Limas [lima] est une commune française située dans le département du Rhône, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Limas | |
![]() L'église | |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Rhône |
Arrondissement | Villefranche-sur-Saône |
Intercommunalité | Villefranche-Beaujolais-Saône |
Maire Mandat |
Michel Thien 2020-2026 |
Code postal | 69400 |
Code commune | 69115 |
Démographie | |
Gentilé | Limassiens et les Limassiennes |
Population municipale |
4 871 hab. (2019 ![]() |
Densité | 882 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 58′ 35″ nord, 4° 42′ 22″ est |
Altitude | Min. 168 m Max. 332 m |
Superficie | 5,52 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Lyon (banlieue) |
Aire d'attraction | Lyon (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Gleizé |
Localisation | |
Liens | |
Site web | limas.fr |
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Limas est une commune moyenne adjacente à Villefranche-sur-Saône située à 30 km au nord de Lyon.
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Gleizé | Villefranche-sur-Saône | ![]() | |
N | Villefranche-sur-Saône | |||
O Limas E | ||||
S | ||||
Pommiers | Anse |
La commune fait partie de la communauté d'agglomération Villefranche-Beaujolais-Saône.
L'origine du nom de la commune est soit lima (boue, limon) ou mas, mans (petit enclos). Sur des cartes anciennes le nom de la commune est Lymans ou Limanz[1].
En ce qui concerne Lymanz ou Lymans, l’étude du nom permet de le faire remonter avant l’époque gallo-romaine. En effet, Ly-Manz, Le-Mans, Le-Mansus signifie en langue celte (issue du grec) « petit domaine qui constitue une unité agricole ».
Limas est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4]. Elle appartient à l'unité urbaine de Lyon, une agglomération inter-départementale regroupant 124 communes[5] et 1 653 951 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Lyon est la deuxième plus importante de la France en termes de population, derrière celle de Paris[6],[7].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lyon dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 398 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[8],[9].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (55,2 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (50,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (38,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (17 %), zones agricoles hétérogènes (13,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (13,1 %), terres arables (6,8 %), cultures permanentes (5,7 %), prairies (5,1 %), eaux continentales[Note 3] (0,3 %)[10].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[11].
Sur le site de Limas, il existait déjà un village de nom celte. De nombreux soldats romains retraités s'y installèrent ensuite. Ils construisirent des villas qui devinrent de nombreux villages aux noms à consonance latine.
Une carte de 838 précise cette implantation romaine : Lymans était située en pagus lugdunensis (Pays de Lyon), dans l’ager de Buissanta (territoire occupé par plusieurs familles).
Lorsque la région fût convertie au christianisme, les limites des pagus devinrent celles des diocèses, les agers devinrent des paroisses.
En 900, dans l’ager de Buissanta sont citées la villa de Buissanta et celle de Lymanz. En 940, dans le cartulaire de Savigny, Unfred de Beaujeu fait don de biens situés dans le diocèse de Lyon, dans l’ager d’Anse, dans une villa appelée Lymans. En 950, celle ci devient le siège d’une seigneurie ecclésiastique dépendante de l’abbaye de Cluny (Lymans est doyenné) et d’un seigneur vassal de Beaujeu, Guichard de Lymans. En 976, le nom apparaît dans une charte de l’Abbaye de Savigny.
En 1080, Humbert II de Beaujeu achète la mouvance de Lymans.
Vers 1280, après accord de Cluny, Beaujeu installe un prévôt, pour percevoir les redevances et faire fonction de basse justice. À cette époque, Lymans dépend à la fois d’un seigneur laïc (le seigneur de Lymans) et d’un seigneur ecclésiastique (le doyen de Lymans nommé par Cluny).
Vers le début du 12e siècle, le seigneur de Beaujeu décide la création de Villefranche-sur-Saône, à partir de terres appartenant à la seigneurie de Limas.
En 1310, le fief de Lymans fut dit « prieuré, seigneurie ecclésiastique, prévôté ».
En 1500 Pierre de Bourbon décide de transférer la prévoté à Villefranche. En 1562, la région fut dévastée par le baron des Adrets, chef du parti protestant de cette époque. Le château, abandonné par les moines réfugiés à Cluny, est mis à sac. L'abbaye de Cluny s'en sépare en 1575.
Il n’y eut pas de victimes à LIMAS, les nobles habitant Villefranche sur Saône depuis de nombreuses années.
Seule l’Eglise possédait des biens importants sur la commune. Ils furent saisis et revendus comme biens nationaux. Ce fut le cas du presbytère et de tous les terrains appartenant aux sœurs de l’hôpital de Villefranche sur Saône. Ces ventes accentuèrent le morcellement des domaines. L’église de Limas fut conservée comme bien communal dans le but de servir de salle de réunions.
Les citoyens de la commune durent effectuer de nombreuses dépenses pour :
Le château de Belleroche aujourd’hui disparu.
En 1700, LIMANS comptait 12 domaines et 25 petits propriétaires.
En 1720, sont imposés 10 domaines et 5 vignes.
En 1740, sont imposés 8 domaines et 7 vignes.
En 1760, sont imposés 7 vignes.
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Blason | Parti: au 1er d’argent à la tour senestrée d’un avant-mur du même, maçonnée de sable et surmontée d’un écu tiercé en pal d’azur, d’argent et de gueules, au 2e d’argent à la grappe de raisin de gueules tigées et feuillées de sinople. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Période | Identité | Étiquette | Qualité | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Liste des maires avant 1902.
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octobre 1902 | décembre 1903 | Joseph Clairet | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
décembre 1903 | décembre 1917 | Joseph Chatillon | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
décembre 1917 | novembre 1940 | Humbert Chatillon | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
novembre 1940 | août 1942 | Pierre Dupuy | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
août 1942 | mars 1961 | Jean Baudry | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
mars 1961 | mars 1977 | Fernand Gayot | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
mars 1977 | mars 2001 | Hubert Boulaud | Maire honoraire | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
mars 2001 | En cours (au 10 mars 2022) |
Michel Thien | UMP-LR | Chef d'entreprise retraité Conseiller général (2005 → 2015) puis départemental de Gleizé (2015 → ) 5e vice-président du conseil départemental du Rhône (2015 → ) Réélu pour le mandat 2020-2026 | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[14].
En 2019, la commune comptait 4 871 habitants[Note 4], en augmentation de 5,52 % par rapport à 2013 (Rhône : +5,39 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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353 | 202 | 465 | 546 | 678 | 1 000 | 1 782 | 1 217 | 1 419 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
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528 | 555 | 555 | 641 | 580 | 612 | 602 | 628 | 660 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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701 | 697 | 708 | 939 | 996 | 1 090 | 1 129 | 1 162 | 1 310 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
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1 520 | 1 770 | 3 216 | 3 463 | 3 652 | 4 151 | 4 394 | 4 467 | 4 754 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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4 871 | - | - | - | - | - | - | - | - |
La ville compte :
La Commune de Limas est régulièrement animée par la Fête des Conscrits
Un site d'escalade près du lieu-dit Notre Dame de Buisante (sur la commune de Pommiers) est aménagé dans une ancienne carrière[17].
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | −0,7 | 0 | 2,7 | 5,4 | 9,1 | 12,5 | 14,7 | 14 | 11,4 | 7,3 | 3,4 | 0,4 | 86 |
Température moyenne (°C) | 2,4 | 3,8 | 7,7 | 10,7 | 14,6 | 18,1 | 20,5 | 19,8 | 16,8 | 11,8 | 6,8 | 3,2 | 122 |
Température maximale moyenne (°C) | 5,6 | 7,6 | 12,7 | 16 | 20,1 | 23,8 | 26,4 | 25,7 | 22,2 | 16,3 | 10,2 | 6,1 | 157 |
Précipitations (mm) | 49 | 47 | 51 | 55 | 78 | 79 | 57 | 76 | 78 | 69 | 66 | 51 | 0 |
Depuis le , le réseau Libellule a remplacé le STAV. La commune est desservie par les lignes 1, 2, 4, 6, 7. Le TAD STAV est devenu Libellule à la demande.
À partir du , le SYTRAL devient l'unique autorité organisatrice des transports urbains et interurbains sur l'ensemble du territoire de la métropole de Lyon et du département du Rhône. Le SYTRAL pilote :
La gare la plus proche de Limas se trouve à Villefranche-sur-Saône (1.51 kilomètres), Anse (3.38 kilomètres), Saint-Georges-de-Reneins (9.81 kilomètres), Quincieux (9.28 kilomètres), Marcilly-d'Azergues (11.34 kilomètres). Le temps moyen de transport pour se rendre à Lyon est de l'ordre de 30 à 35 minutes. En 2017, le prix moyen d'un billet de train est de 7€.
En 2014, la commune obtient le niveau « deux fleurs » au concours des villes et villages fleuris[19].
La commune est citée par Philippe Noiret dans "L'Horloger de Saint-Paul".
Le journaliste présentateur de BFMTV Loïc Besson est originaire de Limas[20] où il a suivi sa scolarité maternelle et primaire.
Mieming (Autriche) depuis 1999