Malbosc est une commune française située dans le département de l'Ardèche, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
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Malbosc | |
![]() Vue du village. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Ardèche |
Arrondissement | Largentière |
Intercommunalité | Communauté de communes Pays des Vans en Cévennes |
Maire Mandat |
Christian Manifacier 2020-2026 |
Code postal | 07140 |
Code commune | 07148 |
Démographie | |
Gentilé | Malbossards |
Population municipale |
146 hab. (2019 ![]() |
Densité | 6,8 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 20′ 48″ nord, 4° 04′ 25″ est |
Altitude | Min. 210 m Max. 907 m |
Superficie | 21,43 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton des Cévennes ardéchoises |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Ses habitants sont appelés les Malbossards[1].
La commune est très riche en multiples cours d'eau, petits ou plus grands - à tel point que hormis pour environ 4 km de longueur, elle est entièrement ceinturée de différents cours d'eau, dont en limite sud deux affluents de la Cèze elle-même affluent du Rhône, et bordée pour le reste par des affluents de la Ganière elle-même affluent de la Cèze.
Au nord le ruisseau de Brousson, affluent de la Ganière, prend source sur le flanc est du sommet de la Croix d'Esparguet. Il coule vers l'est et sert de limite de commune avec Les Vans sur son parcours entier (1,8 km). Au sud-est du Brousson il conflue avec la Ganière, qui coule d'abord vers le sud-est en servant de limite de commune avec Les Vans sur 2,5 km, puis se tourne vers le sud et borde Banne sur 4,2 km jusqu'à la confluence de son affluent le ruisseau de Maubert venant du sud-ouest en rive droite. Le ruisseau de Maubert prend le relais comme limite de commune avec Bordezac pour les derniers 2,2 km de son parcours, jusqu'à la confluence de son petit affluent le ruisseau de Prat Peillard. Ce dernier sert de limite de commune avec Bordezac au sud-est sur son parcours entier (1,2 km), jusque sur le flanc nord-est de la Côte vers les ruines du Moutas où il prend naissance. Côté sud-ouest de cette crête, la limite de commune retrouve un cours d'eau avec la confluence du ruisseau des Costes et du ruisseau de la Doue : elle suit le ru formé par cette conjonction jusqu'à sa confluence avec la Cèze, ru qui sépare Malbosc de Bordezac pour la première moitié de son cours et de Chambon pour le reste.
Ce ru rejoint la Cèze à 360 m en aval du barrage de Sénéchas.Sur les 350 m environ entre le barrage et cette confluence, la Cèze sert de limite de commune avec Peyremale - le barrage de Sénéchas est partagé entre Malbosc et Peyremale, mais pas sur Sénéchas.
Le lac formé par le barrage est divisé en deux branches, celle du sud-ouest occupant une partie de la vallée de l'Homol affluent de la Cèze, la branche nord-ouest s'allongeant dans la vallée de la Cèze. La limite de commune avec Sénéchas, qui mesure environ 2,3 km, commence à moins de 100 m en amont du barrage, sur la rive gauche (côté nord) de la branche nord-ouest du lac - la branche de la Cèze. Malbosc inclut toute la longueur de cette berge mais n'inclut pas l'eau du lac, qui pour cette branche est entièrement sur Sénéchas.
Un peu plus de 2 km en amont du barrage, la Cèze reçoit en rive gauche le ruisseau des Amarosses. La limite de commune avec Aujac suit ce ruisseau vers le nord sur 1,5 km. Elle le quitte pour continuer vers le nord et vers le sommet du Bartras. Sur le flanc nord du Bartras elle rejoint le ruisseau du Térond, qu'elle suit jusqu'à la confluence de ce dernier avec le ruisseau d'Abeau. Elle suit ensuite le ruisseau d'Abeau sur 380 m en aval, jusqu'à la confluence en rive gauche du valat de Balizac.
Les 2,2 km du ruisseau de Balizac complètent presque le tour de la commune, servant de limite de commune avec Bonnevaux ; il ne manque que 400 m de plus vers le nord pour atteindre le sommet du Font de L'Aille, point culminant de la commune. Deux kilomètres à l'est, commence le ruisseau de Brousson.
En sus de ces déjà nombreux cours d'eau, à peu près chaque pli de montagne recèle un ru, saisonnier pour la plupart.
Malbosc est limitrophe de huit communes, dont deux sont en Ardèche : Banne et Les Vans ; et six dans le Gard : Aujac, Bonnevaux, Bordezac, Chambon, Peyremale et Sénéchas[2] :
Les lieux-dits suivis d'une astérisque sont situés à l'écart de la route indiquée.
A
B
C
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Malbosc abrite un petit gisement d'antimoine, présent sous la forme de stibine. L'extraction de celle-ci se faisait par simple chauffage des roches, la matte s'écoulant des stériles dès que la température s'approche de 600 °C[3]. Mais la stibine, incluse dans des filons quartzeux orientés NO-SE, y est disséminée, soit en mouches rayonnées, soit en veines très irrégulières ayant, au plus, 0,20 à 0,10 m d'épaisseur. L'allure de ces veines est très variable : tantôt elles se portent au toit, tantôt au mur du filon quartzeux ; parfois elles se divisent où se perdent complètement. En 1893, l'exploitation, gênée par cette irrégularité avait depuis longtemps été abandonnée[4].
Le climat de Malbosc est à tendance méditerranéenne. L'hiver est doux et la fin de l'été est fréquemment marquée par des « épisodes cévenols » (orages et pluies violents).
Malbosc est une commune rurale[Note 1],[5]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[6],[7]. La commune est en outre hors attraction des villes[8],[9].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (95,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (95,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (85,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (10,2 %), zones agricoles hétérogènes (3,8 %), eaux continentales[Note 2] (0,5 %)[10].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[11].
De l'occitan bosc, bos ou bost, « bois », qui était un « mauvais bois ». Mais le nom de Malbosc viendrait de la famille De Malbosc, seigneurs du village originaire du Gévaudan (Les Bondons) qui s'y établit au XIIe siècle et lui donna son nom.
Du XIIIe siècle au XVIIIe siècle, la seigneurie appartient à la maison de Malbosc, très bien implantée dans la région, qui a formé les plus nobles alliances, notamment avec les de Borne d'Altier, de Gabriac, des Porcellets, de Ginestous, de Grimoard, de Beauvoir, de Villaret.
La révolte des Masques qui touche plusieurs cantons dont ceux des Vans et de Saint-Ambroix à la fin de l'ancien régime est conduite par le procureur fiscal de Malbosc, Antoine de La Billerie. Cette bande compte plusieurs dizaines de révoltés qui se barbouillent le visage de suie ou portent une étoffe devant leur visage pour ne pas être reconnus. Cette révolte, causée par la misère qui règne dans la région, dure plusieurs années. Elle est dirigée contre les hommes de loi et les collecteurs d'impôts. L'argent qu'on leur dérobe est redistribué aux pauvres, mais aucun des notables menacés ne perd la vie. Cette révolte cesse avec l'arrestation de La Billerie à Malbosc. Il est jugé puis pendu aux Vans en 1783, et deux de ses complices sont étranglés puis roués.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
avant 1870 | avant 1873 | Camille Maïstre | ||
avant 1873 | Joseph Louis Garidel | |||
mars 2001 | mars 2008 | Alice Icard | ||
mars 2008 | mai 2020 | Michel Pialet[12] | Retraité de l'enseignement | |
mai 2020 | en cours | Christian Manifacier[13] | Cadre de la fonction publique | |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[15].
En 2019, la commune comptait 146 habitants[Note 3], en diminution de 0,68 % par rapport à 2013 (Ardèche : +2,47 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
906 | 867 | 726 | 962 | 1 036 | 980 | 1 025 | 1 054 | 1 087 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 016 | 986 | 895 | 783 | 774 | 707 | 690 | 728 | 694 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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672 | 681 | 598 | 522 | 480 | 418 | 354 | 297 | 251 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
229 | 171 | 157 | 165 | 146 | 169 | 156 | 155 | 151 |
2015 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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144 | 146 | - | - | - | - | - | - | - |
La commune est comprise dans trois zones de protection environnementales[18] :