Valderiès (en occitan Valdariás) est une commune française située dans le nord du département du Tarn, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Ségala, un territoire s'étendant sur les départements du Tarn et de l'Aveyron, constitué de longs plateaux schisteux, morcelés d'étroites vallées.
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Valderiès | |
![]() Ancienne abbaye de Puy Saint Georges sur la commune de Valderiès. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Tarn |
Arrondissement | Albi |
Intercommunalité | Communauté de communes Carmausin-Ségala |
Maire Mandat |
Vincent Recoules 2020-2026 |
Code postal | 81350 |
Code commune | 81306 |
Démographie | |
Population municipale |
840 hab. (2019 ![]() |
Densité | 41 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 00′ 46″ nord, 2° 14′ 00″ est |
Altitude | Min. 216 m Max. 424 m |
Superficie | 20,42 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Albi (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Carmaux-1 Le Ségala |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
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Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le Cérou, le ruisseau de Coules, le ruisseau de Marguestautes, le ruisseau de Marlenc et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Valderiès est une commune rurale qui compte 840 habitants en 2019, après avoir connu un pic de population de 1 926 habitants en 1851. Elle fait partie de l'aire d'attraction d'Albi. Ses habitants sont appelés les Valdérois ou Valdéroises.
Commune de l'aire urbaine d'Albi située dans l'albigeois, sur l'ancienne route nationale 603 au nord-est d'Albi.
Rosières | Saint-Jean-de-Marcel | |
Le Garric | ![]() |
Andouque |
Saussenac |
La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[2]. Elle est drainée par le Cérou, le ruisseau de Coules, le ruisseau de Marguestautes, le ruisseau de Marlenc, le ruisseau de la Vernière, le ruisseau de Rebouillères et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 27 km de longueur totale[3],[Carte 1].
Le Cérou, d'une longueur totale de 87,1 km, prend sa source dans la commune de Saint-Jean-Delnous et s'écoule d'est en ouest. Il traverse la commune et se jette dans l'Aveyron à Varen, après avoir traversé 23 communes[4].
Le ruisseau de Coules, d'une longueur totale de 14,8 km, prend sa source dans la commune de Saussenac et s'écoule du nord-est au sud-ouest. Il traverse la commune et se jette dans le Tarn à Lescure-d'Albigeois, après avoir traversé 4 communes[5].
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[6]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer[7].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[6].
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[9] complétée par des études régionales[10] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Albi », sur la commune du Sequestre, mise en service en 1976[11]et qui se trouve à 15 km à vol d'oiseau[12],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 13,4 °C et la hauteur de précipitations de 730,9 mm pour la période 1981-2010[13]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Albi », sur la commune du Sequestre, mise en service en 1976 et à 15 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 13,4 °C pour 1981-2010[14] à 13,8 °C pour 1991-2020[15].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Une ZNIEFF de type 2[Note 4] est recensée sur la commune[16] : la « haute vallée du Cérou » (3 007 ha), couvrant 13 communes dont deux dans l'Aveyron et 11 dans le Tarn[17].
Valderiès est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[18],[I 1],[19].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Albi, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 91 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 2],[I 3].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (89,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (89,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (38 %), zones agricoles hétérogènes (29,8 %), prairies (21,5 %), forêts (8,7 %), zones urbanisées (2 %)[20].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Le territoire de la commune de Valderiès est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage, et à un risque particulier : le risque de radon[21]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[22].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Cérou et le ruisseau de Coules. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[23]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 1994[24],[21].
Valderiès est exposée au risque de feu de forêt du fait de la présence sur son territoire . En 2022, il n'existe pas de Plan de Prévention des Risques incendie de forêt (PPRif). Le débroussaillement aux abords des maisons constitue l’une des meilleures protections pour les particuliers contre le feu[Note 7],[25].
La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[26]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 97,6 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (76,3 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 411 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 411 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[27],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[28].
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[29].
La commune est en outre située en aval d'un barrage de classe A[Note 8]. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[31].
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Valderiès est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[32].
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Son blasonnement est : Fascé de gueules et d'or de six pièces.
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Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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avant 1981 | 1981 | André Maurel | DVG | |
mars 2001 | 2020 | André Cabot | PS | Conseiller général de 1992 à 2015 |
mai 2020 | En cours | Vincent Recoules[33] | PS | |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[34]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[35].
En 2019, la commune comptait 840 habitants[Note 9], en augmentation de 1,94 % par rapport à 2013 (Tarn : +2,07 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Histogramme de l'évolution démographique ![]() |
En 2018, la commune compte 375 ménages fiscaux[Note 10], regroupant 831 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 20 560 €[I 4] (20 400 € dans le département[I 5]).
2008 | 2013 | 2018 | |
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Commune[I 6] | 5 % | 6,9 % | 5,4 % |
Département[I 7] | 8,2 % | 9,9 % | 10 % |
France entière[I 8] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 491 personnes, parmi lesquelles on compte 76,4 % d'actifs (71,1 % ayant un emploi et 5,4 % de chômeurs) et 23,6 % d'inactifs[Note 11],[I 6]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction d'Albi, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 9]. Elle compte 176 emplois en 2018, contre 179 en 2013 et 187 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 354, soit un indicateur de concentration d'emploi de 49,7 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 53 %[I 10].
Sur ces 354 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 86 travaillent dans la commune, soit 24 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 88,3 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,6 % les transports en commun, 5,1 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 6 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].
69 établissements[Note 12] sont implantés à Valderiès au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 13],[I 13].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
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Nombre | % | % | |
Ensemble | 69 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturière, industries extractives et autres | 15 | 21,7 % | (13 %) |
Construction | 13 | 18,8 % | (12,5 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 9 | 13 % | (26,7 %) |
Information et communication | 1 | 1,4 % | (2,1 %) |
Activités financières et d'assurance | 1 | 1,4 % | (3,3 %) |
Activités immobilières | 1 | 1,4 % | (4,2 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 7 | 10,1 % | (13,8 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 13 | 18,8 % | (15,5 %) |
Autres activités de services | 9 | 13 % | (9 %) |
Le secteur de l'industrie manufacturière, des industries extractives et autres est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 21,7 % du nombre total d'établissements de la commune (15 sur les 69 entreprises implantées à Valderiès), contre 13 % au niveau départemental[I 14].
Les quatre entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[38] :
La commune est dans le Segala, une petite région agricole située dans le nord-est du département du Tarn. C’est la relative pauvreté du sol de cette région où ne poussait jadis que le seigle qui a donné son nom à cette aire géographique. Situé en moyenne altitude, le Ségala s’étend sur des territoires vallonnés et riches en schiste.[39]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 14] sur la commune est l'élevage bovin, orientation mixte lait et viande[Carte 5].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
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Exploitations | 71 | 47 | 43 | 37 |
SAU[Note 15] (ha) | 1 615 | 1 761 | 1 833 | 1 767 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 71 lors du recensement agricole de 1988[Note 16] à 47 en 2000 puis à 43 en 2010[41] et enfin à 37 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 48 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 58 % de ses exploitations[42],[Carte 7]. La surface agricole utilisée sur la commune a quant à elle augmenté, passant de 1 615 ha en 1988 à 1 767 ha en 2020[Carte 8]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 23 à 48 ha[41].