Liéhon est une commune française située dans le département de la Moselle en région Grand Est.
Liéhon | |
Église Saint-Maurice. | |
![]() Héraldique |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Grand Est |
Département | Moselle |
Arrondissement | Metz |
Intercommunalité | Communauté de communes du Sud Messin |
Maire Mandat |
Patrick Clause 2020-2026 |
Code postal | 57420 |
Code commune | 57403 |
Démographie | |
Gentilé | Liéhonais, Liéhonaises |
Population municipale |
123 hab. (2019 ![]() |
Densité | 23 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 00′ 02″ nord, 6° 15′ 31″ est |
Altitude | Min. 214 m Max. 291 m |
Superficie | 5,38 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Metz (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Faulquemont |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
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Liéhon se situe à une vingtaine de kilomètres de Metz, près de l'aéroport régional. Il est traversé par le Jâ, un ruisseau qui prend sa source près de Silly-en-Saulnois, le village voisin. Le point d'altitude le plus haut de Liéhon se situe à 291 m d'altitude.
La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par le ruisseau de Verny[Carte 1].
Le ruisseau de Verny, d'une longueur totale de 10,8 km, prend sa source dans la commune de Silly-en-Saulnois et se jette dans la Seille à Pommérieux en limite et face à Sillegny, après avoir traversé sept communes[1].
La qualité du ruisseau de Verny peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Liéhon est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Metz, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 245 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[5],[6].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (86 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (85,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (70,3 %), prairies (15,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (14,1 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
À l'époque des Gallo-romains, une voie reliant Reims et Strasbourg suivait le parcours de la NP 55 actuelle (elle était apparemment incertaine à partir de l'embauchement du chemin D 52 vers Pontoy).
Liéhon était un lieu de cure pour les religieux malades en 1268. Sa paroisse fut érigée en cure, le . Elle avait pour annexe Pluche et dépendait de l’abbaye Saint-Symphorien. La paroisse de Liéhon fut donc le siège d'une cure de l’archiprêtré de Nomeny, qui avait pour annexes Silly-en-Saulnoy, Chérisey et la ferme de Larry.
Liéhon absorbe Larry entre 1790 et 1794.
Avant 1802, Liéhon appartenait an canton de Goin, puis après 1802 jusqu’à 2015, elle appartint au canton de Verny.
Liéheim
De ce fait, Liéhon est devenu Lieheim, selon une fausse étymologie. En effet, il remonte à un probable archétype celtique fréquent *Licontio ou *Ligontio, comme le Lion à Vitrolles (Leontio 1166), Lihons-en-Santerre (Leontium 1100); Lion-devant-Dun ; Lyons-la-Forêt, etc. Aucun rapport donc avec -haim > -ham, -hain > -heim.
Larry
Appelé aussi Larey et Lary.
On connaît l’existence d’une localité nommé « Larry » sur le ban actuel de Liéhon, dès le début du XIIe siècle (haut Moyen Âge) et elle est attestée comme siège d’une seigneurie au XIIIe siècle. La partie résidentielle ruinée de la villa gallo-romaine (découverte lors de la construction d'une piste sur l'aéroport régional Metz-Nancy) sert de cimetière à la population essentiellement paysanne. Au XVe siècle, Larry devenu « Lairey » n’était plus qu’un hameau de cinq feux.
La souveraineté de la commune a été détenue par le royaume de France jusqu’en 1789. Le village appartenait au canton de Goin.
La fin de Larry
Le village de Larry a été réunis avec Liéhon entre 1790 et 1794, peu après la Révolution française (1789).
La ferme de Larry
Une ferme a été construite sous son nom et au même endroit (a peu près). Elle se situe à 1 km sud de Liéhon, et c’était une annexe de la mairie du village. La ferme fut détruite en 1892.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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1794 | Pierre Naude | |||
1812 | 1813 | Nicolas Fournier | ||
mars 1983 | En cours | Patrick Clause | ||
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[10].
En 2019, la commune comptait 123 habitants[Note 3], en augmentation de 14,95 % par rapport à 2013 (Moselle : −0,03 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1836 | 1841 | 1861 | 1866 | 1871 |
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280 | 241 | 254 | 229 | 250 | 225 | 200 | 210 | 186 |
1875 | 1880 | 1885 | 1890 | 1895 | 1900 | 1905 | 1910 | 1921 |
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180 | 179 | 173 | 162 | 157 | 166 | 169 | 143 | 122 |
1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 | 1968 | 1975 | 1982 |
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118 | 107 | 106 | 86 | 83 | 94 | 83 | 101 | 118 |
1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 | 2014 | 2019 | - | - |
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123 | 129 | 129 | 124 | 107 | 109 | 123 | - | - |
À Liéhon, il y a toujours eu des fêtes au village. La fête du village a lieu à la Saint-Maurice. Le maire invite les villageois à un pot à la mairie.
Dans les années 1980, la fête du « tue-chien » se manifestait pour célébrer la fin de la moisson, le . Presque tout le village se mobilisait. Il y avait des stands, des jeux de quilles, des cochons au lait et à la broche, des tombolas, des soirées dansantes…
Le feu de la Saint-Jean est une fête très attendue. Ce sont les jeunes de Liéhon qui s'en occupent en grosse partie. Un gros tas de bois est allumé à la tombée de la nuit. Les enfants font des pétards et des feux d'artifice tout au long de la soirée et les adultes mangent, regardent le feu flamber et dansent jusqu'au bout de la nuit (pas toujours).
Depuis longtemps, des crécelleurs marchent dans le village en faisant du bruit pour remplacer les cloches qui sont parties le Jeudi, le Vendredi saint et le samedi. Ce dernier jour avant pâques, ils vont sonner aux portes du village pour que l'on récompense leur bon travail en bonbons et chocolats.
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