world.wikisort.org - France

Search / Calendar

Pfastatt [pfaʃtat] est une commune de la banlieue de Mulhouse[1] située dans le département du Haut-Rhin, en région Grand Est.

Pfastatt

L'église Saint-Maurice de Pfastatt.

Blason
Administration
Pays France
Région Grand Est
Collectivité territoriale Collectivité européenne d'Alsace
Circonscription départementale Haut-Rhin
Arrondissement Mulhouse
Intercommunalité Mulhouse Alsace Agglomération
Maire
Mandat
Francis Hillmeyer
2020-2026
Code postal 68120
Code commune 68256
Démographie
Population
municipale
9 723 hab. (2019 )
Densité 1 856 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 46′ 11″ nord, 7° 18′ 09″ est
Altitude Min. 238 m
Max. 265 m
Superficie 5,24 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Mulhouse
(banlieue)
Aire d'attraction Mulhouse
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton de Kingersheim
Législatives Sixième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Pfastatt
Géolocalisation sur la carte : France
Pfastatt
Géolocalisation sur la carte : Haut-Rhin
Pfastatt
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Pfastatt
Liens
Site web pfastatt.fr

    Cette commune se trouve dans la région historique et culturelle d'Alsace. Elle est membre de Mulhouse Alsace Agglomération et fait partie des 20 communes de l'agglomération mulhousienne[2] ayant l'obligation de mettre en place une ZFE-m avant le 31 décembre 2024[3].

    Ses habitants sont appelés les Pfastattois et les Pfastattoises.


    Géographie



    Présentation


    La commune de Pfastatt s'étend de part et d'autre de la colline du Haulacker, appelée à tort la dernière colline des Vosges, car on ne trouve ni grès ni granit dans le sol ou le sous-sol local. Il s'agit, en réalité, d'une colline d'origine éolienne, formée de lœss et de glaise. Le versant Ouest de cette colline est à rattacher géologiquement au bassin potassique. Le versant Est s'ouvre sur la plaine d'Alsace. La Doller et ses affluents, le Dollerbaechlein et le Steinbaechel, traversent Pfastatt.


    Voies de communication


    La commune est desservie par l'autoroute A36 (axe Belfort-Mulhouse  17) qui permet de gagner l'EuroAirport en 30 minutes, et par le réseau de bus de l'agglomération mulhousienne (lignes 23, 12 et 61) qui permet de rejoindre la gare centrale de Mulhouse et celle de Lutterbach.


    Communes limitrophes


    Communes limitrophes de Pfastatt
    Richwiller Richwiller Mulhouse quartier de Bourtzwiller
    forêt du Nonnenbruch Mulhouse quartier de Bourtzwiller
    Lutterbach Mulhouse quartier de Dornach Mulhouse

    Urbanisme



    Typologie


    Pfastatt est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[4],[5],[6]. Elle appartient à l'unité urbaine de Mulhouse, une agglomération intra-départementale regroupant 20 communes[7] et 246 692 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[8],[9].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Mulhouse, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 132 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[10],[11].


    Occupation des sols


    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (61,6 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (55 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (45 %), forêts (21,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (16,6 %), zones agricoles hétérogènes (13,2 %), terres arables (3,2 %)[12].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[13].


    Histoire



    Toponymie


    Le nom Pfastatt (Pfoscht en alsacien) apparaît sous la forme Pfaffen Statten au cours du XIIIe siècle, ce qui pourrait se traduire par « l'emplacement des prêtres »[14], mais la colline du Haulacker est habitée depuis l'Antiquité et le nom actuel serait en réalité lié à une remotivation assez tardive.
    En effet, en 790, le site s'appelle Findstatinse, germanisation du locus celte vindo- (blanche) -ialos (la clairière), autrement dit : la clairière blanche[15].


    Antiquité


    Durant l'Époque gauloise, les Séquanes occupent la colline du Haulacker. La rue de la République est une voie de communication importante reliant Illzach aux Vosges.

    Selon Jean-Georges Samacoitz[16], Pfastatt aurait été le site de l'affrontement entre Jules César et le Germain Arioviste, relaté au début de la guerre des Gaules (Bataille de l'Ochsenfeld). Les Romains installeront, après la conquête de la Gaule, un poste d'observation et des écuries sur la colline du Haulacker. De nombreux vestiges datant de cette époque ont été découverts entre 1912 et 1939.


    Moyen Âge


    En 728, Pfastatt est mentionné comme un hameau rattaché à l'abbaye de Murbach. C'est en 1270 que les chevaliers de Hus reçoivent le village de Pfastatt des Habsbourg. Ils bâtissent un château au lieu-dit Pfastatt le Château.

    En 1454, quatre ans après que le théologien Jean Vinetti ait fait entrer la sorcellerie, la femme Kelling est condamnée pour sorcellerie[17].


    Période moderne


    La presse d'impression sur étoffes, vestige de l'usine Texunion.
    La presse d'impression sur étoffes, vestige de l'usine Texunion.

    En 1628, durant la guerre de Trente Ans, le village est détruit par le feu.
    En 1753, sur décision de l'évêque de Bâle, Pfastatt devient une paroisse à part entière (elle était précédemment rattachée à Lutterbach)[18].
    Auguste Lalance[19], Henry Haeffely et Gustave Schaeffer fondent les Établissements d'impression, de teinture et de blanchiments de Pfastatt, dans l'enceinte de l'ancien château en 1870.


    Période contemporaine


    Le , les ouvriers de l'usine Haeffely se mirent en grève pour réclamer une augmentation de salaire. Ils ne gagnaient que 2 francs (l'équivalent actuel de 20 euros) par jour pour onze heures de travail. Le patron - et châtelain - de Pfastatt leur avait répondu qu'ils devaient faire des heures supplémentaires et fit appel aux soldats pour garder l'usine. Le procureur impérial écrivit "La grève est le résultat d'une transformation latente qui s'est opérée peu à peu dans l'esprit des ouvriers. (...) Aujourd'hui la rupture est consommée. Il y a deux classes en présence." (Source Archives départementales du Haut-Rhin, La révolution industrielle en Alsace)

    Durant la Seconde Guerre mondiale, l'occupant allemand lance une action de défrancisation de la commune, avec comme première mesure l'interdiction de l'usage de la langue française dans la vie publique, voire privée. Les noms des rues principales de la commune changent : la rue de la république devient la rue Adolph Hitler et la rue de Richwiller la Hermann-Goering Strasse. Les livres français sont ramassés et brûlés. La communauté juive est expulsée, ses locaux sont pillés. En , 27 familles connues pour leurs sentiments patriotiques sont envoyées vers la « France de l'intérieur ». Ces brimades ont pour effet d'accélérer la structuration d'un réseau de résistance (le réseau Wodli), actif jusqu'à la libération[20]. Le , après deux mois de combats acharnés, Pfastatt et Lutterbach sont libérés par le 23e RIC.

    Plus récemment, le , la fermeture de l'usine DMC - Texunion de Pfastatt (311 salariés) laisse une friche industrielle de 33 ha[21].

    En 2004, la réhabilitation de la friche industrielle laissée par Texunion débute. Le Domaine de la Cotonnade devrait à terme permettre à la commune d'accroître sa population de 25 %.

    Le , vers 19 heures, un incendie se déclare à l'hôpital de Pfastatt. Le bilan est lourd (quatre morts).


    Héraldique


    Article connexe : Armorial des communes du Haut-Rhin.

    Les armes de Pfastatt se blasonnent ainsi :
    « D'azur au mors de cheval d'argent, à la gourmette de même. »[22]



    Politique et administration



    Tendances politiques et résultats


    Article connexe : Élections municipales de 2014 dans le Haut-Rhin.
    Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?

    Liste des maires


    Henry Haeffely est maire de Pfastatt, du au , puis jusqu'au

    Mairie de Pfastatt.
    Mairie de Pfastatt.
    Liste des maires successifs[23]
    Période Identité Étiquette Qualité
    Joseph Weiss    
    André Lichtlé   Instituteur
    En cours
    (au 4 juillet 2020)
    Francis Hillmeyer [25]
    Réélu pour le mandat 2020-2026
    UDF puis
    NC-UDI
    Journaliste
    Député de la 6e circonscription du Haut-Rhin (2000 → 2017)
    Les données manquantes sont à compléter.

    Finances locales


    Cette sous-section présente la situation des finances communales de Pfastatt[Note 3].

    Pour l'exercice 2013, le compte administratif du budget municipal de Pfastatt s'établit à 9 004 000  en dépenses et 9 575 000  en recettes[A2 1] :

    En 2013, la section de fonctionnement[Note 4] se répartit en 6 554 000  de charges (720  par habitant) pour 7 104 000  de produits (780  par habitant), soit un solde de 550 000  (60  par habitant)[A2 1],[A2 2] :

    Les taux des taxes ci-dessous sont votés par la municipalité de Pfastatt[A2 3]. Ils ont varié de la façon suivante par rapport à 2012[A2 3] :

    La section investissement[Note 7] se répartit en emplois et ressources. Pour 2013, les emplois comprennent par ordre d'importance[A2 4] :

    Les ressources en investissement de Pfastatt se répartissent principalement en[A2 4] :

    L'endettement de Pfastatt au peut s'évaluer à partir de trois critères : l'encours de la dette[Note 10], l'annuité de la dette[Note 11] et sa capacité de désendettement[Note 12] :


    Relations avec les autres communes


    Jusqu'au , la commune ne faisait partie d'aucune communauté de communes. La création de la M2A a favorisé l'intercommunalité.

    Jumelage avec  Cascastel-des-Corbières, département de l'Aude (France) depuis le [26].


    Plan de Prévention des Risques Naturels et Technologiques


    Sur les 30 dernières années, la commune a été frappée par 3 évènements reconnus comme catastrophes naturelles : du 09/04/1983 au 10/04/1983 des inondations et coulées de boue[27], du 25/12/1999 au 29/12/1999 des inondations, coulées de boue et mouvements de terrain[28] et le 15/11/2012[29].

    Tout comme les autres communes de la couronne mulhousienne, Pfastatt connaît un risque sismique modéré.

    Enfin parmi les risques technologiques, la gare de marchandises de Mulhouse Nord située en partie sur le ban communal sert au transport de matières dangereuses issue ou à destination des industries chimiques de la région ce qui a entraîné la mise en place d'un plan de prévention. Les autres risques ne concernent qu'une partie du ban communal : le barrage de Michelbach sert de réservoir d'eau potable pour toute l'agglomération et sa rupture pourrait inonder les quartiers de la Cotonnade et du Fehlaker, riverains de la Doller. La colline du Haulacker est traversée par d'anciennes galeries qui ne sont plus toutes entretenues. En 2016, l'une d'elles est à l'origine d'un fontis qui amène la municipalité à réaliser d'importants travaux routiers dans le quartier de la tuilerie[30]. De même, Les quartiers ouest de la ville sont en limite du bassin potassique[31]. Tous ces risques font l'objet d'un plan de prévention.


    Du Plan d'Occupation des Sols (POS) au Plan Local d'Urbanisme (PLU)


    La révision du POS et sa transformation en PLU a démarré début 2013 et donné lieu à une réunion d'information publique en mairie en .


    Démographie


    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[33].

    En 2019, la commune comptait 9 723 habitants[Note 13], en augmentation de 3,15 % par rapport à 2013 (Haut-Rhin : +1,1 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    5826227347549801 1041 2111 2431 208
    1856 1861 1866 1871 1875 1880 1885 1890 1895
    1 2561 3811 5511 6481 8142 0002 1212 2822 414
    1900 1905 1910 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 7263 0043 2163 4683 9374 2254 0953 4634 591
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    5 2095 9866 3536 2478 0617 9468 3568 4719 426
    2018 2019 - - - - - - -
    9 6569 723-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[34] puis Insee à partir de 2006[35].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie


    La vitalité économique de la commune dépend depuis toujours de celle de Mulhouse, ville-centre de l'unité urbaine du même nom. Ainsi, sous l'Ancien Régime, de nombreux Pfastattois partageaient leurs journées entre la culture des champs et le tissage et « exportaient » leur production à Mulhouse où elle était imprimée et commercialisée par les drapiers locaux. Le Seigneur de Pfastatt savait en outre se montrer très tolérant lorsqu'il s'agissait d'accueillir des minorités religieuses capables d'enrichir son domaine. Au XIXe siècle, Pfastatt devient un centre de production textile (et le restera jusqu'à la fermeture des usines Texunion), ce qui favorise l'installation de l'industrie chimique (site Rhodia fermé en 2008) et électrique et mécanique. La zone d'activité située sur les rives de la Doller accueille aujourd'hui des PME. L'entreprise la plus importante est Plastic Omnium Clean Energy Systems (équipementier automobile fournissant les usines Stellantis de Mulhouse et Sochaux, ainsi que l'usine Renault-SOVAB de Batilly). On compte également deux entreprises dans le domaine de l'alimentaire: la biscuiterie Albisser (PME fondée en 1946) qui a réalisé en 2016 un chiffre d'affaires d'1,2 million d'euros[36] et le fabricant de confitures Beyer, installé à Pfastatt, depuis 1992 (fondé en 1921 à Mulhouse)[37].


    Vie locale



    Enseignement


    Pfastatt est rattachée à l'Académie de Strasbourg. En 2009, ce sont 1078 élèves qui sont scolarisés dans l'une ou l'autre écoles de la commune.

    Pfastatt dispose de 3 écoles maternelles (Fehlacker, J.J. Walz et école maternelle du centre), de 2 écoles primaires (Fehlacker et école du centre) et d'un collège (Collège Katia et Maurice Krafft)[38].

    Une centaine d'enfants suivent l'enseignement bilingue proposée par la commune de la petite section de maternelle au CM2. Les adolescents souhaitant poursuivre dans cette voie sont ensuite scolarisés à Lutterbach. L'école primaire du centre dispose d'une chorale depuis de nombreuses années. Le collège a ouvert en 2009-2010 une section JSP (jeunes sapeurs-pompiers).

    Depuis 1987, la halte garderie la Ribambelle accueille les enfants entre 10 semaines et 4 ans. 20 places sont réservées à un accueil régulier (type crèche), 10 places à un accueil temporaire sur réservation.


    Sports et culture


    La commune dispose d'une vie locale plutôt riche dans ce domaine compte tenu de sa taille et compte plus d'une cinquantaine d'associations et d'organisations aux centres d'intérêt très divers, parmi lesquels :

    Pfastatt possède une bibliothèque municipale et une ludothèque, mais aussi des carnavaliers qui maintiennent la tradition des cliques : les Spackwagges et les « D’Pfâscht Trummler ». Le festival de théâtre Môm'en Scène est organisé tous les ans par la MJC pour les comédiens de 6 à 20 ans vers la mi-juin : durant 3 jours, plus de 40 représentations sont données sur la commune par près de 200 comédiens.


    Cultes


    Outre la paroisse catholique Saint-Maurice, on trouve à Pfastatt une communauté mennonite[39] et son église évangélique. Une communauté juive s'était installée à Pfastatt, à la suite de l'interdiction faite aux juifs de résider à Mulhouse intra-muros. Cette communauté y avait construit une maison de retraite et une synagogue. La synagogue a été détruite à la fin de la 2e guerre mondiale. La chapelle réformée Saint-Marc (située à la limite de Pfastatt sur le ban communal de Mulhouse Bourtzwiller) accueille les protestants réformés. La paroisse de Mulhouse-Pfastatt de l'Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours est implantée à Pfastatt.


    Équipements de santé


    L'hôpital de Pfastatt comprend trois pôles d'activités cliniques : - un pôle de médecine polyvalente comptant un plateau médico-technique (polyclinique et radiologie) et une consultation de la douleur ainsi qu'un service de médecine polyvalente à orientation gériatrique, - un pôle de gériatrie(service de soins de suite et de réadaptation, un hôpital de jour de gériatrie et une équipe mobile de soins palliatifs) - un pôle d'addictologie clinique. Il gère également un établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) réparti sur deux sites : le Home Haeffely et les Roseaux. (Home Haeffely voisin qui doit son nom à l'un des fondateurs de l'ancienne usine textile de la commune). Il comprend également une Pharmacie à Usage Intérieur. L'amicale des donneurs de sang organise tous les 2 mois (en général le mardi après-midi) une collecte à la salle culturelle du foyer Saint-Maurice.


    Marché


    La tentative d'implanter un marché hebdomadaire à côté de la mairie s'est soldée par un échec. Une fois l'an, la municipalité organise une grande brocante qui n'est ouverte qu'aux non professionnels. Parmi les autres manifestations annuelles, on peut citer le marché de Noël qui se tient chaque année aux abords du foyers Saint-Maurice et la « Zwatschgawayafast »[40] du mois de septembre dont 2009 marquait la trentième édition. Enfin, le foyer Saint-Maurice accueille régulièrement des bourses où l'on vend des articles d'occasion (vêtements, périculture, articles de sport d'hiver).


    Écologie et recyclage


    Arbre bicentenaire de la Forêt du Nonnenbruch.
    Arbre bicentenaire de la Forêt du Nonnenbruch.

    Lieux et monuments


    Entrée d'une cave à champagne à Pfastatt en septembre 2009, au dessus de la porte, on devine l'étoile des brasseurs.
    Entrée d'une cave à champagne à Pfastatt en septembre 2009, au dessus de la porte, on devine l'étoile des brasseurs.

    Il ne reste aucun vestige du château médiéval et la présence d'une importante industrie textile du XIXe siècle au début du XXIe siècle n'a laissé pour trace qu'une presse pour l'impression des étoffes sur un rond-point à l'entrée de la commune, quelques maisons de maîtres et une ferme alsacienne (annexe de la teinturerie). L'église Saint-Maurice est une église néo-romane de 1867. On y donne régulièrement des concerts. La mairie a été construite à la fin du XIXe siècle durant l'occupation allemande.

    Parmi les curiosités locales, sont à signaler :


    Personnalités liées à la commune



    Naissances dans la commune



    Décès dans la commune



    Autres personnalités



    Notes et références



    Notes


    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Cette sous-section Finances locales est issue d'une synthèse des données du site alize2.finances.gouv.fr du ministère de l'Économie et des Finances. Elle est présentée de façon standardisée pour toutes les communes et ne concerne que le périmètre municipal. Pour constituer cette partie, l'outil Finances locales version 1.2.1 : Yin Yang Kappa a effectué la synthèse des 98 pages du site alize2.finances.gouv.fr concernant Pfastatt. Finances locales est un logiciel libre distribué en copyleft sous licence GNU GPL version 3.
    4. La « section de fonctionnement » est constituée des dépenses courantes et récurrentes nécessaires au bon fonctionnement des services municipaux et à la mise en œuvre des actions décidées par les élus, mais sans influence sur la consistance du patrimoine de la commune.
    5. Les « charges de personnel » regroupent les frais de rémunération des employés par la commune.
    6. Les « impôts locaux » désignent les impôts prélevés par les collectivités territoriales comme les communes pour alimenter leur budget. Ils regroupent les impôts fonciers, la taxe d'habitation ou encore, pour les entreprises, les cotisations foncières ou sur la valeur ajoutée.
    7. La section « investissement » concerne essentiellement les opérations visant à acquérir des équipements d’envergure et aussi au remboursement du capital de la dette.
    8. Les « dépenses d’équipement » servent à financer des projets d’envergure ayant pour objet d’augmenter la valeur du patrimoine de la commune et d’améliorer la qualité des équipements municipaux, voire d’en créer de nouveaux.
    9. Les « remboursements d'emprunts » représentent les sommes affectées par la commune au remboursement du capital de la dette.
    10. L'« encours de la dette » représente la somme que la commune doit aux banques au de l'année considérée
    11. L'« annuité de la dette » équivaut à la somme des intérêts d'emprunts de la commune et du montant de remboursement du capital au cours de l'année
    12. La « capacité de désendettement » est basée sur le ratio suivant défini par la formule : ratio = encours de la dettecapacité d'autofinancement. Ce ratio montre, à un instant donné, le nombre d'années qui seraient nécessaires au remboursement des dettes en considérant les ressources de Pfastatt.
    13. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Base de données du ministère du Budget, relative aux comptes des communes


    1. « Les comptes des communes - Pfastatt : chiffres clés » (consulté le ).
    2. « Les comptes des communes - Pfastatt : opérations de fonctionnement » (consulté le ).
    3. « Les comptes des communes - Pfastatt : fiche détaillée » (consulté le ).
    4. « Les comptes des communes - Pfastatt : opérations d'investissement » (consulté le ).
    5. « Les comptes des communes - Pfastatt : endettement » (consulté le ).
    6. « Les comptes des communes - Pfastatt : autofinancement » (consulté le ).

    Références


    1. Communes constituant l'agglomération mulhousienne (Mulhouse + Banlieue) sur le site de l'INSEE
    2. Legifrance - Arrêté du 22 décembre 2021 établissant les listes d'agglomérations de plus de 100 000, 150 000 et 250 000 habitants conformément à l'article R. 221-2 du code de l'environnement et à l'article L. 2213-4-1 du code général des collectivités territoriales : « Baldersheim, Bollwiller, Brunstatt-Didenheim, Feldkirch, Habsheim, Illzach, Kingersheim, Lutterbach, Morschwiller-le-Bas, Mulhouse, Pfastatt, Pulversheim, Reiningue, Richwiller, Riedisheim, Rixheim, Sausheim, Staffelfelden, Wittelsheim, Wittenheim. »
    3. Legifrance - Article L. 2213-4-1 du code général des collectivités territoriales
    4. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    6. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Unité urbaine 2020 de Mulhouse », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    8. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    9. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    10. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Mulhouse », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    12. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    13. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    14. La racine Pfaff se retrouve dans d'autres toponymes alsaciens dont Pfaffenheim
    15. Lieux dits, dictionnaire étymologique et historique des noms de lieux en Alsace Michel Paul Urban Editions du rhin 2003
    16. Jules César à Pfastatt, carnets secrets de la guerre des Gaules, éditions Oberlin 2004
    17. « La chasse aux sorcières ».
    18. http://www.histoire-lutterbach.com/pdf/De%20la%20guerre%20de%20Trente%20Ans%20à%20la%20Révolution%20Française1.pdf
    19. « Lalance, Auguste (1830-1920) - Patrons de France », sur http://sippaf.ish-lyon.cnrs.fr, CNRS / ENS-LSH / Université Lumière Lyon2, (consulté le ).
    20. Pfastatt dans la tourmente 1940-1944. Archives de la ville de Mulhouse
    21. « Alsace : DMC ferme le site textile de Texunion », Les Echos, no 18131, , p. 26 (lire en ligne).
    22. « Archives Départementales du Haut-Rhin »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?).
    23. archives départementales du Haut-Rhin
    24. La ville est rattachée à Mulhouse par les autorités d'occupation.
    25. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le )
    26. « Pfastatt - Le jumelage du cœur avec Cascastel », sur http://www.lalsace.fr, L'Alsace, (consulté le ).
    27. J.O. du 24/06/1983 (Arrêté du 21/06/1983).
    28. Arrêté du 29/12/1999 publié au JO du 30/12/1999
    29. Arrêté du 11/1/2005 (JO du 15/01/2005).
    30. « Un trou dans la chaussée à Pfastatt », lalsace.fr, (lire en ligne, consulté le ).
    31. http://www.annuaire-mairie.fr/ville-pfastatt.html
    32. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    33. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    34. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    35. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    36. La biscuiterie Albisser met 70 ans de tradition pâtissière à la page, Traces Écrites News, 16 décembre 2016
    37. https://beyer.alsace/a-propos/
    38. Sylvie Morais, Nacer Aissaoui, Christophe Conti, « Site du collège Krafft de Pfastatt », sur http://www.ac-strasbourg.fr, Académie de Strasbourg, (consulté le )
    39. EEM-Pfastatt, « Église Évangélique Mennonite de Pfastatt », (consulté le )
    40. Fête de la tarte aux quetsches avec concours de la meilleure tarte. Source Pfastatt info no 98 ISSN 0998-0474.
    41. Pastatt info n°98 ISSN 0998-0474
    42. http://legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000000803260
    43. carte IGN 3720 ET
    44. « Décès : Daniel Daske, ancien président d'Alsace Nature 68 », l'alsace, .
    45. « Un arbre à la mémoire de Daniel Daske », L'Alsace,

    Voir aussi



    Articles connexes



    Liens externes


    Sur les autres projets Wikimedia :


    На других языках


    [de] Pfastatt

    Pfastatt (elsässisch Pfascht) ist eine französische Gemeinde mit 9723 Einwohnern (Stand 1. Januar 2019) im Département Haut-Rhin in der Region Grand Est (bis 2015 Elsass). Sie gehört zum Arrondissement Mulhouse und zum Kanton Kingersheim.

    [en] Pfastatt

    Pfastatt ([fastat], [faʃtat]; Alemannic German: Pfàscht [pfɔʃt]) is a commune in the Haut-Rhin department in Alsace in north-eastern France. It forms part of the Mulhouse Alsace Agglomération, the inter-communal local government body for the Mulhouse conurbation.[3]
    - [fr] Pfastatt

    [ru] Фастат

    Фаста́т (фр. Pfastatt) — коммуна на северо-востоке Франции в регионе Гранд-Эст[1] (бывший Эльзас — Шампань — Арденны — Лотарингия), департамент Верхний Рейн, округ Мюлуз, кантон Кингерсайм[2]. До марта 2015 года коммуна административно входила в состав кантона Виттенайм (округ Мюлуз).



    Текст в блоке "Читать" взят с сайта "Википедия" и доступен по лицензии Creative Commons Attribution-ShareAlike; в отдельных случаях могут действовать дополнительные условия.

    Другой контент может иметь иную лицензию. Перед использованием материалов сайта WikiSort.org внимательно изучите правила лицензирования конкретных элементов наполнения сайта.

    2019-2025
    WikiSort.org - проект по пересортировке и дополнению контента Википедии