Les Thuiles (en valéian: Las Téoulas[1][réf.nonconforme][2], ) est une commune française, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
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Les Thuiles
Chapelle des Guérins.
Administration
Pays
France
Région
Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département
Alpes-de-Haute-Provence
Arrondissement
Barcelonnette
Intercommunalité
Communauté de communes Vallée de l'Ubaye - Serre-Ponçon
Géolocalisation sur la carte: Provence-Alpes-Côte d'Azur
Les Thuiles
Géolocalisation sur la carte: Alpes-de-Haute-Provence
Les Thuiles
Géolocalisation sur la carte: France
Les Thuiles
Géolocalisation sur la carte: France
Les Thuiles
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Le nom de ses habitants est Thuilois[3], en valéian: Lous Téoulencs[1][réf.nonconforme][2].
Géographie
Les Thuiles et les communes voisines (Cliquez sur la carte pour accéder à une grande carte avec la légende).
Situé à 1 111 m d’altitude[4], le village fait partie de la basse vallée de l'Ubaye. Il est proche de l'Ubaye, et du riou Bourdoux, un torrent de montagne. Le nom du village provient du fait qu'il y avait avant des fabriques de poteries.
Lors des deux dernières grandes glaciations, la glaciation de Riss et la glaciation de Würm, le glacier de l’Ubaye envahit la vallée; le vallon du torrent de la Cimette était lui aussi occupé par un glacier. Les sommets des crêtes n’ont jamais été recouverts[5].
La commune compte 969ha de bois et forêts, soit 30% de sa superficie[3].
Risques naturels et technologiques
Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. Le canton de Barcelonnette auquel appartiennent Les Thuiles est en zone 1b (sismicité faible) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques[6], et en zone 4 (risque moyen) selon la classification probabiliste EC8 de 2011[7]. La commune des Thuiles est également exposée à quatre autres risques naturels[7]:
avalanche;
feu de forêt;
inondation (dans la vallée de l’Ubaye);
mouvement de terrain.
La commune des Thuiles est de plus exposée à un risque d’origine technologique, celui de transport de matières dangereuses par route[8]. La départementale RD 900 (ancienne route nationale 100) peut être empruntée par les transports routiers de marchandises dangereuses[9].
Le plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) de la commune a été prescrit en 2008 pour les risques d’avalanche, d’inondation, de mouvement de terrain et de séisme[8]; le Dicrim n’existe pas[10].
Dans la liste qui suit, figurent les tremblements de terre fortement ressentis dans la commune. Ils atteignent tous une intensité macro-sismique ressentie de V sur l’échelle MSK (dormeurs réveillés, chutes d’objets). Les intensités indiquées sont celles ressenties dans la commune, l’intensité peut être plus forte à l’épicentre[11]:
le séisme du , d’une intensité ressentie à de V et demi et dont l’épicentre était situé à Saint-Clément-sur-Durance[12];
le séisme du , avec une intensité ressentie de V et dont l’épicentre était situé au Lauzet[13];
le séisme du , avec une intensité ressentie de V et dont l’épicentre était situé à Saint-Paul-sur-Ubaye[14];
le séisme du , avec une intensité ressentie de V et dont l’épicentre était situé à Prads-Haute-Bléone[15].
Toponymie
Le nom du village, tel qu’il apparaît la première fois en 1376 (de Tegulis), est le pluriel de l’occitanteulo, désignant les tuiles et les briques. Il est probable que ce nom faisait référence à une maison construite en briques ou couverte de tuiles, selon Ernest Nègre[16].
Urbanisme
Typologie
Les Thuiles est une commune rurale[Note 1],[17]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[18],[19].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Barcelonnette, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 11 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[20],[21].
Occupation des sols
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (88,7% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (88,6%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (49,7%), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (23%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (16%), prairies (7,3%), zones agricoles hétérogènes (2,8%), zones urbanisées (1,2%)[22].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[23].
Histoire
La commune est un ancien quartier (au sens de dépendance) de Barcelonnette. Elle est créée en 1790 par détachement[24]. Comme tel, elle appartient d’abord aux comtes de Provence, passe aux comtes de Savoie en 1388, puis au roi de France par le traité d'Utrecht[25].
Comme de nombreuses communes du département, Les Thuiles se dote d’écoles bien avant les lois Jules Ferry: en 1863, elle compte déjà deux écoles dispensant une instruction primaire aux garçons (dont une au chef-lieu)[26]. Les filles sont tenues à l’écart: la loi Falloux (1851) n’impose qu’aux communes de plus de 800 habitants l’ouverture d’une école de filles; la première loi Duruy (1867) abaisse ce seuil à 500 habitants, ce qui laisse encore Les Thuiles à l’écart[27]. Ce n’est qu’avec les lois Ferry que les filles fréquentent l’école des Thuiles[28]. La deuxième loi Duruy (1877) permet à la commune, grâce aux subventions de l’État, de construire trois écoles neuves[29].
La commune des Thuiles est durement touchée par la Première Guerre mondiale, avec 20 morts sur 65 mobilisés. Une souscription publique est lancée afin de financer la construction du monument aux morts. Une autre souscription, de fin 1919 à 1921, a lieu dans toute la vallée de l'Ubaye et permet de financer un monument aux 509 morts de la vallée, érigé à Barcelonnette par Paul Landowski[30].
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
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Administration municipale
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de 1993 à 2016 de la communauté de communes Vallée de l'Ubaye;
à partir du , de la communauté de communes Vallée de l'Ubaye Serre-Ponçon.
Rattachements administratifs et électoraux
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Politique environnementale
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Finances locales
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Jumelages
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Population et société
Démographie
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[35]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[36].
En 2019, la commune comptait 379 habitants[Note 3], en diminution de 0,26% par rapport à 2013 (Alpes-de-Haute-Provence: +1,48%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
519
612
525
560
572
594
606
574
492
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
554
530
497
512
459
463
413
341
351
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
347
324
333
268
229
233
219
215
174
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2005
2006
2010
184
165
184
230
274
344
383
384
368
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2015
2019
-
-
-
-
-
-
-
398
379
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[37] puis Insee à partir de 2006[38].)
L'histoire démographique des Thuiles est marquée par une période d'«étale» où la population reste relativement stable à un niveau élevé. Cette période dure jusqu'en 1856. L'exode rural provoque ensuite un mouvement de recul démographique de longue durée. En 1921, la commune a perdu plus de la moitié de sa population par rapport au maximum historique de 1841[39]. Le mouvement de baisse se poursuit jusqu'aux années 1960. Depuis, la population a plus que doublé.
Histogramme de l'évolution démographique
Enseignement
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Manifestations culturelles et festivités
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Santé
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Sports
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Médias
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Cultes
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Économie
Son activité a gardé un rapport avec l’ancienne manufacture de tuiles, puisqu’elle accueille de nombreux potiers et artisans[40].
Revenus de la population et fiscalité
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Emploi
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Entreprises et commerces
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Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
L'église paroissiale, placée sous l’invocation de saint Martin de Tours, est construite au (XVIIIesiècle). La nef est haute; ses trois travées sont voûtées d’arêtes. Sur les côtés nord et sud, dans chaque travée, se trouvent des chapelles aménagées dans de légers renfoncements. Le chœur, plus bas, est également voûté d’arêtes. L’ensemble, à l’exception du clocher et du portail sud, date de la fin du XVIIesiècle ou du XVIIIesiècle[41]. Le clocher, carré, surmonté d'une flèche de pierre accostée de quatre pyramidions, et le portail sud, de style gothique, sont les restes de l’édifice précédent et datent du début du XVIesiècle. Le portail est une arche arrondie à deux tores. Le linteau est porté par deux corbeaux, dont un est sculpté d’un personnage dont les bras portent le linteau[42]. Son cadran solaire date de 1881; restauré en 1996, il porte la légende « Je passe et je reviens; tu passes et ne reviens pas»[43].
Chapelle ouverte au hameau des Guérins.
Au hameau des Prats, se trouve un moulin et la chapelle Saint-Jean[24],[44], qui abrite le seul élément classé de la commune, un ciboire en argent du XVIIIesiècle, classé monument historique au titre objet[44].
Trois autres chapelles se trouvent sur la commune: Saint-Joseph à Miraval, aux Guérins et à Clot-Meyrans[24].
Patrimoine culturel
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Patrimoine naturel
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Cascades de la Gimette, de la Pisse
Sur le restaurant la Pastourière, un cadran solaire date de 1861[43].
Personnalités liées à la commune
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Raymond Collier, La Haute-Provence monumentale et artistique, Digne, Imprimerie Louis Jean, , 559p.
Sous la direction d'Édouard Baratier, Georges Duby et Ernest Hildesheimer, Atlas historique. Provence, Comtat Venaissin, principauté d’Orange, comté de Nice, principauté de Monaco, Paris, Librairie Armand Colin, (BNF35450017)
Notes
Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Références
François Arnaud, Gabriel Maurin, Le langage de la vallée de Barcelonnette, Paris: Champion, 1920 - Réédité en 1973, Marseille: Laffitte Reprints
Jean-Rémy Fortoul, Ubaye, la mémoire de mon pays: les gens, les bêtes, les choses, le temps, Barcelonnette: Sabença de la Valeia (ISBN2-908103-17-6), Mane: Alpes de Lumière (ISBN2-906162-28-0), 1995. 247 p.
Michel de La Torre, Alpes-de-Haute-Provence : le guide complet des 200 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, coll. « Villes et villages de France », 1989, Relié, 72 p. (non-paginé) (ISBN2-7399-5004-7)
Maurice Jorda, Cécile Miramont, «Les Hautes Terres: une lecture géomorphologique du paysage et de ses évolutions», in Nicole Michel d’Annoville, Marc de Leeuw (directeurs) (photogr. Gérald Lucas, dessin. Michel Crespin), Les Hautes Terres de Provence: itinérances médiévales, Le Caire: Association Les hautes terres de Provence; Saint-Michel-l'Observatoire: C'est-à-dire, 2008, 223 p. (ISBN978-2-952756-43-3). p.33.
Ministère de l’Écologie, du développement durable, des transports et du logement, Notice communale sur la base de données Gaspar, mise à jour le 27 mai 2011, consultée le 1er septembre 2012
Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, DDRM, op. cit., p. 98
Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, DDRM, op. cit., p. 80
BRGM, «fiche 50043», Sisfrance, consultée le 1er septembre 2012
BRGM, «fiche 40092», Sisfrance, consultée le 1er septembre 2012
BRGM, «fiche 40109», Sisfrance, consultée le 1er septembre 2012
BRGM, «fiche 40203», Sisfrance, consultée le 1er septembre 2012
Ernest Nègre, Toponymie générale de la France: étymologie de 35 000 noms de lieux, vol.3: Formations dialectales (suite); formations françaises, Genève, Librairie Droz, coll.«Publications romanes et françaises» (no195), , 1852p. (lire en ligne)., § 26246, p 1440
«Zonage rural», sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Daniel Thiery, « Les Thuiles», Aux origines des églises et chapelles rurales des Alpes-de-Haute-Provence, publié le 23 décembre 2011, mis à jour le 29 janvier 2012, consulté le 1er septembre 2012
Baratier, Duby & Hildesheimer, op. cit., p.202.
Jean-Christophe Labadie (directeur), Les Maisons d’école, Digne-les-Bains, Archives départementales des Alpes-de-Haute-Provence, 2013, (ISBN978-2-86-004-015-0), p.9.
Labadie, op. cit., p.16.
Labadie, op. cit., p.18.
Labadie, op. cit., p.11.
Sylvie Arnaud, «Dix-neuf monuments aux morts pour les Poilus Ubayens», La Provence, 11 novembre 2013, p.11.
[Sébastien Thébault, Thérèse Dumont], « La Libération », Basses-Alpes 39-45, publié le 31 mars 2014, consulté le 1eravril 2014.
Sylvie Arnaud, «Sandra Reynaud est candidat», La Provence, 17 mars 2014, p.12.
Répertoire national des élus (RNE) - version de juillet 2020, consulté le 3 juillet 2020
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