Mantet Écouter est une commune française située dans le sud du département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le pays de Conflent, correspondant à l'ensemble des vallées pyrénéennes qui « confluent » avec le lit creusé par la Têt entre Mont-Louis et Rodès.
Cet article est une ébauche concernant une commune des Pyrénées-Orientales et les Pyrénées.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?). Le bandeau {{ébauche}} peut être enlevé et l’article évalué comme étant au stade « Bon début » quand il comporte assez de renseignements encyclopédiques concernant la commune.
Si vous avez un doute, l’atelier de lecture du projet Communes de France est à votre disposition pour vous aider. Consultez également la page d’aide à la rédaction d’un article de commune de France.
Consultez la liste des tâches à accomplir en page de discussion.
Mantet | |
![]() Vue générale du village. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Pyrénées-Orientales |
Arrondissement | Prades |
Intercommunalité | Communauté de communes Conflent-Canigó |
Maire Mandat |
Jean-Luc Blaise 2020-2026 |
Code postal | 66360 |
Code commune | 66102 |
Démographie | |
Gentilé | Mantetaïres |
Population municipale |
29 hab. (2019 ![]() |
Densité | 0,9 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 42° 28′ 40″ nord, 2° 18′ 24″ est |
Altitude | Min. 1 381 m Max. 2 688 m |
Superficie | 32,15 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton du Canigou |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Exposée à un climat de montagne, elle est drainée par la rivière de Mantet, la rivière de l'Alemany et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans le parc naturel régional des Pyrénées catalanes, la commune possède un patrimoine naturel remarquable : deux sites Natura 2000 (le « massif du Canigou » et le « Canigou-Conques de La Preste »), un espace protégé (la réserve naturelle nationale de Mantet) et deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Mantet est une commune rurale qui compte 29 habitants en 2019, après avoir connu un pic de population de 201 habitants en 1872. Ses habitants sont appelés les Mantetaïres ou 0.
La commune de Mantet se trouve dans le département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie et est frontalière avec l'Espagne (Catalogne)[I 1].
Elle se situe à 54 km à vol d'oiseau de Perpignan[1], préfecture du département, à 18 km de Prades[2], sous-préfecture, et à 30 km d'Amélie-les-Bains-Palalda[3], bureau centralisateur du canton du Canigou dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Prades[I 1].
Les communes les plus proches[Note 1] sont[4] : Py (4,1 km), Escaro (6,8 km), Nyer (6,8 km), Sahorre (7,6 km), Canaveilles (8,1 km), Souanyas (8,4 km), Thuès-Entre-Valls (8,7 km), Casteil (9,2 km).
Sur le plan historique et culturel, Mantet fait partie de la région de Conflent, héritière de l'ancien comté de Conflent et de la viguerie de Conflent. Ce pays correspond à l'ensemble des vallées pyrénéennes qui « confluent » avec le lit creusé par la Têt entre Mont-Louis, porte de la Cerdagne, et Rodès, aux abords de la plaine du Roussillon[5].
Nyer | ||
Fontpédrouse | ![]() |
Py |
Setcases (Espagne) |
Prats-de-Mollo-la-Preste |
La superficie de la commune est de 3 215 ha. L'altitude varie entre 1 381 m et 2 688 m[8].
Au sud-est et à l'est, la séparation avec le territoire de Py s'effectue par la Cime de Pomarole (2 456 m) (ou de Pomerola), le Pla Segala (2 250 m) et le Mouscaillou (2 244 m) (ou Moscalló) surplombant le col de Mantet (1 761 m) qui met en relation la vallée de Mantet et la vallée de la Rotja (ou Rojà).
Au sud et au sud-ouest, la ligne de crête sépare Mantet de Prats-de-Mollo-la-Preste entre les pics du Roc de la Mort de l'Escoula (2 463 m) (ou Mort de l'Escolà) et de Roc Colom (2 507 m), puis sert de limite frontalière avec le petit village espagnol de Setcases, en passant par le puig de la Llosa (2 456 m), le puig de Coma Armada (2 496 m) et le pic de la Dona (2 702 m). Ainsi, le col de la porteille de Mantet (2 412 m) (ou portella de Mentet), situé entre le puig de Coma Armada (2 496 m) et le pic de la Dona (2 702 m) déjà cités, fait office de frontière avec l'Espagne et met en communication Ripollès et Conflent, grâce au chemin de Camprodon à Villefranche qui le franchit pour relier les bassins du Ter et de la Têt.
À l'ouest, entre le pic de Serre Gallinière (2 663 m) (ou de Serra Gallinera) et le pic de Rives Blanques (2 445 m), le coll del Pal (2 294 m) permet de passer dans la vallée de la Carança.
Les vallées du Ressec (au sud), de l'Alemany (qui descend de la porteille de Mantet au sud-ouest) et du riu de Caret (à l'ouest) convergent en éventail vers le pied du col de Mantet où s'est établi le village. Ces trois torrents donnent naissance à la rivière de Mantet laquelle, vers le nord, s'engouffre dans le défilé qui la conduit vers les gorges de Nyer entre, flanc ouest, la Serre de Pocarobe (ou delà Pocaroba) (1 575 m) et, flanc est, la Farga Vella (entre 1 406 m au niveau de la rivière et 1 600 m environ).
En amont, les grands plateaux d'altitude au sud qui dominent la vallée du Ressec (Pla Segala, Pla de Campmagre [vers Roc Colom], Pla de Coma Armada) et les anciens cirques glaciaires au sud-ouest qui surplombent la vallée de l'Alemany (Coma de la Portella, Coma de la Dona, Coma de Bassibès) constituent le vaste domaine des troupeaux à l'estive.
La commune est classée en zone de sismicité 4, correspondant à une sismicité moyenne[9].
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat des marges montargnardes », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[10]. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[11].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[10].
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[13] complétée par des études régionales[14] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Olette », sur la commune d'Olette, mise en service en 1983[15] et qui se trouve à 9 km à vol d'oiseau[16],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11,4 °C et la hauteur de précipitations de 571,7 mm pour la période 1981-2010[17]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Perpignan », sur la commune de Perpignan, mise en service en 1924 et à 54 km[18], la température moyenne annuelle évolue de 15,4 °C pour la période 1971-2000[19], à 15,7 °C pour 1981-2010[20], puis à 16,1 °C pour 1991-2020[21].
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[22],[23].
Deux espaces protégés sont présents sur la commune :
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 5]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats[29].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 6] est recensée sur la commune[32] : la « vallée de Mantet » (5 167 ha), couvrant 2 communes du département[33] et une ZNIEFF de type 2[Note 7],[32] : les « chaine du Puigmal et vallées Adjacentes » (28 390 ha), couvrant 15 communes du département[34].
Mantet est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 8],[35],[I 2],[36]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 3],[I 4].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (100 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (100,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (57,2 %), forêts (30,3 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (12,5 %)[37].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Mantet est uniquement accessible par la route départementale 6 par le col de Mantet, achevée en 1969. Le village aboutissant à un cul-de-sac, il n'existe aucune autre voie de communication.
Le territoire de la commune de Mantet est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), feux de forêts, mouvements de terrains, avalanche et séisme (sismicité moyenne). Il est également exposé à un risque particulier, le risque radon[38],[39].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par crue torrentielle de cours d'eau du bassin de la Têt[40].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles, soit des glissements de terrains, soit des chutes de blocs[41]. Une cartographie nationale de l'aléa retrait-gonflement des argiles permet de connaître les sols argileux ou marneux susceptibles vis-à-vis de ce phénomène[42].
Ces risques naturels sont pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais d'un plan de prévention des risques inondations et avalanches[43].
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Mantet est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[44].
En catalan, le nom de la commune est Mentet[45].
La première mention du nom est villa Mentedo en 1011. On rencontre Mentet dès 1097[46], puis Mented et Mentedi. Au XIVe siècle, on revient à Mentendo, puis Mantet devient la forme la plus courante. Cette dernière forme s'impose à partir du XVIIe siècle[47].
Deux hypothèses s'affrontent concernant l'étymologie de Mantet.
Pour Lluís Basseda, le nom de la commune a pour origine le mot latin Mentha (menthe) auquel est accolé le suffixe collectif -etum, ce qui désigne un lieu où la menthe abonde[47].
Jean Rigoli propose une autre origine. La menthe n’est pas particulièrement plus abondante qu’ailleurs aujourd'hui à Mantet et le toponyme serait alors un dérivé de ment, terme archaïque associé aux cols et passages pyrénéens, comme le sont aussi d'autres dénominations telles ancise, ansa ou jou. Une fois oublié le sens primitif de passage de montagne, Mented a subi l'attraction paronymique du nom de la plante mentha ou menta. Au Moyen Âge, les scribes des chartes se contentent, comme pratiquement partout, de latiniser le Mented des autochtones, en joignant à Menta le suffixe collectif -etum pour former Mentetum, faux phytonyme qui connaît les évolutions que l'on sait de Menteto en Mantet puis en Mentet, pour finir par Mantet[48].
Mantet, protégé par un splendide isolement, rompu par l'arrivée d'une route du bout du monde qui, en 1964, l'a enfin rattaché à ses contemporains, a connu ainsi l'épilogue de la légende du « dernier village de France » qui parlait de ce hameau, aux confins des terres d'Espagne, enclavé entre des monts de plus de deux mille mètres, où ne pouvaient parvenir que chèvres et mulets pratiquant un affreux sentier bordé de précipices, où les maisons, bâties sur un fumier millénaire, abritaient une race de contrebandiers sales et sauvages menant leur fragile existence parmi les aigles, les isards et les sangliers.
Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 0 et 99, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de sept[49],[50].
Commune faisant partie de l'arrondissement de Prades de la communauté de communes Conflent Canigó et du canton du Canigou (avant le redécoupage départemental de 2014, Mantet faisait partie de l'ex-canton d'Olette).
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1824 | Pierre Calvet | |||
1866 | Jean Ricard | |||
1886 | Emmanuel Fillols | |||
1891 | Joseph Fillols | |||
1895 | Pierre Ricard | |||
1964 | Raphaël Vidal | |||
1975 | Noël Haon | |||
1977 | 1995 | Olivier Villalongue | ||
1995 | 2001 | Jean-Pierre Vidal | ||
mars 2001 | mars 2014 | Odile Guinel[52],[53] | ||
mars 2014 | En cours | Jean-Luc Blaise[54] |
La population est exprimée en nombre de feux (f) ou d'habitants (H).
1365 | 1720 | 1767 | 1789 |
---|---|---|---|
9 f | 7 f | 90 H | 18 f |
Note :
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[55]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[56].
En 2019, la commune comptait 29 habitants[Note 9], en diminution de 9,37 % par rapport à 2013 (Pyrénées-Orientales : +3,73 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
43 | 85 | 99 | 108 | 133 | 145 | 133 | 139 | 119 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
117 | 131 | 137 | 201 | 144 | 137 | 157 | 161 | 161 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
157 | 158 | 154 | 120 | 101 | 95 | 79 | 46 | 24 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
13 | 4 | 7 | 23 | 26 | 17 | 21 | 30 | 31 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
29 | - | - | - | - | - | - | - | - |
selon la population municipale des années : | 1968[58] | 1975[58] | 1982[58] | 1990[58] | 1999[58] | 2006[59] | 2009[60] | 2013[61] |
Rang de la commune dans le département | 228 | 195 | 223 | 217 | 221 | 221 | 218 | |
Nombre de communes du département | 232 | 217 | 220 | 225 | 226 | 226 | 226 | 226 |
Mantet fait partie de l'académie de Montpellier.
Aucun institut sportif n'est établi à Mantet, en revanche certaines activités sportives sont librement pratiquées : pêche, chasse, pétanque, randonnée pédestre.
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 5] | 0 % | 7,4 % | 8,7 % |
Département[I 6] | 10,3 % | 12,9 % | 13,3 % |
France entière[I 7] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 22 personnes, parmi lesquelles on compte 60,9 % d'actifs (52,2 % ayant un emploi et 8,7 % de chômeurs) et 39,1 % d'inactifs[Note 10],[I 5]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune est hors attraction des villes[Carte 2],[I 8]. Elle compte 14 emplois en 2018, contre 21 en 2013 et 12 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 13, soit un indicateur de concentration d'emploi de 108,6 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 53,6 %[I 9].
Sur ces 13 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 10 travaillent dans la commune, soit 77 % des habitants[I 10]. Pour se rendre au travail, 23,1 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 7,7 % les transports en commun, 38,5 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 30,8 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 11].
4 établissements[Note 11] sont implantés à Mantet au [I 12]. Le secteur de l'administration publique, l'enseignement, la santé humaine et l'action sociale est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 25 % du nombre total d'établissements de la commune (1 sur les 4 entreprises implantées à Mantet), contre 13,9 % au niveau départemental[I 13].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 4 | 3 | 6 | 4 |
SAU[Note 12] (ha) | 27 | 496 | 719 | 334 |
La commune est dans le Conflent, une petite région agricole occupant le centre-ouest du département des Pyrénées-Orientales[63]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 13] sur la commune est l'élevage d'ovins ou de caprins[Carte 3]. Quatre exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 14] (quatre en 1988). La superficie agricole utilisée est de 334 ha[65],[Carte 4],[Carte 5].
![]() |
Blason | Coupé : au 1er d’azur au col formé de deux montagnes du même, les cimes enneigées d’argent, celle de dextre plus élevée, leur contour souligné de sable, formant la lettre M, à la tête d’isard contournée d'argent brochant en pointe, au 2e fascé d’or et de sable (qui est d'Oms).
|
---|---|---|
Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Une partie du documentaire Terres Noires (1961) de Luc Moullet est consacrée au village[66]. Quelques années plus tard, dans son film Brigitte et Brigitte (1966)[67], Luc Moullet fait à nouveau référence à Mantet dont est originaire le personnage principal, de Brigitte Roux, interprétée par Françoise Vatel.
Sur les autres projets Wikimedia :