Lescure-d'Albigeois est une commune française située dans le département du Tarn, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans l'Albigeois, une région naturelle agricole correspondant aux environs de la ville d’Albi.
Pour les articles homonymes, voir Lescure.
Lescure-d'Albigeois | |
![]() L'église Saint-Michel par Eugène Trutat en 1884. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Tarn |
Arrondissement | Albi |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération de l'Albigeois |
Maire Mandat |
Élisabeth Claverie 2020-2026 |
Code postal | 81380 |
Code commune | 81144 |
Démographie | |
Gentilé | lescuriennes, lescuriens |
Population municipale |
4 574 hab. (2019 ![]() |
Densité | 323 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 57′ 15″ nord, 2° 10′ 16″ est |
Altitude | 168 m Min. 154 m Max. 302 m |
Superficie | 14,18 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Albi (banlieue) |
Aire d'attraction | Albi (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton d'Albi-4 |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | Site officiel |
modifier ![]() |
Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le Tarn, le ruisseau de Coules, le ruisseau de la Baïsse et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Lescure-d'Albigeois est une commune urbaine qui compte 4 574 habitants en 2019, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est dans l'agglomération d'Albi et fait partie de l'aire d'attraction d'Albi. Ses habitants sont appelés les Lescuriens ou Lescuriennes.
Commune de l'agglomération d'Albi, à 6 km au nord-est d'Albi en pays Albigeois.
Lescure-d'Albigeois est limitrophe de six autres communes.
Le Garric | Saussenac | |
Cagnac-les-Mines | ![]() |
Arthès |
Albi | Saint-Juéry |
La superficie de la commune est de 1 418 hectares ; son altitude varie de 154 à 302 mètres[2].
La commune de Lescure-d'Albigeois est desservie par la ligne B du réseau urbain Albibus, qui la relie au centre-ville d'Albi et à Saint-Juéry. La commune est également desservie par des nombreuses lignes régulières du réseau régional liO : la ligne 701 la relie à Albi et à Mirandol-Bourgnounac ; la ligne 706 la relie à Albi et à Réquista ; la ligne 711 la relie à Albi et à Carmaux ; la ligne 716 la relie à Albi et à Valence-d'Albigeois.
Accès par la route nationale 88 et la RD 903.
La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[3]. Elle est drainée par le Tarn, le ruisseau de Coules, le ruisseau de la Baïsse, un bras du Tarn, le ruisseau du Vergnas, le ruisseau Riols et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 13 km de longueur totale[4],[Carte 1].
Le Tarn, d'une longueur totale de 380 km, prend sa source sur le mont Lozère, dans le nord de la commune du Pont de Montvert - Sud Mont Lozère en Lozère, et se jette dans la Garonne à Saint-Nicolas-de-la-Grave, en Tarn-et-Garonne.
Le ruisseau de Coules, d'une longueur totale de 14,8 km, prend sa source dans la commune de Saussenac et s'écoule du nord-est au sud-ouest. Il traverse la commune et se jette dans le Tarn sur le territoire communal, après avoir traversé 4 communes[5].
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[6]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[7].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[6].
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[9] complétée par des études régionales[10] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Albi », sur la commune du Sequestre, mise en service en 1976[11]et qui se trouve à 7 km à vol d'oiseau[12],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 13,4 °C et la hauteur de précipitations de 730,9 mm pour la période 1981-2010[13]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Albi », sur la commune du Sequestre, mise en service en 1976 et à 7 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 13,4 °C pour 1981-2010[14] à 13,8 °C pour 1991-2020[15].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Une ZNIEFF de type 2[Note 4] est recensée sur la commune[16] : la « basse vallée du Tarn » (3 623 ha), couvrant 49 communes dont huit dans la Haute-Garonne, 20 dans le Tarn et 21 dans le Tarn-et-Garonne[17].
Lescure-d'Albigeois est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[18],[I 1],[19]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Albi, une agglomération intra-départementale regroupant 9 communes[I 2] et 73 005 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[I 3],[I 4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Albi dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 91 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 5],[I 6].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (54,5 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (67,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (38,3 %), zones urbanisées (25,8 %), prairies (16,2 %), forêts (14,9 %), eaux continentales[Note 7] (2,7 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (2,1 %)[20].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Le territoire de la commune de Lescure-d'Albigeois est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses, et à un risque particulier : le risque de radon[21]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[22].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Tarn et le ruisseau de Coules. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[23]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1992, 1994, 1996, 2000, 2003 et 2014[24],[21].
Lescure-d'Albigeois est exposée au risque de feu de forêt du fait de la présence sur son territoire. En 2022, il n'existe pas de Plan de Prévention des Risques incendie de forêt (PPRif). Le débroussaillement aux abords des maisons constitue l’une des meilleures protections pour les particuliers contre le feu[Note 8],[25].
La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[26]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (76,3 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 981 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 1 981 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[27],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[28].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1995, 2003, 2010, 2011, 2013, 2016, 2019 et 2020, par des mouvements de terrain en 2009 et par des glissements de terrain en 1992[21].
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[29].
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Lescure-d'Albigeois est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[30].
Lescure-d'Albigeois est attesté sous les formes Scura (« écurie » en occitan) en 1062 et Lascura en 1110[31].
De l'occitan escura, précédé de l'article défini. Le terme occitan est issu du germanique skûr « grange ». Homonymie avec différents Lescure et Escures.
Le village de Lescure-d'Albigeois s’est développé autour d’un castrum alors sur la rive droite du Tarn.
Le premier document mentionnant le nom de "Lescure" pour désigner ce lieu date de 1012 et le château féodal appartenait alors au roi Robert II avant d'en faire don à son ancien précepteur, le moine Gerbert d'Aurillac (connu sous le nom de Sylvestre II quand il devient pape en 999). Ce fort devient alors un "fief pontifical" dépendant du Saint-Siège.
Ce château féodal, situé aux portes d’Albi, occupe alors une position stratégique importante. En 1229, il a été reconstruit une première fois après la croisade contre les Albigeois. Le château a été une nouvelle fois détruit durant la guerre de Cent ans puis reconstruit par un seigneur du nom de "Pierre III" au XVe siècle. Cependant, ce fort est encore une fois détruit lors des guerres de religion et reconstruit à la fin du XVIe siècle. Par la suite, Lescure est dirigée par des seigneurs catholiques qui combattent les protestants de la région. Les seigneur de Lescure ont détenu le titre de baron jusqu’au XVIIe siècle.
Au XIXe siècle, la commune de Lescure s'étendait sur une superficie plus importante qu’aujourd’hui. En effet, en 1852, la commune a perdu une partie des terres situées au sud-ouest (les hameaux de la Fabrié, Rustan, Vergogne, la Garrigue, les Jonquières, Mascle…) au profit de la commune de Valdériès. Par la suite, les paroisses de Sainte-Martiane et de Pouzounac sont attribuées à la commune du Garric créée en 1870.
Le 30 mai 1941, un décret nomme la commune « Lescure d’Albigeois » à la suite des demandes des habitants considérant qu’il existait plusieurs communes ayant la même dénomination.
En 1973, la commune est rattachée au canton d’Albi-nord et depuis 1984 au canton d’Albi nord-est[32].
En 2003, Lescure-d'Albigeois rejoint la communauté d’agglomération de l'Albigeois[33].
Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 3 500 habitants et 4 999 habitants au dernier recensement, le nombre de membres du conseil municipal est de vingt sept[34],[35].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
mars 1959 | mars 1965 | Henri Mahuziès | ||
mars 1965 | mars 1977 | Roger Escaffre | ||
mars 1977 | mars 1983 | Moïse David[36] | UG | Employé |
mars 1983 | mars 2001 | Robert Étienne[37] | PS | |
mars 2001 | mars 2014 | Claude Julien | PS | Inspecteur de police retraité |
mars 2014 | juin 2020 | Francis Salabert[38] | DVD | Retraité de la fonction publique Vice-président du Grand Albigeois (2014 → 2020) |
juin 2020 | En cours | Élisabeth Claverie | PS-DVG | Professeure d'histoire, présidente de Tarn Habitat[39] jusqu'en 2021Conseillère départementale du canton d'Albi-4 (2015 → ) Vice-présidente du Grand Albigeois (2020 → ) |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[40]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[41].
En 2019, la commune comptait 4 574 habitants[Note 9], en augmentation de 2,37 % par rapport à 2013 (Tarn : +2,07 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Histogramme de l'évolution démographique ![]() |
selon la population municipale des années : | 1968[44] | 1975[44] | 1982[44] | 1990[44] | 1999[44] | 2006[45] | 2009[46] | 2013[47] |
Rang de la commune dans le département | 21 | 20 | 18 | 15 | 14 | 14 | 14 | 13 |
Nombre de communes du département | 326 | 324 | 324 | 324 | 324 | 323 | 323 | 323 |
La commune de Lescure voit sa superficie diminuer fortement au XIXe ce qui explique la baisse de la population. D'abord en 1852, une partie est attribuée à Valdériès, puis en 1870 la commune du Garric est fondée en prenant les paroisses de Sainte-Martiane et de Pouzounac et enfin la commune de Cagnac reçoit également une partie du territoire lescurien (source ADT).
Saint-Juéry fait partie de l'académie de Toulouse.
La commune possède une école maternelle (Pauline Kergomard) et une école élémentaire 'George Sand).
Médecins, dentiste, infirmiers, kinésithérapeutes, pharmacie[48].
Comité des fêtes,
Racing Club Lescure-Arthès XIII, club de rugby à XIII championnat de France de rugby à XIII de 2e division 2014-2015.
La collecte et le traitement des déchets des ménages et des déchets assimilés ainsi que la protection et la mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre de la communauté d'agglomération de l'Albigeois[49].
En 2018, la commune compte 1 938 ménages fiscaux[Note 10], regroupant 4 454 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 21 370 €[I 7] (20 400 € dans le département[I 8]). 49 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 11] (42,8 % dans le département).
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 9] | 6,7 % | 9,9 % | 7,4 % |
Département[I 10] | 8,2 % | 9,9 % | 10 % |
France entière[I 11] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 2 579 personnes, parmi lesquelles on compte 77 % d'actifs (69,6 % ayant un emploi et 7,4 % de chômeurs) et 23 % d'inactifs[Note 12],[I 9]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction d'Albi, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 12]. Elle compte 1 145 emplois en 2018, contre 1 146 en 2013 et 1 080 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 1 831, soit un indicateur de concentration d'emploi de 62,6 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 53,6 %[I 13].
Sur ces 1 831 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 348 travaillent dans la commune, soit 19 % des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 91,5 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,4 % les transports en commun, 3,5 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,5 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].
339 établissements[Note 13] sont implantés à Lescure-d'Albigeois au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 14],[I 16].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 339 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturière, industries extractives et autres | 34 | 10 % | (13 %) |
Construction | 64 | 18,9 % | (12,5 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 119 | 35,1 % | (26,7 %) |
Information et communication | 6 | 1,8 % | (2,1 %) |
Activités financières et d'assurance | 5 | 1,5 % | (3,3 %) |
Activités immobilières | 19 | 5,6 % | (4,2 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 36 | 10,6 % | (13,8 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 30 | 8,8 % | (15,5 %) |
Autres activités de services | 26 | 7,7 % | (9 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 35,1 % du nombre total d'établissements de la commune (119 sur les 339 entreprises implantées à Lescure-d'Albigeois), contre 26,7 % au niveau départemental[I 17].
Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[50] :
La commune est dans la « plaine de l'Albigeois et du Castrais », une petite région agricole occupant le centre du département du Tarn[51]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 15] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 5].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 60 | 29 | 17 | 19 |
SAU[Note 16] (ha) | 444 | 354 | 281 | 327 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 60 lors du recensement agricole de 1988[Note 17] à 29 en 2000 puis à 17 en 2010[53] et enfin à 19 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 68 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 58 % de ses exploitations[54],[Carte 7]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 444 ha en 1988 à 327 ha en 2020[Carte 8]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 7 à 17 ha[53].
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Son blasonnement est : Écartelé d'or au lion d'azur, et d'azur au lion d'or.
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