Magny-Lambert est une commune française située dans le département de la Côte-d'Or en région Bourgogne-Franche-Comté.
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Magny-Lambert | |
![]() Abside de l'église rue de la Potelle. | |
![]() Héraldique |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Bourgogne-Franche-Comté |
Département | Côte-d'Or |
Arrondissement | Montbard |
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays Châtillonnais |
Maire Mandat |
Raphaëlle Vautrin 2020-2026 |
Code postal | 21450 |
Code commune | 21364 |
Démographie | |
Population municipale |
83 hab. (2019 ![]() |
Densité | 6,5 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 41′ 05″ nord, 4° 34′ 46″ est |
Altitude | Min. 307 m Max. 415 m |
Superficie | 12,78 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Châtillon-sur-Seine |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Magny-Lambert est une commune du plateau agricole et forestier du Duesmois, au-dessus de la Seine. Deux routes franchissent le versant rive gauche de la vallée du fleuve et la ligne de crête qui barre le nord-est du finage, celle qui monte depuis Saint-Marc-sur-Seine à 395 m, avant de redescendre sur le village (situé à 350 m environ), l'autre qui démarre depuis la D 971 à proximité du point bas de la commune (308 m sur le ruisseau de Meursauge) et emprunte la combe des Prés-de-la-Gorge pour arriver à Tout-Y-Faut (360 m).
Les surfaces sont essentiellement occupées par l'agriculture, mais il subsiste des bois à l'ouest et surtout au nord du territoire où ils sont entamés par les carrières d'exploitation de la belle pierre marbrée du Châtillonnais, utilisée pour le parement et la fabrication de meubles d'extérieur. Le mont de Faselot entre le village et le hameau marque le point culminant de la commune à 415 m et garde quelques bois de son versant sud-est au sommet. La large vallée orientée nord-ouest sud-ouest dans laquelle on a retrouvé les traces d'une voie protohistorique passant par le village, entre la ligne de crête et les monts du sud-ouest, conserve des prairies à pâturages bien qu'il n'y ait pas de rivière pour les arroser.
À part l'extrémité est du territoire qui prend à peine cinq cents mètres du ruisseau intermittent de Meursauge, la commune n'a pas de cours d'eau, le plateau du Duesmois qui intègre cette commune, partie du plateau de Langres, est sujet aux phénomènes karstiques, l'eau est engloutie dans la roche calcaire du Jurassique pour réapparaître en exsurgences dans les versants des grandes rivières qui limitent le plateau. En l'occurrence, en pénétrant les sols, les eaux de pluie teintent de sels minéraux la pierre calcaire qui est exploitée dans les carrières.
En suivant le talweg des prés de la Gorge, on remonte jusqu'au lavoir de Tout-Y-Faut en rencontrant quelques sources, et en suivant celui de la combe de Riboin on accède à la source de Riboin, mais dans les deux cas il n'existe plus de ruisseaux permanents qui iraient jusqu'à la Seine. Au sud de la ligne de crête, sur le plateau, l'eau affleure en plusieurs sources disséminées sur le territoire mais sans donner suite à des cours d'eau.
La commune est à l'écart des routes principales, la D 32 qui monte de Saint-Marc-sur-Seine depuis la D 971 (Châtillon-sur-Seine - Dijon) traverse le village et rejoint Villaines-en-Duesmois puis Montbard à l'ouest. La D 32D dévie de la première dans le village pour atteindre la commune voisine de Jours-lès-Baigneux au sud. Le hameau de Tout-Y-Faut, est longé par le sentier GR 2 (Le Havre - Dijon) qui suit dans une direction nord sud les hauteurs de la profonde vallée du ruisseau de Meursauge, en rive gauche.
![]() |
Semond | Saint-Marc-sur-Seine | ![]() | |
Villaines-en-Duesmois | N | Bellenod-sur-Seine Quemigny-sur-Seine | ||
O Magny-Lambert E | ||||
S | ||||
Fontaines-en-Duesmois | Chaume-lès-Baigneux, Jours-lès-Baigneux | Ampilly-les-Bordes |
Magny-Lambert est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4],[5].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (62,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (65,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (49,3 %), forêts (32,1 %), zones agricoles hétérogènes (7 %), prairies (6,3 %), mines, décharges et chantiers (5,3 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Ce sont les fouilles du Trembloy qui ont révélé en 1872 et 1873 toute l'importance de la civilisation de Hallstatt dans le Châtillonnais[8]. D'autres vestiges plus récents démontrent la pérennité de cette occupation à la période gallo-romaine.
Les Templiers possèdent un hospice dans la localité comme en témoigne une maison dite "des Templiers. Les habitants sont affranchis dès 1461 par l'évêque d'Autun[9].
Une ancienne grange de l'abbaye de Quincy subsiste au hameau de Tout-y-Faut.
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Blason | Tiercé en pairle, au premier d'azur a la mitre d'or, au deuxième d'or au rasoir antique de sinople, au troisième de sinople aux pics de carrier en sautoir d'argent. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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mars 2001 | mars 2021 | Jean-Claude Funes | ||
mars 2021 | Raphaëlle Vautrin | |||
Les données manquantes sont à compléter. |
Magny-Lambert appartient :
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[11].
En 2019, la commune comptait 83 habitants[Note 2], en diminution de 10,75 % par rapport à 2013 (Côte-d'Or : +0,82 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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250 | 300 | 294 | 286 | 337 | 350 | 328 | 316 | 304 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
300 | 295 | 299 | 290 | 278 | 272 | 241 | 229 | 230 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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202 | 205 | 221 | 191 | 212 | 190 | 175 | 167 | 174 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
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148 | 123 | 108 | 98 | 105 | 105 | 92 | 90 | 97 |
2015 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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87 | 83 | - | - | - | - | - | - | - |
En 2016, la commune ne compte pas de monument inscrit à l'inventaire des monuments historiques, 21 monuments ou édifices sont répertoriés à l'inventaire général du patrimoine culturel[15], 1 élément classé à l'inventaire des objets historiques[16] et 16 objets répertoriés à l'I.G.P.C[17].
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