Longes est une commune du département du Rhône, dans la région Auvergne-Rhône-Alpes, en France.
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Longes | |
![]() Vue d'ensemble en 2020, avec les monts qui sont stylisés sur le logo de la commune. | |
![]() | |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Rhône |
Arrondissement | Lyon |
Intercommunalité | Vienne Condrieu Agglomération |
Maire Mandat |
Lucien Bruyas 2020-2026 |
Code postal | 69420 |
Code commune | 69119 |
Démographie | |
Population municipale |
977 hab. (2019 ![]() |
Densité | 41 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 30′ 20″ nord, 4° 41′ 21″ est |
Altitude | Min. 210 m Max. 785 m |
Superficie | 24,06 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Lyon (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Mornant |
Localisation | |
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Longes est située au pied du Mont Monnet, un des sommets du massif du Pilat, au sud-ouest du département du Rhône, dans le canton de Mornant, à environ 42 km de Lyon, 35 km de Saint-Etienne et 22 km de Vienne.
![]() |
Tartaras (Loire) | Trèves | ![]() | |
Châteauneuf (Loire) | N | Les Haies Condrieu | ||
O Longes E | ||||
S | ||||
Sainte-Croix-en-Jarez (Loire) | Pavezin (Loire) | La Chapelle-Villars (Loire) |
Longes possède un climat de type continental tempéré. Les précipitations sont assez abondantes, près de 700 mm/an plutôt bien réparti sur l'ensemble de l'année. Les fortes pluies peuvent créer des problèmes de ruissellement ce qui créé un fort enjeu pour la gestion des eaux pluviales[1].
La commune de Longes est située en majeure partie sur un plateau d’environ 400 m d’altitude. Le point bas est à 217 m (lit du Gier), le point haut à 782 m.
Le sous-sol de Longes est majoritairement constitué de roches sédimentaires. Les sols exploités par l’agriculture ont une qualité agronomique moyenne à faible[1].
Le réseau d'eau est partagé entre deux bassins versants : quatre ruisseaux se jettent dans le Gier et deux dans le Rhône. Pour autant, la commune ne dispose pas de ressources propres. L’eau distribuée à Longes provient des puits implantés au lieu-dit de l’île du Grand Gravier, sur la commune de Grigny, qui prélèvent dans la nappe alluviale du Rhône. L’eau est distribuée dans le réseau communal depuis le réservoir du bourg[1].
La commune dispose d’un réseau étendu de routes départementales (RD28, RD140, RD625, RD502, …) permettant de relier le village aux bourgades environnantes. Elle n'est desservie par aucune ligne de car régulière[1].
Longes est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lyon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 398 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[5],[6].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (62,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (65 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (34,7 %), zones agricoles hétérogènes (27 %), prairies (18,1 %), terres arables (17,2 %), zones urbanisées (2,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,5 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
En 2015, le nombre total de logements dans la commune est de 413. Il est composé à 85% de résidences principales, 4% de résidences secondaires et 11% de logements vacants[1].
Une légende associe le nom de Longes, par ailleurs attesté dès le XIIIe siècle, à celui du centurion romain Longinus qui aurait percé le flanc du Christ de sa lance. Une autre tradition ferait remonter le nom de la commune à Longus, terrible géant et chef de l’escorte de Jules César lors la bataille du Fautre. Son nom pourrait aussi venir de la vaste étendue de son territoire[9].
L'implantation d'un prieuré bénédictin serait à l'origine de la création de Longes. Le village de Longes entra ensuite dans les possessions de la maison de Roussillon.
Jusqu'à la Révolution, la paroisse de Longes appartenait à l'archiprêtré de Mornant, à l'élection de Saint-Etienne et dépendait de la Sénéchaussée de Lyon. La justice était du ressort à la fois des baronnies de Châteauneuf-Dargoire et de Condrieu. Le curé était nommé par les chartreux de Sainte-Croix[9].
Plusieurs fiefs étaient présents sur le territoire de Longes. Le plus important, celui de Jurary, a appartenu à la famille de Choul (ou de Chol) avant d'appartenir à la famille Vittet. Celui de Lacombe était possédé par les chartreux de Sainte-Croix ; celui de la Rochette appartenait à Christophe de Hareng en 1686 avant d'être détenu par les religieuses de Sainte-Marie de Condrieu[9].
La maison de Roussillon avait des droits et des propriétés à Longes sur lesquels les Comtes de Lyon avaient supériorité[9].
Longes fut à plusieurs reprises ravagée par les guerres de religion et par les épidémies de peste du XVIe siècle et du XVIIe siècle. Jusqu'à la Révolution, Trèves fut une annexe de la paroisse de Longes. Le décret du instituant les communes confirma la primauté de Longes sur Trèves, laquelle devint commune à part entière à compter du .
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1800 | 1815 | Jean-Marie Chambeyron | ||
1815 | 1821 | Antoine Font | ||
1821 | 1830 | Fleury Bret | ||
1830 | 1838 | Pierre Colombet | ||
1838 | 1851 | Jean Antoine Bruyas | ||
1851 | 1860 | Benoît Bodard | ||
1860 | 1870 | Jean Baptiste Chambeyron | ||
1870 | 1879 | Jean-Marie Boiron | ||
1879 | 1892 | Jacques Champin | ||
1892 | 1908 | Jean Antoine Peyret | ||
1908 | 1921 | Bonaventure Fatton | ||
1921 | 1929 | Jean Antoine Bret | ||
1929 | 1945 | Claude Antoine Peillon | ||
1945 | 1953 | Antoine Forest | ||
1953 | 1959 | Antoine Brosson | ||
1959 | 1982 | Joseph Voyant | Sénateur de 1959 à 1977 | |
1982 | 2001 | Gabriel Escoffier | ||
2001 | 2008 | Marie-Claire Brosson | ||
mars 2008 | en cours | Lucien Bruyas | Sans étiquette | Agriculteur |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[11].
En 2019, la commune comptait 977 habitants[Note 3], en augmentation de 5,97 % par rapport à 2013 (Rhône : +5,39 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 081 | 1 274 | 1 492 | 1 408 | 1 433 | 1 405 | 1 426 | 1 461 | 1 015 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
980 | 938 | 898 | 861 | 862 | 792 | 834 | 768 | 776 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
760 | 691 | 651 | 614 | 618 | 589 | 576 | 538 | 520 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
476 | 471 | 457 | 610 | 654 | 763 | 824 | 833 | 909 |
2017 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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977 | 977 | - | - | - | - | - | - | - |
NB : la chute de la population entre les recensements de 1846 et 1851 est due à la création de la commune de Trèves en 1849.
Longes possède une école primaire publique. Elle était auparavant divisée en deux pôles : l'un dans le bourg et l'autre dans le hameau de Dizimieux.
Jusqu'au début des années 2010, il y avait également une école primaire privée.
Chaque année, l'association des jeunes de la commune de Longes (AJCL) organise la vogue de Longes le dernier week-end du mois de juin.
L'association des parents d'élèves de l'école publique organise depuis 2011 un « marché de la création »[14], qui se déroule au printemps, avec une trentaine de créateurs au rendez-vous.
Une course de cyclisme sur route, le Grand Prix de Longes, est organisée chaque mois d'août par l'UCA Pélussin depuis 1978[15].
Un club de pétanque, l'Amicale Boule Longearde, est domiciliée à Longes depuis 2000[16]. L'Association des 4 vents propose pour les adultes des cours de gymnastique et de danse de salon[17].
La commune de Longes comptait en fin d'année 2015, 52 établissements actifs. 22% étaient des exploitations agricoles, 35% des activités commerciales et de services. 81% de ces établissements ne comptaient aucun salarié et 17% en employaient entre 1 et 9. Le plus important comprenait une quinzaine d'employés. Seul 10% des actifs travaillaient sur la commune contre 70% en Région Rhône-Alpes[1].
Entre 1999 et 2015, les catégories socio-professionnelles ont grandement évolué : +21% pour les professions intermédiaires, +25% pour les employés et les cadres, ainsi que les professions intellectuelles supérieurs, +100% pour les ouvriers et +400% pour les artisans et commerçants. En parallèle, la part des agriculteurs a fortement chuté[1].
Entre 1988 et 2010 le nombre d'exploitation agricole est passé de 53 à 25[1]. En 2022, 10 de ces exploitations sont individuelles et 15 sont associées au sein de différents groupement agricole d’exploitation en commun (GAEC)[18]. Ces exploitations sont principalement tournées vers l'élevage[18] :
La baisse du nombre d'exploitants et l'augmentation des surfaces agricoles a amené les agriculteurs à investir dans du matériel plus performant. Afin d'amortir les coûts liés à ces investissements, ils se réunissent en Coopérative d’utilisation de matériel agricole (CUMA) pour mutualiser l'équipement[18].
En 2014, la commune obtient le niveau « deux fleurs » au concours des villes et villages fleuris[19].
Grâce à son élevage et sa situation géographique, la commune de Longes peut produire la Rigotte de Condrieu, qui est un fromage bénéficiant d'une appellation d'origine protégée[1].
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