Lutterbach [lytəʁbax] est une commune de la banlieue de Mulhouse[1] située dans la circonscription administrative du Haut-Rhin et, depuis le , dans le territoire de la Collectivité européenne d'Alsace, en région Grand Est.
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Lutterbach | |
![]() La mairie de Lutterbach | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Grand Est |
Collectivité territoriale | Collectivité européenne d'Alsace |
Circonscription départementale | Haut-Rhin |
Arrondissement | Mulhouse |
Intercommunalité | Mulhouse Alsace Agglomération |
Maire Mandat |
Rémy Neumann 2020-2026 |
Code postal | 68460 |
Code commune | 68195 |
Démographie | |
Gentilé | Lutterbachois, Lutterbachoises |
Population municipale |
6 247 hab. (2019 ![]() |
Densité | 730 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 45′ 37″ nord, 7° 16′ 52″ est |
Altitude | Min. 244 m Max. 272 m |
Superficie | 8,56 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Mulhouse (banlieue) |
Aire d'attraction | Mulhouse (commune du pôle principal) |
Élections | |
Départementales | Canton de Kingersheim |
Législatives | Sixième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | http://www.lutterbach.fr/ |
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Cette commune se trouve dans la région historique et culturelle d'Alsace. Elle est membre de Mulhouse Alsace Agglomération et fait partie des 20 communes de l'agglomération mulhousienne[2] ayant l'obligation de mettre en place une ZFE-m avant le 31 décembre 2024[3].
La commune est située dans la plaine de l'Ochsenfeld. Lutterbach est traversée par la Doller qui se subdivise juste en amont en plusieurs bras : le Jocklebohler Kanal, le Runzvach, le Bannwasser et le Dollerbaechlein[4]. Les crues de cette rivière furent dévastatrices comme en témoigne la présence d'une statue dédiée à Saint-Jean et de nombreuses archives[5].
Cependant, elle assura également par le passé une certaine prospérité à la localité en permettant l'installation d'un moulin à huile au XVIe siècle, moulin qui devint par la suite une savonnerie et d'une brasserie au XVIIe siècle sur le ban communal, puis d'une usine textile à proximité immédiate au lieu-dit Pfastatt-le-Château.
Aujourd'hui encore, les habitants de Lutterbach boivent l'eau de la Doller pompée et distribuée par la Société des eaux de Mulhouse.
Le Nord et le Nord-Ouest du ban communal sont occupés par le bois de Lutterbach (281 ha), bois qui est en réalité la pointe sud de la forêt du Nonnenbruch[6]. À cet endroit, le sous-sol est parfois instable (début du bassin potassique).
Au Nord-Est, se trouve le point culminant de la localité (260,6 m) sur une colline d'origine éolienne constituée de lœss et parfois appelée, à tort, la dernière colline des Vosges. Les autres sols sont constitués d'alluvions récentes apportées par les crues de la Doller et de la Thur[6].
La localité est située au croisement de l'autoroute A36 (la Comtoise) et de la RN 66. Elle est également desservie par le train (gare de Lutterbach) et depuis le 10 décembre 2010 par le train-tram et la ligne n°3 du tramway de Mulhouse (Soléa).
Les lignes de bus 21, 23 et 50 desservent la commune du lundi au samedi. Le dimanche et en soirée après 20 heures, la ligne 61 permet de rejoindre la commune de Pfastatt, le quartier de Bourtzwiller et la ligne no 1 du tramway mulhousien.
La gare de Lutterbach[7] a été modifiée en 2010 pour accueillir le train-tram (Mulhouse - Thann-Saint-Jacques)[8].
Voici ci-dessous une carte représentant le découpage territorial des communes limitrophes :
Forêt du Nonnenbruch et Wittelsheim | Forêt du Nonnenbruch et Pfastatt | Pfastatt |
Reiningue | ![]() |
Pfastatt |
Morschwiller-le-Bas | Morschwiller-le-Bas | Mulhouse quartier de Dornach |
Lutterbach est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[9],[10],[11]. Elle appartient à l'unité urbaine de Mulhouse, une agglomération intra-départementale regroupant 20 communes[12] et 246 692 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[13],[14].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Mulhouse, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 132 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[15],[16].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (38 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (39,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (38 %), terres arables (22,1 %), zones urbanisées (18,2 %), prairies (10,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (6,5 %), zones agricoles hétérogènes (3,7 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,2 %)[17].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[18].
L'étymologie la plus fréquemment admise est Lauterbach (en allemand : ruisseau clair), toponyme que la commune partagerait avec plusieurs localités allemandes et cours d'eau[19]. Une autre hypothèse évoque une origine gauloise (lutter serait dérivé de lautron qui signifie bassin ou bain, suivi du suffixe bach)[20].
À l'époque celte, une route joignait Illzach (Uruncis) à Reiningue ; l'actuelle rue Aristide-Briand emprunte son tracé.
Les vestiges archéologiques les plus anciens découverts sur le ban communal datent de l'époque gallo-romaine. À la fin du XIXe siècle, plusieurs tombes sont exhumées. En 1968, les vestiges d'une riche villa sont mis au jour rue Clemenceau (toit couvert de tuiles, chauffage central et fresques). En 1978, lors de travaux de terrassement dans l'enceinte de l'hôpital Lalance, 12 kilogrammes de pièces des IIe et IIIe siècles sont découverts. Il s'agit du trésor le plus important découvert à ce jour en Alsace[21].
La première église de Lutterbach daterait du VIe siècle, elle était dédiée à saint Martin et desservait les localités de Pfastatt, Dornach et Morschwiller-le-Bas. En 735, le nom de Lutterbach apparaît dans un document officialisant la donation de la localité à l'abbaye de Murbach. Lutterbach devient ainsi une colonge[22] de l'abbaye et le restera jusqu'au début du XIVe siècle où elle fut cédée à l'abbaye de Lucelle.
La guerre de Trente Ans appauvrit considérablement la localité : en 1622, l'église du village fut détruite. En 1628, la peste décima la population. Entre 1630 et 1634, l'effort de conscription, les contributions et réquisitions se multiplièrent. En 1636 et 1637, le village fut occupé par l'armée impériale puis l'armée française qu'il était tenu d'approvisionner. Le village commença sa reconstruction en 1641 (retour des Lutterbachois réfugiés à Mulhouse, reconstruction de l'église) et les hostilités cessèrent en 1648 (traité de Münster), l'Alsace étant devenue française[23].
En 1654, l'armée royale commandée par le Maréchal de la Ferté de Senneterre s'oppose au Comte d'Harcourt ; ce dernier, nommé gouverneur de Haute et de Basse Alsace voulait fonder un État autonome avec le soutien des ennemis de la couronne. Les Lutterbachois se réfugient une nouvelle fois à Mulhouse.
Entre 1674 et 1678, le village est à nouveau déserté par ses habitants maltraités par les troupes de Turenne, lors de la guerre contre la Hollande.
À la suite de ces conflits, les habitants appauvris ne peuvent plus faire face à leurs créanciers et supportent de plus en plus mal l'autorité de l'abbaye, refusant de payer la dîme, d'accomplir des corvées, d'utiliser le moulin de la commune, de fournir du bois pour la construction d'une prison... La population obtint le plus souvent gain de cause devant le Conseil Souverain d'Alsace chargé d'arbitrer les différends entre le grand cellérier (économe et représentant de l'abbaye) et la commune.
À la veille de la Révolution, les paysans de Lutterbach payaient 75 % de leurs revenus en taxes et contributions diverses. Ceci constitua un des principaux griefs inscrits dans les cahiers de doléances[24].
Lors de la sécularisation des biens du clergé (Révolution française), la cour colongère est vendue à l'industriel mulhousien Dollfus ; le reste des biens ecclésiastiques sont cédés par adjudication à la commune d'Altkich[25].
En 1800, la commune compte environ 500 habitants. La population croît régulièrement avec l'installation des premières fabriques et le développement de la production textile sur le ban communal[26].
En 1830, Lutterbach compte 1 060 habitants et on estime nécessaire la création d'un bureau de poste fonctionnant quotidiennement, bureau qui sera finalement implanté en 1861. En 1837, l'annonce de la création d'une gare et d'une ligne de chemin de fer reliant Mulhouse à Thann suscite l'opposition du conseil municipal qui estime que la commune est suffisamment bien desservie par l'ancienne route royale (la RN 66). La ligne sera finalement construite et opérée à partir de 1839 par les chemins de fer de Nancy.
En , Lutterbach tombe sous domination prussienne. À cette époque, le chanvre et la garance sont remplacés par des pâturages pour répondre à la demande en produits laitiers de la ville de Mulhouse toute proche. C'est aussi l'apparition d'un embryon de protection sociale.
Au début de la Première Guerre mondiale, les habitants sont enrôlés dans l'armée prussienne pour le front oriental et 15 d'entre eux, « jugés francophiles », sont déportés ou incarcérés.
En 1915, les ersatz font leur apparition, le pain est rationné. En 1917, les cloches de la basilique sont réquisitionnées pour l'effort de guerre et les Lutterbachois sont tenus de livrer 60 % de leur bétail restant.
Le , les premiers soldats français atteignent le village. Le retour des habitants mobilisés dans l'armée allemande, via la gare de Dornach, puis la mention de l'origine des parents des habitants (alsaciens, un ou deux parents allemands, autres étrangers) sur les cartes d'identité laissent toutefois un goût amer au sein de la population[27].
À partir de 1932, la situation économique de la région se dégrade : située derrière la ligne Maginot, l'Alsace est considérée comme vulnérable en cas d'offensive et les entreprises stratégiques sont délocalisées vers les autres régions françaises.
L'occupation allemande débute fin . Les noms de rues et les patronymes sont germanisés. En 1943, Lutterbach échappe de justesse à son rattachement à la ville de Mulhouse (comme ce fut le cas dès 1941 de la commune voisine de Pfastatt).
Deux réseaux de résistance opèrent sur la commune : la L.N.A. (Ligue Nationale d'Alsace), réseau de renseignement composé de cheminots et d'anciens syndicalistes, et la F.F.I. à compter de fin 1944.
En 1941 et 1942, des jeunes de la commune sont mobilisés pour le Reicharbeitsdienst, puis dans l'armée du Reich à partir de 1942. Certains conscrits désertèrent et furent condamnés à mort par contumace. L'incorporation de force aux Waffen SS toucha, par ailleurs, 25 Lutterbachois. Quatre s'enfuirent vers la France, mais la sentence était sévère pour les malgré-nous récalcitrants, leur famille pouvait être transplantée en Allemagne orientale.
Le , le village est libéré ; mais il est détruit à 96 %.
La commune a été décorée, le , de la croix de guerre 1914-1918[28] et, le , de la croix de guerre 1939-1945[29].
Durant toute la première partie du XXe siècle, la ville était particulièrement connue pour ses brasseries et son Alsacienne clignant de l'œil (emblème de la bière de Lutterbach) ornait les devantures des brasseries de France et de Navarre. Cette appellation « Bière de Lutterbach » avec l'Alsacienne se voit encore sur les stores de certains cafés parisiens. Particulièrement facile à produire dans ses caves, véritables monuments en centre-ville, les brasseries de Lutterbach s'éteignent après-guerre.
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Les armes de Lutterbach se blasonnent ainsi :
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2002 : Inscrits : 4 135 - Abst. : 21,64 % - Jacques Chirac : 2 355 voix (76,14 %) - Jean-Marie Le Pen : 738 voix (23,86 %)
2007 : Inscrits : 4 447 - Abst. : 16,44 % - Nicolas Sarkozy : 2 207 voix (62,41 %) - Ségolène Royal : 1 335 voix (37,69 %)
2012 : Inscrits : 4 649 - Abst. : 23,12 % - Nicolas Sarkozy : 1 976 voix (59,16 %) - François Hollande : 1 364 voix (40,84 %)
(Source : Ministère de l'Intérieur).
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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1944/45 | 1944/45 | Albert Baumgartner | Désigné par le commandant de la place | |
1944/45 | 1944/45 | Nicolas Sick | Désigné par le commandant de la place | |
1944 | 1944 | Georges Hubrr | ||
1942 | 1944 | Nicolas Sick | ||
1939 | 1942 | Eugène Forny | remplaçant de M. Bitsch à la suite de la maladie de celui-ci | |
1926 | 1939 | Jean Bitsch | ||
1919 | 1926 | Achille Liechty | ||
1919 | 1919 | Joseph Bierme | ||
1914 | 1919 | Alphonse Schultz | ||
1900 | 1914 | Jean Lienemann | ||
1896 | 1900 | Joseph Eglen | ||
1896 | 1896 | Jacques Gutzwiller décédé le jour de sa nomination |
||
1895 | 1896 | Victor Quirin Spony | ||
1884 | 1895 | Joseph Nachbaur | ||
1876 | 1884 | Laurent Ganzer | ||
1873 | 1876 | François Burner | ||
1872 | 1873 | Antoine Schweblen | ||
1870 | 1872 | Joseph Burgard | ||
1860 | 1870 | François Joseph Stadtler | ||
1856 | 1860 | Pierre Weber | ||
1837/1849 | 1856 | Antoine Struch | ||
décembre 1831 | 1837 | François Scherrer | ||
octobre 1831 | décembre 1831 | Laurent Kleinrichert | ||
1830 | octobre 1831 | Jean Egelen | ||
1816 | 1830 | Grégoire Nachbaur | ||
1794 | 1816 | Eugène Antoine Struch | ||
1792 | 1794 | Antoine Brandenburger | ||
1790 | 1792 | Jean Georges Burgart | ||
1790 | 1790 | Eugène Antoine Struch |
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Nicolas Sick | ||||
Marcel Baumgartner[31] | DVD | Employé | ||
Roger Winterhalter[32] | PSU puis DVG | Expert-comptable retraité | ||
André Clad[33] | UMP | Chef de service à la CCI de Mulhouse Vice-président de la CAMSA | ||
En cours (au 31 mai 2020) |
Rémy Neumann [34] Réélu pour le mandat 2020-2026 |
EÉLV | Agent d'assurances |
En 2015, le budget de la commune était constitué ainsi[35] :
Avec les taux de fiscalité suivants :
Un projet de construction d'un centre pénitentiaire de plus de 700 places (futur établissement départemental unique) a été confirmé par le Garde des Sceaux Michel Mercier[36] et appuyé par le sénateur Jean-Marie Bockel. Devant ouvrir en 2015 ou 2016, il soulève de nombreuses réticences parmi la population locale[37]. Un projet initial d'implantation à Issenheim avait précédemment échoué.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[38]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[39].
En 2019, la commune comptait 6 247 habitants[Note 3], en diminution de 0,46 % par rapport à 2013 (Haut-Rhin : +1,1 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
605 | 544 | 687 | 920 | 1 047 | 1 087 | 1 093 | 1 112 | 1 209 |
1856 | 1861 | 1866 | 1871 | 1875 | 1880 | 1885 | 1890 | 1895 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 354 | 1 602 | 1 910 | 1 978 | 1 878 | 1 828 | 2 071 | 2 115 | 2 311 |
1900 | 1905 | 1910 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 513 | 2 823 | 3 053 | 3 105 | 3 292 | 3 593 | 3 674 | 2 088 | 3 077 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
3 678 | 4 036 | 4 742 | 5 039 | 5 325 | 5 581 | 6 070 | 5 985 | 6 028 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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6 359 | 6 247 | - | - | - | - | - | - | - |
L'apparition d'une école à Lutterbach remonte au XIVe siècle. Au XVIIe siècle, l'abbé de Lucelle, seigneur de la localité, veut lutter contre les mauvaises influences mulhousiennes (la ville est acquise à la Réforme) et encourage « l'instruction des enfants du peuple » (6 heures de classe par jour sauf le jeudi après-midi, avec pour livre de lecture le catéchisme imprimé)[42].
De nos jours, la ville de Lutterbach a un collège public d'enseignement secondaire, le collège du Nonnenbruch qui accueille une section bilingue (français-allemand).
La commune compte en outre cinq écoles maternelles et élémentaires :
Le CFA ICA SIPPA forme des apprentis[44] (CAP Assistant technique en milieu familial et collectif, CAP agent polyvalent de restauration).
La localité dépend de l'académie de Strasbourg.
La Basilique Sacré-Cœur a été construite entre 1905 et 1907.
La chapelle de l'agonie jouxte la Basilique[45].
Fontaine[46].
Prieuré dit Institut Sainte-Anne[47].
Le calvaire place Jean-Julien Weber[48],[49].
Colonne monumentale de la-Vierge-de l'Immaculée Conception[50].
Le puits communal (1668)[51] à proximité de la basilique avait été vendu à un particulier de Dornach et a été rendu à la commune à la fin du XXe siècle.
Un platane bicentenaire est aussi un point trigonométrique.
La statue de Saint Jean Népomucène[52] de 1744 contre les inondations est située à l'entrée de la rue Saint-Jean dans une propriété privée.
Monument à la vie, œuvre du sculpteur Claude Bonnot de 1980, au mur du cimetière.
Lutterbachois célèbres et personnalités[53] :
Le Sanatorium[61] ou Centre médical Lalance (1910-1912) a été construit par l'architecte alsacien Paul Friesé et porte le nom d'un industriel local (A. Lalance) cofondateur d'une fabrique de textiles située à Pfastatt. Il a servi d'hôpital militaire pendant la Première Guerre mondiale, puis à partir de 1951, il devient un centre de pneumo-phtisiologie géré par la Caisse régionale d'assurance maladie.
Accord de partenariat avec la ville de Gnjilane ou Gjilan au Sud-Est du Kosovo (ex-Yougoslavie) - voir la notice correspondante.
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