la Grange, qui comprend un château et une ferme, les maisons situées sur la route départementale et les maisons situées sur la rue de la Barrière.
Maison-Rouge, situé sur la route de Luxembourg, entre la Grange et Hettange-Grande.
Ferme-château Sainte-Marie.
Représentations cartographiques de la commune
Carte OpenStreetMap
Carte topographique
Carte avec les communes environnantes
Hydrographie
La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par la Moselle, la Moselle canalisée, le ruisseau la Kiesel et le ruisseau de la Grange[Carte 1].
La Moselle, d’une longueur totale de 560 kilomètres, dont 315 kilomètres en France, prend sa source dans le massif des Vosges au col de Bussang et se jette dans le Rhin à Coblence en Allemagne[1].
La Moselle canalisée, d'une longueur totale de 135,2 km, prend sa source dans la commune de Pont-Saint-Vincent et se jette dans la Moselle à Kœnigsmacker, après avoir traversé 61 communes[2].
Le ruisseau la Kiesel, d'une longueur totale de 18,7 km, prend sa source dans la commune de Kanfen et se jette dans la Moselle à Cattenom, après avoir traversé cinq communes[3].
Réseaux hydrographique et routier de Manom.
La qualité des eaux des principaux cours d’eau de la commune, notamment de la Moselle, de la Moselle canalisée et du ruisseau la Kiesel, peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité. Ainsi en 2020, dernière année d'évaluation disponible en 2022, l'état écologique de la Moselle était jugé moyen (jaune)[Carte 2].
Urbanisme
Typologie
Manom est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[4],[5],[6].
Elle appartient à l'unité urbaine de Thionville, une agglomération intra-départementale regroupant 12 communes[7] et 133 991 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[8],[9].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Luxembourg (partie française) dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 115 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[10],[11].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (47,3% en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (43,2%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (31,1%), terres arables (29,5%), prairies (11,9%), zones urbanisées (11,5%), eaux continentales[Note 3] (7,7%), zones agricoles hétérogènes (5,9%), espaces verts artificialisés, non agricoles (2,5%)[12].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[13].
Toponymie
Manom
Ancien noms[14],[15]: Monheim en 1050, Munchem en 1270, Monheim en 1290 Monheim proche Thionville en 1290, Munheim au XIIIesiècle, Manhefen en 1341, Monehem et Monhem au XIVesiècle, Monheim en 1448, Moenhem en 1473, Moenheym en 1501, Manhem en 1525, Monhem en 1537, Monchem, Monchen et Mounhoffen en 1544, Monhoven en 1572, Manome en 1582, Manhovven au XVIIesiècle, Manhoffen en 1606, Manome en 1676, Monem et Monom en 1681, Monhoffen au XVIIIesiècle, Manum en 1706, Manom en 1793.
En francique lorrain: Munnowen[16] et Munnuewen dans les villages situés plus au nord de Thionville[15].
En luxembourgeois: Munhowen (qu'on trouve comme nom de famille, notamment au Grand-Duché de Luxembourg).
Anciens noms[17]: Scheuren en 1340, la Grange-es-Luxembourk en 1350, Schuren en 1382, Schure en 1388, Schuren en 1440, Grangia en 1453, Schueren en 1459, Scheuwren en 1466, Schüren en 1581, Scheueren en 1589, Scheu-Ren en 1592, Scheuren en 1621, Scheuern, Scheueren et Scheuren au XVIIesiècle.
La forme française La Grange ou Lagrange apparaît à partir du XVesiècle.
À la suite de l'annexion, le hameau retrouve son nom germanique de Scheuern qu'il reperd en 1918.
Le toponyme Scheuern vient de l'allemand Scheuer (la grange). La forme du moyen-haut-allemand Schiure et celle du vieux-haut-allemand Sciura expliquent bien les anciennes formes du Moyen Âge.
Vestiges de faune périglaciaire contemporaine de l'homme du Paléolithique (molaire et fragment de défense de Mammuthus Primigenius, prémolaire de Caelodonta Antiquitatis).
Paléosol du Néolithique ancien danubien avec herminette en pierre polie.
Gisement du Néolithique ancien (dominant) avec céramique rubanée, outils en silex taillé, fragment de meule.
Paléosol de l'âge du Bronze, foyer d'essartage, fosse et trous de poteaux (structure du Bronze final 1 A), épingle en bronze...
Chemin protohistorique.
Céramiques des deux âges du fer. Sépultures laténiennes avec fer de lance.
Urnes cinéraires de période indéterminée.
Sépultures mérovingiennes.
Histoire récente
Jusqu'en 1659 (Traité des Pyrénées), le village dépendait du duché de Luxembourg (souvent qualifié de «province» au sein des Pays-Bas espagnols) et faisait partie de la seigneurie de Meilbourg.
Le château de la Grange fut le siège d'une seigneurie luxembourgeoise: la seigneurie de la Grange encore appelée seigneurie de Manom. Celle-ci comprenait la cense de Weltershof ou Schauwenburg, actuellement incluse dans la commune de Hettange-Grande, une partie du village de Manom, le château et la ferme de la Grange, une partie du village de Garche ainsi que la cense de Freihof à Elange.
La seigneurie de la Grange apparaît à l'origine partie intégrante de la seigneurie de Meilbourg et restera longtemps e à celle-ci. Ce n'est qu'en 1467 qu'elle deviendra une seigneurie à part entière du Duché de Luxembourg. Le premier seigneur de la Grange connu est Guillaume de Scura dit Von Schure ou Scheure, cité en 1106. Le nom de la Grange apparaît à cette époque sous sa forme germanique ancienne Scura ou encore Scuria/Schure.
Au lieu-dit Maison-Rouge, dans la nuit de 17 au , un détachement de la garnisson de Metz alla surprendre un poste de cosaques. Huit hommes et l'officier qui commandaient le poste furent sabrés. Sept autres furent ramenés prisonniers.
Politique et administration
Liste des maires
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
novembre 1919
septembre 1926
Jean de Bertier de Sauvigny
URL
Ancien officier Sénateur de la Meuse (1922-1926) Conseiller général du canton d'Yutz (1919-1926
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[19].
En 2019, la commune comptait 2 915 habitants[Note 4], en augmentation de 14,31% par rapport à 2013 (Moselle: −0,03%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1836
1841
1861
1866
1871
581
599
635
713
885
848
893
903
1 051
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1875
1880
1885
1890
1895
1900
1905
1910
1921
879
874
904
947
1 033
1 118
1 298
1 401
1 390
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1926
1931
1936
1946
1954
1962
1968
1975
1982
1 524
1 587
1 683
1 584
1 695
2 062
2 054
2 065
1 806
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1990
1999
2006
2007
2012
2017
2019
-
-
2 624
2 721
2 641
2 630
2 594
2 872
2 915
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[20] puis Insee à partir de 2006[21].)
Histogramme de l'évolution démographique
On constate une baisse de la population depuis le début des années 2000.
Vie locale
Santé
La commune a une pharmacie. Il y a deux médecins, deux kinésithérapeutes, un ergothérapeute, un diététicien, un dentiste et trois infirmières.[réf.nécessaire]
Sport
Manom dispose de plusieurs clubs sportifs (football, tennis, gymnastique, aïkido, équitation, danse de salon...). Il y a aussi une salle de fitness et 2 Gymnases.Un boulodrome pour la pétanque.
Culte
La ville dispose de l'église de l'Assomption, rattachée au diocèse de Metz.
Enseignement
Les élèves de Manom relèvent de l'académie de Nancy-Metz, qui fait partie de la zone B.
La commune administre le groupe scolaire Moselly, composé d'une école maternelle et d'une école élémentaire. Une fois leur primaire terminée, les élèves de la commune se rendent, pour la plupart, au collège public Charlemagne à Thionville ou à d'autres collèges mais privés (comme Notre-Dame de la Providence ou bien Saint-pierre Chanel), les lycées les plus proches se situent aussi à Thionville.
Économie
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Culture locale et patrimoine
Église paroissiale de l'Assomption.Le château de La Grange.
Lieux et monuments
Édifices civils
Le passage d’une voie romaine;
Les traces d’un aqueduc dans le bois de la Grange;
Le Château de La Grange dont la façade et la toiture du pigeonnier sont inscrites et le château proprement dit classé au titre des monuments historiques par arrêté du [22];
Le Jardin des Prairiales qui entoure le Château de La Grange, inauguré en 2009;
Le château Sainte-Marie: du château primitif construit au XVIIesiècle ne subsiste que le pigeonnier; le corps de logis et les parties agricoles sont reconstruites au milieu du XIXesiècle; laissés à l’abandon depuis le milieu du XXesiècle, tous les bâtiments sont aujourd’hui en ruines;
Étang Sylvie, au lieu-dit Sainte-Marie;
Le Mausolée au bois de Manom;
La Brasserie Saint-François, puis de la Grange; établie en 1772; subsistent de cette époque le logement patronal, qui semble avoir succédé à un relais de poste, et l'entrepôt séchoir à houblon. Considérablement augmentée dans la 2emoitié du XIXesiècle par adjonction de trois cheminées d’usine en brique (détruites), d'une chaufferie et d'ateliers de fabrication (vestiges). L'usine est désaffectée depuis 1928. Un monte-charge (disparu) acheminait les fûts de bière depuis l’atelier de fabrication jusqu’aux caves (comblées en partie). Il existait une glacière sous l'atelier de fabrication.
Édifices religieux
église paroissiale de l'Assomption construite au XVesiècle dont il subsiste le chœur, la chapelle nord et l'ossuaire. Nef agrandie en 1752. Nef et transept reconstruits en 1868, néo-gothique: Vierge à l'Enfant XVIesiècle, confessionnaux XVIIesiècle.
ancien ossuaire, 4equartXVIIesiècle inscrit au titre des monuments historiques par arrêté du [23].
Personnalités liées à la commune
Jean de Bertier de Sauvigny (1877-1926), militaire, maire de Manom élu en 2019 puis Sénateur en 1922. Sa fille, la comtesse Sylvie de Bertier sera élue maire de Manom en 1945 à l'âge de 25 ans, c'est la plus jeune maire de France et l'une des première femme à occuper se poste.
Héraldique
Blason
Parti: au 1er d'azur à trois fasces d'or, au 2e d'azur au lion d'argent
Alain Simmer, Le Nord du département de la Moselle à l'époque mérovingienne, in Revue Archéologique de l'Est et du Centre-Est, tome XXXVIII fasc. 3-4. Éditions du CNRS, 1987, Dijon.
Romain Wagner, Manom, un fer de lance laténien inédit, in Hënt, revue culturelle d'études du Luxembourg français, n° 2-3, Editions H a S, 1988, Manom.
Patrice Peiffer, Romain Wagner, Pré et Protohistoire dans le bassin de la Kieselbach, compte rendu des prospections et fouilles à Garche, Hettange-Grande, Kanfen, Manom, Œutrange, Sœtrich, Volmerange (Est), Zoufftgen (Sud), publication de la Société Nord-Mosellane de Pré et Protohistoire, 1997, Hettange-Grande.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
«Qualité des eaux de rivière et de baignade.», sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ) - Pour recentrer la carte sur les cours d'eau de la commune, entrer son nom ou son code postal dans la fenêtre "Rechercher".
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Bouteiller - Dictionnaire topographique de la Moselle, rédigé en 1868
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