La commune de Macaye se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine[3].
Elle se situe à 118 km par la route[Note 1] de Pau[4], préfecture du département, à 31 km de Bayonne[5], sous-préfecture, et à 12 km de Cambo-les-Bains[6], bureau centralisateur du canton de Baïgura et Mondarrain dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[3].
La commune fait en outre partie du bassin de vie de Hasparren[3].
Les communes les plus proches[Note 2] sont[7]:
Mendionde (1,7 km), Louhossoa (3,5 km), Bonloc (5,6 km), Hasparren (5,7 km), Hélette (6,6 km), Itxassou (7,2 km), Cambo-les-Bains (7,3 km), Bidarray (7,8 km).
Sur le plan historique et culturel, Macaye fait partie de la province du Labourd, un des sept territoires composant le Pays basque[Note 3],[8]. Le Labourd est traversé par la vallée alluviale de la Nive et rassemble les plus beaux villages du Pays basque[9]. Depuis 1999, l'Académie de la langue basque ou Euskalzaindia divise le territoire du Labourd en six zones[10],[11]. La commune est dans la zone Lapurdi Ekialdea (Labourd-Est)[12], à l’est de ce territoire.
La commune est drainée par un bras de la Mouline, la Mouline, et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 36 km de longueur totale[14],[Carte 1].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique franc», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[15]. En 2020, la commune ressort du type «climat océanique» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[16].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 4]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[15]
Moyenne annuelle de température: 13,4°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 1,2 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 4,4 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 12,8 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 8,5 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[18] complétée par des études régionales[19] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Cambo-les-Bains», sur la commune de Cambo-les-Bains, mise en service en 1964[20] et qui se trouve à 7 km à vol d'oiseau[21],[Note 6], où la température moyenne annuelle est de 14,4°C et la hauteur de précipitations de 1 598,9 mm pour la période 1981-2010[22].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Biarritz-Pays-Basque», sur la commune d'Anglet, mise en service en 1956 et à 23 km[23], la température moyenne annuelle évolue de 14,1°C pour la période 1971-2000[24], à 14,3°C pour 1981-2010[25], puis à 14,6°C pour 1991-2020[26].
Milieux naturels et biodiversité
Réseau Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des Directives «Habitats» et «Oiseaux», constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 7].
Trois sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la «directive Habitats»[28],[Carte 2]:
«la Nive», d'une superficie de 9 473ha, un des rares bassins versants à accueillir l'ensemble des espèces de poissons migrateurs du territoire français, excepté l'Esturgeon européen[29];
le «massif du Baygoura», d'une superficie de 3 297ha, un massif montagneux à landes et pelouses exploité par le pastoralisme[30];
«la Joyeuse (cours d'eau)», d'une superficie de 1 444ha, un réseau hydrographique des coteaux basques[31].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Une ZNIEFF de type 1[Note 8] est recensée sur la commune[32],[Carte 3]:
les «mont Baigura et crête d'Haltzamendi» (616,19ha), couvrant 6 communes du département[33] et trois ZNIEFF de type 2[Note 9],[32],[Carte 4]:
les «landes du mont Ursuya» (1 051,97ha), couvrant 3 communes du département[34];
le «massif du Baigura» (4 200,57ha), couvrant 7 communes du département[35];
le «réseau hydrographique et vallée de l'Ardanavy» (679,96ha), couvrant 12 communes du département[36].
Urbanisme
Typologie
Macaye est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 10],[37],[38],[39].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bayonne (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 11]. Cette aire, qui regroupe 56 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[40],[41].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (59,9% en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (57,6%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
zones agricoles hétérogènes (44,4%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (22,5%), forêts (15,6%), prairies (15,5%), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (1,9%)[42].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 5].
Lieux-dits et hameaux
Quatre quartiers composent la commune de Macaye[43]:
Herribeherea;
Urtsua;
Zahiola;
Baigura.
Voies de communication et transports
Macaye est desservie par la route départementale D 252 entre Mendionde et Louhossoa.
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Macaye est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité moyenne)[44]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[45].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par une crue à débordement lent de cours d'eau. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1995, 2009, 2010, 2014 et 2021[46],[44].
Macaye est exposée au risque de feu de forêt. En 2020, le premier plan de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été adopté pour la période 2020-2030[47]. La réglementation des usages du feu à l’air libre et les obligations légales de débroussaillement dans le département des Pyrénées-Atlantiques font l'objet d'une consultation de public ouverte du 16 septembre au 7 octobre 2022[48],[49].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines)[50]. Afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les éventuelles cavités souterraines sur la commune[51].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Macaye.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[52]. 5,3% de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59% au niveau départemental et 48,5% au niveau national)[Carte 6]. Depuis le , en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 12],[53].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 2014 et 2021[44].
Toponymie
Attestations anciennes
Le toponyme Macaye apparaît sous les formes Maqueyaga et Maqueya (1311), Macayaga (1344), Maccaie (1599[54], titres de Navarre[55]), Macaye (1650[54], carte du Gouvernement Général de Guienne et Guascogne et Pays circonvoisins), Maquaie et Sanctus-Stephanus de Macaye (1683[54] pour les deux dernières formes, collations du diocèse de Bayonne[56]) et Makaia et Makea[57] au XIXesiècle.
Autres toponymes
Le toponyme Adarré désigne un mont entre Macaye et Bidarray (1863, dictionnaire topographique Béarn-Pays basque[54]).
Le toponyme Plaza apparaît[54] sous la forme La place (1863, dictionnaire topographique Béarn-Pays basque[54]).
Paul Raymond[54] note que la vicomté de Macaye dépendait du royaume de Navarre.
En 1790, Macaye fut le chef-lieu d'un canton comprenant les communes de Macaye, Mendionde et Louhossoa, et dépendait du district d'Ustaritz.
En 1794, au plus fort de la Terreur, et à la suite de la désertion de quarante sept jeunes gens d'Itxassou, le Comité de salut public (arrêté du 13 ventôse an II - ) fit arrêter et déporter une partie des habitants (hommes, femmes et enfants) d'Ainhoa, Ascain, Espelette, Itxassou, Sare et Souraïde, décrétées, comme les autres communes proches de la frontière espagnole, communes infâmes[58]. Cette mesure fut étendue à Biriatou, Cambo, Larressore, Louhossoa, Mendionde et Macaye.
Les habitants furent «réunis dans diverses maisons nationales, soit dans le district d'Ustaritz, soit dans celles de la Grande Redoute, comme de Jean-Jacques Rousseau»[59]. En réalité, ils furent regroupés dans les églises, puis déportés dans des conditions très précaires[60] à Bayonne, Capbreton, Saint-Vincent-de-Tyrosse et à Ondres. Les départements où furent internés les habitants des communes citées furent le Lot, le Lot-et-Garonne, le Gers, les Landes, les Basses-Pyrénées (partie béarnaise) et les Hautes-Pyrénées.
Le retour des exilés et le recouvrement de leurs biens furent décidés par une série d'arrêtés pris le et le , poussés dans ce sens par le directoire d'Ustaritz: «Les ci-devant communes de Sare, Itxassou, Ascain, Biriatou et Serres, dont les habitants internés il y a huit mois par mesure de sûreté générale, n'ont pas été cultivées. Les habitants qui viennent d'obtenir la liberté de se retirer dans leurs foyers, demandent à grands cris des subsistances sans qu'on puisse leur procurer les moyens de satisfaire à ce premier besoin de l'homme, la faim.»[61]. La récupération des biens ne se fit pas sans difficulté; ceux-ci avaient été mis sous séquestre mais n'avaient pas été enregistrés et avaient été livrés au pillage: «Les biens, meubles et immeubles des habitants de Sare, n'ont été ni constatés ni légalement décrits; tous nos meubles et effets mobiliers ont été enlevés et portés confusément dans les communes voisines. Au lieu de les déposer dans des lieux sûrs, on en a vendu une partie aux enchères, et une autre partie sans enchères.»[62]
Héraldique
Blasonnement:
D'azur à une montagne à deux coupeaux d'argent mouvante de la pointe surmontée d'un soleil d'or[63].
Macaye fait partie de huit structures intercommunales[65]:
la communauté de communes du pays d'Hasparren Hazparneko Lurraldea;
le SIVU Bai Gurea;
le SIVU de regroupement pédagogique de Mendionde - Macaye Gure Eskola;
le syndicat AEP Macaye - Louhossoa;
le syndicat d'assainissement Adour - Ursuïa;
le syndicat d’énergie des Pyrénées-Atlantiques;
le syndicat intercommunal pour le soutien à la culture basque;
le syndicat mixte du bassin versant de la Nive.
La commune accueille le siège du syndicat AEP Macaye - Louhossoa.
Population et société
Démographie
Le rôle de la contribution patriotique du [66] dénombre 189 «feux» (comprendre: foyers) à Macaye, pour une population totale d’environ 1030 à 1050 habitants[67].
Ce même rôle décompte les actifs de la commune:
105 laboureurs (dont 71 propriétaires et 34 métayers);
7 divers (un notaire, un régent, une benoîte, une servante, un sonneur de cloches, un voiturier et un chirurgien);
9 «non identifiés».
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[68]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[69].
En 2019, la commune comptait 584 habitants[Note 13], en augmentation de 6,57% par rapport à 2013 (Pyrénées-Atlantiques: +2,8%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
861
1 355
872
803
816
868
781
814
806
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
845
780
746
751
718
694
693
728
719
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
711
712
678
627
665
662
616
597
542
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2005
2006
2010
504
512
468
463
476
529
530
535
550
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2015
2019
-
-
-
-
-
-
-
560
584
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[70] puis Insee à partir de 2006[71].)
Histogramme de l'évolution démographique
Économie
La coopérative Berria de Onetik est installée à Macaye et produit le Bleu des Basques. L'activité est principalement agricole. La commune fait partie de la zone d'appellation de l'ossau-iraty.
Culture locale et patrimoine
Toiture vénérable.
Toiture vénérable.
Porte bouteille.
Linteau sculpté.
Fenêtre.
Langues
D'après la Carte des Sept Provinces Basques éditée en 1863 par le prince Louis-Lucien Bonaparte, le dialecte basque parlé à Macaye est le bas-navarrais occidental.
Festivités
Patrimoine civil
Le camp protohistorique et l'enceinte à parapets de terre[72] sont inscrits aux monuments historiques depuis 1980.
Patrimoine religieux
Stèles discoïdales.
Église Saint-Étienne de Macaye.
Stèle discoïdale à Macaye.
Stèle discoïdale à Macaye.
Stèle discoïdale à Macaye.
La commune fait partie de la voie de la Nive, variante du chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle suivie par les pèlerins qui, de Bayonne, recherchaient à regagner le Camino Navarrais avant sa traversée des Pyrénées, à Saint-Jean-Pied-de-Port.
Équipements
Enseignement
Macaye dispose d'une école primaire.
Personnalités liées à la commune
Vicomtes de Macaye
La famille de Belzunce qui détenait la vicomté de Macaye.
La famille Haraneder de Macaye:
Marie-Renée-Thérèse de Castaignoles, vicomtesse de Macaye, issue des Belzunce, décédée à Macaye le 1er mars 1785, agée de 90 ans. Mariée en 1711 à Armand II de Belzunce († 1718) puis en 1719 à Dominique de Haraneder († 1762);
Jean-Pierre de Haraneder, fils de Marie-Renée-Thérèse, vicomte de Macaye en 1762, mort à Ustaritz en 1794. Épouse Marie-Josèphe Pétronille Aizpurua, décédée à Macaye le 4 mai 1790.
Pierre-Nicolas de Haraneder, fils de Jean-Pierre, vicomte "jeune" de Macaye en 1785, député du Labourd en 1789. Épouse Jeanne-Marie-Bernardine Betbeder, décédée à Macaye le 29 janvier 1842.
Nées au XIXesiècle
Ganix de Macaye, un contrebandier célèbre qui vécut au XIXesiècle.
Nées au XXesiècle
Morton H. Levine[73],[74], né en Californie et décédé en 1982, est un anthropologue nord-américain qui, durant les années 60, fit les premières recherches qui permirent de mettre en exergue les particularités hématologiques propres aux Basques, auprès de la totalité de la population des villages de Macaye et d'Ahetze. Les études mirent en évidence, par rapport aux populations environnantes, la fréquence élevée du groupe sanguin O et des rhésus négatifs, ainsi que les particularités de distribution des antigènes Gm et HL-A[75].
Ramuntxo Camblong, né en 1940 à Macaye, est un homme politique, conseiller municipal à Anglet depuis 2001.
Notes et références
Notes et cartes
Notes
Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
Le Pays basque comprend sept provinces dont trois au nord qui forment le pays basque français: le Labourd, la Soule et la Basse-Navarre.
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[17].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[27].
Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent:
au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA;
au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire;
au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le ).
Paul Raymond, Dictionnaire topographique du département des Basses-Pyrénées, Paris, Imprimerie Impériale, , 208p. (BNF31182570, lire en ligne)..
Titres du royaume de Navarre - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
Manuscrits du XVIIe et du XVIIIesiècle - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
Pierre Lhande, Dictionnaire basque-français, 1926
Philippe Veyrin, Les Basques: de Labourd, de Soule et de Basse-Navarre, leur histoire et leurs traditions, Grenoble, Arthaud 1975, , 366p. (ISBN978-2-7003-0038-3 et 2-7003-0038-6), page 187.
Archives nationales, AF II 133/1014, citées par Manex Goyhenetche, Histoire générale du Pays basque IV: Révolution de 1789, t.4, Donostia / Bayonne, Elkarlanean, , 432p. (ISBN2913156460 et 9782913156463, OCLC492295167), p.300.
Le maire et l'officier municipal de Capbreton demandèrent des consignes aux Représentants du peuple par un courrier du 24 ventôse an II () pour les 229 détenus sous leur responsabilité: «
1. Combien de pain à donner à chaque homme (nous n'avons pas de pain, si ce n'est de la méture)?
2. Pouvons-nous consentir à ce qu'ils s'achètent du vin ou autres provisions?
3. Nous t'observons que nous n'avons point de viande;
4. Pouvons-nous leur permettre d'avoir de la lumière, la nuit, dans un fanal?
5. Pouvons-nous permettre qu'ils aient leurs matelas ou paillasses? Nous leur avons fait porter de la paille pour coucher;
6. Pouvons-nous permettre qu'ils sortent deux à deux pour laver leur linge?
7. S'il y a des malades, sommes-nous autorisés à les faire sortir de la maison de réclusion pour les traduire dans d'autres pour les faire traiter?
» (texte transcrit par P. Haristoy, Les Paroisses du Pays basque pendant la période révolutionnaire, Pau, Vignancour, 1895-1901, pages 256-257).
Archives nationales, F11/394, 18 vendémiaire an III (9 octobre 1794), citées par Manex Goyhenetche, Histoire générale du Pays basque IV: Révolution de 1789, t.4, Donostia / Bayonne, Elkarlanean, , 432p. (ISBN2913156460 et 9782913156463, OCLC492295167), p.309.
Bulletin de la Société des sciences: lettres et arts de Bayonne, , pages 67 à 70, et Gure Herria, Les paroisses du Pays basque, 1930-1932, page 263. Sources citées par Manex Goyhenetche, Histoire générale du Pays basque IV: Révolution de 1789, t.4, Donostia / Bayonne, Elkarlanean, , 432p. (ISBN2913156460 et 9782913156463, OCLC492295167), p.310.
Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques, CC 3
Rôle cité par Manex Goyhenetche, Histoire générale du Pays basque III: Évolution économique et sociale du XVIe au XVIIIe siècle, t.3, Donostia / Bayonne, Elkarlanean, , 411p. (ISBN8483317443 et 9788483317440, OCLC466971263), p.268. Le même ouvrage de Manex Goyhenetche indique (page 284) qu'il faut compter une moyenne démographique de 5,5 par feu.
Claude Dendaletche, L'Archipel basque: à la recherche d'une identité moderne, Toulouse, Éditions Privat - Cahors 2005, , 206p. (ISBN978-2-7089-5619-3 et 2-7089-5619-1), page 133
Les résultats de ces études furent publiés dans
J. Dausset, L. Legrand, Morton H. Levine, J. C. Quilice, M. Colombani et J. Ruffié, The Basques: Natural History, New York, ;
J. Ruffie, Morton H. Levine, M. Blanc et P. Richard, Histocompatibility Testing: Genetic Structure and Distribution of HL-A Antigens in a Basque village, Copenhague, ;
Morton H. Levine, J. Ruffie et H. Darrasse, A New lmmunoglobulin haplotype Gm (-1, -17, 21) in a Kurdish isolate and in a French Basque village, ;
Morton H. Levine, Basque Isolation: I. A hemayopological survey of two Basque villages, .
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