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Accès
Hydrographie
La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par le ruisseau de Cherisey et le ruisseau de Verny[Carte 1].
Le ruisseau de Cherisey, d'une longueur totale de 10,7 km, prend sa source dans la commune de Pontoy et se jette dans le ruisseau de Verny à Pommérieux, après avoir traversé six communes[1].
Le ruisseau de Verny, d'une longueur totale de 10,8 km, prend sa source dans la commune de Silly-en-Saulnois et se jette dans la Seille à Pommérieux en limite et face à Sillegny, après avoir traversé sept communes[2].
Réseaux hydrographique et routier de Chérisey.
La qualité du ruisseau de Cherisey et du ruisseau de Verny peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Urbanisme
Typologie
Chérisey est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Metz, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 245 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[6],[7].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (90,1% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (90,1%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (65,2%), prairies (15,6%), espaces verts artificialisés, non agricoles (9,9%), zones agricoles hétérogènes (9,3%)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].
Toponymie
Dans un acte de 775, Chérisey est appelé Carisiacum, appellation qui restera latine jusqu'au XIIIesiècle puis évoluera dans son écriture au fil des siècles: Cariziacum (993), Carisicum (1179), Cheriseum (1190), Charrixey (1219), Cherrexey (1292), Cherrixey (1301), Charizeum (1307), Charixey et Charisey (1325), Cerisey, Cheresy, Cherexey (1369), Charexey (1420), Charrixey (1423), Cherrezey (1430)… pour prendre son nom définitif en 1667.
En 1915–1918 et 1940–1944: Schersingen.
Sobriquet
Surnom désignant les habitants: Lés chèrheyes de Chèrhi (les charrues de Chérisey)[10].
Histoire
En 775, Chérisey fut légué par l'abbé Fulrad de Sains-Denis à l'abbaye de ce nom qui elle-même l'abandonna au prieuré de Salonnes.
En 875, l'on voit l'abbaye Sainte-Glossinde de Metz avoir des droits sur Chérisey. Chérisey figure en effet comme appartenant à cette abbaye dans une charte de Louis Le Germanique octroyée par ce prince à l’abbesse Feulfroid supérieure du monastère pour lui renouveler sa bienveillance et confirmer à nouveau la possession des biens dont l'abbaye jouissait et dont on avait cherché à l'usurper pendant la vacance du siège épiscopal de la cité de Metz[11].
1112: la noble Cunégonde donne à l'abbaye de Saint-Arnoul et à son abbé Walon tout ce qu'elle avait à Chérisey[12].
1143: dédicace de l'église par Theodwin évêque de Sainte-Rufine, légat du saint-siège. Le 29 septembre 1651, un rappel en latin de cette dédicace sera gravé au-dessus de la porte de l'ancienne église par les seigneurs du lieu: «L'année de l'incarnation du Seigneur 1143 indiction VI fut dédiée cette basilique par messire Theodwin, vénérable évêque de Sainte-Ruffine, légat de l'église apostolique, le 7 des ides de mars en honneur de la Sainte Vierge la bienheureuse Marie et du bienheureux Barthélémy, apôtre, dont les reliques sont renfermées ici par les soins de Georges et de Christophe»[13].
1159: Bulle du Pape Innocent III reconnaissant la consécration de l'église et la nomination à la cure de l’abbesse de Sainte-Glossinde.
Dès le XIIIesiècle, le territoire de Chérisey est divisé en quatre bans dépendant de souverainetés différentes: Lalleuf (ou Alleu), Saint-Pierre, Saint-Symphorien et Sainte-Glossinde, ces deux derniers étaient de la cité de Metz, et ceux de Lalleuf et de Saint-Pierre indépendants d'abord, relevèrent, par suite des alliances féodales que contractèrent leurs seigneurs aux XIVeetXVesiècles, le premier de l'évêque de Metz, et le second des ducs de Lorraine.
1213: Jacques d'Orchimont, homme lige de Thibault de Bar, reçoit en fief du comte des alleux de Chérisey et de Malvoisin.
1219-1220: existence d'une maison forte. D'après des traités de 1219 et 1220 faits, par l'intermédiaire du duc de Lorraine et du comte de Bar, avec Daniel, abbé de Saint-Symphorien, dont Renaud de Chérisey et Jeoffroy d'Apremont sont co-seigneurs voués des biens de l'abbaye Saint-Symphorien à Liehon et à Chérisey, et d'après un acte de 1303 par lequel Henri de Chérisey reconnaît avoir empiété sur le ban de ladite abbaye,
1303: la maison forte aurait été reconstruite par Jean de Chérisey, fils de Renaud, sur ses terres à un nouvel emplacement sur le ban de Saint-Pierre.
1325 31 mai: les bans de Saint-Pierre et Lalleuf sont repris en fief de l'évêque de Metz Henri Dauphin par Louis de Chérisey[14].
1367: les sires de Pierrefort abattent Chérisey. André de Chérisey, écuyer, seigneur de Chérisey en partie, de Marsal et seigneur suzerain de Bouvron, s'engage avec ses aidants et suivants au service de l'évêque et de la cité de Metz contre Marie de Blois, régente de Lorraine; plus tard, il se joint à Pierre de Bar, sire de Pierrefort, contre la cité, ce qui occasionne la ruine de Chérisey, Marsal et Pont-à-Mousson par les Messins, en 1367. On lit ainsi «Pierre de Bar fort et puissant sans besoing ni nécessité print guerre contre la cité et en icelle même année la cité meit sus son armée et par force d'armes et d'espées et d'assault prindent le château de Marsal et par charpentiers et massons, fut détruit le bourg de Mousson, et sans prendre plus grand loisi, ils abatirent Cheresy»[15]. Jacomin Husson, dans ses chroniques, précise que ce sont les messins alliés au duc de Lorraine qui abattirent le village [16].
1444: Chérisey souffre lors du siège de Metz mené par Charles VII et René de Lorraine. Flocquet - l'un des commandants de l'armée du roi, avec La Hire et Xaintrailles, y tinrent 56 chevaux durant la durée de la guerre.
1521: attaque des habitants de Marange contre le château de Chérisey. Des aventuriers ou partisans français mettent le feu à Marange, petit village luxembourgeois et font quelques prisonniers dans ce village qui était alors de la prévôté de Thionville. Les habitants de Marange, maltraités et leur vouant une haine farouche, avaient fini par entrer au service de Charles Quint et de René de Lorraine. Ils s'armèrent sous le commandement de Didier-le-Roi, l'un d'eux et allèrent forcer le château de Chérisey dont le propriétaire Warin de Chérisey, était au service de la couronne de France. Ils ne laissèrent à sa jeune dame Anne de Montormentier, fille de haut et puissant seigneur Jean de Montormentier et de Claire de Chastenoy, que sa chemise lui imposèrent une rançon de 150 francs et revinrent à Marange chargés d'un considérable butin[17].
En 1625 et 1628, dans les suites du traité de Nomény de 1604, des conférences ont lieu à Chérisey pour régler les contestations qui s'étaient élevées entre le duc de Lorraine, la cité de Metz et l'évêque de Metz sur les limites de leurs territoires[18]. Lors de la conférence du 13 mai 1628, le tout y fut terminé à l'amiable, " par le partage qui se fit des bans de Saint-Pierre pour la Lorraine; de l'alleu pour l'Evêché; & de ceux de Saint-Symphorien & de Sainte Glossinde pour la cité de Metz, d'après les déclarations des anciens du lieu dont on avoit pris le serment " [19].
1631 Début de la "Guerre de trente ans".Louis XIII décide d'annexer de la Lorraine. Le duc Charles IV de Lorraine, allié à l'empereur Charles Quint, résiste. Les Suédois s'allient au roi, et les Polonais, Croates, Turcs sont alliés de l'empereur. Il n'est pas un village qui ne soit pillé et brûlé. La plupart des fortifications et châteaux abattus comme celui de Chérisey en 1639 et dont il ne reste plus que le pigeonnier. Pour affaiblir le duc de Lorraine, Louis XIII accable la Lorraine d'impôts et de taxes.
1650: réunion du ban de Sainte-Glossinde à la seigneurie de Chérisey après que la cause fut portée devant les Treize de Metz par Jean et Marthe de Chérisey
1814: le château de Chérisey devient un quartier de l'armée russe commandée par le Gle Borasdin et le prince Scherbatoff. Dans la nuit du 6 au 7 mars, un fort détachement de la garnison de Metz alla dans la nuit enlever leurs magasins, et ramena dans la place les voitures d'avoine, treize autres de fourrages et une dernière chargée de dindons[18].
En 1814 puis en 1870-1871, Chérisey ou Schersingen, se trouvait sur le territoire allemand.
1909, décembre, les bans de Chérisey sont atteints par le phylloxéra comme près de 35 bans en Lorraine.
Les descendants directs des Chérisey, seigneurs voués au XIIIesiècle, occupèrent le château jusqu'en 1950.
Dommages de guerre en 14-18 et commune sinistrée en 1939-1945.
De 1790 à 2015, Chérisey était une commune de l'ex-canton de Verny.
Politique et administration
La commune de Chérisey appartient au canton de Verny et à l'arrondissement de Metz-Campagne.
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1498
Jehan Courtault
1724
Pierre Rollin
1740
Demange Desgranges
1789
Jean-Baptiste Le Roy
1891
Jules Chausset
1902
Jules Chausset
1908
Camille Auvray
1925
Camille Auvray
mars 1983
En cours
Robert Thomas
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[21].
En 2019, la commune comptait 291 habitants[Note 3], en augmentation de 3,19% par rapport à 2013 (Moselle: −0,03%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1836
1841
1861
1866
1871
263
235
276
285
342
308
281
273
230
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1875
1880
1885
1890
1895
1900
1905
1910
1921
228
229
225
252
234
237
226
272
201
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1926
1931
1936
1946
1954
1962
1968
1975
1982
234
224
210
184
178
137
169
207
204
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1990
1999
2005
2006
2010
2015
2019
-
-
231
262
277
276
272
298
291
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[22] puis Insee à partir de 2006[23].)
Histogramme de l'évolution démographique
Économie
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Édifices civils
Vestiges d'une villa romaine.
Le château fut construit vers 1303, détruit par les Messins en 1367 et reconstruit à plusieurs reprises depuis le XIVesiècle. Restructuré dans sa forme actuelle sous Richelieu - bâtiment formé de trois corps, deux tours carrées, pigeonnier XVesiècle à escalier central, il fut, après le passage des troupes russes en 1814, à nouveau entièrement restauré en 1830 par l'ajout d'une orangerie - aujourd'hui détruite -, la rénovation des grilles d'entrée et la remise en état du parc qui sera dessiné par Paul de Lavenne de Choulot.
Chapelle castrale 1143: sculptures et armoiries des anciens marquis de Chérisey; pierre tombale de Henri de Chérisey et de sa femme Alix de Phlin XVesiècle. L'ancienne chapelle seigneuriale attenante à l'église est inscrite au titre des monuments historiques par arrêté du [24].
Personnalités liées à la commune
La famille de Chérisey.
Héraldique
Article connexe: Armorial des communes de la Moselle.
Blason
Coupé d'or au lion issant couronné de gueules et d'azur plain.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.
Voir aussi
Bibliographie
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Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
«Qualité des eaux de rivière et de baignade.», sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ) - Pour recentrer la carte sur les cours d'eau de la commune, entrer son nom ou son code postal dans la fenêtre "Rechercher".
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Passé-Présent: La Moselle dévoilée N°5 (Janvier-Février 2012)
Archives de Metz 4058
Petit cartulaire de Saint-Arnoul fol 51v. Cunegondis matrona, Luxembourg.
Paul Ferry, Observations séculaires, Vol.XII
Cartulaire de l'évêché de Metz
Tome 2 de l'Histoire de Dom Calmet, col. CXXIX et suivantes, où la chronique en vers de l'antiquité de Metz est rapportée
Jacomin Husson, Chronique de Metz, Michelant, , p.28
Le siège de Metz par Charles Quint ( oct.-dec. 1552), G. Zeller, 1943, Ed. SIT et Dict. Dpt. Moselle, Viville Claude (de).
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