Lenharrée est une commune française située dans le département de la Marne en région Grand Est.
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Lenharrée | |
L'église Saint-Etienne de Lenharrée. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Grand Est |
Département | Marne |
Arrondissement | Châlons-en-Champagne |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération de Châlons-en-Champagne |
Maire Mandat |
Jean-Pierre Lacuisse 2020-2026 |
Code postal | 51230 |
Code commune | 51319 |
Démographie | |
Gentilé | Lenhriots |
Population municipale |
100 hab. (2019 ![]() |
Densité | 5,6 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 46′ 36″ nord, 4° 06′ 56″ est |
Superficie | 17,75 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Châlons-en-Champagne-3 |
Législatives | Cinquième circonscription |
Localisation | |
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Lenharrée est un village situé au cœur de la Champagne crayeuse, à une dizaine de kilomètres à l'est de Fère-Champenoise et à une trentaine de kilomètres au sud de Châlons-en-Champagne, sur la rivière la Somme, confluent avec la Soude de la Somme-Soude.
Lenharrée est frontalière avec quatre communes : Normée, Fère-Champenoise au nord-ouest, Soudron au nord-est, Vassimont-et-Chapelaine au sud-est, et Connantray-Vaurefroy au sud-ouest.
Normée (Fère-Champenoise) | Soudron | |
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Connantray-Vaurefroy | Vassimont-et-Chapelaine |
Plusieurs voies routières traversent le village : la route départementale D 18 qui est parallèle à la Somme ; la route communale qui conduit à l'ancienne gare et vers la route nationale 4 via Connantray-Vaurefroy.
Lenharrée se situe à proximité de la route départementale D 5 (Châlons-en-Champagne-Fère-Champenoise) qui se trouve à 3,5 km de Lenharrée à Normée ; la route départementale D 977 (ancienne RN 77, Sedan-Troyes-Nevers) qui passe à Sommesous à 8 km de Lenharrée ; la route nationale N4 (Paris-Strasbourg) qui est à 5 km de Lenharrée au niveau de Connantray-Vaurefroy et l'autoroute A26 (Londres-Lille-Dijon-Lyon) qui traverse le territoire de Sommesous à une dizaine de kilomètres de Lenharrée.
Lenharrée se trouve par voie routière à 58 km de Troyes, 63 km de Reims (via Épernay) et 140 km de Paris. Le village est également situé à environ 280 km de Lille, 300 km de Bruxelles (via Charleville-Mézières), 320 km de Strasbourg (via Nancy) et 420 km de Lyon.
L'aéroport le plus proche est l'aéroport Paris Vatry.
Lenharrée est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4],[5].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (91,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (91,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (91,4 %), forêts (4,3 %), zones urbanisées (2,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,1 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
La vie économique[8] du village repose essentiellement sur l'agriculture, avec 13 exploitations agricoles en grandes cultures (céréales, légumineuses, betteraves) sur une surface d'environ 1 775 hectares, trois entreprises de travaux agricoles et un silo agricole.
D'autres activités sont également représentées avec une entreprise de maçonnerie et construction, et deux entreprises de mécanique (automobile et générale de précision).
En 1914, Lenharrée est au cœur de la première bataille de la Marne[9]. Du 5 au , c'est un des villages de la ligne de résistance française (9e armée de Foch). Gagnée par Joffre, la bataille de la Marne s'avère décisive pour la suite de la Première Guerre mondiale, mais le bilan est lourd, qu'il soit matériel (80 % du village est détruit) ou humain. Les régiments belligérants étaient essentiellement composés de Bretons et de Vendéens dans le camp français par la 2e division d'infanterie et la 22e division d'infanterie de Vannes, de Saxons pour les Allemands (en supériorité numérique écrasante). Les Français ont tenu si longtemps que, après la prise du village par les Allemands, le commandant fut impressionné par la résistance des Français. Il fit donc défiler ses troupes devant le commandant français, le capitaine Henri de Saint-Bon.
Cette guerre a valu au village une citation et la Croix de guerre 1914-1918. 2 952 communes sont décorées de la Croix de guerre 1914-1918 entre 1917 et 1926. Lorsque la Croix de guerre est décernée à titre collectif, elle l'est toujours avec palme, soit le plus haut degré.
Lenharrée tire son nom d'une dénomination de propriété gallo-franque Lanheriacum. Ce nom est composé d'un nom d'homme latinisé Lanharius avec le suffixe « iacum » qui désigne la propriété[10].
On trouve dès les années 1250 l'orthographe Lanharé, ce qui prouve qu'on disait déjà « lan-aré » et non pas « lène-aré », la prononciation actuelle étant « lan-ré ».
Bien que d'autres communes comme La Hérie et Le Hérie-la-Viéville dans l'Aisne aient la même étymologie, c'est le seul village de France qui ait cette prononciation actuellement.
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Les armes de la famille de Lenharé se blasonnent ainsi :« D’argent à deux cotices de sable ».
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Par décret du , la commune est détachée le de l'arrondissement d'Épernay pour intégrer l'arrondissement de Châlons-en-Champagne[11].
Conformément au schéma départemental de coopération intercommunale de la Marne du [12], la commune antérieurement membre de la communauté de communes de l'Europort, est désormais membre de la nouvelle communauté d'agglomération Cités-en-Champagne.
Celle-ci résulte en effet de la fusion, au , de l'ancienne communauté d'agglomération de Châlons-en-Champagne, de la communauté de communes de l'Europort, de la communauté de communes de Jâlons (sauf la commune de Pocancy qui a rejoint la communauté de communes de la Région de Vertus) et de la communauté de communes de la Région de Condé-sur-Marne[13],[14].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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1792 | 1800 | Hubert Lallement | ||
1800 | 1814 | Jean-Baptiste Félix le jeune | ||
1814 | 1816 | Pierre Jean Brion | ||
1816 | 1854 | Jean-Baptiste Brisson | ||
1854 | 1871 | Pierre Eléonore Brion | ||
1871 | 1875 | Auguste Prudent Félix | ||
1875 | 1892 | Prudent Lheureux | ||
1892 | 1897 | Élie Jacquin | ||
1898 | 1908 | Ernest Félix | ||
1908 | 1925 | Élie Jacquin | ||
1925 | 1940 | Marcel Vincent | ||
1940 | 1945 | Arthur Lheureux |
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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1945 | 1948 | Georges Thénot | ||
1948 | 1965 | Émile Lallement | ||
1965 | 1978 | Raymond Monchaussé | ||
1978 | 1983 | Pierre Lacuisse | ||
1983 | 1989 | Pierre Foy | ||
1989 | 2001 | Thérèse Bidaut | ||
2001 | 2014 | Rémi Foy | ||
2014[15] | En cours (au 4 juillet 2014) |
Jean-Pierre Lacuisse |
Lenharrée comptait 46 feux en 1664, puis 49 en 1690, 54 en 1709, 39 en 1713, 43 en 1720 et 44 en 1725. En 1774, le village accueillait 204 habitants[10].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[17].
En 2019, la commune comptait 100 habitants[Note 2], en augmentation de 3,09 % par rapport à 2013 (Marne : −0,55 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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235 | 254 | 265 | 249 | 259 | 251 | 273 | 230 | 243 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
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249 | 201 | 186 | 185 | 182 | 173 | 175 | 188 | 171 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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165 | 157 | 157 | 139 | 141 | 149 | 137 | 115 | 143 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
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176 | 145 | 123 | 139 | 132 | 107 | 91 | 87 | 101 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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94 | 100 | - | - | - | - | - | - | - |