Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par l'Hérault, le ruisseau de Merderic, le ruisseau d'Ensigaud et par deux autres cours d'eau.
Ses habitants sont appelés les Lézignanais.
Lézignan-la-Cèbe est une commune rurale qui compte 1 567 habitants en 2019, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Pézenas. Ses habitants sont appelés les Lézignanais ou Lézignanaises.
La commune est particulièrement célèbre dans les milieux de la préhistoire pour avoir livré des vestiges archéologiques datant de environ 1,2 Ma (Acheuléen, Paléolithique inférieur).
Géographie
Lézignan-la-Cèbe est un village situé dans la vallée de l'Hérault, à 3,5 km au nord de Pézenas. Le territoire est traversé par l'autoroute A75, avec une entrée-sortie no59 à moins de 2 km au sud du village sur la commune de Pézenas[2].
Carte
Communes limitrophes
Lézignan-la-Cèbe est limitrophe avec quatre communes de l'Hérault[2].
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat méditerranéen franc», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du type «climat méditerranéen» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[4].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[3].
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000
Moyenne annuelle de température: 14,8°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 1,3 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 17,3 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 5,8 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 2,5 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Pezenas-Tourbes», sur la commune de Tourbes, mise en service en 1993[8] et qui se trouve à 7 km à vol d'oiseau[9],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 14,9°C et la hauteur de précipitations de 631,5 mm pour la période 1981-2010[10].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Sete», sur la commune de Sète, mise en service en 1949 et à 23 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 15°C pour la période 1971-2000[12], à 15,4°C pour 1981-2010[13], puis à 15,8°C pour 1991-2020[14].
Milieux naturels et biodiversité
Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[15],[16],[17].
Urbanisme
Typologie
Lézignan-la-Cèbe est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[18],[I 1],[19].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Pézenas, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 8 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 2],[I 3].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (63,5% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (69%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
cultures permanentes (61,2%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (15,9%), forêts (10,6%), zones urbanisées (9,8%), zones agricoles hétérogènes (2,3%), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,2%)[20].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Lézignan-la-Cèbe est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage[21]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[22].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Hérault. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1984, 1986, 1989, 1994, 1996, 1997, 2016 et 2019[23],[21].
Lézignan-la-Cèbe est exposée au risque de feu de forêt du fait de la présence sur son territoire. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été approuvé en juin 2013 et court jusqu'en 2022, où il doit être renouvelé. Les mesures individuelles de prévention contre les incendies sont précisées par deux arrêtés préfectoraux et s’appliquent dans les zones exposées aux incendies de forêt et à moins de 200 mètres de celles-ci. L’arrêté du réglemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mégots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrêté du rend le débroussaillement obligatoire, incombant au propriétaire ou ayant droit[Note 6],[24].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Lézignan-la-Cèbe.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 88,4% de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59,3% au niveau départemental et 48,5% au niveau national). Sur les 680 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 679 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100%, à comparer aux 85% au niveau départemental et 54% au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[25],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[26].
Risques technologiques
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[27].
La commune est en outre située en aval du Barrage du Salagou, un ouvrage de classe A[Note 7] sur le Salagou, mis en service en 1968 et disposant d'une retenue de 102 millions de mètres cubes. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[29].
Toponymie
Il existe différentes étymologies pour le mot Lézignan mais aucune n'est garantie:
Ager Licini, «champ de Licinus» (patronyme romain). Il est plus que probable que les Romains avaient établi une colonie dans cette riche plaine de l'Hérault (1146 Livinianum charte Maffre avocat à Béziers) et que Licinus possédait cette partie du sol.
Quelques auteurs font dériver Lezignan de Campus Lucinioe, «champs de rossignol» ou de Sepes Lucinix d'où Luscinia Sepes «mari du rossignol», d'autres de Coeppa ou Coepe, «oignon» à cause de la culture de l'oignon dont les habitants font un grand commerce (1497 Loci de lezignano Coepoe 1497 Archives d'Uscla d'Herault). «Cèbe» est la transcription de l'occitanceba qui signifie «oignon». Cette dernière étymologie est la plus vraisemblable.
Le mot Lézignan figure jusqu'au XVesiècle; c'est après cette époque que l'on ajouta la seconde partie.
Histoire
Préhistoire
En aout 2008, des galets aménagés de quartzite et de basalte et des silex taillés par des humains datant du Pléistocène inférieur ont été mis au jour sur le site du Bois-de-Riquet, à Lézignan-la-Cèbe, par une équipe mixte composée de chercheurs du CNRS et du Muséum national d'histoire naturelle[30],[31]. Le site est localisé sur une coulée volcanique de basalte venue du nord-ouest[32], exploitée à l'époque contemporaine en carrière de basalte[33].
Quinze ans plus tôt, des restes fossilisés d'animaux avaient déjà été découverts sur le site. Lors de la campagne 2008, en ne fouillant que 5 m² sur 20 centimètres d'épaisseur, le site a livré plus de 400 restes d'une faune villafranchienne - fin du Tertiaire (Pliocène final) et début du Quaternaire (Pléistocène initial) - appartenant à une vingtaine de taxons de vertébrés (bovidés, équidés, cervidés, rongeurs, carnivores, reptiles dont une nouvelle espèce de tortue, oiseaux et semble-t-il un mammouth…). Ces vestiges permettent de connaitre le paléoenvironnement de la région.
23 outils datant du Paléolithique inférieur ont également été mis au jour. Protégés par une couche de lave volcanique, ils attestent de l'activité d'humains anciens dans cette partie de l'Europe occidentale. Datés d'environ 1,2 million d'années, ces outils s'inscrivent parmi les premiers vestiges lithiques produits par des hommes en Europe. La présence dans une même couche d'outils lithiques et de fossiles d'animaux identifiables est rare pour une époque aussi reculée: le site s'ajoute notamment à Pirro Nord, dans la commune d'Apricena en Italie (1,5 million d'années) et Kozarnika en Bulgarie (1,5 million d'années). L'espèce humaine à l'origine des outils n'est pas déterminée.
Moyen-Âge
Carte postale de la rue de la Fontaine (1914)
Les premières mentions du village de Lézignan-la-Cèbe datent du XIesiècle dans le cartulaire de la cathédrale de Béziers puis en
1185: Lodezanum dans le Livre noir (S8 Ve);
1088: Castrum.....Lezignani, mention du château dans une charte de la cathédrale de Béziers (Livre Noir, p.291);
1310: de lozanis dans le cartulaire de Maguelonne, p.59;
1460: Lezignan Coepe;
1518: Lezignan Cepe;
1615: Lezignan de las Cebes;
1649: Lezignan de las cebes;
1688: Lezignan de la cèbe.
Fiefs et seigneurs de Lézignan
Les Templiers de Pézenas possédaient le fief de Lézignan puis après la suppression de l'ordre ce furent les Chevaliers de Saint-Jean de Jérusalem jusqu'à la Révolution française.
899 Étienne
1065 Alcher
1098 Rodger
Depuis cette époque jusqu'à la fin du XVIesiècle, il n'y aura plus de seigneur laïque. Les familles de Ribes et de Carrion possédaient un fief en indivis et étaient co-seigneurs de Lesignan, Article du Compoix de 1643 où M. de Ribes et M. le vicomte de Paulin sont portés pour allivrement de 330 livres 6 sous 10 deniers, montant des terres de leur domaine promises à la taille.
Chronique des seigneurs de Lézignan
Stephanus de Liziniano (Étienne de Lézignan) reçoit en don le château de Lezignan du roi Charles le Simple en 899.
Alcherius de Liziniano (Alcher de Lézignan) mentionné en 1065 dans un accord avec le seigneur de Cabrieres.
Rodgerius de Leziniano (Roger de Lézignan) mentionné en 1098 dans une transaction avec le seigneur de Cabrières.
Seigneurs laïques
Famille de Ribes (M. de Ribes sur un acte de 1690)
Pierre de Ribes, seigneur de Lézignan. Parrain avec Mlle de Fabregues de Pézenas. Décédé à Montpellier, inhumé dans l'église de Lézignan-la-Cèbe devant le grand autel le 16 X 1624
François de Ribes, fils de Pierre. Parrain avec demoiselle de Ribes, sa tante en 1617.
Jehan de Lezignan, de Ribes (Louis). Parrain avec Mlle Antoinette de Miremont en 1637, épouse le dame Antoinette de Caylus, de Narbonne fille de Narbonne de Caylus, seigneur de Faugères, chef des Huguenots en Languedoc, décédé en 1706. Avant de se marier Antoinette de Caylus fait confession de foi et renonce à l'hérésie entre les mains du père Yves, prédicateur de Lézignan.
Jean Louis de Ribes, co-seigneur de Lézignan, maire en 1706, épouse en 1706 Françoise de Perret (ou Perac)
Jean de Ribes, époux de Suzanne de Cayrol, eut quatre enfants, Henry qui lui succéda, Gaspard, François-Antoine et Jean.
Jacques de Ribes, mort le à 65 ans.
Henry de Ribes fils de Jean épouse dame Antoinette Des Plans. Son frère Gaspard de Ribes s'intitule chevalier de Lézignan, il était capitaine dans le régiment de Choiseul, chevalier de Saint-Louis, décédé au château le à 48 ans. Un autre frère François était avocat au parlement, citoyen de Béziers.
André de Ribes. Signe André de Lézignan co-seigneur de ce lieu. Épouse Marguerite de Rigal, de Clermont-Lodève dont il a quatre enfants:
Henry né en 1754 /+ 1768 à 14 ans,
André né en 1760/+ 1765,
Gabrielle de Ribes de Lézignan, mariée le avec messire Saigner de Ribes, conseiller correcteur en la Cour des actes de Montpellier fils de Jean de Ribes (secrétaire du roi en la Grande Chancellerie, résidant à Mèze) et de Anne Martin.
Jean de Ribes qui lui succède. Marguerite de Ribes est co-seigneur pendant la minorité de son fils.
Jean de Ribes, seigneur au moment de la Révolution.
Henry Carrion, marquis de Nizas, épouse le Gabrielle de Murviel, fille de Jean Louis baron de Murviel
Henry François de Carrion, co-seigneur de Lézignan-la-Cebe, seigneur de Cazouls. Épouse Victoire Emerentine de La Croix de Candillargues, veuve Emerentine de Castries de Candillargues (cf Cazouls d'Hérault registres). Blessé à la bataille de Fontenoy, il quitte l'armée et meurt.
Dame Victoire Emerentine de la Croix de Castries de Candillargues. Co-seigneuresse de Lézignan pendant la minorité de son fils.
Marie François Elisabeth de Carrion de Nizas d'Espagne, vicomte de Paulin, né au château de Lézignan le , 1ermaire après la Révolution, élu en 1790.
Chronique des Viguiers et Baillis connus de Lézignan-la-Cèbe
Viguiers
1305 de Montpezat
1455 de Murats
1520 de Mandols
1599 Pierre d'Astuge
1615 Pons
1640 Bertrand Pons
Jehan Liguier, viguier de Saint-Jean de Jérusalem figure comme juge dans un jugement en 1648.
1653 Jean Puel
1690 Jean Laporte
1695 Jacques Puel
Baillis de M. de Ribes
1615 Pierre Figairolles
1627 Jacques Descamps, décès de son humble femme Jehanne de Cruzy, Baillesse.
1638 Pierre Mestre
1680 Jacques Puel
1705 Bernard Fourestier
Baillis de M. de Carrion
1616 François de Jehan (décès de la femme Clairette Arnailhe, baillesse)
1623 Jehan Puel
1639 Pierre Puel
1690 Jacques Puel
1735 Jules Fourestier
1745 Jean Fourestier
1760 Jacques Puel
Procureurs juridictionnels de Lézignan-la-Cèbe
1622 Cyprien Aliman procureur le commandeur seigneur du lieu, + 1622
1645 Aliman
1670 Jean Puel Procureur pour les deux justices laïques
1692 Raymond Fabre Procureur pour les deux justices laïques
1740 Fabre Procureur pour les deux justices laïques
Révolution française
Lors de la Révolution française, les citoyens de la commune se réunissent au sein de la société révolutionnaire, baptisée « société populaire» et créée en 1791[34].
Politique et administration
Liste des maires de la Révolution française à la Libération
Liste des maires de 1790 à 1944
Période
Identité
Étiquette
Qualité
1790
1792
Henry François Élisabeth de Carrion de Nisas
militaire des guerres de la Révolution, Tribun, militaire sous l’Empire, maréchal de camp
1792
1792
Antoine Pailhes
1792
1793
Marie-Henry Carrions-Nisas
1793
1797
Antoine Pailhes
1797
1798
François Blanc
1798
1799
Jean Jacques Péret
1799
1800
Jean Laurent Laporte
1800
1813
Jean Charles Peret
1813
1830
Jean Laurent Laporte
1830
1836
Pierre Antoine Henry Marie Fabre de Cœuret
1836
1841
Jean Jacques Marcel Pradier
Maire par intérim, puis nommé maire
1841
1846
Jean Pierre Noël Laporte
maire provisoire, puis confirmé
1846
1848
Jean Louis Justin Pradier
démissionnaire (Révolution française de 1848)
1848
1851
Amédée Jammes
président de la Commission administrative qui remplace le maire, puis maire. Révoqué
1851
1851
Jean-Baptiste Pailhés
premier adjoint, remplace le maire révoqué
1851
1852
Pierre Antoine Henry Marie Fabre de Cœuret
président de la commission municipale qui remplace le conseil dissous. Démissionne
1852
1854
Jean-Baptiste Claude Rey
président de la commission municipale, puis maire. Démissionne
1854
1870
André Théodore Négret
1870
1871
Auguste Labry
président de la commission municipale provisoire
1871
1875
André Théodore Négret
démissionnaire
1875
1878
Fulcrand Izard
Premier adjoint, remplace le maire, puis maire
1878
1883
Eugène Saignes
démissionnaire
1883
1884
Georges Laggrifoul
1884
1888
Jouillé Fulcrand
1888
1892
Etienne Dupuy
1892
1908
Fulcrand Fourestier
1908
1914
Edouard Fourestier
1914
1918
Justinien Saignes
Premier adjoint, remplace le maire mobilisé
1918
1919
Siméon Aubenque
conseiller municipal faisant fonction de maire
1919
1921
Maximin Fourestier
1921
1935
Achille Levère
1935
1940
Paul Saignes
mort en fonctions
1940
1941
Alban Déjean
premier adjoint, remplace le maire
1941
1944
Raymond Jany
président de la délégation spéciale
Liste des maires depuis la Libération
Période
Identité
Étiquette
Qualité
1944
1945
Maurice Rouanet
Président du comité local de Libération
1945
1971
Étienne Costa
1971
2008
Jean-Louis Pagès
2008
2014
Jean-Noël Landry
2014
En cours
Rémi Bouyala
DVG
Retraité
Budget et fiscalité 2016
En 2016, le budget de la commune était constitué ainsi[35]:
total des produits de fonctionnement: 1 175 000 €, soit 762 € par habitant;
total des charges de fonctionnement: 1 035 000 €, soit 671 € par habitant;
total des ressources d’investissement: 416 000 €, soit 270 € par habitant;
total des emplois d’investissement: 321 000 €, soit 208 € par habitant.
endettement: 652 000 €, soit 423 € par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants:
taxe d’habitation: 12,80%;
taxe foncière sur les propriétés bâties: 17,80%;
taxe foncière sur les propriétés non bâties: 75,05%;
taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties: 0,00% ;
cotisation foncière des entreprises: 0,00%.
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2014: Médiane en 2014 du revenu disponible, par unité de consommation: 17 052 €[I 4].
Démographie
De 1701 à 1750, la paroisse compte 744 naissances et 424 décès, pour arriver à 670 âmes.
Évolution démographique
1324
1393
1650
1693
1709
1761
69 feux (environ 330 habitants)
47 feux (environ 220 habitants)
70 feux (environ 330 habitants)
85 feux (environ 400 habitants)
90 feux (environ 430 habitants)
104 feux et 493 habitants
Au dernier recensement, la commune comptait 1567 habitants.
Article détaillé: Recensement en France.
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
512
527
613
749
648
656
644
661
663
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
632
648
692
701
758
743
788
818
859
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
876
865
858
926
954
967
922
736
747
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2011
2016
767
736
712
838
977
1 013
1 184
1 484
1 546
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2019
-
-
-
-
-
-
-
-
1 567
-
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[36] puis Insee à partir de 2006[37].)
Histogramme de l'évolution démographique
Économie
Revenus
En 2018, la commune compte 648 ménages fiscaux[Note 8], regroupant 1 548 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 19 830 €[I 5] (20 330 € dans le département[I 6]).
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 936 personnes, parmi lesquelles on compte 73,7% d'actifs (59,7% ayant un emploi et 14% de chômeurs) et 26,3% d'inactifs[Note 9],[I 7]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Pézenas, du fait qu'au moins 15% des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 10]. Elle compte 207 emplois en 2018, contre 193 en 2013 et 199 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 562, soit un indicateur de concentration d'emploi de 36,8% et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 56,4%[I 11].
Sur ces 562 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 119 travaillent dans la commune, soit 21% des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 86,9% des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,6% les transports en commun, 5,7% s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 5,7% n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].
Activités hors agriculture
Secteurs d'activités
109 établissements[Note 10] sont implantés à Lézignan-la-Cèbe au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 11],[I 14].
Secteur d'activité
Commune
Département
Nombre
%
%
Ensemble
109
100%
(100%)
Industrie manufacturière, industries extractives et autres
8
7,3%
(6,7%)
Construction
25
22,9%
(14,1%)
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration
45
41,3%
(28%)
Information et communication
4
3,7%
(3,3%)
Activités financières et d'assurance
2
1,8%
(3,2%)
Activités immobilières
2
1,8%
(5,3%)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien
8
7,3%
(17,1%)
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale
7
6,4%
(14,2%)
Autres activités de services
8
7,3%
(8,1%)
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 41,3 % du nombre total d'établissements de la commune (45 sur les 109 entreprises implantées à Lézignan-la-Cèbe), contre 28% au niveau départemental[I 15].
Entreprises et commerces
Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[38]:
Societe Des Travaux Publics Du Sud Ouest - Tpso, construction de routes et autoroutes (26 425 k€)
Primeur Du Sud, commerce de détail alimentaire sur éventaires et marchés (268 k€)
Elec Lezignanaise, travaux d'installation électrique dans tous locaux (128 k€)
Taxi Francois Sarniguet - TSF, transports de voyageurs par taxis (118 k€)
Pharmacase.pro, vente à domicile (37 k€)
Agriculture
La commune est dans la «Plaine viticole», une petite région agricole occupant la bande côtière du département de l'Hérault[39]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 12] sur la commune est la viticulture[Carte 4].
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 84 lors du recensement agricole de 1988[Note 14] à 41 en 2000 puis à 18 en 2010[41] et enfin à 16 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 81% en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 67% de ses exploitations[42],[Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 379 ha en 1988 à 211 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 5 à 13 ha[41].
Culture locale et patrimoine
Église Notre-Dame de Lézignan-la-Cèbe
Monuments et lieux touristiques
Rosace de l'église Notre-Dame par l'artiste verrier Carlo Roccella
Église de l'Assomption-de-Notre-Dame de Lézignan-la-Cèbe (l'église médiévale a été reconstruite après les guerres de religions). Les cloches sont de 1694[43] et 1750[44].
Monument aux morts, de la guerre de 1914-1918[45].
Vestiges de fortifications médiévales.
Le château des Ribes est construit en 1617 par la veuve d’Henri II de Montmorency, décapité à Toulouse en 1632 pour s'être rebellé contre le roi.
Le château et les terres de Lézignan furent acquis aux Ribes en 1757 par le marquis de Carrion-Nisas d’Espagne, fils d'Henri de Carrion Nisas, lieutenant des armées du roi en Languedoc et baron des États du Languedoc; descendant des infants de Carrion d'Espagne et de Don Rodrigue Diaz de Bivar, bien connu sous le nom du "Cid Campeador".
Yseulte, baronne de La Guéronnière, née Carrion-Nizas d’Espagne et dernière du nom, était la grand-mère maternelle de l’académicien et diplomate Wladimir, comte d’Ormesson qui en hérita. Depuis le domaine appartient aux Ormesson[46].
Héraldique
Les armoiries de Lézignan-la-Cèbe se blasonnent ainsi:
D'argent, au pairle losangé d'or et d'azur.
Château de Lézignan-la-Cèbe
Personnalités liées à la commune
Henri de Carrion-Nizas (1661-1754)
Henri de Carrion-Nizas (1767-1841)
Antoine de Carrion-Nizas
Wladimir d'Ormesson
Olivier d'Ormesson (1918-2012)
Notes et références
Notes et cartes
Notes
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[5].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Le débroussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mètres (selon un principe du droit des assurances, tout propriétaire est tenu d’assurer la protection de ses biens), et de 5 mètres de part et d’autre des voies privées y donnant accès.
Le classement des barrages est fonction de deux paramètres: hauteur et volume retenu[28].
Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[40].
Cartes
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
[Crochet et al. 2009] Jean-Yves Crochet, Jean-Loup Welcomme, Jérôme Ivorra, Gilles Ruffet, Nicolas Boulbes, Ramon Capdevila, Julien Claude, Cyril Firmat, Grégoire Métais, Jacques Michaux et Martin Pickford, «Une nouvelle faune de vertébrés continentaux, associée à des artefacts dans le Pléistocène inférieur de l'Hérault (Sud de la France), vers 1,57 Ma», Comptes-rendus de l'Académie des sciences, vol.8, no8, , p.725-736 (lire en ligne[sur researchgate.net], consulté le ).
[Bourguignon et al. 2016] (en) Laurence Bourguignon l, Deborah Barsky, Jérôme Ivorra, Louis de Weyer, Felipe Cuartero, Ramon Capdevila, Chiara Cavallina, Oriol Oms, Laurent Bruxelles, Jean-Yves Crochet et Joseba Rios Garaizar, «The stone tools from stratigraphical unit 4 of the Bois-de-Riquet site (Lézignan-la-Cèbe, Hérault, France): A new milestone in the diversity of the European Acheulian», Quaternary International, , p.1-22 (lire en ligne[PDF] sur researchgate.net, consulté le ), p.1.
Jean-François Dubost, «Le réseau des Sociétés politiques dans le département de l'Hérault pendant la Révolution Française (1789-1795)», Annales historiques de la Révolution française, no278, , p.414 (lire en ligne[sur persee]).
«Château», notice noPA00103477, base Mérimée, ministère français de la Culture.
Voir aussi
Articles connexes
Liste des communes de l'Hérault
Bibliographie
Léandre Caramel, Histoire de mon village: Lézignan-la-Cèbe, Nice, Éd. La Lambrusque, , 59p.
Joseph Favas, «La commanderie des Templiers de Pézenas et son fief Lézignan-la Cèbe», Bulletin de la Société archéologique, scientifique et littéraire de Béziers, 3e série, no11, , p.185-191
Olivier Ginouvez et Christian Olive, «Amphores découvertes à Lézignan-la-Cèbe», Bulletin du GREC, Groupe de recherches et d'études du Clermontais, no28, , p.8-13
Bruno Oustric, «Josepet, le saint de Lézignan-la-Cèbe», Folklore (Carcassonne), nos3-4, , p.17-19
Bruno Oustric, «La fin des Pénitents blancs de Lézignan-la-Cèbe», Folklore (Carcassonne), nos3-4, , p.57-60
M. Rey De Lacroix, Montagnac et ses environs, Paris, éd. Res Universis, coll.«Monographies des villes et villages de France», , 307p.
Mission Archives 34, Répertoire numérique détaillé des archives communales de Lézignan-la-Cèbe, Montpellier, Mission Archives 34, , 61p.
Merveilles des châteaux de Provence, Paris, Librairie Hachette et société d'études et de publications économiques, coll.«Réalités Hachette», , 324p.
Préface du Duc de Castries vice-président de l'Association des Vieilles maisons françaises: Languedoc méditerranéen: Lézignan-la-Cèbe, Retraite d'une épouse éprise de recueillement..., p.268-271
Le patrimoine architectural et mobilier des communes sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région Occitanie]
Другой контент может иметь иную лицензию. Перед использованием материалов сайта WikiSort.org внимательно изучите правила лицензирования конкретных элементов наполнения сайта.
2019-2025 WikiSort.org - проект по пересортировке и дополнению контента Википедии