme de l'évolution démographique
Économie
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Lieux et monuments
Le viaduc des Rochers Noirs.La façade de l'ancienne colonie.
Le château dit «Rouby» du XVIIesiècle (propriété privée) dont les façades et la toiture en lauze sont inscrits aux monuments historiques, par arrêté du [34].
L'église Saint-Étienne de Lapleau, de style néo-romane du XIXesiècle cache un véritable trésor religieux médiéval: des châsses reliquaires caractéristiques des fameux émaux médiévaux du Limousin.
Le château de Lestrange: il ne reste qu'une colline boisée avec un point de vue sur les gorges de la Luzège, sur la vieille église de Saint-Pantaléon-de-Lapleau. Les pierres du château ont été récupérées par les habitants pour construire leurs demeures et diverses dépendances. La grande famille limousine des vicomtes de L'Estrange[35] posséda des seigneuries en Marche et Limousin (Magnat), en Auvergne (titrée vicomte de Cheylane(s) à Laveissenet), en Vivarais (Boulogne, Grozon/Garezon, St-Martial: voir des précisions et références à aux articles Boulogne et Cheylane). Les familles de Hautefort, puis de Saint-Nectaire et de Crussol-Florensac, furent, en bonne part et par mariage, les héritières des Lestrange.
La Gentilhommière (XVIesiècle) fut une maison d'habitation des Badets de Burg. Elle est flanquée d'une tour à bretèche et d'une échauguette. Elle est le siège de la communauté de communes de Ventadour.
Le viaduc des Rochers Noirs (ou de Roche-Taillade), classé aux monuments historiques depuis le , appartenant au conseil départemental de la Corrèze, est un pont suspendu reliant les communes de Lapleau et de Soursac suivant le tracé du Transcorrézien. Ce viaduc fut élaboré selon les procédés du commandant Albert Gisclard, procédés ancêtres du pont à haubans[36].
Pour de nombreux petits Rochefortais, Lapleau était le lieu de la colonie de vacances de la ville. Après l'arrêt de la colonie, les locaux ont été repris par la commune. Il faut noter aussi que les liens entre les départements de la Corrèze et de la Charente-Maritime sont forts en matière de colonie car le département de la Corrèze possède une colonie, la Martière, sur l'île d'Oléron alors que le département de la Charente-Maritime possédait la sienne à Liginiac jusqu'en 2010.
Personnalités liées à la commune
Hippolyte Rouby (1860-1920), ancien maire, conseiller général, député et sénateur.
Élie Rouby (1894-1970), fils du précédent, résistant, ancien maire, ancien président du conseil général de la Corrèze.
Jacques Durand (1920-2009), fondateur de la Scora (Société CORrézienne d'Automobile), il construit une dizaine de voitures dans un atelier situé à Lapleau avant de déménager dans les Alpes-Maritimes.
Bernadette Bourzai (1945-), née à Lapleau, sénatrice (PS) de la Corrèze, ancienne maire d’Égletons.
Francis Dubois (1961-), ancien maire de la commune, élu député en juin 2022.
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[5].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Le classement des barrages est fonction de deux paramètres: hauteur et volume retenu[25].
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Cartes
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
https://maitron.fr/spip.php?article174396, notice ROUBY Élie, Roger, Jean-Baptiste par Gilles Morin, version mise en ligne le 11 juillet 2015, dernière modification le 5 juillet 2015.
https://maitron.fr/spip.php?article76364, notice CLAIR Charles, Antonin par Gilles Morin, version mise en ligne le 18 février 2010, dernière modification le 18 février 2010.
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