Saint-Plancard est une commune française située dans l'ouest du département de la Haute-Garonne, en région Occitanie.
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Saint-Plancard | |
![]() L'église Saint-Pancrace. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Haute-Garonne |
Arrondissement | Saint-Gaudens |
Intercommunalité | Communauté de communes Cœur et Coteaux du Comminges |
Maire Mandat |
Marie-Hélène Fontaneau 2020-2026 |
Code postal | 31580 |
Code commune | 31513 |
Démographie | |
Gentilé | Saint-Plancardais |
Population municipale |
392 hab. (2019 ![]() |
Densité | 24 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 10′ 16″ nord, 0° 34′ 30″ est |
Altitude | Min. 349 m Max. 530 m |
Superficie | 16,09 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Saint-Gaudens |
Législatives | Huitième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | https://saintplancard.com |
modifier ![]() |
Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le pays de Comminges, correspondant à l’ancien comté de Comminges, circonscription de la province de Gascogne située sur les départements actuels du Gers, de la Haute-Garonne, des Hautes-Pyrénées et de l'Ariège. Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par la Save, le canal de Franquevielle à Cardeilhac, la Saügle et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Saint-Plancard est une commune rurale qui compte 392 habitants en 2019, après avoir connu un pic de population de 1 237 habitants en 1836..
Les habitants sont appelés les Saint-Plancardais.
Le patrimoine architectural de la commune comprend un immeuble protégé au titre des monuments historiques : la chapelle Saint-Jean-des-Vignes, classée en 1946.
La commune de Saint-Plancard se trouve dans le département de la Haute-Garonne, en région Occitanie[I 1].
Elle se situe à 85 km à vol d'oiseau de Toulouse[1], préfecture du département, et à 14 km de Saint-Gaudens[2], sous-préfecture.
Les communes les plus proches[Note 1] sont[3] : Sédeilhac (2,4 km), Loudet (2,4 km), Cazaril-Tambourès (2,8 km), Balesta (3,4 km), Larroque (4,0 km), Le Cuing (4,1 km), Boudrac (4,5 km), Franquevielle (5,0 km).
Sur le plan historique et culturel, Saint-Plancard fait partie du pays de Comminges, correspondant à l’ancien comté de Comminges, circonscription de la province de Gascogne située sur les départements actuels du Gers, de la Haute-Garonne, des Hautes-Pyrénées et de l'Ariège[4].
Cazaril-Tambourès | Larroque | |
Lécussan, Villeneuve-Lécussan |
![]() |
Le Cuing |
Sédeilhac | Loudet |
Elle est drainée par la Save, le canal de Franquevielle à Cardeilhac, la Saügle, un bras de la Save, un bras de la Save, le ruisseau de la Cascarre, le ruisseau de l'Hourmagne, le ruisseau d'Entrepugne, le ruisseau des Artigues le ruisseau Préset et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 30 km de longueur totale[6],[Carte 1].
La Save, d'une longueur totale de 143 km, prend sa source dans la commune de Lannemezan (65) et s'écoule du sud-ouest vers le nord-est. Elle traverse la commune et se jette dans la Garonne à Grenade, après avoir traversé 46 communes[7].
Le canal de Franquevielle à Cardeilhac, d'une longueur totale de 23,2 km, prend sa source dans la commune de Franquevielle et s'écoule du sud-ouest vers le nord-est. Il traverse la commune et se jette dans la Nère à Cardeilhac, après avoir traversé 7 communes[8].
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[9]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[10].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[12] complétée par des études régionales[13] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Clarac », sur la commune de Clarac, mise en service en 1994[14] et qui se trouve à 9 km à vol d'oiseau[15],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 12,4 °C et la hauteur de précipitations de 774,7 mm pour la période 1981-2010[16]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Saint-Girons », sur la commune de Lorp-Sentaraille, dans le département de l'Ariège, mise en service en 1949 et à 48 km[17], la température moyenne annuelle évolue de 12,2 °C pour la période 1971-2000[18], à 12,3 °C pour 1981-2010[19], puis à 12,7 °C pour 1991-2020[20].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Deux ZNIEFF de type 2[Note 5] sont recensées sur la commune[21] :
Saint-Plancard est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[24],[I 2],[25]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 3],[I 4].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (49,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (49,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (49,2 %), zones agricoles hétérogènes (44,1 %), terres arables (3,6 %), zones urbanisées (3,1 %), prairies (0,1 %)[26].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Accès par la route départementale D 633, ancienne route nationale 633, et avec la ligne régulière de transport interurbain du réseau Arc-en-ciel (anciennement SEMVAT).
Le territoire de la commune de Saint-Plancard est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité modérée)[27]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[28].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le canal de Franquevielle à Cardeilhac. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999 et 2009[29],[27].
Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies a été approuvé par arrêté préfectoral du 25 septembre 2006. Saint-Plancard est exposée au risque de feu de forêt du fait de la présence sur son territoire du massif de Cardeilhac. Il est ainsi défendu aux propriétaires de la commune et à leurs ayants droit de porter ou d’allumer du feu dans l'intérieur et à une distance de 200 mètres des bois, forêts, plantations, reboisements ainsi que des landes. L’écobuage est également interdit, ainsi que les feux de type méchouis et barbecues, à l’exception de ceux prévus dans des installations fixes (non situées sous couvert d'arbres) constituant une dépendance d'habitation[30],[31]
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (88,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 239 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 239 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 98 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[32],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[33].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989 et par des mouvements de terrain en 1999[27].
Saint-Plancard est une déformation de Saint-Pancrace, saint patron de l'église paroissiale. On observe une évolution analogue dans le nom de la commune de Saint-Planchers (Manche) lui aussi dérivé de Saint-Pancrace et dont les habitants s'appellent d'ailleurs les pancraciens.
Durant la Révolution, la commune porte le nom de Vallon-Libre[34].
Le nombre d'habitants au recensement de 2017 étant compris entre 100 habitants et 500 habitants, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2020 est de onze[35],[36].
Commune faisant partie de la huitième circonscription de la Haute-Garonne de la communauté de communes Nébouzan-Rivière-Verdun et du canton de Saint-Gaudens (avant le redécoupage départemental de 2014, Saint-Plancard faisait partie de l'ex-canton de Montréjeau) et avant le elle faisait partie de la communauté de communes Nébouzan-Rivière-Verdun. La commune est également membre du SIVOM de Saint-Gaudens Montréjeau Aspet Magnoac.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
mars 2001 | décembre 2004 | Georges Cointre | ||
janvier 2005 | mars 2008 | Marie-Hélène Fontaneau | ||
mars 2008 | mars 2020 | Alfred Mallet | DVG | Artisan |
mars 2020 | En cours | Marie-Hélène Fontaneau |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[37]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[38].
En 2019, la commune comptait 392 habitants[Note 7], en augmentation de 10,73 % par rapport à 2013 (Haute-Garonne : +7,81 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 050 | 1 044 | 1 022 | 1 137 | 1 236 | 1 237 | 1 148 | 1 155 | 1 179 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 208 | 1 165 | 1 144 | 1 064 | 1 055 | 955 | 886 | 287 | 263 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
815 | 768 | 735 | 641 | 637 | 623 | 605 | 559 | 541 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
565 | 475 | 401 | 476 | 452 | 372 | 384 | 371 | 366 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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392 | - | - | - | - | - | - | - | - |
selon la population municipale des années : | 1968[40] | 1975[40] | 1982[40] | 1990[40] | 1999[40] | 2006[41] | 2009[42] | 2013[43] |
Rang de la commune dans le département | 162 | 202 | 187 | 207 | 242 | 265 | 279 | 294 |
Nombre de communes du département | 592 | 582 | 586 | 588 | 588 | 588 | 589 | 589 |
Saint-Plancard fait partie de l'académie de Toulouse.
Football, chasse, randonnée pédestre, pétanque,
En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 171 ménages fiscaux[Note 8], regroupant 337 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 18 400 €[I 5] (23 140 € dans le département[I 6]).
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 7] | 5 % | 5,6 % | 6,9 % |
Département[I 8] | 7,7 % | 9,6 % | 9,3 % |
France entière[I 9] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 189 personnes, parmi lesquelles on compte 73,3 % d'actifs (66,3 % ayant un emploi et 6,9 % de chômeurs) et 26,7 % d'inactifs[Note 9],[I 7]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune est hors attraction des villes[Carte 4],[I 10]. Elle compte 48 emplois en 2018, contre 47 en 2013 et 65 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 131, soit un indicateur de concentration d'emploi de 36,4 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 42,9 %[I 11].
Sur ces 131 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 34 travaillent dans la commune, soit 26 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 84,5 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 3,9 % les transports en commun, 7 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 4,7 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].
17 établissements[Note 10] sont implantés à Saint-Plancard au [I 14]. Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 41,2 % du nombre total d'établissements de la commune (7 sur les 17 entreprises implantées à Saint-Plancard), contre 25,9 % au niveau départemental[I 15].
La commune est dans les « Coteaux de Gascogne », une petite région agricole occupant une partie ouest du département de la Haute-Garonne, constitué d'un relief de cuestas et de vallées peu profondes, creusés par les rivières issues du massif pyrénéen, avec une activité de polyculture et d’élevage[44]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 11] sur la commune est l'élevage de bovins, pour la viande[Carte 5].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 38 | 25 | 18 | 12 |
SAU[Note 12] (ha) | 610 | 541 | 428 | 386 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 38 lors du recensement agricole de 1988[Note 13] à 25 en 2000 puis à 18 en 2010[46] et enfin à 12 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 68 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 57 % de ses exploitations[47],[Carte 7]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 610 ha en 1988 à 386 ha en 2020[Carte 8]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 16 à 32 ha[46].
![]() |
Son blasonnement est : Écartelé, au premier et au quatrième d'azur à la vache d'argent, au deuxième et au troisième d'or à la barre de gueules.
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