Lécussan est une commune française située dans l'ouest du département de la Haute-Garonne, en région Occitanie.
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Lécussan | |
![]() La mairie | |
![]() Héraldique |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Haute-Garonne |
Arrondissement | Saint-Gaudens |
Intercommunalité | Communauté de communes Cœur et Coteaux du Comminges |
Maire Mandat |
Bernard Malet 2020-2026 |
Code postal | 31580 |
Code commune | 31289 |
Démographie | |
Gentilé | Lécussannais |
Population municipale |
280 hab. (2019 ![]() |
Densité | 38 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 09′ 42″ nord, 0° 30′ 05″ est |
Altitude | Min. 413 m Max. 581 m |
Superficie | 7,43 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Lannemezan (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Saint-Gaudens |
Législatives | Huitième circonscription |
Localisation | |
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Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le pays de Comminges, correspondant à l’ancien comté de Comminges, circonscription de la province de Gascogne située sur les départements actuels du Gers, de la Haute-Garonne, des Hautes-Pyrénées et de l'Ariège. Exposée à un climat de montagne, elle est drainée par l'Arrats, la Save, la Savère, Nom inconnu, Nom inconnu et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Lécussan est une commune rurale qui compte 280 habitants en 2019, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Lannemezan. Ses habitants sont appelés les Lécussannais ou Lécussannaises.
La commune de Lécussan se trouve dans le département de la Haute-Garonne, en région Occitanie[I 1].
Elle se situe à 91 km à vol d'oiseau de Toulouse[1], préfecture du département, et à 19 km de Saint-Gaudens[2], sous-préfecture.
Les communes les plus proches[Note 1] sont[3] : Villeneuve-Lécussan (1,2 km), Arné (2,8 km), Franquevielle (3,8 km), Boudrac (4,0 km), Réjaumont (4,2 km), Tajan (4,5 km), Cazaril-Tambourès (4,5 km), Sédeilhac (4,6 km).
Sur le plan historique et culturel, Lécussan fait partie du pays de Comminges, correspondant à l’ancien comté de Comminges, circonscription de la province de Gascogne située sur les départements actuels du Gers, de la Haute-Garonne, des Hautes-Pyrénées et de l'Ariège[4].
Boudrac | Cazaril-Tambourès | |
Uglas (Hautes-Pyrénées) |
![]() |
Saint-Plancard |
Pinas (Hautes-Pyrénées, sur 50 m) |
Villeneuve-Lécussan |
La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[6]. Elle est drainée par l'Arrats, la Save, la Savère, un bras de la Save le ruisseau de Larrèua le ruisseau des Artigues et par deux petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 16 km de longueur totale[7],[Carte 1].
L'Arrats, d'une longueur totale de 162,1 km, prend sa source dans la commune de Lannemezan (65) et s'écoule vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans la Garonne à Saint-Loup (82), après avoir traversé 66 communes[8].
La Save, d'une longueur totale de 143 km, prend sa source dans la commune de Lannemezan (65) et s'écoule du sud-ouest vers le nord-est. Elle traverse la commune et se jette dans la Garonne à Grenade, après avoir traversé 46 communes[9].
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat des marges montargnardes », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[10]. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[11].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[13] complétée par des études régionales[14] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Gavarnie », sur la commune de Gaussan, mise en service en 1992[15] et qui se trouve à 8 km à vol d'oiseau[16],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 7,6 °C et la hauteur de précipitations de 1 466,6 mm pour la période 1981-2010[17]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Tarbes-Lourdes-Pyrénées », sur la commune d'Ossun, dans le département des Hautes-Pyrénées, mise en service en 1946 et à 43 km[18], la température moyenne annuelle évolue de 12,2 °C pour la période 1971-2000[19], à 12,6 °C pour 1981-2010[20], puis à 12,9 °C pour 1991-2020[21].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Une ZNIEFF de type 2[Note 5] est recensée sur la commune[22] : l'« Amont des bassins de la Louge, de la Save, du Lavet et de la Noue et landes orientales du Lannemezan » (5 833 ha), couvrant 18 communes dont 14 dans la Haute-Garonne et quatre dans les Hautes-Pyrénées[23].
Lécussan est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[24],[I 2],[25].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lannemezan, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 65 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 3],[I 4].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (74,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (81 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (31,1 %), terres arables (31 %), forêts (18,9 %), prairies (12,2 %), zones urbanisées (6,7 %)[26].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Accès avec la ligne régulière de transport interurbain du réseau Arc-en-ciel (anciennement SEMVAT).
Le territoire de la commune de Lécussan est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité modérée)[27]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[28].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Save. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999, 2009 et 2014[29],[27].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (88,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 133 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 133 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 98 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[30],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[31].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989 et par des mouvements de terrain en 1999[27].
Commune faisant partie de la huitième circonscription de la Haute-Garonne de la communauté de communes Nébouzan-Rivière-Verdun et du canton de Saint-Gaudens (avant le redécoupage départemental de 2014, Lécussan faisait partie de l'ex-canton de Montréjeau) et avant le elle faisait partie de la communauté de communes Nébouzan-Rivière-Verdun. La commune est également membre du SIVOM de Saint-Gaudens Montréjeau Aspet Magnoac.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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mars 1983 | mai 2020 | Armand Entajan | PRG | Agriculteur retraité |
mai 2020 | En cours | Bernard Malet | ||
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[33].
En 2019, la commune comptait 280 habitants[Note 8], en augmentation de 14,29 % par rapport à 2013 (Haute-Garonne : +7,81 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Histogramme de l'évolution démographique ![]() |
selon la population municipale des années : | 1968[36] | 1975[36] | 1982[36] | 1990[36] | 1999[36] | 2006[37] | 2009[38] | 2013[39] |
Rang de la commune dans le département | 258 | 290 | 295 | 321 | 340 | 308 | 304 | 353 |
Nombre de communes du département | 592 | 582 | 586 | 588 | 588 | 588 | 589 | 589 |
Lécussan fait partie de l'académie de Toulouse.
La Grande Boucle dont une des scènes du film a été tournée sur la commune.
En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 112 ménages fiscaux[Note 9], regroupant 249 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 21 160 €[I 5] (23 140 € dans le département[I 6]).
2008 | 2013 | 2018 | |
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Commune[I 7] | 6,6 % | 4,3 % | 7,7 % |
Département[I 8] | 7,7 % | 9,6 % | 9,3 % |
France entière[I 9] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 156 personnes, parmi lesquelles on compte 72,9 % d'actifs (65,2 % ayant un emploi et 7,7 % de chômeurs) et 27,1 % d'inactifs[Note 10],[I 7]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Lannemezan, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 10]. Elle compte 29 emplois en 2018, contre 34 en 2013 et 38 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 108, soit un indicateur de concentration d'emploi de 27 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 54,8 %[I 11].
Sur ces 108 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 24 travaillent dans la commune, soit 22 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 87,9 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,9 % les transports en commun, 8,4 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 2,8 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].
15 établissements[Note 11] sont implantés à Lécussan au [I 14]. Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 46,7 % du nombre total d'établissements de la commune (7 sur les 15 entreprises implantées à Lécussan), contre 25,9 % au niveau départemental[I 15].
La commune est dans les « Coteaux de Gascogne », une petite région agricole occupant une partie ouest du département de la Haute-Garonne, constitué d'un relief de cuestas et de vallées peu profondes, creusés par les rivières issues du massif pyrénéen, avec une activité de polyculture et d’élevage[40]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 12] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 5].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
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Exploitations | 36 | 27 | 22 | 16 |
SAU[Note 13] (ha) | 642 | 715 | 788 | 825 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 36 lors du recensement agricole de 1988[Note 14] à 27 en 2000 puis à 22 en 2010[42] et enfin à 16 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 56 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 57 % de ses exploitations[43],[Carte 7]. La surface agricole utilisée sur la commune a quant à elle augmenté, passant de 642 ha en 1988 à 825 ha en 2020[Carte 8]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 18 à 52 ha[42].
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Les armoiries de Lécussan se blasonnent ainsi : |
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