Léotoing est une commune française située dans le département de la Haute-Loire en région Auvergne-Rhône-Alpes.
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Léotoing | |
![]() | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Haute-Loire |
Arrondissement | Brioude |
Intercommunalité | Communauté de communes Brioude Sud Auvergne |
Maire Mandat |
Nicolas Sabatier 2020-2026 |
Code postal | 43410 |
Code commune | 43121 |
Démographie | |
Population municipale |
216 hab. (2019 ![]() |
Densité | 11 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 21′ 46″ nord, 3° 13′ 27″ est |
Altitude | Min. 460 m Max. 701 m |
Superficie | 19,56 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Sainte-Florine |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
La commune de Léotoing se trouve dans le département de la Haute-Loire, en région Auvergne-Rhône-Alpes[I 1].
Elle se situe à 78 km par la route[Note 1] du Puy-en-Velay[1], préfecture du département, à 21 km de Brioude[2], sous-préfecture, et à 11 km de Sainte-Florine[3], bureau centralisateur du canton de Sainte-Florine dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1].
Les communes les plus proches[Note 2] sont[4] : Torsiac (1,3 km), Chambezon (2,5 km), Lorlanges (4,4 km), Lempdes-sur-Allagnon (4,5 km), Moriat (5,6 km), Saint-Gervazy (6,0 km), Saint-Géron (6,1 km), Espalem (6,1 km).
Apchat Puy-de-Dôme |
Saint-Gervazy Puy-de-Dôme |
Chambezon Lempdes-sur-Allagnon |
Torsiac | ![]() |
|
Blesle | Espalem , Lorlanges | Saint-Géron |
Léotoing est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[5],[I 2],[6]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 3],[I 4].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (56,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (58,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (36,7 %), terres arables (33 %), prairies (17,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (6,6 %), zones agricoles hétérogènes (6,1 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 172, alors qu'il était de 163 en 2013 et de 156 en 2008[I 5].
Parmi ces logements, 64,6 % étaient des résidences principales, 18 % des résidences secondaires et 17,4 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 98,8 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 0,6 % des appartements[I 6].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Léotoing en 2018 en comparaison avec celle de la Haute-Loire et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (18 %) supérieure à celle du département (16,1 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 96,3 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (94,3 % en 2013), contre 70 % pour la Haute-Loire et 57,5 pour la France entière[I 7].
Typologie | Léotoing[I 5] | Haute-Loire[I 8] | France entière[I 9] |
---|---|---|---|
Résidences principales (en %) | 64,6 | 71,5 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 18 | 16,1 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 17,4 | 12,4 | 8,2 |
Le village de Farreyrolles[Note 4] fut jusqu'à la Révolution française un membre de la commanderie de Courtesserre qui appartenait à l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem. Ce membre dit de « Ferreyrol, à une lieue de Laridas [sic], et près de Saint-Germain-Lambron, diocèse de Saint-Flour, consiste en une chapelle, prés, terres, bois, cens, justice en parties usurpés »[8]. On le trouve également sous le nom de « Ferréroles » dans les archives de la langue d'Auvergne : « chapelle et bâtiments ruinés ; pré de La prade, terre de la Vigne Vieille, bois du commandeur, dîme, rentes, justice » (1615-16)[9],[10].
La commune de Léotoing est membre de la communauté de communes Brioude Sud Auvergne[I 10], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Brioude. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[11].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Brioude, au département de la Haute-Loire, en tant que circonscription administrative de l'État, et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[I 10].
Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Sainte-Florine pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 10], et de la deuxième circonscription de la Haute-Loire pour les élections législatives, depuis le redécoupage électoral de 1986[12].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1793 | 1800 | Jean Racher | Officier municipal de la CME | |
1803 | 1812 | Étienne Jubelin | ||
1813 | 1815 | Étienne Jubelin | ||
octobre 1815 | 1830 | Jean Joachim Lemayne | ||
1831 | 1849 | Étienne Job | ||
1849 | 1868 | Jean-Baptiste Racher | ||
juillet 1868 | septembre 1876 | Jean Racher | ||
1876 | 1895 | Jean Jubelin | ||
août 1895 | 1919 | Antoine Job | ||
1919 | 1929 | Alphonse Jubelin | ||
1929 | 1953 | Hippolyte Farreyre | ||
1953 | 1977 | Jean Chanier | ||
1977 | 1983 | Marcel Julien | ||
1983 | 2001 | René Aubijoux | PS | Conseiller général du canton de Blesle (1998-2011) |
mars 2001 | 2014 | Jean-Pierre Porte | SE | |
2014 | 2020 | Stéphane Bard | ||
2020 | En cours | Nicolas Sabatier[13] |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[15].
En 2019, la commune comptait 216 habitants[Note 5], en diminution de 4 % par rapport à 2013 (Haute-Loire : +0,6 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
761 | 764 | 804 | 757 | 750 | 716 | 718 | 708 | 690 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
659 | 775 | 590 | 557 | 556 | 594 | 554 | 531 | 515 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
506 | 460 | 430 | 375 | 345 | 334 | 329 | 296 | 269 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
255 | 247 | 218 | 200 | 214 | 208 | 204 | 206 | 205 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
233 | 216 | - | - | - | - | - | - | - |
La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 22,7 %, soit en dessous de la moyenne départementale (31 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 36,6 % la même année, alors qu'il est de 31,1 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 111 hommes pour 114 femmes, soit un taux de 50,67 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (50,87 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,9 | 90 ou + | 0,9 |
8,4 | 75-89 ans | 10,1 |
24,3 | 60-74 ans | 28,4 |
20,6 | 45-59 ans | 18,3 |
23,4 | 30-44 ans | 19,3 |
4,7 | 15-29 ans | 4,6 |
17,8 | 0-14 ans | 18,3 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,8 | 90 ou + | 2,4 |
8 | 75-89 ans | 11,6 |
19,7 | 60-74 ans | 19,6 |
21,6 | 45-59 ans | 20,5 |
17,2 | 30-44 ans | 16,4 |
15,3 | 15-29 ans | 13,4 |
17,4 | 0-14 ans | 16,1 |
En 2018, la commune compte 110 ménages fiscaux[Note 6], regroupant 230 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 20 210 €[I 13] (20 800 € dans le département[I 14]).
Division | 2008 | 2013 | 2018 |
---|---|---|---|
Commune[I 15] | 5,3 % | 7,2 % | 5,8 % |
Département[I 16] | 6,3 % | 7,7 % | 7,7 % |
France entière[I 17] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 125 personnes, parmi lesquelles on compte 74,2 % d'actifs (68,3 % ayant un emploi et 5,8 % de chômeurs) et 25,8 % d'inactifs[Note 7],[I 15]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune est hors attraction des villes[Carte 2],[I 18]. Elle compte 31 emplois en 2018, contre 36 en 2013 et 39 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 86, soit un indicateur de concentration d'emploi de 35,7 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 50,8 %[I 19].
Sur ces 86 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 24 travaillent dans la commune, soit 28 % des habitants[I 20]. Pour se rendre au travail, 75,9 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,2 % les transports en commun, 4,8 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 18,1 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 21].
La commune comprend plusieurs monuments remarquables : l'église Saint-Vincent classée à l'inventaire des monuments historiques depuis le [18], le château de Léotoing à l'ouest du bourg et la chapelle des Lépreux dont on peut lire sur une plaque posée par la communauté de communes du Pays de Blesle : « Située sur un site dominant la vallée de l'Alagnon, la chapelle de Léotoing, surmontée d'un clocher-mur à arcature unique, date probablement de la fin du XVIIIe siècle. Le bâtiment, construit sur un rocher, est typique des petits édifices ruraux employant des matériaux de construction locaux. Appelée selon la tradition « chapelle des Lépreux », elle aurait été édifiée hors de l'enceinte du village afin d'éviter tout contact avec des personnes malades. »
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